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Votre avis sur cet exercice

Bonjour,

Cet énoncé me laisse perplexe…

A+95454
Qu'il est joli garçon, l'assassin de Papa ! (Corbeille, Alcide)

Réponses

  • Bonjour.

    Il manque une hypothèse (sans doute sous-entendue) du genre : les probabilités qu'il y ait eu, au départ, 0, 1, 2,..6 boules blanches sont égales.

    Cordialement.
  • RE

    D'accord, mais la probabilité demandée est-elle celle de tirer 3 blanches puis une noire ? Ou bien, trois blanches ayant déjà été tirées, celle de tirer une noire ?

    A+
    Qu'il est joli garçon, l'assassin de Papa ! (Corbeille, Alcide)
  • Tel que c'est écrit, on sait qu'on a tiré trois blanches. C'est donc une probabilité conditionnelle.

    Cordialement.
  • Ce que Gérard semble proposer (et je suis d'accord) c'est un truc de probabilité conditionnelle.

    Il y a 7 situations initiales équiprobables : 0 blanche, 1 blanche, etc, 6 blanches.

    Soit $A = $ "on tire trois blanches d'affilée".
    Soit $B = $ "on tire trois blanches d'affilée, puis une noire".

    Calculer $\frac{P(B)}{P(A)}$.
  • Marsup (tu)
  • Quelle est la référence de ce problème ? Merci.
  • S'il y a au départ $n$ boules blanches, la probabilité que la quatrième boule tirée soit noire sachant que les trois premières tirées ont été blanches me semble $\frac 6{n+3}$, non ?
  • Chaurien,

    Effectivement, mais on ne connaît pas n. Le nombre de boules blanches est une variable aléatoire entière entre 3 et 6.

    Cordialement.

    NB : Si j'ai bien interprété l'énoncé, on peut se contenter de règles élémentaires, en commençant par les probabilités totales.
    NBB : On aimerait avoir une réaction de Piteux_gore.
  • RE

    Le problème provient d'un ouvrage qui fut en son temps (longtemps ?) une référence dans les pays anglophones : Higher Algebra (1889) par Hall et Knight.
    Il regorge de questions posées à TRIPOS, Cambridge, Oxford, école militaire de Woolwich, Université de Londres ; les réponses (sans démonstrations) figurent en fin de livre.
    Vous le trouverez sur le site Internet Archive.

    A+
    Qu'il est joli garçon, l'assassin de Papa ! (Corbeille, Alcide)
  • Ca n'en est pas moins assez n'importe quoi.
  • @ Piteux_gore
    Merci pour cette référence. Effectivement, ces lives anglo-saxons de la fin du XIXème siècle, début du XXème, nous donnent des sujets d'exercices très intéressants. Voir aussi par exemple Chrystal, ou Todhunter, ou Durell & Robson et sans doute d'autres. Celui de Hall et Knight est disponible aussi ici : https://www.forgottenbooks.com/en
    Maintenant, pour l'exercice en question aujourd'hui, je suis conforté dans mon scepticisme par l'avis d'expert d'aléa.
    Bonne journée.
    Fr. Ch.
  • RE

    Voici la solution proposée (dans le solutionnaire associé au livre de Hall & Knight).

    A+95508
    Qu'il est joli garçon, l'assassin de Papa ! (Corbeille, Alcide)
  • Sympa de signaler l'existence de ce « solutionnaire » (quel joli mot rare !). Je l'ai retrouvé ici :
    https://ia600208.us.archive.org/5/items/cu31924105225399/cu31924105225399.pdf
    Mais je ne vois pas bien d'où viennent tous ces nombres.
    Si le nombre de boules blanches suit une loi uniforme sur $\{3,4,5,6 \}$, la réponse me semblerait plutôt :
    $(\frac 66 \times \frac 14) +(\frac 67 \times \frac 14) +(\frac 68 \times \frac 14) +(\frac 69 \times \frac 14 )$, soit sauf erreur : $\frac {275}{336}$.
    Qu'en dites-vous ?
    Bonne après-midi.
    Fr. Ch.
  • Je vois au moins deux façons "raisonnables" d'aborder ce problème.

    Première possibilité :
    Si le sac contient au départ $n\geq 3$ balles blanches alors la probabilité de tirer une balle noire est de $\frac{6}{n+3}$. On obtient alors $\frac{1}{4}(\frac{6}{6} + \frac{6}{7}+\frac{6}{8}+\frac{6}{9})$.

    Deuxième possibilité :
    Le fait qu'on ait tiré 3 balles blanches d'affilé modifie la distribution des sac à laquelle on pourrait s'attendre : il est plus probable de tirer 3 blanches d'affilé dans un sac en contenant 6 que dans un sac en contenant 3 (ou 2). On fait alors le calcul suggéré par marsup :
    La probabilité de tirer 3 balles blanches d'affilé est $\frac 1 7 (0 + 0 + 0 + \frac{3*2*1}{9*8*7} + \frac{4*3*2}{10*9*8} + \frac{5*4*3}{11*10*9} + \frac{6*5*4}{12*11*10})$
    La probabilité de tirer 3 blanches puis une noire est $\frac 1 7 (0 + 0 +0 \frac{3*2*1}{9*8*7}*1 + \frac{4*3*2}{10*9*8}*\frac 6 7 + \frac{5*4*3}{11*10*9} * \frac 6 8 + \frac{6*5*4}{12*11*10} * \frac 6 9)$.
    On fait alors le rapport de ces deux probabilités.


    La troisième possibilité serait de dire que sans un espace probabilisé bien défini l'exercice n'a pas de sens bien défini. Mais nous sommes plusieurs années avant la naissance de Kolmogorov alors ce n'est pas très raisonnable...
  • Ce qui est évident, c'est qu'il y a des hypothèses cachées !!
    Et que ce n'est pas un corrigé : Aucune explication (justification) des calculs, qu'on peut laisser au lecteur quand on a donné les règles utilisées. On corrige le très facile (multiplier des fractions), pas l'exercice de probas.

    Cordialement.
  • RE

    Comment peut-on accéder au site us.archive.org ?

    A+
    Qu'il est joli garçon, l'assassin de Papa ! (Corbeille, Alcide)
  • Corto a écrit:
    La troisième possibilité serait de dire que sans un espace probabilisé bien défini l'exercice n'a pas de sens bien défini. Mais nous sommes plusieurs années avant la naissance de Kolmogorov alors ce n'est pas très raisonnable...

    Kolmogorov ou pas, considérer que ce qui est inconnu est en fait aléatoire suivant une loi à deviner n'est pas raisonnable.
    Je pense que c'est une objection qu'on pouvait faire sans l'axiomatique de Kolmogorov, en tout cas c'est un exercice à ne surtout pas poser, si ce n'est pour le discuter.
  • Kolmogorov ou pas, considérer que ce qui est inconnu est en fait aléatoire suivant une loi à deviner n'est pas raisonnable.

    Bizarre de dire ça.

    C'est une approche Bayésienne : ce qui est inconnu est aléatoire, avec une loi "prior" (prieure ?) qui décrit nos préjugés : ici la loi uniforme est conforme à ce que l'on sait (rien, donc, si ce n'est qu'on est entre 0 et 6)
  • Pour bien poser l'exercice je pense qu'il aurait fallut dire :

    On dispose de 4 urnes. La première a 6 boules noires et 3 blanches, la deuxième 6 boules noires et 4 blanches etc. On tire au hasard une urne puis on tire 4 boules dans l'urne choisie, sachant que les trois première boules sont blanches, quelle est la probabilité que la 4ème soit noire ?
  • Aléa : Il ne faut pas oublier le contexte de cet exercice. Si je comprend bien il s'agit d'un exercice posé à un examen de Cambridge. Peut-être que le prof auteur de cette question leur a fait tout un tas d'exercices dans le même genre en leur disant qu'il fallait procéder avec telle ou telle approche et dans ce cas là il n'y a pas vraiment à deviner. Ou peut-être pas, je n'en sais rien.

    L'allusion à Kolmogorov était plus une boutade qu'autre chose.
  • marsup a écrit:
    si ce n'est qu'on est entre 0 et 6
    même ça, ça se discute: pourquoi pas entre 1 et 6 ?

    Je suis peut-être très très lourd, mais il y a trop de gens qui croient savoir des probas et en fait inculquent des idées fausses.
    Pour l'examinateur de Cambridge, je suppose qu'il mange des pissenlits par la racine, mais je ne voudrais pas laisser penser que c'est une bonne idée d'exo à poser.
  • La dernière formulation du problème donnée par Raoul S. me semble très bien.

    @Chaurien
    Les 3 premières boules qu'on a tirées sont blanches ; donc ça élimine purement et simplement certains scénarios (les scénarios avec seulement 1 ou 2 boules blanches dans l'urne), et ça rend hautement improbable le scénario : il y avait 3 boules blanches dans l'urne.

    Ce 'hautement improbable' se traduit en équation (Bayes)

    En fait, il faut décomposer :
    Question 1 : Quelle est la probalité que l'urne contenait 3 (respectivement 4 5 ou 6) boules blanches. C'est l'étape la plus compliquée.
    Question 2 : Dans chacun des 4 cas, quelle est la probabilité que la prochaine boule soit noire
    Question 3 : Moyenne pondérée.
    Tu me dis, j'oublie. Tu m'enseignes, je me souviens. Tu m'impliques, j'apprends. Benjamin Franklin
  • si ce n'est qu'on est entre 0 et 6
    même ça, ça se discute: pourquoi pas entre 1 et 6 ?
    Justement, dans les deux cas, entre 0 et 6 ou entre 1 et 6, les priors qui sont démenties (0,1 ou 2 blanches au début) sont éliminées, et n'interviennent plus, donc on trouve le même résultat.

    On aurait même pu nous dire avant le début qu'il y avait plus de 3 blanches, mais ça n'aurait rien changé, vu qu'on s'en aperçoit au cours de l'expérience, justement.
  • Si l'on suit ce qu'il aurait fallu dire selon raoul.S, c'est ma réponse qui est la bonne, non ?
    https://la-conjugaison.nouvelobs.com/du/verbe/falloir.php
    Bonne soirée.
    Fr. Ch.
  • Bonjour,

    Réflexion faite, le raisonnement exposé dans le solutionnaire est le suivant.

    Avant le tirage, la probabilité de tirer $3$ blanches d'affilée dans un sac dont on sait a posteriori qu'il contenait $3, 4, 5\ ou \ 6$ blanches sur $9$ boules en tout était $1/84 + 1/30 + 2/33 + 1/11 = 909/4620$.
    Après le tirage, la probabilité que les $3$ blanches ont été tirées d'un sac contenant $3$ blanches est donc égale à ${{1/84} \over {909/4620}} = 55/909$, etc.

    A+
    Qu'il est joli garçon, l'assassin de Papa ! (Corbeille, Alcide)
  • L'exercice proposé par Piteux_gore ICI est intéressant (même si l'on convient que l'énoncé laisse à désirer) car si l'on veut, pour une fois, construire l'espace probabilisé qui modélise le problème on se rend compte que l'on a affaire à une somme (somme au sens des catégories) d'espaces mesurables.

    En effet on pourrait généraliser le problème de l'exercice comme suit : on dispose d'une famille finie $(\Omega_i, \mathcal{A}_i, P_i)_I$ d'espaces probabilisés indexée par l'ensemble fini $I$ et d'une probabilité $p$ sur $(I, \mathcal{P}(I))$ et on considère l'expérience aléatoire suivante :

    on tire au hasard un élément $i\in I$, puis un élément de $\Omega_i$.


    À partir de là c'est l'espace mesurable somme des $(\Omega_i, \mathcal{A}_i)_I$ qui permet de modéliser l'expérience aléatoire (mon Dieu je viens juste de me rendre compte du sens du pseudo d'aléa...).

    La construction de cette somme n'est pas compliquée.

    1) L'ensemble des issues possibles est l'union disjointe $\displaystyle\coprod_I \Omega_i$.

    2) La tribu sur $\displaystyle\coprod_I \Omega_i$ est la famille d'ensembles du type $\displaystyle\coprod_I A_i$ où $\forall i, A_i\in \mathcal{A}_i$ notée $\displaystyle\coprod_I \mathcal{A}_i$.

    La somme est donc l'espace mesurable $\displaystyle (\coprod_I \Omega_i, \coprod_I\mathcal{A}_i)$.

    Ensuite on peut munir cette somme d'une probabilité "naturelle" :

    une probabilité sur l'espace mesurable $\displaystyle (\coprod_I \Omega_i, \coprod_I\mathcal{A}_i)$ est donnée par $\displaystyle P(\coprod_I A_i):=\sum_I p(i)P_i(A_i)$

    On pourrait d'ailleurs essayer de généraliser encore plus en supposant que l'ensemble des indices $I$ n'est pas fini et en considérant un espace probabilisé général $(I, \mathcal{I}, \mathbb{P})$.

    Dans ce cas est-ce que la sommes des $(\Omega, \mathcal{A}_i)_I$ existe toujours...? et si oui existe-t-il une probabilité "naturelle" sur cette somme ?

    Voilà en espérant n'avoir pas dit trop de salades. Nul doute que si j'en ai dites on me le fera remarquer...avec les fautes d'orthographe qui vont avec of cuuurse.
  • Oui c'est ça. Dommage que le fil http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?12,1923306,1923306 ait été fermé suite à une sortie de route de certains.

    On part d'une distribution a priori. (uniforme)
    On observe de nouvelles informations (on a tiré trois blanches d'affilée).
    On en déduit (calcule) une nouvelle distribution a posteriori.
    On calcule une nouvelle probabilité (de maintenant tirer une noire) sous cette distribution a posteriori. (c'est une probabilité conditionnelle, en fait !)

    La solutionnarisation proposée est typiquement Bayésienne.

    Ça ne me semble pas judicieux de critiquer la formulation de l'exercice lui-même, car, s'il y a quelque chose à critiquer, c'est l'approche Bayésienne elle-même, mais évidemment, c'est un plus gros morceau que juste cet exercice, qui est en effet d'un intérêt limité.
  • marsup a écrit:
    La solutionnarisation proposée est typiquement Bayésienne.
    Je ne suis pas du tout d'accord. Tu refais l'histoire.
    Dans le texte, il n'y a pas l'ombre du choix d'un modèle.

    On est dans le cadre malheureusement très classique encore dans les énoncés d'aujourd'hui où on pose une question relative au monde physique, où il n'y a pas de place visible pour le choix d'un modèle, et où on va rajouter des hypothèses (indépendance, loi uniforme) sans même en être conscient. C'est le fameux "quand on ne sait pas, c'est une chance sur deux".

    La répétition de ce genre d'énoncé rend complètement aveugle aux problématiques de la modélisation. Or être capable de faire la différence entre les hypothèses faites dans la modélisation, (qu'elle soit probabiliste ou pas) et les calculs proprement dits, c'est quelque chose de fondamental pour la construction d'une idée saine de la place des maths dans les questions techniques ou politiques.
  • Je pense que dans le même bouquin (recueil d'exercices d'admission ?), tous les exercices de proba suivent le même modèle, et les mêmes hypothèses. Si c'est le cas, c'est que le cadre théorique est celui des distributions a priori / observations / distribution a posteriori.

    En réalité, l'exercice n'évalue rien d'intéressant, si ce n'est la bonne compréhension du paradigme bayésien.

    Si on me dit que dans les années 1880 en Angleterre, les exos de proba visaient à s'assurer de la connaissance de ce point de vue bayésien, je le croirai volontiers, et ça ne me semblera pas scandaleux.

    Je trouve qu'il ne faut pas projeter sur une autre époque les exigences de la nôtre (un raisonnement mathématique dans un examen est uniquement déductif, en gros.)

    D'ailleurs, il me semble que nos exigences à nous sont aussi plus nuancées : on trouve souvent des question du type : voici une représentation graphique, conjecturer XYZ.

    À la même époque, dans les examens de géométrie pour l'admission à l'école Polytechnique, on faisait de la mécanique. (ce n'est même pas des maths !)

    À moi, ça ne me semble pas scandaleux de faire faire des hypothèses. Ce ne sont pas des maths déductives, mais il n'y a pas non plus que ça dans la vie.

    Ici, le fait de partir d'une distribution uniforme (avec indifféremment [0 à 6] ou [1 à 6] blanches initialement) me semble canonique (pas de paradoxe de Bertrand en vue, ici !)
  • @marsup: mes remarques s'adressent évidemment au lecteur d'aujourd'hui.
    À moi, ça ne me semble pas scandaleux de faire faire des hypothèses.
    Faire des hypothèses, c'est une chose.
    Confondre les hypothèses avec ce que l'on sait en est une autre.

    J'ai l'impression que tu parles d'un traitement intelligent, distancié, qu'on pourrait faire de cet énoncé, mais qui est très loin de l'énoncé et de la solution proposée.
  • Et quel est ton point de vue sur les questions actuelles où il faut conjecturer quelque chose à partir d'une simulation informatique ?
  • Rien de choquant du moment qu'on fait la différence entre conjecture et preuve.

    Le seul reproche, c'est que souvent les situations sont trop simples, et que du coup ça prend trois plombes là où un peu de réflexion suffirait.
  • Étant donné qu'on a déplacé mon message dans ce fil, je réponds ici à mes questions : le problème n'est pas de l'existence d'une somme d'espaces mesurables mais de l'existence d'une probabilité "naturelle" sur cet espace. Bref dès qu'on munit l'ensemble des indices $I$ d'une tribu différente de celle des parties, on n'a plus de probabilité "naturelle" sur la somme :-(.
  • Une solution KISS. La probabilité conditionnelle d'avoir une boule noire après avoir eu trois boules blanches est:

    \[ p(\vec k)= \dfrac{ k_{{3}}\,\dfrac {1}{84}+k_{{4}}\,\dfrac 1 {35}+k_{{5}}\, \dfrac 1 {22}+k_{{6}}\, \dfrac {2}{33} }
    { k_{{3}}\,\dfrac {1}{84}+k_{{4}}\,\dfrac 1 {30}+k_{{5}}\, \dfrac {2}{33}+k_{{6}}\, \dfrac 1 {11} }
    \]

    Si l'on pense que les chances de n=3,4,5,6 sont 1:1:1:1, cela fait $p= \dfrac {677}{909}\approx 0.745$. Si l'on pense que les chances sont 3:4:5:6, cela fait $p=\dfrac {1141}{1567}\approx .728$. Si l'on pense l'inverse, cela fait $\dfrac{840}{1097} \approx .766$. Et si l'on n'en pense rien, il ne reste plus que $2/3\leq p \leq 1$.

    Cordialement, Pierre.
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