Homme libre, toujours tu chériras la mer!
La mer est ton miroir; tu contemples ton âme
Dans le déroulement infini de sa lame,
Et ton esprit n'est pas un gouffre moins amer.
La chair est triste, hélas ! et j’ai lu tous les livres.
Fuir ! là-bas fuir! Je sens que des oiseaux sont ivres
D’être parmi l’écume inconnue et les cieux !
Rien, ni les vieux jardins reflétés par les yeux
Ne retiendra ce coeur qui dans la mer se trempe
Ô nuits ! ni la clarté déserte de ma lampe
Sur le vide papier que la blancheur défend
Et ni la jeune femme allaitant son enfant.
Je partirai ! Steamer balançant ta mâture,
Lève l’ancre pour une exotique nature !
Un Ennui, désolé par les cruels espoirs,
Croit encore à l’adieu suprême des mouchoirs !
Et, peut-être, les mâts, invitant les orages,
Sont-ils de ceux qu’un vent penche sur les naufrages
Perdus, sans mâts, sans mâts, ni fertiles îlots …
Mais, ô mon coeur, entends le chant des matelots !
Et vous, Mers, qui lisiez dans de plus vastes songes, nous laisserez-vous un soir aux rostres de la Ville, parmi la pierre publique et les pampres de bronze ?
Un bruit court comme quoi l'auteur et B. Randé seront au Centre Pompidou cet après-midi. Si vous voulez des autographes (sur cartes postales de Dali), précipitez-vous.
Un bruit court comme quoi l'auteur et B. Randé seront au Centre Pompidou cet après-midi. Si vous voulez des autographes (sur cartes postales de Dali), précipitez-vous.
Suis-je le seul à me demander pourquoi certains veulent à tout prix transformer un forum de mathématiques en une décharge?
Réponses
La mer est ton miroir; tu contemples ton âme
Dans le déroulement infini de sa lame,
Et ton esprit n'est pas un gouffre moins amer.
L'auteur, "Vicomte des Mathématiques", en aurait été naturellement annobli
Quand à la préface, à moins d'être un insider (auquel cas l'appréciation positive est suspecte), je ne vois pas comment on peut la connaître...
http://www.math.jussieu.fr/~mneimne/CM/fiches-representants/Max-2012-press.pdf
Fuir ! là-bas fuir! Je sens que des oiseaux sont ivres
D’être parmi l’écume inconnue et les cieux !
Rien, ni les vieux jardins reflétés par les yeux
Ne retiendra ce coeur qui dans la mer se trempe
Ô nuits ! ni la clarté déserte de ma lampe
Sur le vide papier que la blancheur défend
Et ni la jeune femme allaitant son enfant.
Je partirai ! Steamer balançant ta mâture,
Lève l’ancre pour une exotique nature !
Un Ennui, désolé par les cruels espoirs,
Croit encore à l’adieu suprême des mouchoirs !
Et, peut-être, les mâts, invitant les orages,
Sont-ils de ceux qu’un vent penche sur les naufrages
Perdus, sans mâts, sans mâts, ni fertiles îlots …
Mais, ô mon coeur, entends le chant des matelots !
S.J.P.
Suis-je le seul à me demander pourquoi certains veulent à tout prix transformer un forum de mathématiques en une décharge?
qui fait sa pub ici, apparemment avec l'accord des modérateurs.
Abel