Méthode de rejet, équilibrer les fréquences

Bonjour
Voilà le problème qui me paraissait plutôt simple en apparence, mais sur lequel je suis resté bloqué :/

J'ai une séquence binaire finie : $S = [ 0,1, 0,0, 1, 0, 1, 0, \ldots,1, 0, 1, 0 ]$
dont je ne connais pas la distribution (pas binomial en tout cas, les éléments n'étant pas indépendants).
Tout ce que je sais, c'est que j'ai une probabilité $p_f$ d'obtenir un 1 (et donc $1-p_f$ d'obtenir 0)

Je m'intéresse au problème suivant.
1) Tout d'abord le cas facile.
On suppose $p_f < 1-p_f$ (les 1 sont plus rares que les 0)
On pioche au hasard un élément $s_i$ dans la séquence $S$. Et on voudrait rejeter certains $s_i$ de telle façon à ce que la suite de $\{s_i\}_{i=1}^{n}$ aient autant de 0 que de 1.

Comme les 1 sont minoritaires, si $s_i = 1$, alors on le garde avec probabilité 1.
En revanche, si $s_i = 0$, on le rejette avec une probabilité que l'on note $p$
On veut : $p_f \times 1 = 0.5$ et $(1-p_f)p = 0.5$
Ce qui nous donne $p = \dfrac{p_f}{1-p_f}$
J'ai fait une simulation numérique pour vérifier le résultat, et tout fonctionne.

2) Maintenant, au lieu de tirer un seul élément, on tire une fenêtre d’éléments $W = \{s_i\}_{i=1}^M$.
Le but étant toujours d'avoir autant de 0 que de 1 après un certain nombre de tirages.
On peut calculer la fréquence de 1 et de 0 dans cette fenêtre. On prend :
$a_f$ : la fréquence de 1
$1-a_f$ : la fréquence de 0
Mon raisonnement est le suivant.
Si $a_f$ > 0.5, alors on garde toujours cette fenêtre.
Si $a_f$ < 0.5, alors on rejette cette fenêtre avec probabilité p.

Je ne vois pas très bien comment procéder ensuite. Quelle est le raisonnement pour obtenir une équation faisant intervenir $p$ ?
Intuitivement, je dirais que cette probabilité $p$ devrait dépendre à la fois de $p_f$ et de $a_f$ (puisqu'on veut rejeter avec une plus grande probabilité une fenêtre ne contenant que des 0).
Merci beaucoup !

Réponses

  • Restons sur la question 1, parce que ce n'est pas clair.

    J'ai ma séquence S de n éléments.
    Je pioche un élément au hasard, et selon qu'il vaut 1 ou 0, je le garde ou je tire un nombre au hasard, pour savoir si je le garde ou non.
    Ok.
    Si je ne repéte pas l'opération, ça ne va pas suffire pour avoir autant de 0 que de 1.
    Si je répète l'opération quelques millions de fois, je vais finir par supprimer tous les 0.
    Donc tu as un critère d'arrêt.

    En fait, j'imagine que tu ne pioches pas un élément au hasard mais que tu pioches successivement tous les éléments (donc n pioches successives). Ou que tu fais n pioches successives et aléatoires.
    Ces 2 scénarios se ressemblent, mais je pense que le seuil p qu'on va obtenir pour ces 2 scénarios ne sera pas le même.


    Peut-on éclaircir ce point. Ca devrait aussi éclaircir la 2ème question. En particulier dans la 2ème question, combien de fois on va piocher une fenêtre de k éléments.
    Tu me dis, j'oublie. Tu m'enseignes, je me souviens. Tu m'impliques, j'apprends. Benjamin Franklin
  • Tout d'abord merci pour ta réponse.
    Si je ne repéte pas l'opération, ça ne va pas suffire pour avoir autant de 0 que de 1.
    Si je répète l'opération quelques millions de fois, je vais finir par supprimer tous les 0.

    Justement, puisque 0 est minoritaire, on veut lui assigner une certaine probabilité de rejet $p$. Le but n'est pas de tous les supprimer, mais d'équilibrer les proportions de 0 et de 1.

    A chaque tirage de 0, la réalisation de l'expérience est rejetée avec probabilité $p$, acceptée avec probabilité $1-p$.
    En fait, j'imagine que tu ne pioches pas un élément au hasard mais que tu pioches successivement tous les éléments (donc n pioches successives). Ou que tu fais n pioches successives et aléatoires.
    Ces 2 scénarios se ressemblent, mais je pense que le seuil p qu'on va obtenir pour ces 2 scénarios ne sera pas le même.

    On fait n pioches successives et aléatoires (avec remise).
    Peut-on éclaircir ce point. Ca devrait aussi éclaircir la 2ème question. En particulier dans la 2ème question, combien de fois on va piocher une fenêtre de k éléments.

    On pioche une infinité de fois. Le but étant que dans les réalisations qu'on accepte, la quantité de 0 et de 1 soit équilibré. Bien sur, il faut attendre un certain moment avant de se rapprocher du ratio désiré (0.5/0.5 ici), mais je n'ai pas étudié la convergence de la méthode.

    Je précise qu'on ne s'intéresse pas à la proportion de 0 et 1 au sein d'une fenêtre particulière. Ce qu'on veut, c'est une proportion équilibré de 0 et 1 dans la concaténation de toutes les fenêtres que l'on a accepté.

    Pour te donner un ordre d'idée, dans la simulation numérique que j'ai réalisé pour le premier scénario : 50 tirages dans une séquence de taille 12500 dont la moyenne est 0.1 suffisent à équilibrer les proportions.

    Mais cela n'a pas vraiment d'importance, dans notre cas, nous sommes prêts à attendre un certain temps.
  • J'ai mis du temps, mais je viens de comprendre.
    Je reformule le dernier exemple.
    On a 12500 éléments, dont environ 10% de fois l'élément 1 et 11250 fois l'élément 0.

    Je pioche successivement des éléments (tirage avec remise). Si l'élément tiré est 1, je note 1 sur mon cahier. Si l'élément tiré est 0, je tire un nombre au hasard entre 0 et 100%, et si ce nombre est supérieur à un seuil P que j'ai précalculé, alors je note 0 sur mon cahier.
    Et comme on a bien choisi le seuil P, on constate qu'au bout d'une cinquantaine de tirage, on est très proche de moitié-moitié. et qu'on ne s'éloigne plus trop de ce pourcentage de 50%

    A partir de notre séquence de 12500 éléments, on peut donc éventuellement faire plusieurs millions de tirages, et écrire 1 million de 1 ou de 0 sur notre cahier.

    Au début, je pensais que quand on tombait sur un 0, quand en plus le tirage alétoire donnait un nombre supérieur au seuil, alors on retirait cet élément 0 de la séquence (et donc on continuait, avec une séquence de plus en plus petite).



    Passons donc à la question 2.
    Les calculs vont être compliqués.
    D'autant plus qu'il y a plusieurs stratégies possibles.

    Tu disais dans le 1er message : Si $a_f$ > 0.5, alors on garde toujours cette fenêtre. C'est un choix, mais ce n'est pas forcément le meilleur choix.
    Si $a_f$ est légèrement supérieur à 0.5, alors, oui, on garde cette fenêtre. Mais si $a_f$ est proche de 1, ce n'est pas forcément une bonne stratégie de systématiquement garder cette fenêtre.

    Prenons le cas limite, $p_f$ vaut 0.49999 ; une stratégie, c'est de garder quasiment toutes les fenêtres.
    Une autre stratégie, c'est de garder les fenêtres qui ont $0.45 < a_f < 0.55$ , et de garder aléatoirement les autres, avec éventuellement une proportion très faible de fenêtres conservées quand $a_f$ est en dehors de cet intervalle [0.45, 0.55]

    La difficulté du problème est double :
    - Calculatoirement, les calculs vont être compliqués.
    - comme il y a plein de stratégies possibles, il y a en plus un flou sur les calculs à effectuer.

    A suivre, probablement demain.
    Tu me dis, j'oublie. Tu m'enseignes, je me souviens. Tu m'impliques, j'apprends. Benjamin Franklin
  • Bonjour.

    Je n'avais pas répondu au premier message, ne comprenant pas ce que tu faisais. En particulier, d'où sortait cette probabilité. J'ai l'impression que tu la choisis "à priori", peut-être en fonction de la fréquence des 0 et des 1.
    Petit problème : "On pioche une infinité de fois" + "A chaque tirage de 0, la réalisation de l'expérience est rejetée avec probabilité p, acceptée avec probabilité 1-p" aboutit à supprimer les 0 (même avec p faible). Même si ton " but [étant]est que dans les réalisations qu'on accepte, la quantité de 0 et de 1 soit équilibrée."
    Donc Iourran a bien raison de te demander quel est ton critère d'arrêt; question à laquelle tu n'as pas répondu. Ta simulation numérique ne convainc que toi, puisque c'est toi qui as décidé d'arrêter au bout de 50 tirages (pourquoi 50 ?).

    Ou bien tu ne fais pas l'expérience que tu décris ...
    [édit : ce que Iourran dit dans son dernier message que je n'avais pas lu]

    Cordialement.
  • Pour illustrer le fait qu'il y a plein de stratégies, prenons le cas où M est pair ; une des stratégies est de rejeter toutes les fenêtres, sauf celles où il y a autant de 0 que de 1.
    Simple et efficace, mais j'imagine qu'on ne veut pas de cette solution ; on préfère une stratégie où on accepte un maximum de fenêtres. Dommage, c'était simple, et c'était pas très compliqué non plus à transcrire pour n impair.

    Allons-y, attaquons les calculs.
    Si$a_f>0.5$, on garde la fenêtre.

    Je vais travailler sur un exemple, c'est beaucoup plus facile. Il faudra ensuite le généraliser.
    Je prends $M=7$ (les fenêtres contiennent 7 éléments) et $p_f=0.4$
    Notons Z la somme des 7 éléments sélectionnés. Z est un nombre entre 0 et 7, et on sait calculer les probabilités pour chacun des cas :
    Z=0  -->  proba=0.0279936
    Z=1  -->  proba=0.1306368
    Z=2  -->  proba=0.2612736
    Z=3  -->  proba=0.290304
    Z=4  -->  proba=0.193536
    Z=5  -->  proba=0.0774144
    Z=6  -->  proba=0.0172032
    Z=7  -->  proba=0.0016384
    
    Si on garde systématiquement toutes les fenêtres, on arrive à un ratio de 1 égal à 0.4... trop faible.
    Si on garde toutes les fenêtres, sauf celles pour lesquelles Z=0, on arrive à un ratio de 0.41152, trop faible. Je te laisse retrouver la formule qui amène à ce 0.41152 , mais je peux développer si utile.
    Si on garde toutes les fenêtres sauf celles pour lesquelles Z=0 ou Z=1, on arrive à un ratio de 0.453234. Encore trop faible.
    Si on garde toutes les fenêtres sauf celles pour lesquelles Z=0 ou Z=1 ou Z=2, on arrive à un ratio de 0.528685 ; On est maintenant au-dessus de 0.5
    On va donc rejeter toutes les fenêtres pour lesquelles Z=0 ou Z=1, garder toutes celles pour lesquelles Z >=3, et garder aléatoirement celles pour lesquelles Z=2
    Pour déterminer quel est le seuil à appliquer pour ces fenêtres avec Z=2, on va faire une espèce de règle de 3 entre 0.453234, 0.5 et 0.528685
    Ce n'est pas une règle de 3... je n'ai pas l'équation, mais par tatonnement, on trouve qu'il faut un seuil p=0.29712. Faut se concentrer un peu, mais à priori, on doit pouvoir le déterminer via une équation du 1er degré.
    Tu me dis, j'oublie. Tu m'enseignes, je me souviens. Tu m'impliques, j'apprends. Benjamin Franklin
  • Merci pour vos messages.
    J'ai mis du temps, mais je viens de comprendre.
    Je reformule le dernier exemple.
    On a 12500 éléments, dont environ 10% de fois l'élément 1 et 11250 fois l'élément 0.

    Je pioche successivement des éléments (tirage avec remise). Si l'élément tiré est 1, je note 1 sur mon cahier. Si l'élément tiré est 0, je tire un nombre au hasard entre 0 et 100%, et si ce nombre est supérieur à un seuil P que j'ai précalculé, alors je note 0 sur mon cahier.
    Et comme on a bien choisi le seuil P, on constate qu'au bout d'une cinquantaine de tirage, on est très proche de moitié-moitié. et qu'on ne s'éloigne plus trop de ce pourcentage de 50%

    A partir de notre séquence de 12500 éléments, on peut donc éventuellement faire plusieurs millions de tirages, et écrire 1 million de 1 ou de 0 sur notre cahier.

    Au début, je pensais que quand on tombait sur un 0, quand en plus le tirage alétoire donnait un nombre supérieur au seuil, alors on retirait cet élément 0 de la séquence (et donc on continuait, avec une séquence de plus en plus petite).

    C'est exactement ça oui !
    Tu disais dans le 1er message : Si af > 0.5, alors on garde toujours cette fenêtre. C'est un choix, mais ce n'est pas forcément le meilleur choix.
    Si af est légèrement supérieur à 0.5, alors, oui, on garde cette fenêtre. Mais si af est proche de 1, ce n'est pas forcément une bonne stratégie de systématiquement garder cette fenêtre.

    Prenons le cas limite, pf vaut 0.49999 ; une stratégie, c'est de garder quasiment toutes les fenêtres.

    Je comprends où tu veux en venir. Mais tout comme dans la question 1, je pense qu'on aurait pu choisir de ne pas forcément accepter s_i = 1, non ? On pourrait assigner une probabilité $p_1$ d'accepter $s_i = 1$, et $p_2$ d'accepter $s_i = 0$, avec $p_1$ et $p_2$ choisies tel que $p(s_i = 1~|~accepté) = p(s_i = 0~|~accepté) = 0.5$.

    Retour à la question 2 :
    Comme on sait que les 1 sont (beaucoup) moins fréquents que les 0, je pense que c'est raisonnable de toujours accepter les fenêtres pour lesquelles $a_f > 0.5$. Car $p(a_f > 0.5)$ devrait être assez basse elle aussi.
    Une autre stratégie, c'est de garder les fenêtres qui ont 0.45<af<0.55 , et de garder aléatoirement les autres, avec éventuellement une proportion très faible de fenêtres conservées quand af est en dehors de cet intervalle [0.45, 0.55]

    En effet, j'ai exploré cette approche. J'assignais une probabilité qui dépendait directement de la distance de $a_f$ par rapport à $0.5$. Plus la distance était grande, plus les chances de rejet étant élevées. Ce que j'aime moins avec cette approche, c'est qu'elle dépend d'un paramètre. Je n'ai pas pu obtenir une solution aussi propre que celle de la question 1. Je n'avais aucune assise théorique derrière.
    La difficulté du problème est double :
    - Calculatoirement, les calculs vont être compliqués.
    - comme il y a plein de stratégies possibles, il y a en plus un flou sur les calculs à effectuer.

    Yes, le problème a l'air d'être sous-spécifié.
    Je n'avais pas répondu au premier message, ne comprenant pas ce que tu faisais. En particulier, d'où sortait cette probabilité. J'ai l'impression que tu la choisis "à priori", peut-être en fonction de la fréquence des 0 et des 1.

    $S=[0,1,0,0,1,0,1,0,…,1,0,1,0]$ est ma séquence
    $p_f$ la probabilité d'obtenir un 1. Et on suppose $p_f < 1 - p_f$.

    On fait N tirages avec remise (on peut fixer N, mais ça n'a pas d'importance pour moi). On note ces tirages $s_i$
    que l'on accepte ou que l'on rejette, de telle sorte que la proportion de 0 et de 1 soit équilibrée.

    Comme les 1 sont moins nombreux, on accepte avec probabilité 1 la réalisation $s_i=1$.
    Comme les 0 sont plus nombreux (certains ont besoin d'être rejetté), on assigne une probabilité $p$ à la réalisation $s_i=0$.


    On veut $p(s_i=1) \times p(accepter~s_i=1) = 0.5$
    et $p(s_i=0)\times p(accepter~s_i=0) = 0.5$

    Donc :

    $p_f \times 1 = 0.5$
    $(1-p_f) \times p = 0.5$

    En divisant chaque membre :

    $ p = \dfrac{p_f}{1-p_f}$

    J'espère que le calcul est plus clair.
    Petit problème : "On pioche une infinité de fois" + "A chaque tirage de 0, la réalisation de l'expérience est rejetée avec probabilité p, acceptée avec probabilité 1-p" aboutit à supprimer les 0 (même avec p faible). Même si ton " but [étant]est que dans les réalisations qu'on accepte, la quantité de 0 et de 1 soit équilibrée."

    Aboutit à supprimer les 0 ? J'ai peur de ne pas suivre pour le coup.
    Dans ma séquence de $s_i$ acceptés, en suivant le raisonnement de la question 1, on arrive bien à une quantité équilibrée. Statisquement, on rejette suffisamment de fois $0$ pour justement arriver à une proportion de 0.5/0.5.

    En effet, je me rends compte que mes explications n'étaient pas du tout claires. Je pense l'exemple du cahier de lourrran est bien meilleure !
    Donc Iourran a bien raison de te demander quel est ton critère d'arrêt; question à laquelle tu n'as pas répondu. Ta simulation numérique ne convainc que toi, puisque c'est toi qui as décidé d'arrêter au bout de 50 tirages (pourquoi 50 ?).

    J'ai du mal à comprendre pourquoi c'est si nécessaire.

    Une autre façon d'expliquer le problème 1:
    On joue à pile-ou-face avec une pièce biaisée dont la probabilité de tomber sur pile est 0.1, et la probabilité de tomber sur face est 0.9. Quelle est la probabilité de "correction" de la réalisation "FACE" pour justement débiaiser cette pièce.
    L'évenement "PILE" est si rare que j'ai tout intérêt à accepter chacune de ces réalisations (en tout cas si je n'ai pas envie de lancer cette pièce un nombre trop grand de fois).

    Si je réalise cette expérience 2 fois, je me doute bien que la proportion de "PILE" et "FACE" ne sera pas forcément 1/2.
    En revanche, si j'attends suffisamment longtemps, je vais converger vers 1/2 et ma pièce sera débiaisée: mission accomplie.

    Comme dit plus-haut, si ça peut aider on peut fixer le nombre d'expériences à $N$.

    La comparaison avec pile-ou-face ne s'applique pas à la question 2 : ma séquence $S$ n'est pas binomiale malheureusement.
  • Pour illustrer le fait qu'il y a plein de stratégies, prenons le cas où M est pair ; une des stratégies est de rejeter toutes les fenêtres, sauf celles où il y a autant de 0 que de 1.
    Simple et efficace, mais j'imagine qu'on ne veut pas de cette solution ; on préfère une stratégie où on accepte un maximum de fenêtres. Dommage, c'était simple, et c'était pas très compliqué non plus à transcrire pour n impair.

    Yes, on aimerait pouvoir potentiellement accepter n'importe quel type de fenêtre.
    On peut poser $p(W_i)~!= 0$ pour $W_i$ une fenêtre donnée.
    Notons Z la somme des 7 éléments sélectionnés. Z est un nombre entre 0 et 7, et on sait calculer les probabilités pour chacun des cas :

    Tu supposes une distribution binomiale, mais ici les événements ne sont pas indépendants. L'approche est intéressante en revanche ! J'essayerai de faire les calculs en supposant une distribution binomiale.
  • "$p_f$ la probabilité d'obtenir un 1" ?? Veux-tu dire la fréquence des 1 dans ta suite, que tu connais ? Car une probabilité suppose une expérience aléatoire.

    Cordialement.
  • pf la probabilité d'obtenir un 1" ?? Veux-tu dire la fréquence des 1 dans ta suite, que tu connais ? Car une probabilité suppose une expérience aléatoire.

    Il est vrai que je devrais plutôt parler de fréquence.
  • Ca fait 3 fois que tu parles de distribution binomiale.... il faut qu'on éclaircisse ça.
    Et en fait, il faut éclaircir cette définition de fenêtre.
    On a une séquence S.
    On choisit aléatoirement une fenetre F de cardinal M. C'est quoi une fenêtre ?
    - C'est M éléments pris au hasard dans la séquence (j'étais parti sur cette hypothèse depuis le début)
    - ou bien on choisit aléatoirement un élément de la séquence, et on prend forcément les M éléments à partir de l'élément aléatoire qui a été choisi. Et dans cette 2ème hypothèse , ça justifierait le fait que tu aies choisi le mot "séquence", plutôt que le mot "ensemble"

    Dans ce 2ème scénario, c'est plus compliqué ... ou c'est parfois beaucoup plus simple.
    Reprenons cet exemple avec 12500 éléments dans la séquence, dont 10% de 1.
    Et supposons qu'on prenne des fenêtres de 100 éléments.
    A vue d'oeil, la probabilité qu'il y ait une séquence avec au moins 50 fois le nombre 1 doit être à peu près nulle. Et donc, on n'a aucun espoir d'approcher la proportion de 50.
    Par contre, si je prends 100 éléments au hasard (donc pas forcément consécutifs) dans la séquence, je sais que de temps en temps, pas souvent, j'arriverais à avoir une fenêtre avec plus de 50 fois le nombre 1.


    Dans ce 2ème scénario (une fenêtre = un groupe d'éléments forcément consécutifs), c'est en fait plus simple. Pas besoin de passer par une loi binomiale pour calculer toutes les probabilités. Il suffit de lire toute la séquence. On a 12500 tirages possibles, au lieu de plusieurs millions. Et donc on sait calculer les différentes probabilités par un simple recensement.
    Tu me dis, j'oublie. Tu m'enseignes, je me souviens. Tu m'impliques, j'apprends. Benjamin Franklin

  • Une fenêtre c'est M éléments successifs de la séquence S. Le début de la fenêtre étant choisie aléatoirement.
    Dans ce 2ème scénario, c'est plus compliqué ... ou c'est parfois beaucoup plus simple.
    Reprenons cet exemple avec 12500 éléments dans la séquence, dont 10% de 1.
    Et supposons qu'on prenne des fenêtres de 100 éléments.
    A vue d'oeil, la probabilité qu'il y ait une séquence avec au moins 50 fois le nombre 1 doit être à peu près nulle. Et donc, on n'a aucun espoir d'approcher la proportion de 50.

    Par contre, si je prends 100 éléments au hasard (donc pas forcément consécutifs) dans la séquence, je sais que de temps en temps, pas souvent, j'arriverais à avoir une fenêtre avec plus de 50 fois le nombre 1.

    Pourquoi aucun espoir ? Si on est près à rejeter suffisamment de fois (comme dans le cas de la question 1), on devrait pouvoir arriver à nos fins. Dans des cas extrêmes comme celui que tu présentes, il faut évidemment étudier la convergence de l'algo.
    Et supposons qu'on prenne des fenêtres de 100 éléments.
    A vue d'oeil, la probabilité qu'il y ait une séquence avec au moins 50 fois le nombre 1 doit être à peu près nulle. Et donc, on n'a aucun espoir d'approcher la proportion de 50.
    Par contre, si je prends 100 éléments au hasard (donc pas forcément consécutifs) dans la séquence, je sais que de temps en temps, pas souvent, j'arriverais à avoir une fenêtre avec plus de 50 fois le nombre 1.

    Je ne comprends pas pourquoi la probabilité d'obtenir une fenêtre $W_1$ (contigue) avec au moins 50 fois le nombre 1 serait inférieure à la probabilité d'obtenir un sous-ensemble $W_2$ (non contigue) ayant lui aussi au moins 50 fois le nombre 1.

    Sans hypothèse sur la distribution de ma séquence $S$, c'est difficile à dire. En l'occurence, tous les 1 peuvent être à côté les uns des autres.
    Dans ce 2ème scénario (une fenêtre = un groupe d'éléments forcément consécutifs), c'est en fait plus simple. Pas besoin de passer par une loi binomiale pour calculer toutes les probabilités. Il suffit de lire toute la séquence. On a 12500 tirages possibles, au lieu de plusieurs millions. Et donc on sait calculer les différentes probabilités par un simple recensement.

    (12500 - la taille de ta fenêtre) tirages possibles yes. Ça me paraît assez cher algorithmiquement tout de même.
  • Shizen écrivait:

    > Je ne comprends pas pourquoi la probabilité
    > d'obtenir une fenêtre $W_1$ (contigue) avec au
    > moins 50 fois le nombre 1 serait inférieure à la
    > probabilité d'obtenir un sous-ensemble $W_2$ (non
    > contigue) ayant lui aussi au moins 50 fois le
    > nombre 1.

    Quand on prend 100 termes consécutifs, on est 'prisonnier' de la distribution initiale. Les 1 et les 0 ont été répartis, une fois pour toutes, et selon la répartition on aura -ou pas- des fenêtres avec 50 fois le nombre 1.

    On a seulement 12500 tirages possibles, 12500 tirages présélectionnés parmi les milliards de tirages possibles. Et peut-être qu'aucun tirage favorable n'a été sélectionné. On choisit un échantillon très faible, de 12500 fenêtres parmi toutes les combinaisons possibles, et ensuite, on multiplie les tirages parmi cet échantillon très faible.
    Si le mouton à 5 pattes est dans l'échantillon, tant mieux, mais c'est peu probable.

    Par contre, si à chaque pioche, on choisit 100 éléments au hasard, aucune combinaison n'est préalablement éliminée, On aura, à un moment ou un autre, des tirages avec 50 ou 60 ou même 90 fois le nombre 1.
    Tu me dis, j'oublie. Tu m'enseignes, je me souviens. Tu m'impliques, j'apprends. Benjamin Franklin
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