Un livre sur le langage Julia
Bonjour,
Je suis heureux de vous présenter mon nouveau livre "Introduction à Julia - programmer des mathématiques" .
Il s'agit, à ma connaissance du premier livre en français consacré à ce nouveau langage de programmation.
La version papier, en couleur, coûte 19 euros, une version électronique est gratuitement lisible en ligne.
http://www.iecl.univ-lorraine.fr/~Olivier.Garet/livre_julia/
J'envoie un grand merci à mes relecteurs, en particulier à Remarque et Saturne, qui sont des familiers ici.
Je suis heureux de vous présenter mon nouveau livre "Introduction à Julia - programmer des mathématiques" .
Il s'agit, à ma connaissance du premier livre en français consacré à ce nouveau langage de programmation.
La version papier, en couleur, coûte 19 euros, une version électronique est gratuitement lisible en ligne.
http://www.iecl.univ-lorraine.fr/~Olivier.Garet/livre_julia/
J'envoie un grand merci à mes relecteurs, en particulier à Remarque et Saturne, qui sont des familiers ici.
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Réponses
J'avais botté en touche après avoir lu un article assez étayé qui disait que l'argument de la vitesse ne tenait pas et qu'il y avait bien plus d'inconvénients à échanger avec Python.
A titre individuel, échanger, c'est toujours coûteux.
Pour ma part, j'ai eu la chance de ne pas accrocher avec Python, ce qui m'a rendu disponible pour Julia: entre 2004 et 2014, j'ai vécu avec bash/php/scilab/C++; puis j'ai progressivement remplacé scilab et C++ par Julia.
Ce témoignage est intéressant.
https://tobydriscoll.net/blog/matlab-vs.-julia-vs.-python/
Tu peux essayer de retrouver l'article dont tu parles ?
La question de savoir dans quoi il faut investir pour demain est une autre question.
Le choix de l'Education Nationale d'imposer Python partout me fâche beaucoup.
Cela va peser de manière complètement illégitime sur les choix de l'enseignement supérieur (*).
Il serait bien plus sain pour l'écosystème de laisser à chaque enseignant le choix de son langage de programmation et de fixer les objectifs indépendamment du langage.
(*) On a déjà vu ça dans le passé. Certaines universités ont dans le passé fait le choix de Maple en imitation des CPGE.
J'ai même un collègue qui a ainsi écrit un livre de probas illustré avec Maple.
Maple auquel l'Education Nationale a complètement tourné le dos depuis. Pourtant, quand l'Education Nationale faisait le choix de Maple, Python existait déjà.
L'article que tu cites me rappelle des souvenirs, j'ai moi-même commencé par Fortran 77 / C, Paw, puis C++ et Matlab (qui vient de Fortran) qui tournait déjà fort bien il y a 30 ans, Python / R plus tard.
Je me suis intéressé à Julia quand on commencé à en parler un peu plus vers 2016-2017 mais je n'ai pas été convaincu : l'argument de rapidité ne tient pas quand on sait optimiser, et d'autre part le langage ne semblait pas mûr pour une utilisation professionnelle http://www.zverovich.net/2016/05/13/giving-up-on-julia.html.
Enfin le nom même connotait une utilisation universitaire, et je sais qu'il y a un certain nombre de langages de ce type, très honorables mais d'une utilisation professionnelle soit très spécialisée soit franchement anecdotique. J'avais donc laissé de côté. Je pense que je vais y revenir, en 2-3 ans le travail accompli par les concepteurs a manifestement été considérable. Donc ton livre vient au bon moment.
Le choix de Python à l'EN est quand même moins hasardeux que ce qu'on a pu voir dans le passé : c'est peut-être le moins mauvais choix jusqu'à présent. Je pense qu'ils ont fini par se rendre compte qu'un langage trop spécialisé ça le faisait pas et Python a du être pensé à la fois comme le plus abordable (je n'imagine pas C++ comme premier langage ...) et le plus "rentable".
Cependant je n'ai pas vraiment le sentiment que, malgré l'affichage et la communication, les choses soient bien enseignées. Et ce n'est pas vraiment la faute des profs, l'apprentissage de l'informatique demanderait encore plus de soin et de suivi que celui des maths me semble-t-il.
Le tout scratch n'est pas un bon choix, ça devrait s’arrêter fin 5e au grand maximum, pour passer au pseudocode.
Or j'ai regardé rapidement : le pseudocode n'est pas encouragé (pourtant il y a algobox) et on passe de scratch à python.
D'après moi c'est ça le fond du problème, l'incompétence pour concevoir une formation verticale en informatique sur une quinzaine d'années primaire / collège / lycée.
Sur les choix contraints dans l'enseignement supérieur je pense qu'il y a quand même un problème pour vouloir coller aux programmes de lycée ou de taupins ! Jusqu'à présent d'après mes collègues passés par les prépas, ils n'utilisent pas le langage qu'ils ont appris en info (pour les plus jeunes j'ai connaissance des langages ML ce qui me rassure sur le fait que l'Inria existe encore, avant Maple effectivement, avant je ne me rappelle plus).
Le Capes d'info sera-t-il un mieux ? Sans doute, s'il y avait suffisamment de profs ... avec 30 postes mis aux concours ... Il y a de l'ordre de 2000 lycées je crois ...
Il y a 25 ans c'était pascal à Paris 6 et caml à Orsay, excellent choix :-D
C'est quand même mieux si tout le monde a un langage en commun à condition d'être maitrisé.
Après chacun peut développer ce qui est le plus pertinent.
Alors qu'avec python, c'est quasi instantané...
J'ai programmé dans beaucoup de langage. J'ai constaté que suivant ce que l'on voulait faire tel ou tel langage était plus adapté (l’idée est qu'on n'utilise pas un tournevis cruciforme quand on a une visse à tête plate). Pour moi un langage informatique est un outil.
Pourriez-vous me dire ce que Julia fait en plus des autres langages dédiés aux mathématiques ?
J'ai commandé ton livre aux alentours du 2 janvier sur amazon.
Pour information, je te communique une copie du mail que j'ai reçu aujourd'hui:
Je n’annule pas ma commande ;-)
Eh oui, le 2 janvier, c'était trop tard :-D
Je l'ai commandé le 1er et je l'ai eu le lendemain.
Cordialement,
Rescassol
Je fulmine mais sans rancune ;-)
Je suis tombé par hasard sur ceci pour ceux que ça intéresse.
Rémi.