Test randomisé

Bonjour

Au sujet de la pandémie de Covid-19, un médecin a affirmé qu'un essai clinique pour un nouveau traitement sur un petit nombre de personnes est plus fiable d'un point de vue statistique qu'un essai clinique pour ce même traitement sur plusieurs milliers de personnes. Je cite ses propos très exactement "s'il y a besoin de dix mille malades pour prouver l'efficacité d'un traitement c'est que le traitement ne marche pas". Je ne comprends pas très bien pourquoi. Parce que c'est vrai que, dans l'absolu, 100% de réussite sur une dizaine de patients, est peut-être un meilleur résultat que 70% de réussite sur dix mille malades ; mais d'une part, si l'on constate que le traitement fonctionne admettons pour 70% des dix mille malades c'est quand même un bon résultat et je ne vois pas pourquoi le fait qu'il y ait eu tellement de cas traités invaliderait le résultat et d'autre part j'imagine bien que les experts prennent en compte le nombre de patients lors d'un essai pour ré-ajuster leur résultat. Donc j'aimerais bien lire une démonstration mathématique de son affirmation ou une réfutation mathématique le cas échéant.

Peut-on oublier les divergences politiques de gestion de crise et traiter cette question exclusivement d'un point de vue statistique ?
Merci beaucoup de votre attention,
Lulu
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Réponses

  • Bonjour,

    Crois-tu qu'on obligerait une mise sur le marché d'un médicaments après une phase préclinique puis quatre phases cliniques comptant en moyenne une dizaine d'année et des centaines de milliers d'euros juste pour le plaisir.
    Par contre, tu peux te renseigner pourquoi on peut se permettre ce genre d'affirmation si on a participé à des études du type dont je viens de te parler pour asseoir son expertise. Je trouve cela un peu schizophrénique dans son sens commun.

    Cordialement.
  • Je crois que tu n'as pas tout à fait compris ce que voulait dire ce médecin. (Je sais de qui tu parles.)

    Imagine que le gain d'un médicament (amélioration) soit réel mais faible (par rapport à pas de médicament). Alors pour prouver ce gain il faudra un très gros échantillon, de sorte que la moindre différence entre les deux ''bras'' sera significative. (Intervalle de fluctuation étroit.)

    A l'inverse si tu penses avoir un gros gain (très net) alors un petit échantillon suffit pour le prouver. Car l'écart observé sera tellement net que même sur un petit échantillon il sera significatif (malgré un large intervalle de fluctuation, l'observation faite ne sera pas dedans).
    jma a écrit:
    Crois-tu qu'on obligerait une mise sur le marché d'un médicaments après une phase préclinique puis quatre phases cliniques comptant en moyenne une dizaine d'année et des centaines de milliers d'euros juste pour le plaisir.

    Pas pour le plaisir mais pour protéger leur pré carré, les gros labos étant les seuls à pouvoir investir et financer ce genre d'étude.
  • Complot ! Complot quand tu nous tiens.
    Bonne continuation.
  • Merci, la théorie du complot est la nouvelle tarte à la crème. Il y a ceux qui voient des complots partout et ceux qui voient des théories du complot partout ...
    Si penser que les gens agissent dans leur intérêt quand beaucoup d'argent est en jeux (les cigarettiers ?) est de la théorie du complot ...
  • Bonjour Lulu2612.

    Je vais rester avec des outils élémentaires (loi binomiale) pour traiter ces questions.
    Supposons qu'un traitement donne un effet favorable détectable dans une proportion p de cas. Si on le teste sur n malades, le nombre de cas où l'effet sera détecté suit la loi binomiale B(n,p).
    Prenons d'abord le cas d'un essai sur peu de personnes. Pour accentuer, je traite le cas n=4. Si p=0,1, les probabilités d'avoir 0, 1, 2, 3 ou 4 cas détectés sont 66%, 29%, 5%,0.4 % et 0.01%. Dans deux tiers des essais, on ne verra aucun effet. Bien entendu, si les effets sont importants, par exemple 90% des cas (p=0,9) on verra très souvent l'effet (les probas sont exactement inversées).
    Mais dans les cas réels en santé publique, les effets ne sont pas directement détectables. Par exemple 50% des malades guérissent spontanément et le médicament en fait guérir 20% en plus. Sans médicaments, toujours sur 4 patients, les probabilités d'avoir 0, 1, 2, 3 ou 4 guérisons sont 6%, 25%, 37,5%, 25% et 6%. Donc dans 9 cas sur 10, une à trois guérisons. Avec le traitement, on aura 1%, 8%, 26%, 41% et 24 %. Mais à priori, on ne sait pas ce qu'apporte le médicament (sinon, on ne le testerait pas). On teste sur 4 malades, et 3 guérissent. Que peut-on dire ? Que le traitement à apporté un mieux parce qu'on a guéri 75% des malades au lieu de 50% en moyenne ? Ou que ça arrive dans un cas sur 4 sans traitement ?

    On voit pourquoi il faudra tester sur bien plus de malades, pour avoir une idée de l'effet du médicament : Avec 200 malades, sans traitement, il y a 98% de chances que le nombre de guérisons sont compris entre 84 et 118. Avec un traitement qui apporte 20% de guérisons supplémentaires, il y a 98% de chances que le nombre de guérisons sont compris entre 124 et 154. Donc à moins d'une malchance extraordinaire, on arrivera à mettre en évidence une augmentation de 20% des guérisons.

    Et si on teste sur 1000 personnes, ce sera encore plus flagrant.
    Mais attention, ce que j'ai dit suppose qu'on a pris des malades tous dans les mêmes conditions. Si on fait un test sur 200 personnes peu malades parce que les autres sont déjà en réanimation, le test est faussé, et il ne faut plus comparer au taux de 50% de guérisons spontanées, mais au taux de guérison spontanée des "peu malades", qui est peut-être 65% ou 75%. Il y a donc des critères méthodologiques importants (ceux que critiquent certains médecins qui préfèrent croire leurs propres idées que les vérifier - des médecins anti-médecine !!).

    Donc ton médecin raconte un peu n'importe quoi, s'il a dit "qu'un essai clinique pour un nouveau traitement sur un petit nombre de personnes est plus fiable d'un point de vue statistique qu'un essai clinique pour ce même traitement sur plusieurs milliers de personnes." Mais c'est toi qui écris cela, ta citation dit tout autre chose.

    Par contre, la suite est vraie : "s'il y a besoin de dix mille malades pour prouver l'efficacité d'un traitement c'est que le traitement ne marche pas". Effectivement, si le traitement apporte quelque chose de net, on pourra éventuellement s'en apercevoir avec un essai sur 200 ou 400 malades. Et s'il faut arriver à 10000 malades pour faire apparaître un effet, c'est que l'effet est très faible, peu utile (sauver 50,025% des malades au lieu de 50%, c'est sauver une personne de plus sur 4000, on sait le faire avec des tas de moyens autres (nursing, repérage plus précoce, ...).

    Mais alors pourquoi dans l'expérimentation Discovery avait-on besoin de tant de malades ?
    En priorité parce qu'on ne connaissait rien de cette maladie, qu'on ne connaissait pas les taux de guérison spontanés ou la durée des symptômes. Donc pas ou peu de valeur de comparaison. De plus, les médicaments étaient donnés à différents stades de la maladie (préventivement, aux premiers symptômes, dans les cas sérieux, dans les cas graves), et on a testé quatre médicaments différents. Enfin parce que des expérimentations faites sans méthodologie sérieuse affirmaient que certains médicaments avaient un effet net, et qu'il fallait pouvoir les confirmer ou les infirmer sérieusement (donc il fallait un échantillon suffisant).

    Cordialement.

    Un rappel : Médecin est un métier, scientifique un autre, certains médecins ne sont surtout pas les deux (ceux qui promouvaient l'usage de la cigarette il y a 30 ans, ceux qui conseillent de boire de l'alcool - deux verres de vin par jour-, etc.)
  • Bonjour,

    @gerard0 : je te trouves bien patient. Il n'y pas à déroger à la loi sur le médicament sauf cas exceptionnels (les laboratoires pourraient s'en frotter les mains).

    Je cite de mémoire si il faut 10000 (remarquons ce chiffre outrancier) pour montrer que...Sans se perdre dans les sous-entendus, les intentions ou un certain contexte interprété que ce médecin pourrait avoir en tête certains médicaments soignent des millions de personnes ce qui prouvent leur efficacité au fur et à mesure du temps. D'ailleurs, j'ai déjà vu des études épidémiologiques sur des milliers de cas sur des effets d'un médicament.

    La phase IV de pharmacovigilance est d'ailleurs faite pour cela : constater les effets d'un médicament à plus grande échelle.

    Cordialement.
  • J'ai répondu à la question dans le cadre où elle était posée : nouveau médicament (ou utilisation de médicaments connus pour une nouvelle maladie). On a besoin de montrer une forte efficacité, un effet à peine détectable ne justifie pas de donner un médicament dont certains effets indésirables rares sont de cet ordre de grandeur.4
    Sans vouloir polémiquer, je dirais que "s'il y a besoin de dix mille malades pour prouver l'efficacité d'un traitement à l'hydroxychloroquine, c'est que le traitement ne marche quasiment pas". Ce qui ne justifie pas de dire "qu'un essai clinique pour un nouveau traitement sur un petit nombre de personnes est plus fiable d'un point de vue statistique qu'un essai clinique pour ce même traitement sur plusieurs milliers de personnes." : Si l'effet est détectable avec un petit nombre de personnes, il sera fortement mis en évidence avec plusieurs milliers, ... même si ce n'est pas nécessaire.

    C'est dommage que ces derniers temps, certains se soient crus tellement intelligents qu'ils aient osé refuser les méthodes éprouvées, mise en place progressivement et avec succès depuis un peu plus d'un siècle.

    Cordialement.
  • Bonjour,

    @gerard0 : je ne comprends pas moi non plus pourquoi ne pas faire une étude correcte comme on le fait depuis plusieurs décennies pour clore en partie le débat ? le fait du prince ? Le principe de base, en science, est bien de démontrer ce que l'on affirme à son interlocuteur et, non pas à l'interlocuteur de montrer que cela est faux (enfin, tu connais) : c'est une tarte à la crème mais parfois il y en a des vraies. Pour l'instant, nous n'avons toujours pas de traitement soignant la covid-19 (hydroxychloroquine ou pas) mais des traitements appropriés des symptômes.

    Bon week-end.
  • Il y a des études correctement commencées, mais qui ont été bloquées heureusement par la forte diminution de l'épidémie, qui a stoppé le recrutement de nouveaux sujets. Mais quand on publie des résultats parties de ces études sérieuses, ça n'intéresse pas les journalistes (pas de scandale, pas de gourou pour les présenter à la télé, ...).

    Cordialement.
  • Il y a beaucoup de réponses valables,
    mais je pense que certains points sont à développer.

    Si on reste sur le début du fil.
    C'est quasiment presque curieux qu'un mathématicien pose cette question.
    Je pense qu'il ne faut pas un haut niveau de maths pour savoir que
    pièce fortement déséquilibrée il faut peu de lancers pour le détecter
    pièce légèrement déséquilibrée, il faut beaucoup de lancer pour le détecter
    =
    s'il faut 10 000 patients pour penser que, c'est que l'effet n'est pas très fort,
    s'il faut 20 patients pour fortement suspecter que cela marche, alors l'effet est assez net.

    À suivre.
  • Sans polémiquer en tant que pro ou anti ceci cela,
    je ne vois pas de raison de parler dans le vide dans cette affaire.
    Prenons ce qui est discuté et on en discute.

    Alors commençons par la première étude de R.
    Cette étude dit:
    je cherche le virus, je trouve, je traite, je regarde quand le virus a disparu.
    Pour R sur tres peu de patients, il constate que le virus n'est plus retrouvé au bout de quelques jours.
    Alors pourquoi ne fait-il pas un groupe témoin.
    Parce que dit-il mon groupe témoin ce sont les premieres études chinoises, ce sont des patients qui n'ont pas été traités ailleurs que chez moi,
    dont on nous dit le virus est encore là aux prélèvements à la date où il n' y a plus rien pour mes patients traités.
    Et c'est jouable sauf à considérer que les tests de R sont moins performants et que donc il ne détecte plus là où les autres détectaient encore le virus.
    Mais si il croit que son test de détection n'est pas plus mauvais que les autres, alors il compare son traitement à des données connues sans traitement.

    Cela me parait licite.
    Et surtout, surtout surtout nous sommes en plein cœur du sujet.
    Cela ne nécessite que très peu de patients en effet si l'effet est tel que décrit.

    Mais pire encore, pire encore,
    cela nécessitait très peu de patients aux anti-R pour démontrer l'inverse.
    Qui voulait sérieusement contrer R pouvait faire cette étude de disparition ou non de la charge virale.

    Mais on a choisit de faire d'autres tests, dits plus sérieux ??? Dont on va voir que ce n'était pas vraiment le cas.
  • Continuons sur la même veine.

    Je prends, je prescris le protocole R parce que j'ai le covid19 et on me dit que cela peut s'aggraver et donc j'essaye un traitement qui pourrait me permettre d'éviter de me retrouver hospitalisé.
    Alors là c'est bien différent.
    On sait que très peu de gens vont s'aggraver,
    donc pour prouver que le traitement est efficace ou non, alors il faut énormément de patients.
    Là ce n'est plus la rareté ou non de l'efficacité, c'est la rareté des gens qui vont s'aggraver qui obligent à monter le n étudié.
  • Maintenant si la modo accepte un débat sur l'evidence base medecine,
    je suis prèt.
    D'abord je ne suis pas contre la médecine basée sur les preuves.
    Sauf que là on a un double ou triple ou plus de problème :
    - un problème temporel : les études qui montrent que vont donner réponse quand l'épidémie sera finie peut-être ;
    - et surtout ce qui m'a choqué et qui est grave car tous les gens sans aucune compétence ni médicale ni de mathématiques, tous les gens ont vu ceci :

    - R est repris, oui, vous comprenez, son étude n'est pas sérieuse ;
    - nous allons, nous, faire de bons protocoles pour montrer que l'hydroxychloroquine est efficace ou non.

    Et attention là cela fait très mal à la science :
    les protocoles lancés Discovery, Recovery, Hycovid :
    - n'étudiaient pas le protocole avec l'association à l'azithromycine (vous trouverez des ref et paroles de R où il dit que in vitro azithromycine marche mieux que hydroxychloroquine), or il s'agit d'une synergie qui est attendue
    et cette synergie ne fait l'objet d'aucun bras d'étude des grandes études qui allaient nous montrer vous allez voir nous on est sérieux
    - ne donnaient pas les doses de R
    nous avons eu des études type discovery et hycovid qui après une dose de charge le premier jour étaient à deux cps/j là où R est à 3cps d'hydroxychloroquine
    - n'étudiait pas les mêmes malades :
    discovery et hycovid faisait les études sur des patients graves dont on discutera plus tard car c'est intéressant sur le retard de l'evidence based medecine

    + si cela vous intéresse
  • Je reviens en arrière, désolé,
    sujet proche de pourquoi pas de témoins

    R dit dans les maladies infectieuses la majorité des traitements sur le marché n'ont pas été testés en études double aveugle contre placebo.
    Et il prend le cas du HIV,
    dans le HIV les médocs étaient testés sur l'efficacité observée sur le patient lui-même.
    On étudiait la charge virale du patient, traitement, on observait la baisse ou la disparition de la charge virale sur le patient lui-même.
    Donc ce que dit R n'est sans doute pas faux.

    Contre R on peut dire oui mais maladie chronique l'observé charge virale J0 et J30 ou ...ben le virus HIV ne disparaissait pas tout seul.
    Or avec coronavirus le virus disparait tout seul.
    Bon alors on retombe sur oui, mais quelles connaissances j'ai de la cinétique des non traités versus les traités.
    Et sans etre le top, je ne défends pas la méthodologie R, cette façon de faire de comparer a ce qui était connu (insuffisamment je pense, mais bon) n'est pas travailler sans groupe contrôle, et R n'est pas en faisant cela un imposteur comme on a pu le lire.
    Et c'est ce qui lui fait dire aux parlementaires:
    vous n'aimez pas mon étude mais moi elle me plait cette étude.
    On a le de droit de contester, mais cela aurait été de bon ton de le faire honnêtement.

    Maintenant sur l’honnêteté cela va être difficile comme terrain.
    Si la modo accepte,
    cela vaut le coup car c'est toute la science, c'est tout le discours des élites, le discours de ceux qui sont censés savoir qui en a pris un sacré coup sur le tête dans les réseaux sociaux. Et si personne ne veut faire le ménage parce que cela n'est pas très joli joli, ben il ne faudra pas s'étonner du rejet anti-élites ...
  • Alors puisque le titre du forum est faisons parler les chiffres, on continue.

    Dans les messages précédents il a été vu la chose suivante:
    -ceux qui ont dit R s'affranchit des règles en ne proposant pas une étude contre placebo,
    se sont trompés (là je pense a des professeurs de médecine), ou ont été trompés (là je pense à la panoplie de philosophes Finkielkraut que j'adore par ailleurs, Einthoven, ou grands journalistes commentateurs scientifiques Daniel Cohn Bendit, Patrick Cohen)

    Nous avons vu que les études scientifiques se faisaient avec un groupe contrôle, ça d'accord,
    mais ce groupe contrôle est :
    -soit placebo, oui ok
    -soit médicament de reference dans la pathologie (ben oui on ne teste pas ,dans une maladie où existe déjà un traitement, contre placebo)
    -soit le patient lui-même: patients HIV on étudie charge virale apres traitement versus charge virale avant traitement
    -soit comme l'a fait R , le groupe contrôle est le groupe connu de ce qui se passe lorsqu'on ne fait rien.

    Alors oui on pouvait dire à R, ton groupe contrôle je ne le trouve pas assez fiable , consistant, etc...

    Mais il a été scandaleux de faire passer R pour un chercheur qui ne respectait aucune règle scientifique habituelle.

    Maintenant prochain épisode, au fait cela changeait quoi une étude correcte de R ?
  • Au fait cela changeait quoi une étude de bonne qualité et une étude de mauvaise qualité?

    Là je ne vais ètre d'accord ni avec R, je sais que HCQ marche car j'ai fait une etude qui le montre.

    Mais je ne vais pas ètre d'accord non plus avec la panoplie de professeur de médecine qui nous ont inondé de cette phrase:
    "si R avait fait dès le début une étude serieuse nous saurions"

    Nous sommes proches de l'intoxication qui consiste à dire :
    une étude statistiquement significative affirme que …

    Et bien non.
    Que dit avoir une étude avec un p inf 0,05.
    cette étude dira j'avais 5 chances sur 100 de tomber sur ce résultat si le phénomène étudié ( l'hypothèse nulle = le hasard donne ce résultat) était tout simplement le hasard et qu'il n' ya avait absolument rien derrière.
    Curieux d'accepter comme vérité scientifique une étude à p inf 0,005

    Donc reprenons, je fais une étude , j'ai un p qui n'est pas inf 0,05, bon si je ne tiens pas trop a ce que je voulais démontrer, je laisse tomber, si j'y tiens je dis il faudrait peutètre plus de patients dans l'étude ou cibler plutôt un groupe etc...
    Mais si j'ai une étude avec p inf 0,05, je suis content j'ai montré
    QU'IL SE PASSAIT PROBABLEMENT QUELQUE CHOSE
    j'ai montré que cette veine était à creuser.
    En aucun cas nous ne sommes dans une démonstration mathématique de vrai-faux.

    Donc c'est quoi une étude p inf 0,05
    Il se passe qq chose, continuons que d'autres équipes retrouvent ce résultat.

    Donc la premier étude qui montre que, ben c'est juste une alerte.

    Donc R avec une étude p inf 0,05 bien conduite aurait été une alerte.
    Et R avec une étude mal ficelée, ben c'est aussi une alerte. La sirène sonne moins fort.
    Mais les deux cas ne sont qu'une alerte.

    Et qui disait continuez les gars.
  • Si cela vous intéresse il reste encore à voir au moins deux sujets:
    -l'evidence based medecine
    -les conflits d'intérêt , les manipulations

    alors la médecine basée sur les preuves.
    Disons pour commencer qu'aimant les maths, aimant la science en général, je me sens plutôt du coté de la médecine basée sur les preuves.
    Mais ce que l'on gagne avec ça ne doit pas nous faire perdre d'autres domaines (on y reviendra liberté de prescription, ètre soignant avant que d'ètre chercheur, la tyrannie qu'elle engendre etc...

    Alors pourquoi une telle ampleur de la médecine basée sur les preuves ces dernieres décennies?
    -1) raison économique évidente.
    les nouveaux médocs, en particulier les biothérapies , ce sont des traitements à plusieurs milliers d'euros par mois, oui oui
    ils sont de plus en plus nombreux et coutent tres tres chers
    -2)une action dans l'efficacité comme dans les effets secondaires extrèmement forte,
    donc à sérieusement encadrer, controler, vérifier

    bref, des études hyper sérieuses dans les protocoles, c'est tout à fait justifé,

    Qui dit protocole lourd dit lenteur à la mise ne route, lenteur à l'analyse,
    chose pas trop grave quand cela fait des siecles que tu attends,

    mais qui pour une épidémie à virus non connu va poser problèmes
    C'est la suite.
  • alors les lourdeurs de la médecine basée sur les preuves en période d'urgence de maladie aigue inconnue jusque là.

    C(est déjà une lourdeur dans la mise en route,
    si vous regardez quand est mis en route discovery, hycovid recovery et compagnie il faudra revoir la date exacte mais c'est assez tard le début de mise en route.
    D'ailleurs R se fera rappeler à l'ordre pour s'ètre assis sur les demandes d'expérimentation. Sauf que R est un malin, il dira je n'ai pas mis en route une expérience, j'ai fait une étude retrospective de mes patients traités. ah, ah, ah j'adore.mais li a raison là aussi sur ce point (on peut ne pas etre d'accord).

    Lourdeur dans la mise en route,
    lourdeur dans les capacités à produire des études.
    Discovery ce sera pourtant déjà 4 bras, mais 4 bras c'est ridicule.
    On voit bien que le bras hydroxychloroquine est est un bras amputé dès le départ, dans une médecine où on testerait HCQ sur plusieurs dosages, sur plusieurs associations (azithromycine, mais le zinc était a tester aussi…) bref on voit qu'on gagnera en sérieux en perdant une grande possibilité de tester.

    Alors est-ce grave?
    ben oui, car ces études démarrent lentement, et on aura les résultats quand l'épidémie sera finie.Génant d'ètre rigoureux à en perdre tout bénéficie d'action, non?
    Et lorsque on met en place Discovery par exemple, les avancées de la science sont telles que ces études sont déjà obsolètes.En effet on sait que l'on doit lutter contre un virus mais qu'ensuite on doit lutter contre l'orage inflammatoire (l'orage de cytokines)
    et que donc il ne s'agit de tester des antiviraux mais aussi des anti-inflammatoire,
    alors lesqueles et dans quel ordre?
    a suivre
  • Les dérives de la médecine par les preuves:
    Pr Juvin, a priori un type sympa, confronté au Pr Perronne:
    vous ne pouvez pas traiter sur de l'intuition.
    Voilà un tenant de la médecine basée sur les preuves.
    Mais que propose-t-il?
    Ben ne pas traiter = qs tous les gens à qui on a dit restez chez vous.
    Le Pr Juvin est ok pour traiter les cas graves dans le cadre d'un protocole.

    Oui, mais zalors.
    Pr Juvin , vous basez votre traitement = ici , je ne traite pas, sur quoi? = sur votre intuition

    Dès lors que l'on ne sait pas , la science ne sait pas, traiter ou ne pas traiter par HCQ relève de l'intuition.

    Et cette intuition est acceptable.La proposition suivante est acceptable:
    je sais que HCQ est efficace in vitro sur les coronavirus, je sais que jusqu'ici l'HCQ ne s'est jamais montré in vivo etre l'antiviral de reference.
    Donc mon intuition est je ne traite pas avec HCQ.Cette attitude est respectable et defendable.

    Mais d'où viendrait que la situation inverse, je sais que HCQ est efficace in vitro, j'ai des premiers résultats chinois qui disent peut-être, j'ai mes propres premiers résultats qui disent peut-être. Si je tombe malade je prendrai ce traitement, si un membre de ma famille tombe malade je lui donnerai ce traitement. La logique est bien si j'ai devant moi un patient atteint je lui proposerai, parce que j'y crois.
    Et pourquoi 66% des médecins interrogés étaient prèts à prendre HCQ? Ben parce que en terme de bénéfices sur risques ils connaissaient très bien l'HCQ et étaient prèt a en prendre.D'ailleurs beaucoup de médecins en ont pris. Quid s'ils s'étaient servis sans le proposer aux patients?
  • Intuition suite et pas fin

    Il a été dit très tot aux gens: ne prenez pas d'anti-infalmmatoires
    si vous étes malades prenez paracetamol mais pas ibuprofene.

    Ce conseil reste valable et loin de moi d'aller contre et conseiller de prendre ibuprofene.

    Et pourtant ce conseil est basé sur l'intuition.
    ON a eu l'impression qu'arrivaient à l'hôpital en formes plus graves des gens qui avaient pris ibuprofene.
    Mais sans aucune garantie de lien causalité, au vu du grand nombre de gens qui prennent de l'ibuprofene, on allait bien tomber sur des cas graves.

    Et bien ce conseil de ne pas prendre d'antiinflammatoires est peut-être une erreur supplémentaire dans les conseils donnés.
    Oui, enfin quel anti inflammatoire donner sera la suite ...
  • Bon je continue un peu pour avoir les différents items qui permettent de discuter.
    En résumé on a déjà vu:
    -la premiere étude de R
    en quoi elle ni déterminante pour les scientifiques, mais aussi en quoi elle n'avait rien de scandaleux, antiscientifique non plus
    (et quand on verra la suite des études !!!!!)
    -les difficultés d'une évidence based medecine dans le cadre d'une action urgente
    ce qui nous ramène à quelle médecine si la médecine basée sur les preuves n'est pas encore établie
    -on fera ensuite une petite analyse des manipulations qui ont dépassé le cadre de discussion habituelle des études scientifiques.

    Donc nous en sommes à quelle médecine et on en était aussi à la composante anti-inflammatoire du traitement.

    Donc lorsque le virus entre dans l'organisme, celui-ci se défend et provoque des mécanismes de défense.
    ces mécanismes sont là pour lutter contre le virus et donc au moment où se réplique le virus on n'est pas trop enclin a limiter les défenses.
    Mais rapidement on s'est aperçu que les patients entraient à l'hôpital avec un problème non viral mais d'inflammation.Le fameux orage de cytokines ou l(orage inflammatoire ou l'orage immunitaire.

    S'agissant de la première partie de la maladie pour des patients non graves, on veut lutter contre le virus.
    Mais pas avec des armes thérapeutiques dangereuses puisque a ce moment là on ne sait pas encore si cela va mal tourner.

    C'est en thérapeutique ce que l'on appelle traiter en bénéfices sur risques.Il n' y a pas de preuves scientifiques ne signifie pas on ne traite pas.Cela signifie on traite en faible risque thérapeutique.

    Or pour qui veut lutter contre le virus et lutter contre l'inflammation également on possède des armes thérapeutiques pas tres puissantes antivirales, pas tres puissantes antininflammatoires ,
    mais loin d'ètre ridicules non plus:
    -l'hydroxychloroquine dont on sait qu'il agit sur le virus in vitro, ben il se trouve que c'est un immunomodulateur donné dans des maladies immunitaires, inflammatoires, lupus, polyarthrite…
    Que voilà un moyen d'essayer d'etre antiviral et à la fois antiinflammatoire
    -de nombreux antibiotiques sont utilisés dans des pathologies diverses inflammatoires , immunitaires,
    au niveau pulmonaire ce sont les macrolides qui fonctionnent bien
    que voila une bonne opportunité d'avoir une action antivirale connue in vitro sur coronavirus et anti-inflammatoire également
    -le zinc est connu antiviral in vitro dans coronavirus, et là aussi miracle c'est donné dans de nombreuses maladies inflammatoires
    que voilà une bonne idée de donner ça, non?

    Bref vous avez sous les yeux les 3 grandes molécules qui ont été diversement associés dans des protocoles officiels et non officiels,
    par des médecins qui pratiquent une thérapeutique de bénéfices sur risques

    aucun de ces médocs n'est antiviral de reference, aucun de ces médocs est anti-inflammatoire le plus puissant du marché,
    mais ils combinent les deux et peuvent etre donnés à un stade non grave du fait de leur excellent bénéfices sur risques.
  • a l'inverse un médicament aussi costaud et non mis sur le marché comme le remdesivir ne pouvait pas ètre donné aux formes précoces.
    Or donné aux formes graves là où le virus n'est plus le problème il n' a pas sa place non plus.
    Donc si remdesivir devait trouver une place:
    soit seul encore assez tot mais malade déjà hospitalié
    soit tardif en association a des anti-inflammatoires

    mais remdesivir seul, en aniviral chez les patients en orage cytokiniques, je le repète, au moment de démarrer discovery,
    on sait déjà qu'on est hors sujet !
  • Maintenant si le forum et la modo accepte de continuer, il ya un véritable exemple de cas d'école
    qui sera dans les livres d'histoire de la science sans doute dans quelques années.
    Comment les discussions ont dépassé les batailles d'égo, les querelles habituelles de spécialistes.
    Et en quoi la science était un peu loin selon moi.

    Pour le comprendre, c'est quoi un service d'infectiologie en France, ou dans les pays développés.
    Majoritairement un grand service d'infectieux , ben c'est un service spécialisé et top niveau sur l' HIV.
    La majorité des services d'infectieux sont des grands services sur le HIV, et donc sont dirigés par des gens en contact avec le grand spécialiste des médocs de HIV gilead. Voilà ce qui au départ crée ce que l'on appelle un conflit d'intérêt avec Gilead.
    sans que cela soit scandaleux, sans rien d'anormal au départ.

    Mais que font les services non spécialisés HIV, ben on retrouve des services plutôt orientés maladies tropicales comme l' IHU de Marseille,
    meme si on ne peut pas le réduire à cela.On retrouve le service du Pr Perronne, par exemple spécialiste ces dernieres années de la maldie de Lyme.Raoult et Perronne grand prescripteur d'hydroxychloroquine dans de nombreuses maladies différentes ces dernieres années à décennies.

    Voilà le décor est planté, absolument rien d'anormal à voir des gens culturellement habitué à l'hydroxychloroquine , là où d'autres sont plus familiarisés avec des médoc comme remdesivir.

    a suivre...
  • Merci à tous pour vos réponses riches et claires. Le débat lancé est très intéressant. Et je constate que les intervenants, au delà de la compréhension purement statistique de ces études, sont bien au courant de ce qui se trame en coulisses.
  • Bonjour lulu2612,
    je continue un peu l'exposé.
    Puisque on déclare les conflits d'intérèt, allons-y.Je ne suis pas mathématiciens, donc gaffe a ce que je dis sur le sujet, mais de profession médicale, sans conflit d'intérèt avec les labos.

    Pour comprendre la suite il faut connaitre la différence entre chloroquine et hydroxychloroquine.
    La chloroquine, CQ, qui s'appelait Nivaquine est la plus ancienne.
    les cps sont en France à 100mg
    on donne1cp à 3cps selon ce que l'on veut traiter, en curatif de crise de paludisme, un schéma est ou était?:
    6 cps en une prise puis 3cps 6 heures plus tard puis deuxieme et troisieme jour 3cps/j
    donc la dose est max 300mg sauf charge premier jour (mais on verra 600mg le premier jour ce n'est pas du tout 600mg depuis 10j)

    l'hydroxychloroquine , HCQ , qui s'appelait Plaquenil
    les cps sont à200mg
    et on donne de 1 à 3cps /j soit 600mg lors des doses d'attaques sur plusieurs jours ou semaines.
    HCQ mieux tolérée, moins d'effets secondaires que CQ, c'est plutôt HCQ qui est prescrite.
  • Donc là où on est habitué a ce que les scientifiques se disputent, bataillent sur les chiffres et les protocoles,lorsque R sort son article,
    il a été tout fait inhabituel de voir la charge antiHCQ.

    Pour commencer meme lorsqu'on s'écharpe, il est rare de parler d'escroc pour l'auteur d'une étude.
    Il est rare je pense qu'un Pr de médecine reçoive des SMS de menaces physiques venant d'un CHU.
    On ne parle pas ici de la violence du web.

    Et première manipulation à mes yeux la charge anti-HCQ sur le thème de la cardiotoxicité du médoc.
    Pour les médecins j'aimerais bien savoir quel médecin prescripteur d'HCQ faisait un ECG avant et sous HCQ,
    jamais vu faire ça.
    Pour les patients, ben de très nombreuses personnes avaient pris ce médoc sans surveillance, et avnt janvier 2020 le médoc était en vente libre en pharmacie , sans ordonnance.
    Au moment de sa possible utilisation pour covid19, HCQ devient cardiotoxique, et les prescripteurs d'HCQ de dangereux irresponsables.
    Là il ya bien eu MANIPULATION de l'opinion.
    Maintenant , oui, on pouvait rendre les prescripteurs prudents, dire covid 19 donne des atteintes vasculaires dont cardiaques, l'azithromycine rallonge le QT donc l'association avec HCQ doit etre surveillée. Oui ça d'accord. Mais on était loin de recommandations . plutot diabolisation.

    Et pour preuve on avait chaque jour des accidents cardiaques sous HCQ,
    dont le premier décès à la limite du risible, hilarant si le gars n'était pas décédé, la personne qui avait pris de la chloroquine pour ses poissons.
  • Plus tard la surmortalité avec HCQ sera prouvée dans les études, et de sérieux professeurs de médecine citeront:
    -la fameuse et calamiteuse étude du Lancet,
    qui n'est pas une petite bavure, mais bien un essai au départ de manipulation
    -les études recovery et celle du JAMA autre journal très sérieux.

    Regardons le JAMA, cela vaut son pesant d'or.
    un journal sérieux publie les résultats d'une étude bresilienne utilisant des doses toxiques de chloroquine.
    Comment peut-on publier un truc complètement contre l'éthique et qui a tué des gens??
    Et bien j'entendrais d'authentiques profs de médecine français citer cette étude dans les "vous savez bien que HCQ entraine surmortalité"
    chapeau bas.

    On a dit rappelez vous la chloroquine c'est 1 à 3cps/j donc le maxi habituel est 300mg/j
    dans l'étude du jama la chloroquine je dis bien chloroquine et pas hcq était donnée en deux bras:
    -le bras "faible dose" 600mg/j pendant 10j
    deux fois la dose maxi habituelle!!!!!
    -le bras forte dose 600mg fois deux =1200mg/j pendant 10j
    12 cps de 100mg (c'était des cps à150 au bresil mais 4x150 une fois ou deux fois par jour)
    bref en pleine zone toxique

    Et ils constatent une surmortalité.
    Bravo les gars!
    Bravo ceux qui acceptent de publier ça!
    Bravo ceux qui reprennent cette étude!!!
    On peut clairement dire qu'ils ont tué des gens, là pas par absence de chances de traitement mais par administration de doses toxiques.

    Si vous reprenez les doses administrées en étude recovery c'est certains patients idem des doses faramineuses.
    Je n'ai plus le truc sous les yeux mais on pourra retrouver cela si vous voulez. recovery donnera des doses toxiques également.
  • Un point de vue, ce n'est qu'un point de vue, mais loin de la pensée unique imposée, de toutes ces censures du net, de tous ces analyseurs de fake-news tout juste bon à nous repasser le meme plat de soupe.

    Prenez le comme un dialogue, voilà une parole, juste une parole :
  • Beagle,
    jusqu'à présent j'étais plutôt réceptif à tes arguments mais là tu mets un lien sur une "émission" (tu notes bien les quotes) de "TV libertées", l'organe de désinformation du Rassemblement National. Ils vont même jusqu'à reprendre les codes couleur de TF1 pour mieux tromper le chalant.
    Et la d'un coup d'un seul tu as perdu toute crédibilité....
    Cette ex généticienne joue sur les termes pour aller dans le sens des complotistes (sa thèse de l’ingénierie du virus m'a rappelé la thèse des créationistes qui voulaient utiliser le système de transport de type iv chez les bactéries comme preuve de la main de Dieu car il était trop bien fait pour être juste un résultat de mutations et d'évolution) et des anti-masques (sa thèse d'autoimmunité ...) et du fait même qu'elle témoigne sur cette chaine perd aussi toute crédibilité...
    Bref je pense que ce lien n'a rien à faire ici mais je laisse les modos en juger.
  • Bonjour echidne,
    ben disons que le principe d'une discussion c'est d'apporter des arguments pour et des arguments contre,
    les peser, et ensuite faire sa conclusion
    Conclusion personnelle qui sera différente d'une personne à l'autre.

    J'ai bien précisé que ceci était une vision des choses, il y en a d'autres.Mais je prefère entendre des fadaises, encore faut-il erte capable de montrer que c'est fadaise, que le discours ambiant des vraies chaines d'info des gens non complotistes,
    qui suppriment sur internet les témoignages de médecins qui disent ben nous avec tel traitement cela marche, on en est content.

    nous sommes bien dans le débat sur quelle médecine:
    -l'evidence based medecine, qui va publier quand? les résultats de discovery et hycovid par exemple, grands bastions de la medecine par les preuves,
    les étude sont arrétées s'agissant du plaquenil sur une base QS lancet foireuse, mais bon les études sont stoppées depuis le 18 juin? je sais plus
    nous sommes en aout et on ne voit toujours rien sortir

    -ou une medecine plus empirique qui agit et trouve ou s'égare , certes mais dès le début de la bataille.
    Donc quantité de médecins ont témoigné: nous avons commencé avec le doliprane, puis lorsque nous sommes passés a des protocoles azythromycine plus zinc (il y en a eu d'autres) nos malades allaient moins souvent à l'hôpital, nous avons eu moins de mort qu'au début.
    Ce n'est pas scientifique,
    mais je pense que cela a du poids dans une discussion.

    Bref, cette dame, ange ou démon je ne sais pas,
    elle raconte des choses intéressantes je trouve
    -sur l'origine du virus elle dit je ne sais pas…
    -sur la surmortalité en Italie du nord, ele évoque du multifactoriel, pollution, age, et un truc intéressant j'ai trouvé sur cette histoire de vaccination
    -sur la vaccination contre le coronavirus, on peut ne pas ètre d'accord avec elle,
    mais sur ce qu'elle dit cela me conforte, pour moi qui pense avoir eu covid 19, ben pas envie de me faire vacciner dans quelques mois

    et les choses de bon sens sur une bonne immunité c'est
    -etre en forme
    -un statut oxydo-reduction adequat j'ai mis sur maths forum un texte sur le risque accru pour la dengue chez les personnes en surpoids, je vous le mettrais
    donc bien sur quand viroses hivernales de la vitamine C, mais il ya quantité d'autres produits qui favorisent l'imminuté non spécifique dont je ne ferai pas la pub ici,
    et le but serait quoi?
    ne pas tomber malade ou guerir de covid19?
    non, juste ètre en capacité d'affronter le virus dans les meilleures conditions, et donc décaler la courbe de Gauss de gravité de la maladie
    c'est l'idée également des traitements hydroxychloroquine, et autres assoceiations:
    non pas je prends ces médocs et terminé terrassé le virus
    mais je prends ces médocs et j'évite au mieux les formes graves.

    enfin bref, perso je préfere les gens qui discutent sans preuves mais avec des raisons de penser que
    aux gens qui ont dit restez chez vous et venez à l'hôpital quand vous ne pourrez plus respirer.

    je prefère des gens qui acceptent de parler de la mortalité différente à Paris et à Marseille,
    et qui ensuite discutent du pourquoi cela pourrait avoir été différent.

    S'agissant de décrédibiliser les gens en les nommant complotistes, j'ai bien peur que la corde usée marchera de moins en moins.
  • Bonjour Beagle,
    Pour réagir à ce que tu dis: Tu oublies de dire que sur l'origine du virus elle dit "je ne sais pas .....mais" et là elle soutient la thèse du virus issu d'un labo (je refuse de me retaper ce 'truc' une deuxième fois pour te dire a quel moment elle entre dans ce discours). Les arguments qu'elle tient pour soutenir cette thèse sont aussi orienté: elle dit à peu prés 'on ne peut pas dire que ce ne soit pas du à des mutations naturelles mais... ça tombe un peu trop bien pour que ce ne soit pas du à une manipulation génétique humaine'. Exactement le même type de raisonnement qui a amené un procès aux états unis entre des créationnistes qui trouvait trop parfait un système de transport bactérien pour qu'il soit seulement du à l'évolution naturelle et y voyait la perfection de Dieu et des chercheurs. Je suis moi même biologiste moléculaire et microbiologiste et ce qui est "étonnant" (je reviendrais plus tard là dessus) c'est que cette généticienne appuie la thèse de bioingéniérie du virus à ce point sans la démontrer. En effet même avec les techniques actuelles quand il y a bio-ingénierie il reste des "traces", or là (mais c'est peut être au dessus de mes capacités) il n'y a pas de traces évidentes. De plus il y a de multiple cas de mutations 'qui tombent bien' dans la nature. C'est justement comme ça que ça marche, la mutation est "sélectionnée" car elle donne un avantage sélectif à l'organisme. Je pourrais te parler de cas étonnant de bactérie qui ont pu prospérer dans des milieux impropres à la vie grâce à des gènes fait des patchwork de bout d'ADN de diverses origines.
    Ensuite elle attaque le port des masques avec sa théorie de l'autoimmunité ou de l'immunité partagée. Mais ce qu'elle oublie c'est que les masques sont là pour éviter que le virus arrive chez les personnes les plus fragiles. Veut elle vivre avec l'idée qu'un partie de la population serait sacrifiée pour que la majorité vive sans masques?
    J'ai arrêté là la vidéo car je n'en pouvais plus d'entendre des conneries.
    Ensuite j'ai cherché les interventions précédentes de cette personne et je me suis aperçu que comme par hasard elle était déjà intervenue dans de la "presse" proche du front national.
    Je me souviens avoir eu une conversation avec une personne qui me disait que le front national ne disait pas que des conneries. Et je lui avais répondu que c'est justement comme ça que marche ce genre de mouvement: ils vont te sortir quelques vérités mais noyées dans des éléments dirigés ou pernicieux basés sur aucun fondement pour mieux t'embobiner.
    Pour ce qui est des complotistes, je te laisse lire les commentaires sous la vidéo. Ils sont assez édifiants.
    A bon entendeur
  • echidne,
    tu as également raison, mais je prefère des propos discutables discutés à la censure qui intervient de deux façons:

    -par la pensée unique, et la diabolisation des positions adverses ces dernieres décennies est assez fantastique dans tous les domaines, politiques, économiques, scientifiques.Ceux qui ne pensent pas comme il faut, les gens du camp du bien sont les gens du mal. Effraynat
    Juste un petit exemple lorsque l 'économiste Jacques Sapir dira que l'euro profite aux allemands mais n'est pas bon pour la France et l'europe en général, les critiques le réduiront à une pensée d'extrème droite, fasciste …

    -par la suppression sur les réseaux sociaux de témoignages de médecins prochloroquine

    Bref, sur les masques je pense que l'on peut dire beaucoup de choses:
    -d'abord que les pays asiatiques qui avaient la culture du port du masque du fait des épidémies précédentes
    ben, ils se sont mieux comportés face au covid (plus autres raisons, tester et isoler,...)
    donc la culture du masque ne peut pas etre balayée comme cela
    -tout autant que l'on peut discuter du moment où c'est utile, des lieux où c'est utile etc...
  • Je mets ici l'article sur dengue et obesité.
    c'est juste pour montrer ce sur quoi on peut agir, pas en tant que médoc qui détruit le virus,
    mais en tant qu'action possible, à discuter, et à chacun de voir sur comment j'améliore mon terrain.
    car il ne s'agit pas que d'un combat entre virus et médoc antiviral.

    Dans les professionnels de santé qui sont décédés du covid19, il y avait des facteurs de risques de ceci cela sans doute,
    mais on peut aussi penser qu'ils ont été nombreux à bosser trop, à etre fatigués, manque de sommeil et organisme en sur-stress
    = dans l'incapacité ou au moins la grande diminution de leurs capacités de défense.

    Je suis loin , meme très loin des médecine dites holistiques,
    où tout est noyé dans le tout, rien n'est généralisable.
    pour autant la focalisation sur le médoc qui tue, et en attendant restez chez vous avec du doliprane, ben non quoi.
    D'ailleurs pourquoi prendre du doliprane? qui devait prendre du doliprane?
    Perso syndrome grippal le mieux est au lit à transpirer et médocs contre la fièvre c'est pour tenir le coup et aller bosser.
    Bon bien sur si on a 40 degres si on est enfant , si , si
    Mais pourquoi dire aux gens de prendre du doliprane.Le type confiné, le mieux si atteint c'est dans son lit au chaud.

    Et l'interdiction des ibuprofene car anti-inflammatoire,
    c'est une décision empirique,
    et on peut se demander si cela n'était pas une erreur de plus?
  • "J Infect. 2020 May 12. pii: S0163-4453(20)30265-6. doi: 10.1016/j.jinf.2020.04.039. [Epub ahead of print]
    The association of obesity and severe dengue: possible pathophysiological mechanisms.
    Gallagher P1, Chan KR2, Rivino L3, Yacoub S4.
    Author information
    Abstract

    Dengue virus (DENV) is a medically important flavivirus and the aetiological agent of Dengue, a normally self-resolving febrile illness that, in some individuals, can progress into Severe Dengue (SD), a life-threatening disorder that manifests as organ impairment, bleeding and shock. Many different risk factors have been associated with the development of SD, one of which is obesity. In many countries where DENV is endemic, obesity is becoming more prevalent, therefore SD is becoming an increased public health concern. However, there is a paucity of research on the mechanistic links between obesity and SD. This is a narrative review based on original research and reviews sourced from PubMed and Google Scholar. Four key areas could possibly explain how obesity can promote viral pathogenesis. Firstly, obesity downregulates AMP-Protein Kinase (AMPK), which leads to an accumulation of lipids in the endoplasmic reticulum (ER) that facilitates viral replication. Secondly, the long-term production of pro-inflammatory adipokines found in obese individuals can cause endothelial and platelet dysfunction and can facilitate SD. Thirdly, obesity could also cause endothelial dysfunction in addition to chronic inflammation, through the production of reactive oxygen species (ROS) and possible damage to the glycocalyx found in the endothelium. Finally, obesity has several effects on immunomodulation that reduces NK cell function, B and T cell response and increased pre-disposition to stronger pro-inflammatory cytokine responses after viral infection. Together, these effects can lead to greater viral proliferation and greater tissue damage both of which could contribute to SD. The four mechanisms outlined in this review can be taken as reference starting points for investigating the link between obesity and SD, and to discover potential therapeutic strategies that can potentially reduce disease severity."
    Puique tu ne l'as pas fait, je mets la traduction google. AD]

    Le virus de la dengue (DENV) est un flavivirus médicalement important et l'agent étiologique de la dengue, une maladie fébrile normalement auto-résolutive qui, chez certains individus, peut évoluer vers la dengue sévère (SD), un trouble potentiellement mortel qui se manifeste par une altération des organes, saignements et état de choc. De nombreux facteurs de risque différents ont été associés au développement du SD, dont l'un est l'obésité. Dans de nombreux pays où le DENV est endémique, l'obésité est de plus en plus répandue, c'est pourquoi le DD devient un problème de santé publique croissant. Cependant, il existe peu de recherches sur les liens mécanistes entre l'obésité et le DD. Il s'agit d'une revue narrative basée sur des recherches originales et des critiques provenant de PubMed et de Google Scholar. Quatre domaines clés pourraient expliquer comment l'obésité peut favoriser la pathogenèse virale. Premièrement, l'obésité régule à la baisse l'AMP-protéine kinase (AMPK), ce qui conduit à une accumulation de lipides dans le réticulum endoplasmique (RE) qui facilite la réplication virale. Deuxièmement, la production à long terme d'adipokines pro-inflammatoires trouvées chez les personnes obèses peut provoquer un dysfonctionnement endothélial et plaquettaire et peut faciliter le SD. Troisièmement, l'obésité pourrait également provoquer un dysfonctionnement endothélial en plus de l'inflammation chronique, à travers la production d'espèces réactives de l'oxygène (ROS) et des dommages possibles au glycocalyx trouvé dans l'endothélium. Enfin, l'obésité a plusieurs effets sur l'immunomodulation qui réduit la fonction des cellules NK, la réponse des cellules B et T et une prédisposition accrue à des réponses cytokines pro-inflammatoires plus fortes après une infection virale. Ensemble, ces effets peuvent conduire à une plus grande prolifération virale et à des lésions tissulaires plus importantes, qui pourraient tous deux contribuer au SD. Les quatre mécanismes décrits dans cette revue peuvent être considérés comme des points de départ de référence pour étudier le lien entre l'obésité et le SD, et pour découvrir des stratégies thérapeutiques potentielles qui peuvent potentiellement réduire la gravité de la maladie. "
  • Sinon je ne connaissais pas bien cette dame, je suis allé voir ses autres interventions:

    sur le sujet covid19

    -lorsqu'elle parle des pays qui s'en sont le mieux sorti elle commente un tableau je sais plus la source qui donne:
    1)Israel 2) Allemagne 3 )Corée du sud
    et elle dit ce sont les pays qui ont fait le pari de diagnostic massif et du port du masque
    donc elle est loin d'ètre cette idiote antimasque

    sur le vaccin son argumentation est: on va avoir de plus en plus des virus de ce type,
    et on ne va aps à chaque fois vacciner
    (surtout quand c'est fini et que le suivant va arriver)
    elle est sur comment optimiser l'immunité

    donc je ne la trouve pas si diabolique sur le sujet covid19
  • Beagle,
    Pour le lien entre obésité et sensibilité aux virus (et autres) tu ne m'apprends rien. J'ai déjà travaillé sur le sujet. Mais ça n'a pas grand chose à voir avec ce qui me choque avec ton lien.
    Comme je te l'ai déjà dis elle ne dit pas que des choses fausses, mais elle accompagne ses vérités avec des allégations non fondées.
    De plus ce qui est choquant c'est qu'elle intervient pour donner du mous aux "croyants" du RN.
    Et ce n'est pas la première fois. Des années avant elle publiait sur Atlantico (site dont les deux cofondateurs sont des proches du RN) et sur des sites Catho. Quand une scientifique se met à publier sur ce genre de site, je commence à mettre en doute ce qu'elle dit.
    Et surtout je te le demande pourquoi as tu inséré ce lien?
    Ta démonstration était suffisante. Tu avais fait le tour du sujet et à part pour faire de la propagande pour ce site je ne vois pas l'intérêt.
    Je ne répondrais pas plus sur ce sujet car on s'est très éloigné de la question originale.
    Restons-en aux statistiques et laissons la politique dehors.
    Cordialement
  • euh ça c'est facile,
    c'est toi qui discrédite une scientifique en politisant juste l'endroit où elle parle.

    Perso je te parle de médecine.
    Et si j'ai mis cette dame en ligne, c'est parce que des gens bien formés à la science et son cursus n'est pas si mauvais, tiennent un discours qui serait uniquement tenu par des gens illuminés mégalo comme Raoult ou des praticiens médecins qui seraient nuls en science les pauvres …

    Et surtout je l'ai mis car ce qu'elle dit sur l'Italie, ce qu'elle dit sur la vaccination et le risque d'orage cytokinique ben je ne l'avais pour le moment pas lu exprimé ainsi,
    et je trouve cela intéressant.

    Bien sûr on peut rester scientifique officiel et ne pas discuter de la mortalité à Paris et à Marseille en niant juste les chiffres.
    C'est possible.
    Je préfère accepter les chiffres et entendre ce qu'il pourrait y avoir derrière.
  • "Pour le lien entre obésité et sensibilité aux virus (et autres) tu ne m'apprends rien. J'ai déjà travaillé sur le sujet. Mais ça n'a pas grand chose à voir "

    cela à voir sur quels sont les terrains à risques et pourquoi
    et comment on corrige cela
    de façon indépendante à attendre la délivrance d'un cp sauveur de remdesivir

    des gens basculent dans des formes graves, d'autres non.
    en dehors des traitements spécifiques à covid19, il y a grand intérêt à comprendre et surtout à utiliser cela,
    meme sans preuve, parce que il ya qqchose derriere cette action possible...
  • Bonjour,

    Je vois ce fil pour la première fois.

    Je crois que vous avez oublié de dire que, si l'on teste sur 50 000 patients, c'est sans doute pour s'assurer des effets bénéfiques du traitement mais AUSSI ET SURTOUT pour faire l'inventaire des effets secondaires indésirables.

    Un effet secondaire pour se révéler pour les gens agés de plus de 80 ans, qui sont atteints de deux cancers, qui sont traités par telle molécule depuis plus de telle durée et qui sont allergiques à tel produit.

    Il faut une taille d'échantillon gigantesque pour capter ces effets secondaires indésirables.
  • Bonjour,

    @YvesM : ce fil est long donc difficile à parcourir en entier mais j'ai rappelé que dans les phases cliniques légales, la phase clinique IV de pharmacovigilance est en autre faite pour cela.

    Cordialement.
  • YvesM écrivait : http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?13,2049070,2065618#msg-2065618
    [Inutile de recopier l'avant dernier message. Un lien suffit. AD]
    oui, ben on les capte pas ceux là avant l'AMM,
    on les captera après l'AMM
    euh et 50 000 c'était histoire de dire beaucoup ???
  • @Beagle : "l'art est difficile et la critique facile". Si tu as une approche radicalement nouvelle de la médecine, merci de nous en faire part ainsi qu'aux autorités compétentes...un bienfaiteur de l'Humanité est toujours le bienvenu. Pour l'instant, c'est ceux dénigrés qui, même de leurs imperfections, soulagent nos maux.

    Ce message n'appelle véritablement aucunes réponses.
    Bonne continuation.
  • [Inutile de reproduire le message précédent. AD]
    jma
    tu plaisantes ou quoi ?
    Je suis pour l'evidence based medecine quand c'est faisable, quand c'est fait.
    Quand l'evidence based medecine ne sait pas, alors c'est la médecine classique qui s'applique celle du bénéfices sur risques, celle qui a été mise en œuvre par quantité de médecins généralistes. Et empêchée d'agir par un comité de quelques experts.
    Comité de qqs experts qui ne savaient pas mais qui ont dit ce qui était autorisé, faut le faire, non ?

    On ne parle pas de ma méthode, ma médecine.
    On parle du droit donné aux médecins de soigner les gens.
    Il t'a échappé que l'on est un des rares pays à avoir interdit l'hydroxychloroquine ?

    Je plaide pour la liberté de prescription, pour le libre choix du patient.

    La médecine basée sur les preuves est un échec flagrant dans cette crise du covid19.
    Possible d'en parler ?
  • Qu'est-ce que tout cela a voir avec le forum Statistique sur un site de Mathématiques ? Parce que là, on ne peut rien faire pour toi !
    Cordialement.
  • "Statistiques

    L'art de faire parler les chiffres. "

    on est en plein dedans s'agissant des batailles d'expert sur covid19.
    Tu n'as rien à y dire, ok, très bien,
    il y aura d'autres sujets où tu pourras répondre.

    Demain j'ouvre un fil plus précis sur la méthodologie,
    je ne sais pas répondre de façon précise,
    je pense que tu auras à dire.
  • C'est une formule !!! Un peu comme "L'art de torturer les chiffres pour qu'ils avouent". Regarde les autres messages, rien à voir avec tes interventions.
    Cordialement.

    Ajout : un site médical ou d'épidémiologie sera peut-être plus adapté à ton approche méthodologique. Cela doit se trouver sur les internets. Merci d'avance.
  • jma
    ce n'est pas une formule, c'est tout à fait la "critique" de l'utilisation des stats
    comment on s'en sert pour faire dire quoi, c'est tout a fait le sujet sur covid19.

    alors franchement je trouve que vos réponses ou absence de réponses contrastent avec celles du début du fil de discussion.
    Je prends la plus représentative de Gérard:
    "C'est dommage que ces derniers temps, certains se soient crus tellement intelligents qu'ils aient osé refuser les méthodes éprouvées, mise en place progressivement et avec succès depuis un peu plus d'un siècle. "

    Là c'est ok pour le dire, mais sur toutes les déclarations officielles de la Vraie science madame monsieur,
    ben vous ètes secs pour dire
    ah oui quand même ce truc là pose problème.
    Si vous voulez je vous fais un résumé des problématiques auxquelles vous semblez d'un seul coup ne plus avoir d'avis.

    [Inutile de reproduire le message précédent. AD]
  • Jma, laisse tomber, c'est du flood qui tourne en troll. Pour ma part, je l'ai laissé parler dans le vide ...

    Cordialement.
  • gerard0
    Pas de soucis, j'ai fais long car cela mérite d'expliquer ce que l'on raconte.
    Donc je vais créer un fil de discussion où seront regroupées certaines questions, cela sera plus synthétique.

    [Inutile de reproduire le message précédent. AD]
  • Je vais reposer calmement certaines questions,
    le développement éventuel est dans le fil devenu trop long je veux bien l'entendre.

    Je vais les remettre progressivement.

    A)Lorsque l'on reprend Raoult sur une absence de rigueur, c'est comme corriger un élève pour un prof, derrière faut pas se gourrer.
    Or lorsqu'on reprend Raoult pour dire, nous allons lancer les études sérieuses qui permettront de conclure sur l'HCQ.
    Un mathématicien est-il géné oui ou non:
    -que les études en question répondront à une question différente
    1) études sur patients graves
    2)pas le meme dosage
    3)pas d'association
    -que les études répondront lorsque le virus aura disparu

    B) l'HCQ est un médicament très ancien,
    en vente libre jusque janv 2020, prescrit également par les médecins sans aucun contrôle cardiaque jusqu'à present
    et qui devient cardiotoxique en février ou mars 2020
    Pas génant?

    C) l'evidence based medecine publiera dans le JAMA (mais l'étude recovery est idem) une étude qui sera reprise également et nombreuse fois citée, une étude où est testé la chloroquine à dose toxique
    1200 mg le bras forte dose alors que la chloroquine c'est 200mg traitement normal, ou 300mg traitement attaque
    4 fois la dose d'attaque!!!
    un mathématicien est-il géné : oui, non ?

    [Restons dans la discussion ouverte sur le sujet. AD]
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