Notions difficiles à appréhender en probas

Bonsoir à tous
Loin des définitions formelles arides et dénuées de tout sens pratique, j'aimerais qu'on m'explique qu'est-ce qu'on mesure exactement au moyen des notions mathématiques suivantes.
- Espérance.
- Espérance conditionnelle.
- Variance.
- Écart-type.
- Moment d'ordre quelconque.

Est-ce que vous pouvez créer un simple exercice pour les économistes, les comptables, les banquiers, les investisseurs, les agents financiers, débutants, afin de mettre en pratique ces notions citées ci-dessus non pas à des fins mathématiques, mais à des fins qui permettent de saisir le sens pratique utilisé tous les jours, de ces différentes notions.

Merci d'avance.
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Réponses

  • L’espérance, c’est la moyenne arithmétique (pondérée par les probabilités, tandis qu’elle est pondérée par les fréquences en statistique).
  • Dom a écrit:
    L’espérance, c’est la moyenne arithmétique (pondérée par les probabilités, tandis qu’elle est pondérée par les fréquences en statistique).

    Oui, mais ce n'est pas très parlant ce que tu racontes Dom. J'ai dit d'éviter les définitions mathématiques qu'on trouve dans tout cours ( sec ) destiné au probabilités et statistiques.
    Je cherche une signification tangible des notions citées, et qui permet de comprendre pourquoi elles ont été défini formellement ainsi. Qu'est ce qu'une espérance ? Qu'est ce qu'une variance ?
    Pour l’espérance, on m'a dit, qu'elle mesure quant est-on dans une situation favorable ( $ E(X) > 0 $ ), ou dans une situation défavorable. ( $ E(X) < 0 $ ) ... Qu'est ce qu'on entend par situation favorable ou situation défavorable ... Je n'en sais rien.
    Pour la variance, on m'a dit qu'elle mesure le risque, mais le risque de quoi ?
    Pour les autres indicateurs ... Je n'en sais rien.
  • L'espérance est une moyenne, on ne peut pas faire plus parlant... Si $X$ est une variable aléatoire réelle, son espérance est la valeur qu'elle prend en moyenne.
  • Imaginons un jeu de hasard type Monopoly. Trois joueurs ont misé 100 euros pour jouer une partie, le vainqueur repartira avec les 300 euros mis en jeu. Imaginons à présent qu'un cas de force majeure empêche la partie d'aller à son terme, et ce de façon définitive. Comment répartir les 300 euros équitablement ? En donnant à chacun l'espérance se son gain final. Par exemple, si on note $X$ le gain final du premier joueur (donc $X$ peut prendre les valeurs $0$ et $300,$ avec certaines probabilités), alors le premier joueur quitte la partie avec la somme $E(X)$ (qui ici est très compliquée à calculer).
  • Héhéhé écrivait : http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?9,2223600,2223626#msg-2223626
    [Inutile de recopier l'avant-dernier message. Un lien suffit. AD]
    La variance aussi est une moyenne ;-)
  • Comme d'habitude, Pablo demande aux autres de faire ce qu'il ne fait pas lui-même : penser. Au lieu de prendre un bon bouquin de probas et de faire fonctionner ses cellules grises, il demande aux autres de lui "expliquer". Plus grave encore, il y a partout sur Internet des vidéo faisant ce qu'il demande, mais il est trop fainéant pour chercher lui-même.

    Enfin ce fantaisiste qui prétend avoir résolu des conjectures célèbres de hautes mathématiques demande des explications pour économiste !! Il se moque du monde. Et plusieurs de ces notions sont accessibles à un lycéen (qu'il a été).

    Ne perdez pas votre temps ...
  • « Ne perdez pas votre temps » : tout est dit (tu)
  • Pablo a écrit:
    j'aimerais qu'on m'explique qu'est-ce qu'on mesure exactement

    Bin déjà l'espérance c'est un peu comme une moyenne en réalité, c'est comme au collège quand on voulait calculer sa moyenne, avec les différentes évaluations et coefficients. Admettons j'ai 5/20 coefficient 6 en mathématiques et 18/20 coefficient 4 en anglais, et bien la moyenne c'est ........? Et de ce fait, et bien l'espérance c'est un peu la même chose, mais avec des probas !

    Ensuite, l'écart-type, c'est lorsqu'on essaye de regarder l'étalement/ la dispersion des notes par rapport à la moyenne. Si jamais l'écart-type est trop grand, cela veut dire que les notes des gens de la classe sont éloignés de la moyenne, et si l'écart-type est petit et bien cela veut dire qu'elles se rapprochent. Et en proba c'est la même chose, mais avec des probas !!

    Et ainsi de suite pour les autres notions, désolée j'ai la flemme tout expliquer, c'est long. Mais en gros mon conseil en probas c'est de se faire des exemples imagés ! Moi je comprends mieux lorsque je me raconte des petites histoires.
  • J’ai des notes sur 20 :
    Un 11
    Deux 13
    Deux 7

    Moyenne : (11+2x13+2x7)/5

    Je munie l’espace des cinq notes obtenues de la probabilité uniforme.
    P(11)=1/5
    P(13)=2/5
    P(7)=2/5

    Je choisis X la variable aléatoire égale à la note sur 20.

    Espérance : E(X)=(1/5)x11+(2/5)x13+(2/5)x7

    Interprétation : si plein plein plein de fois je choisis une note en la remettant, en moyenne j’aurais l’espérance ou disons que la moyenne tend vers l’espérance.
  • En effet je n’avais pas vu les messages précédents.

    J’ai eu du temps à perdre.
  • « banquiers, investisseurs, agents financiers débutants (...) »
    Attention: l’usure (comme l’orgueil) est un péché mortel !
    ...
  • Soit $\Omega$ un ensemble, $N\in \N$, $x_1,...,x_N\in \Omega$. On note $\mathcal A$ l'ensemble de toutes les parties de $\Omega$ (qui est une tribu telle que pour tout ensemble $F$, toute $\sigma$-algèbre $\sigma_{\mathcal F}$ et toute fonction $g:\Omega \to F$, $g$ est $(\mathcal A,\sigma_{\mathcal F})$-mesurable).

    Ci-dessous, si $Q$ est une mesure de probabilité sur $(\Omega,\mathcal A)$, on note $E_Q$ l'espérance par rapport à $Q$ et $\text{Var}_Q$ la variance par rapport à $Q$.

    Pour tout $B\in \mathcal A$, on note $P(B):=\frac{1}{N} \text{Card} \left ( \left \{ k \in \{1,...,N\} \mid x_k \in B\right \}\right )$.

    Exercices: montrer les affirmations suivantes:
    1°) $P$ est une mesure de probabilité sur $(\Omega,\mathcal A)$
    2°) Pour toute fonction $X:\Omega \to \R$, $X$ est intégrable pour $P$ et $E_P(X)=\frac{1}{N} \sum_{k=1}^n X(x_k)$
    3°) Pour toute fonction $Y:\Omega \to \R$, $\text{Var}_Q(Y)=\frac 1 N \sum_{k=1}^N \left (Y(x_k)-E_P(Y) \right)^2$
    4°) Pour tous $A,B\in \mathcal A$ tels que $P(B)\neq 0$, $\frac{P(A\cap B)}{P(B)}=\frac{\text{Card} \left ( \left \{ k \in \{1,...,N\} \mid x_k \in A \cap B\right \}\right )}{\text{Card} \left ( \left \{ k \in \{1,...,N\} \mid x_k \in B\right \}\right )}$. $P_B$ est une mesure de probabilité sur $(\Omega,\mathcal A)$
    5°) Soient $U$ un ensemble et $X:\Omega \to \R$, $Y:\Omega \to U$ des fonctions. Soit $\varepsilon:U \to \R$ une fonction quelconque. Pour tout $u\in U$, s'il existe $k$ tel que $Y(x_k)=u$, on pose $f(u):= E_{Q_u} (X)$ avec $Q_u:= P_{Y^{-1}(u)}$; sinon on pose $f(u):=\varepsilon (u)$.
    Alors $f\circ Y = E_P(X|Y)$ (espérance conditionnelle).
    Une fonction est un ensemble $f$ de couples tel que pour tous $x,y,z$, si $(x,y)\in f$ et $(x,z)\in f$ alors $y = z$.
  • Merci à tous ceux qui ont répondu à mes soucis de compréhension quoiqu'ils ne soient pas encore assez satisfaisants,

    @Flora,
    Merci pour ces précisions. Néanmoins, est ce que l’espérance que tu as calculé est indépendante des pondérations, c'est à dire des coefficients que tu as choisi au hasard : $ 4 $ pour l'anglais, et $ 6 $ pour les mathématiques. Autrement dit, est ce qu'il ne s'agit pas ici d'une tricherie lorsqu'on attribue aléatoirement des coefficients de pondération impliqués dans le calcul de l’espérance ?

    @Foys,
    Merci, mais ces définitions que tu proposes sont insignifiantes et trop abstraites pour un non mathématicien. J'aimerais des explications comme celles de Flora plus haut, ou de @revellin que je remercie aussi, mais j'essaye de comprendre ton exemple @revellin qui est un petit peu abstrait pour moi aussi. :-)
  • Bonjour

    La notion de "moyenne" est un sujet qui apparaît de manière naturelle quand on veut remplacer dans un calcul une variable numérique par une simple constante (plus facile à envisager) pour obtenir un même résultat.

    Je m'explique par des exemples.

    1/ tous les jours, il pleut une quantité >= 0 . On fait un relevé sur 30 jours et on se pose une première question : quelle quantité totale d'eau est tombée ce mois-ci ? on fait donc la somme S des quantités journalières. Seconde question : quelle constante quotidienne permettrait d'obtenir ce même résultat S ? réponse la moyenne arithmétique M=S/30 . On dira donc, qu'en moyenne, il pleut M chaque jour (même s'il ne pleut que très rarement cette quantité M en réalité)

    2/ Un sauteur en longueur participe à un concours : il saute cinq fois (sauts de longueurs variables s1,...,s5) et on retient sa meilleure performance. Quelle longueur constante peut remplacer tous ses sauts ? réponse la moyenne ultramétrique M = max(s1,...,s5). (même si le sauteur n'a réalisé qu'une seule fois cette performance)

    3/ Chaque année, un compte bancaire bloqué rapporte des intérêts : on multiplie le placement par un nombre variable dépendant de la situation économique. Sur 10 ans, on relève ces facteurs multiplicatifs annuels. On se pose une première question : par quel coefficient le montant du placement a été multiplié sur 10 ans ? on fait donc le produit P des coefficients annuels. Seconde question : quelle constante annuelle permettrait d'obtenir ce même résultat S ? réponse la moyenne géométrique M=P^(1/10) . On dira donc, qu'en moyenne, le placement est multiplié par M chaque année.

    Bref, il existe plein de situations où la moyenne arithmétique est employée. Mais il y a aussi des situations où on est conduit à utiliser la moyenne harmonique, moyenne ultramétrique, moyenne quadratique, moyenne géométrique, ...
  • L'espérance est une moyenne arithmétique (avec le contexte qui s'y rapporte) basée sur des probabilités, et non sur des faits déjà réalisés (comme dans mes exemples dans mon message précédent).

    Et sur le même principe de probabilité, on pourrait clairement définir une espérance géométrique, une espérance harmonique, etc.
  • Bonjour Pablo,

    Question rhétorique : la moyenne du bac en France est aussi une moyenne constituée de matières avec des coefficients, considérez-vous que la moyenne du bac est une tricherie par conséquent ? :-D
    Vous avez la réponse à votre question.

    Bon après je dois admettre que peut-être l'exemple des notes ne vous parle pas, mais je n'ai pas vraiment l'habitude d'expliquer à des gens un p'tit peu plus vieux que moi. Car d'habitude les gens de 35/40 ans sont plutôt mes profs, mes managers ou encore mon "mentor" au sein de la maison de haute couture où je travaille, ils suivent ma progression, me conseillent, mon mentor veut même des debriefs sur mes entretiens de stages de césure pour me conseiller etc et moi la petite Flora, je suis la disciple. En vrai c'est dommage durant ces dernières années vous n'avez pas pu comprendre toutes ces notions, car quelqu'un m'a dit que ça faisait longtemps que vous étiez sur le forum ( presque 10 ans ?), anyways, courage à vous !! (tu)
    Comme disait mon papy, mieux vaut tard que jamais !
  • Pablo,

    Bien sûr que c’est artificiel.
    On a décidé d’appeler moyenne (resp. espérance) un quotient de somme par un effectif (resp. une somme de produits par la probabilité).

    Ce sont des paramètres qu’on étudie. C’est tout.

    On peut très bien choisir d’autres « moyennes » et créer d’autres « outils probabilistes » associés.
  • Flora,

    quand tu réponds à Pablo, oublie son âge réel. Dans sa tête il a encore 16 ans. Et si tu relis tout ce qu'il a écrit, tu verras qu'il pose des question "pointues" sur des domaines de maths de recherche, et des questions "innocentes" comme celles qu'il pose ici. Tu en sais bien plus que lui en mathématiques, mais comme tu n'as pas passé des années à lire des maths de haut niveau sans comprendre, tu n'es pas capable de copier des lignes de symboles comme il le fait, et comme tu es sérieuse, tu ne prétends pas avoir résolu des conjectures célèbres : Toi, tu ne te fais pas mousser en trichant.

    Caractéristique chez lui : dans sa question, il mélange des notions de L1 (niveau qu'il n'a pas) comme espérance et variance, et de L3-Master comme espérance conditionnelle. Ce qui montre bien qu'il n'a pas fait l'effort de chercher par lui-même un cours de base. Probablement lit-il un document de haut niveau qui utilise ces notions, en croyant que quelques explications sur un forum remplaceront un vrai apprentissage des bases (ça fait plus de 15 ans qu'on lui conseille d'apprendre les cours de L1-L2, il s'y est toujours refusé).

    Cordialement.
  • Attribuer une moyenne au bac (avec des coefficients, etc) est un artifice pour faire un simple classement. Rien à voir avec une "vraie moyenne significative".
    D'ailleurs, quand on évalue des personnes, on réalise souvent des graphes en toile d'araignée (multidimensionnels si on veut) pour ne pas mélanger artificiellement des aptitudes qui ne sont pas comparables numériquement.
  • Oui Léon, je le sais pour la moyenne du bac que ce n'est pas un " vrai exemple", mais je me suis dit vu le niveau de difficultés du questionneur c'était mieux de prendre un exemple du quotidien.
  • Le problème de l’araignée, c’est que le graphe dépend de l’ordre des matières.
  • exact Dom.
  • Un petit jeu amusant :

    Le joueur a un magot de M euros au début du jeu. A chaque tour, il mise 10% de notre magot (m = 0.10 * M ) et il lance un dé équilibré.
    Si le dé montre sa face 1, le joueur empoche 7 fois sa mise, et son magot augmente. Je précise que la mise est toujours perdue.
    Bref, si le joueur perd lors d'un lancer, alors son magot devient M - m = 0.9 * M ;
    et si le joueur gagne lors d'un lancer, alors son magot devient M - m + 7*m = 1.6 * M

    Alors, si on prend l'espérance (arithmétique) de l'expérience : ( 0.9*M ) *5/6 + (1.6*M ) *1/6 = 61/60 * M ~ 1.017*M > M
    Comme l'espérance est strictement supérieure au magot actuel, le joueur a toute confiance : il joue à tous les tours, pensant gagner 1.7% par tour, en moyenne.

    Malheureusement pour lui, il sera perdant à long terme.
    En effet, dans cette expérience, la vraie espérance n'est pas arithmétique, mais géométrique !
    E = (0.9*M)^(5/6) * (1.6*M)^(1/6) ~ 0.99 * M < M .
    Donc, en moyenne, le joueur perd 1% par tour !
  • Merci à vous tous pour vos réponses : leon1789, Dom, Flora. Je n'ai pas d'autres choses à vous dire. Ce serait sympas si vous m'éclairez à quoi servent les moments d'ordre $ n $ quelconque. Merci.
  • L'espérance et la variance sont des moments (centré pour la variance). Si tu vois à quoi ces deux servent, alors tu peux comprendre à quoi servent les autres.
  • Le moment centré d'ordre $ n $ d'une variable aléatoire $ X $ est la quantité $ E[ (X - E(X))^n ] $.
    Alors, je n'ai aucune intuition sur ce que pourrait être sa signification réelle. Est ce que vous pouvez m'éclairer ça ?
    $ X \to X - E(X) $ désigne l'étendue de $ X $ par rapport à sa moyenne. N'est ce pas ? Quel est le rôle de $ n $ dans $ X \to (X - E(X))^n $ ?
  • Je ne suis pas assez aguerri pour présenter les moments d’ordre $n$.
  • C'est quoi la signification réelle d'un concept mathématique ?
    Sinon as-tu déjà entendu parler des normes $L^p$ en analyse ?
  • @kazeriahm,

    Si je ne m'abuse, $ (X,Y) \to E( (X-Y)^n ) $ mesure la distance entre deux variables aléatoires $ X $ et $ Y $ dans $ L^n ( \Omega , \mathcal{B} ( \Omega ) , \lambda ) $. N'est ce pas ?
    Et donc, $ E( (X-E(X))^n ) $ mesure la distance entre la variable aléatoire $ X $ et la variable aléatoire constante, $ Y = E(X) $.
    $ Y = E(X | \mathcal{G} ) = E(X) $ est une variable aléatoire, avec, $ X $ et $ \mathcal{G} $ sont indépendants. Est ce que ce n'est pas ça ?

    Merci d'avance.
  • Cela compte plus de $ 11 $ mois que je n'ai pas révisé les probabilités et statistiques @kazeriahm. Voir ici, http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?12,1997744 . J'oublie vite ce que j'ai appris un certain temps. :-D
  • Un moment centré d'ordre $n$ d'une variable aléatoire $X$, c'est ce qui va indiquer sa " dispersion/son étalement" c'est ce qu'on voit notamment à travers le moment d'ordre 2 ( La variance), si par exemple la variance est nulle, cela veut dire que tout ce qu'on observe est égal à la "moyenne". A un certain point, la variance c'est un peu comme un " écart-type", à la différence près que la variance on l'exprime avec des unités au carré, tandis que l'écart type, on l'exprime avec les unités de ce qu'on observe !

    Mais avant de comprendre un moment d'ordre, il faut bien comprendre ce qu'est une variance, une espérance, un écart type, connaître la formule de König-Huygens** !

    **Ma démonstration favorite, car c'était la preuve la moins longue de mon cours de première année...On priait tous pour tomber sur celle-ci en colle !
  • Flora :

    La symétrie des valeurs par rapport à la moyenne et l'applatissement de la courbe de densité par rapport à celle d'une gaussienne ont aussi à voir avec les moments d'ordre supérieur à 2. Voir un cours de statistiques descriptives.

    Cordialement.
  • Ah oui probablement, moi j'ai essayé d'expliquer avec mes petits outils de prépa ECE, je ne sais pas ce que c'est un applatissement ni même une gausienne, j'imagine que les autres du forum peuvent ajouter des éléments complémentaires aux explications car ils ont fait des maths plus poussés que moi.
  • Flora, je pense que tu sais ce qu'est une gaussienne : c'est la densité de la loi normale.
  • Merci à tous. Merci Flora.

    Mon dernier souci est que, $ (X,Y) \to E( (X - Y)^n ) $ n'est pas une distance dans $ L^n ( \Omega , \mathcal{B} ( \Omega ) , \lambda ) $ à proprement parler. Elle aurait été une distance, si elle se mettait sous la forme, $ (X,Y) \to E( |X - Y|^n ) $, et non, sous la forme, $ (X,Y) \to E( (X - Y)^n ) $. Que désigne alors exactement, $ (X,Y) \to E( (X - Y)^n ) $ ? Une semi-norme ?
    Merci.
  • Mais pourquoi veux-tu que ça corresponde à autre chose ? Pourquoi toujours chercher des rapports quand "ça ressemble un peu" ? Pourquoi quand tu as une idée vague ("c'est une distance") et fausse continues-tu sur ton idée (fausse) ?
    Et finalement, pourquoi ne prends-tu pas à la base un cours de probas, pour l'apprendre comme ferait n'importe qui ? Finalement la seule chose qui compte, c'est qu'on s'intéresse à toi. Même seulement pou te dire que ce que tu fais est idiot.
    Ton importance est en toi, pas dans la présence de ton pseudo sur un forum. Si tu ne fais rien de ton intelligence, ton pseudo n'est qu'une ombre ridicule sur un écran.
  • Oh d'accord je vois, effectivement ça je connais, merci @marsup ! (tu)

    Et sinon Pablo, je ne peux pas expliquer de manière encore plus simple que ce que j'ai pu faire jusqu'à présent, enfin je trouve qu'effectivement comme dit Gérard, vous cherchez la petite bête, la meilleure idée c'est de reprendre point par point votre cours de 1ère année de prépa ! (Ou de fac ?)
    Car sinon ça va être difficile pour vous de comprendre la suite. Enfin c'est mon petit conseil.
  • ça ne se dit pas ce genre de choses dans un cours de première année fac. ça, il faut le déduire d'un complément de cours que je ne trouve pas hélas. Peut être si quelqu'un d'autres a la réponse, leon1789 ou bien kazeriahm, ce serait sympas que vous me filez un coup de main.
    Merci.
  • @gerad0,
    Tu gardes tes conseils à deux balles pour toi. Je n'ai pas demandé ton aide ici.
  • Ce que tu peux faire, Pablo, c'est utiliser un bon vieux tableur.
    Tu saisis une première série d'une cinquantaine de valeurs. Puis une 2ème série, puis une 3ème série.
    Dans la 1ère série, tu reproduis une loi normale, autant que possible. Avec des valeurs entre 100 et 200 par exemple, et une moyenne de 200
    Dans la 2ème série, tu modifies différentes valeurs, pour avoir une courbe volontairement déséquilibrée : Tu choisis 5 valeurs parmi les plus grandes, et tu les augmente de 20, et tu prend 10 valeurs vers le milieu, et tu les diminues de 10.

    Pour la 3ème série, tu prends une distribution uniforme, ou assimilée : 5 valeurs aléatoires entre 100 et 110, et idem dans chaque dizaine.
    Et tu fais ainsi autant de séries que tu veux. Avec des caractéristiques de ton choix.

    Et pour chaque série de 100 valeurs, tu calcules les moments d'ordre 2, ordre 3, ordre 4, ordre 5 éventuellement.

    Et tu tires tes conclusions. Et tu publies tes résultats.
    Tu me dis, j'oublie. Tu m'enseignes, je me souviens. Tu m'impliques, j'apprends. Benjamin Franklin
  • @Flora,
    Je sais que tu ne peux pas répondre à ce genre de questions que je me pose sur ce forum, vu que tu es issu d'un formation plus penché sur l'économie et le commerce que sur les mathématiques, mais, ça ne m’empêche pas de m'appuyer sur quelques uns de tes arguments pour arriver à une conclusion. ça m'a aidé un peu ton argument sur l’espérance et comment tu le définis à travers ton exemple qui utilise les coefficients de pondération. Mais, bon, de toute façon, mes questions sont destinés à tout le monde.
  • Destinées à tout le monde, sauf à gerard0, c'est bien ça, Pablo ?
  • Ben, s'il veut répondre, mais qu'il reste quant meme un peu dans le sérieux, ce serait plus commode, mais, lui, il cherche juste à bousiller mes discussions que j'ouvre, et il dévie complètement du sujet.
    @marsup, Toi aussi, tu peux m'aider, c'est ta spécialité. Tu es prof.
  • Je pense que gerard0 a plutôt raison, en l'occurrence.
  • Non, il n'a pas raison. C'est juste ton affection qui parle, mais pas ton cerveau.
  • Dans le temps, il y avait des autoroutes réservées aux grands de ce monde, les voies royales.

    On raconte que le roi satrape Ptolémée a demandé à Euclide s'il n'y avait pas moins fastidieux que de se taper ses Éléments.

    La légende veut qu'Euclide ait répondu : "Sire, pour la géométrie, il n'y a pas de voie royale".

    C'est un peu ce que gerard0 te dit, et ça ne me semble pas faux.
  • Bonjour,

    Je pense aussi que Gérard a raison.
    Mais même si le monde entier était du même avis, Pablo le nierait encore.
    Il ne supporte que les réponses qui l'arrangent.

    Cordialement,

    Rescassol
  • @marsup,

    gerard0 n'est pas qualifié pour guider qui que ce soit, vu qu'il est d'abord irrespectueux et malveillant. ça ne me donne plus envie d'écouter ses histoires. Même si on suppose qu'il a raison, il sait bien que je n'ai pas l'age de retourner à 0 et commencer un cours de L1. Lui, il dit ça juste pour une question de rabaissement. Rien que ça. et toi tu le sais aussi, mais, tu veux juste t'appuyer sur un de tes arguments pour te satisfaire et oublier le principal.
  • Ah. Il y a dix minutes, c'était mon affection, et pas mon cerveau qui parlait, mais maintenant que j'ai argumenté, c'est que je n'avais mon avis que pour le plaisir de placer mon argument.

    Tu es littéralement imparable et irréfutable, Pablo. B-)
  • Bonjour,

    L'âge n'a rien à voir là dedans, Pablo, on peut apprendre n'importe quoi à partir de $0$ à n'importe quel âge.
    J'ai appris le Python à $55$ ans, puis l'ai enseigné, le $\LaTeX$ à $60$.
    Et je ne sais pas ce que l'avenir me réserve.

    Cordialement,

    Rescassol
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