Arnold, Méthodes mathématiques

Bonjour
Je suis à la recherche du classique "Méthodes mathématiques de la mécanique classique" de Vladimir Arnold aux éditions MIR. Il n'est plus édité et les exemplaires d'occasion sont inabordables...

Quelqu'un saurait-il s'il est possible d'en trouver une version pdf ?
Merci d'avance !
Olivier

Réponses

  • Ce fil pourrait peut-être t'intéresser.
  • Oui j'avais vu ce fil, mais les prix restent élévés pour des ouvrages aussi anciens... Je ne suis pas collectionneur...
  • Quant à lâcher 35 euros pour la version kindle d'un ouvrage déjà largement rentabilisé... Cette politique des éditeurs est assez insupportable.
    Tant pis, je vais essayer avec le centre de documentation de mon boulot.
  • C'est vrai, mais on oublie peut-être aussi que derrière un bouquin il y a une maison d'édition qui tente de faire des profits (que ce soit pour réinvestir et mener à bien de nouveaux projets, comme c'est le cas de certaines maisons bien connues ici je pense, que pour verser des dividendes à des actionnaires).
    Si un bouquin marche bien, il n'y a pas de raison qu'on baisse son prix : la notion de générique n'a pas encore cours en sciences...

    De façon plus pragmatique, peut-être attendre les ristournes des Yellow Sales, ou chercher l'occasion en librairie sur Paris ?

    Bonne pioche en tout cas ;-) !
  • Je suis d'accord sur le principe de soutenir les éditeurs, et j'achète régulièrement des ouvrages. Mais ce que je refuse ce sont les 35 euros pour une version électronique...
  • Il y a une annonce à 50€ sur le bon coin. C'est pas donné mais moins cher que sur Priceminister ou Amazon.

    https://www.leboncoin.fr/livres/1306782296.htm?ca=12_s
  • curiosity a écrit:
    Si un bouquin marche bien, il n'y a pas de raison qu'on baisse son prix : la notion de générique n'a pas encore cours en sciences...

    Je ne suis pas d'accord. Il y a dans tout cela une sacralisation déraisonnable des travaux intellectuels par rapport aux autres travaux.
    Quand je monte les marches de l'escalier de mon université, est-ce que je verse des rentes aux ouvriers qui ont construit les marches ?

    Le droit d'auteur est légitimé par le fait que le cours naturel des choses ne permet pas à un auteur de se faire payer son travail, puisque chacun peut le reproduire avec un coût négligeable.
    C'est cet état de faiblesse de l'auteur qui justifie l'intervention de l'Etat.
    En induire qu'il est légitime de tirer un revenu infini d'un travail qui a demandé un temps fini, c'est une autre affaire.
  • Je ne comprends pas bien pourquoi tu n'es pas d'accord puisque j'ai l'impression qu'on dit grosso modo la même chose...

    Sinon, comme on dit souvent (même s'il faut se méfier des formules toutes faites) : comparaison n'est pas raison ! Un escalier n'est pas un livre. Chaque "chose" qui se vend (bien ou service) a ses prix, ses offres, ses demandes, ses marchés, ses "model-business", etc.

    De façon générale, les légitimations évoquées sont d'ordre moral. Mon propos relève uniquement du point de vue économique : tant qu'elle le pourra, une entreprise cherchera à hausser son bénéfice, alors il n'y a pas de quoi s'offusquer de voir un prix toujours haut pour un bouquin qui marche et est sûr de s'écouler au fil de l'eau. Quand à la comparaison fini/infini, elle ne tient pas : il faudrait vendre une infinité de livres, ce qui est physiquement impossible ;-)...
  • Pour ne pas être esclave des maisons d'éditions françaises spécialisées en maths(parmi les plus chères d’Europe et dont la qualité de la reliure des ouvrages est très discutable tiens Dunod pour pas faire de noms) il faut au moins apprendre 1 langue autre que le français. Anglais de préférence, mais aussi espagnol, italien et pourquoi pas russe ?
  • Si je te suis bien curiosity, une maison d'édition qui déciderait de vendre ses livres 3000€ pour augmenter ses bénéfices, privant ipso facto des connaissances que ceux-ci contiennent une majorité du public, aurait raison de le faire ? Aaron Swartz, reviens !
  • Apprendre une langue étrangère pour lire des livres de maths ? Euh... j'ai dû manquer une marche ::o. Le temps et l'argent dépensé à apprendre cette langue, je préfère l'investir dans des livres dans la langue que je parle et comprends déjà, ou bien dans une carte de BU pour emprunter des livres si je n'habite pas trop loin.

    "Ah oui, bien sûr, mais apprendre le russe ou le chinois, ça te permet d'aller visiter ces pays, de découvrir "l'autre"..."
    "Et si je n'ai pas ENVIE d'aller visiter ces pays ???"
    "Bah ça prouve seulement que tu es trop fermé, trop obtus... Tu ne réussiras pas dans la vie ! (C'est vrai, quoi ! pourquoi tout le monde ne vit pas comme j'ai envie MOI ??)"

    Bon plus sérieusement, je ne dis pas qu'il ne faut pas avoir des livres dans d'autres langues (j'en ai et j'en lis - en anglais !), mais qu'il y a des "solutions extrêmes" qui pour moi n'en sont pas...
  • @Sylvain : "raison" ? Je n'en sais rien, ça dépend de ce qu'elle vise, c'est ce que j'ai expliqué. Si elle vise les bénéfices, et si elle peut le faire, alors oui, elle aura "raison" de le faire ! Les labos qui vendent les médicaments hors de prix, ils ont "raison" de priver des tas de gens de la guérison ? Bah oui, si leur but est de faire de l'argent et que c'est autorisé, alors ils ont raison...

    Je n'ai pas dis que c'était "bien" ou "mal", ces raisons morales font partie d'une autre discussion.
    Si je gagne 50 millions au Loto, j'aurai raison de les empocher, même si ça prive les autres joueurs du même pactole :-) !

    Maintenant, qui peut vendre des livres 3000€ en faisant des bénéfices ET priver une majorité du public de connaissances ? J'aimerais bien quelques exemples d'un tel "business-model" ;-). Le jour où cela concernera un livre sur les 4500 manières de démontrer le théorème de Steiner et que cette privationdes étudiants de licence aura un impact sur le rayonnement des mathématiques en France, je crois, n'est pas encore pour demain...
  • Pour les langues, j'avoue qu'une de mes motivations pour apprendre l'allemand est la lecture d'articles de maths écrits dans cette langue et non traduits en anglais. Ce n'est pas la seule mais elle est présente.
  • @curiosity : Non mais les maths en italien, c'est bien plus facile à lire que des romans en italien ! L'effort à faire pour lire un livre de maths dans une autre langue est minime (comparé à celui qu'on devrait fournir pour lire un roman) si on a le vocabulaire mathématique.
  • Pour rejoindre aléa. Je me souviens qu'Arnold disait que les ouvrages devrient être vendus à un prix minimal pour que tout le monde puisse les acheter. Il disait aussi que la première éditions de ses Méthodes mathématiques s'était vendu en quelques semaines... parce qu'elles ne coûtaient qu'un ou deux roubles.
    M.
  • @Georges Abitbol : je n'en crois rien. En français déjà, ça peut être délicat parce que la rédaction laisse à désirer (c'est mon avis, même si je ne le partage pas ;-)). La lecture d'un livre en langue étrangère n'est pas impossible, mais elle n'est vraiment profitable (en termes de coût rapport/investissement) que lorsqu'il s'agit d'un sujet déjà connu et qu'on maîtrise suffisamment la langue : la grammaire peut jouer des tours, sans parler des expressions idiomatiques, ... Et cela même en maths, du moins dans les livres où l'auteur essaie d'expliquer un peu et qu'il faut lire des paragraphes entiers (voire plusieurs d'affilée) dans la langue du livre...

    Mais je n'interdis à personne, on est bien d'accord ;-).
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