Décodage pour les interlignes
dans LaTeX
Bonjour
Serait-il possible de comprendre cette ligne de code ?
Serait-il possible de comprendre cette ligne de code ?
\setlength{\parskip}{0.8\baselineskip plus 0.5pt\relax}Je ne sais pas si cette ligne est responsable de cela, mais quand je fais un encadré d'un texte, le texte supérieur est bien sous la barre de l'encadré, en revanche, il y a de l'espace entre le texte inférieur et la ligne du bas de l'encadré.
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Réponses
Pour le reste, il serait utile d'avoir un Exemple Complet Minimal.
(et qu'est-ce qui t'empêche de commenter la ligne du \parskip pour voir si cela influe sur ton problème ?)
Ca veut dire que lorsque je rajoute en fin de ligne la commande \par, pour les lignes suivantes j'aurai un espace vertical égal à 0,8 fois l'interligne normale ? Est-ce utile d'avoir mis l'étirement possible de 0,5 pt max ? Et d'autre part, cette commande s'applique jusqu'à ce que j'indique un nouvel interligne (par exemple : onehalfspacing) ?
Pourrais tu s'il te plait me donne un exemple d'interligne qu'il est usage d'utiliser dans un manuel.
En fait, si j'ai bien compris, l'utilisation de \par est surtout destiné à ceux qui écrivent un roman, où à chaque paragraphe, il y a une indentation ; c'est à dire un décalage vers la droite par rapport à la marge. Pour ce qui est de l'utilisation dans un article scientifique, je ne vois pas trop l'intérêt. Mais je n'ai sans doute pas assimilé la subtilité de cette commande...
Une autre question bête... pourquoi ne pas parler de cm, mais de point ? J'imagine que cette unité correspond à la taille d'un point avec un stylo, mais ce n'est pas très parlant pour moi. Et encore moins pour la taille d'un pouce...
L'intérêt du "plus 0.5pt", c'est de donner un peu d'élasticité dans le sens vertical (je crois que la valeur par défaut de \parskip dans plain TeX, de Knuth, est "0pt plus 1pt", le 0.5pt est donc même trop prudent, peut-être). Sans cela, il peut être très difficile pour TeX de remplir chaque page de sorte qu'elles aient toutes la même hauteur (ce qui se fait dans la classe book de LaTeX par défaut, sinon c'est moche ; faire \raggedbottom pour voir la différence, comparer alors deux pages imprimées consécutives mises en regard). J'avais longuement expliqué ça quand j'ai parlé de typearea et de l'option 'lines' de geometry.
La valeur de \parskip reste active tant que tu ne la changes pas. Elle respecte sans doute les groupes TeX (accolades...). Pour l'interligne, à part instructions venues d'en haut, je ne vois aucune raison de la changer : les polices ont été conçues de sorte que le \baselineskip donne un résultat harmonieux. Donc en ce qui me concerne : virer setspace et ne pas toucher à \baselineskip.
L'utilisation de \par : dans le .tex, \par est plutôt utile dans les macros mais dans le texte à l'intérieur du .tex, on laisse une ligne blanche lorsqu'on passe d'une idée à une autre. Or sauf cas particuliers, une telle ligne blanche est équivalente à \par. Je ne suis donc pas d'accord sur le fait que \par ou son équivalent-ligne-blanche serait réservé aux textes littéraires.
(edit en bleu)
Une raison simple parmi d'autres : si $\backslash interlinepenalty > 0$, TeX est plus encouragé à couper une page (pour passer à la suivante) entre deux paragraphes qu'entre deux lignes d'un même paragraphe[1]. De plus, il déteste finir une page avec seulement la première ligne d'un paragraphe, ou commencer une page avec la dernière ligne d'un paragraphe.
Note : quand on utilise du « display math » (les formules mises en valeur), ne pas mettre de saut de paragraphe de part et d'autre d'une formule (on met une ligne blanche après seulement si la formule termine un paragraphe). Faire par exemple comme ça : Il n'y a pas de ligne blanche dans cet exemple, les deux morceaux de phrase appartiennent donc au même paragraphe, qui est seulement interrompu par la formule en « display math ».
Quant aux unités, tu peux utiliser des cm si tu veux. Le pt, c'est dans la tradition typographique. C'est l'unité utilisée quand on donne la force de corps d'une police (le 10pt, 11pt ou 12pt passé à \documentclass, la taille sélectionnée dans Word ou Libre Office, etc.). Une \hline dans un tableau fait 0.4pt d'épaisseur par défaut. Donc 1pt, c'est assez petit, mais pas microscopique. On s'y fait, c'est une question d'habitude.
[1] \interlinepenalty est la pénalité « de base » insérée dans la liste verticale principale entre deux lignes d'un paragraphe (s'y ajoutent des pénalités spécifiques pour les lignes veuves, orphelines, etc.). Avec plain TeX, \interlinepenalty vaut 0 par défaut sauf dans les footnotes, d'après le TeXbook p. 104-105. Dans ce cas, TeX n'a ni plus ni moins de réticence à couper la page à la fin d'un paragraphe non suivi d'une \penalty qu'en un point entre deux lignes d'un paragraphe auquel n'est associé aucune pénalité particulière[2].
[2] C'est-à-dire un endroit qui n'est ni avant une ligne veuve (a), ni avant une ligne-veuve-précédant-un-display (b), ni après une ligne orpheline (c), ni après une ligne coupée par un discretionary break, .i.e., une césure (d), ni un endroit où a été mis un \penalty. C'est assez technique ; voir les chapitres 14 et 15 du TeXbook pour une explication complète.
Pénalités associées (valeurs par défaut dans plain TeX entre parenthèses) :
(a) \widowpenalty (150)
(b) \displaywidowpenalty (50)
(c) \clubpenalty (150)
(d) \brokenpenalty (100)
Voici typiquement le genre de problème récurrent que je rencontre justement avec des formules :
Voici le code :
Et en fichier attaché, tu trouveras le visuel qui n'est pas top... les interlignes entre le tableau et le texte sont beaucoup trop grandes.
Et à chaque fois que je rentre une formule ou un tableau, j'ai les mêmes déconvenues...
[Contenu du pdf joint. AD]
2) Avant ta formule, tu cumules \parskip et l'espace avant une formule en mode “display math” (tu peux faire confiance à Frank Mittelbach, c'est un des principaux auteurs de LaTeX).
3) Il faut un accent sur les capitales, ici « À » (il y a eu un mauvais enseignement à l'école sur ce point que beaucoup ont reçu pour des raisons stupides, mais les recommandations typo sont unanimes).
4) Lorsque tu écris « À l'étape $n$ » et « $3 \times 2^{n-1}$ triangles », tu utilises une police mathématique pour ces nombres, donc pour la cohérence, je mets aussi les autres nombres entre dollars (les chiffres entre dollars utilisent une police math., pas ceux au fil du texte ; les résultats pourraient être différents selon les polices utilisées, par exemple avec des chiffres “old style” pour la police texte).
5) Les grands espaces verticaux que tu vois sont peut-être dus à un étirement excessif dans le but de remplir la page, comme je l'ai déjà expliqué. Peut-être aussi à setspace, si tu l'as laissé. En tout cas, sur un exemple minimal avec le code que j'ai posté ci-dessus, ils n'ont pas l'air tout à fait aussi importants :
Il y a peut-être une grosse boîte dans la suite de ton code que TeX ne peut pas faire rentrer dans la page, l'obligeant à étirer ce qui est étirable et qui rentre. Mais il est difficile de répondre avec certitude sans exemple complet minimal.
6) Je ferais plutôt ce genre de chose avec un tabular, par exemple comme ça :
En plus, avec ce code, l'espacement horizontal entre les différents \vdots est bien réparti sur la largeur du tableau, laquelle est égale à celle de la ligne la plus longue. Comme le montre mon code, on peut aussi ajuster l'espacement vertical entre deux lignes du tableau avec l'argument optionnel de \\ (l'argument optionnel 0.2ex dans la commande \\[0.2ex] est ajouté à l'interligne normal, mais il peut même être négatif...). On peut également utiliser : avant le tableau pour modifier uniformément l'espacement entre ses lignes (faire cela dans un groupe pour que ça n'affecte pas la suite du document).
Malheureusement quand je copie ton code, il ne m'affiche pas du tout l'effet escompté !
Des fois je me demande si une de mes ex n'aurait pas fait la connaissance d'un sorcier Vaudou !
As-tu une idée de ce qui peut clocher ?
[Contenu du pdf joint. AD]
Il serait placé au début du code... c'est possible ?
N.B. : j'ai mis des \hspace*{\stretch{1}} qui permettent de régler la raideur des ressorts, mais chacun est équivalent à \hspace*{\fill} si on n'a pas besoin de faire un tel réglage.
J'ai essayé les 2 cas : \hspace*{\stretch{1}} et \hspace*{\fill} et à chaque fois je retrouve la configuration que j'ai envoyée en pièce jointe.
La méthode que j'ai proposée a un avantage qui est aussi un inconvénient : le tabular est une grosse boîte à lui tout seul. L'avantage, c'est que tu peux être 100 % sûr qu'il ne sera pas coupé entre deux pages, peut-être juges-tu cela souhaitable. L'inconvénient, c'est que cela impose une contrainte très forte lors du remplissage de la page (toujours la même chose) : si la boîte commence, disons, 3 ou 4 cm avant la fin de la page, elle ne rentrera pas, donc TeX va la garder pour la page suivante et devra gagner les mêmes 3 ou 4 cm sur la page courante en étirant ce qu'il a déjà pu y caser. Ça fait beaucoup, donc le risque d'“underfull \vbox while \output is active” est très important dans ce cas. Mais aucun problème si ça ne tombe pas en fin de page, bien sûr.
Il y a grosso modo trois manières de remédier à ces petits tracas :
1) Au dernier moment de la conception du document, on peut remanier des choses pour que ça ne tombe pas au mauvais endroit (pas rigolo, mais bon...).
2) On peut mettre le tabular dans un environnement flottant comme 'figure' ou 'table' (la distinction entre les deux est purement administrative ; il y a d'ailleurs des packages pour ajouter d'autres classes de flottants). On perd alors partiellement le contrôle de l'endroit où le truc apparaît, évidemment. Il faut alors utiliser \ref ou un de ses avatars pour renvoyer au bon endroit.
3) On peut renoncer au tabular et tout faire avec des \\ au sein d'un même paragraphe, comme ceci :
Dans ce dernier cas, les coupures de page sont autorisées, sauf là où l'on a utilisé \\*.
C'est le genre de truc auquel je n'aurais jamais pensé... et qu'on ne trouve jamais sur les livres.
Quand on débute, je crois qu'il ne faut pas trop chercher à tout comprendre, les subtilités viennent au fil du temps, ou bien, on passe 1 an à tout comprendre.
En tout cas, j'admire à quel point tu peux maîtriser ce logiciel. A ton niveau, ce n'est plus du traitement de texte, mais de l'art.
Pour l'instant je me contente de faire du copier coller et je me suis arrêté aux grandes lignes.
J'espère un jour pouvoir comprendre tout ce que j'ai utilisé au niveau des codes.
En fait, c'est un langage de programmation en soi ; mais seuls les scientifiques peuvent l'utiliser.
Je vous remercie encore, Brian et Math Coss, pour votre précieuse aide.
Pour l'aspect « réservé aux scientifiques », bof bof. Je crois que LaTeX est utilisé par certains chercheurs en sciences humaines, comme on dit — et le livre libre de Maïeul Rouquette que j'ai déjà mentionné, (Xe)LaTeX appliqué aux sciences humaines, tend à conforter cette impression. L'auteur originel de PSTricks, Timothy Van Zandt, est prof. d'économie. Il y a sûrement d'autres personnes talentueuses en (La)TeX qui ne sont pas dans les sciences « dures ». Pour ce qui est de la difficulté, tout dépend du genre de maquette ou mise en forme que l'on souhaite réaliser, du temps dont on dispose pour apprendre, de la patience et de l'inclination de chacun. Mais pour écrire un roman, je crois que LaTeX serait très facile et donnerait d'excellents résultats. En utilisant des polices accessibles via \usepackage, je crois que les seules parties un peu techniques seraient :
- de se préparer des macros ou environnements sympas pour écrire les dialogues (il y a différents styles, certains très faciles à faire, d'autres un peu moins, mais babel-french a l'air de s'occuper du cas difficile avec son \frquote, option EveryLineGuill=open) ;
- éventuellement, de personnaliser un peu les pages de début de chapitre.
Alors...Juste par curiosité, je serai curieux de connaître le pourcentage d'ouvrages (romans, articles même scientifiques, ou thèses) écrites via cet éditeur. Je me souviens jadis qu'on se moquait de moi car j'utilisais Word.
C'est là qu'on voit tout le génie de Microsoft ! N'importe qui peut se mettre devant son ordi et écrire une lettre sur Word ; il est loin d'en faire de même avec Latex.
Comme j'ai pu le lire sur une autre discussion ; le jeu en vaut la chandelle quand on l'utilise au quotidien. Maintenant, quand c'est occasionnellement... je recommanderai Word. A une exception près... une personne qui se lancerait dans l'écriture d'un livre scientifique.
On rattrape vite celui qui s'acharne, comme j'ai pu le faire jadis, à taper ses formules.
A au fait... je bloque sur un nouveau truc. Mais je vais créer une nouvelle discussion pour celà...