Revêtement sur Sl_2(R)

Bonjour, soit $S$ le revêtement universel de $Sl_{2}(\mathbb{R})$. Je note $B$ la forme de Killing de l'algèbre de Lie $\mathfrak{b}$ de $S$.

Soit $Z \in \mathfrak{B}$ tel que $B(Z, Z) < 0(1)$. J'aimerais montrer que $S_{Z} = \{Exp_{S}(tZ) | t \in \mathbb{R}\}$ contient le centre de $S$.
Alors déjà le centre de $S_{Z}$ dont l'algèbre de Lie est $Vect(Z)$, qui est un groupe de Lie, est fini et $S_{Z}$ est compact par $(1)$ on peut le montrer voir un ancien post.
Je ne vois pas ce que je peut dire de plus.

Après j'aimerais montrer que $S$ n'a pas de sous groupe compact connexe non trivial dans $S$.
J'ai expliciter dans un exercice $S \simeq \mathbb{R} \times S'$ où $S' \subset Sl_{2}(\mathbb{R})$ est formé des matrices symétriques définies positives de déterminant 1 donc il suffit de voir que $S'$ n'admet pas de tel groupes. Mais je ne vois pas d'astuce pour conclure.

Pouvez-vous m'aider je vous prie ?
Merci d'avance et bonne après midi:-).

Réponses

  • Tu pourrais faire attention! Il y a beaucoup d’imprécisions, d'erreurs et de changements de notations dans ton poste: $\mathfrak{b}$ devient $\mathcal{B}$, le centre de $S_Z$ est $S_Z$ lui-même et n'est pas du tout fini et par ailleurs ta deuxième question n'a pas de sens ou est trivialement fausse (car $S$ a bien des sous-groupes compacts connexes non triviaux, par exemple le sous-groupe $S_Z$ que tu considère dans ta première question). Pour la première question on peut procéder ainsi. Notons $PSL_2(\mathbb{R})$ le quotient de $SL_2(\mathbb{R})$ par son centre. Alors, $S$ est aussi le revêtement universel de $PSL_2(\mathbb{R})$ et de plus le centre de $S$ s'identifie à $\pi_1(PSL_2(\mathbb{R}))$ par l'application qui envoie $z\in Z(S)$ (je note $Z(S)$ le centre de $S$) sur la classe de l'image de n'importe quel lacet qui relie $1$ à $z$ dans $S$ (le savais-tu?). Tu te convaincras alors, par le théorème de relèvement des chemins, que via cette identification $Z(S)\cap S_Z$ correspond à l'image de $\pi_1(\overline{S}_Z)$ dans $\pi_1(PSL_2(\mathbb{R}))$ par l'application naturelle où j'ai noté $\overline{S}_Z$ l'image de $S_Z$ dans $PSL_2(\mathbb{R})$. Quitte à conjuguer $Z$ on peut supposer que $Z\in \mathfrak{so}(2)$ (l’algèbre de Lie de $SO_2(\mathbb{R})$) et alors $\overline{S}_Z=PSO_2(\mathbb{R})$ (le quotient de $SO_2(\mathbb{R})$ par $\{\pm 1\}$). Or la décomposition d'Iwasawa $PSL_2(\mathbb{R})=ANK$ (avec décomposition unique) où $A:=\left\{ \begin{pmatrix} \lambda & \\ & 1 \end{pmatrix}\mid \lambda \in \mathbb{R}_+^*\right\}$, $N:=\left\{ \begin{pmatrix} 1 & x \\ & 1 \end{pmatrix}\mid x\in \mathbb{R}\right\}$ et $K=PSO_2(\mathbb{R})$ montre que $PSL_2(\mathbb{R})\simeq \mathbb{R}_+^*\times \mathbb{R}\times PSO_2(\mathbb{R})$ et donc, comme $\mathbb{R}_+^*\times \mathbb{R}$ est contractile, $\pi_1(PSL_2(\mathbb{R}))\simeq \pi_1(PSO_2(\mathbb{R}))$.
  • Salut et merci de ta réponse pardon pour les erreurs de notations. OK pour le fait que $PSl_{2}(\mathbb{R})$ a le même revêtement universel que $Sl_{2}(\mathbb{R})$.

    Que notes tu $\pi_{1}$ je te prie? Je pense que cela est en rapport avec ce que l'on nomme groupe fondamental. Je ne suis pas très familier avec les arguments "topologie algébrique".

    Même si je ne comprends pas la preuve, enfin pas tous, je ne comprends pas ton dernière homéomorphisme permet de conclure.

    Excuse mon ignorance quand même.
  • Le $\pi_1$ c'est le groupe fondamental. Mais commençons par le commencement: comment définis-tu le revêtement universel?
  • Et bien pour une variété $M$ connexe $C^{k}, k \in \mathbb{N} \cup \{\infty\} \cup \{\omega\}$, un revêtement est la donnée d'une variété $\tilde{M}$ simplement connexe de classe $C^{k}$ et d'un revêtement $\pi : \tilde{M} \rightarrow M$ $C^{k}$.

    On montre que deux tels structure de revêtement $(\tilde{M}, \pi)$ et $(\tilde{M}', \pi')$ sont isomorphe(on peut utiliser le théorème du relèvement.).
  • Algèbre a écrit:
    un revêtement est la donnée [...] d'un revêtement

    :-D
  • Oui OK j'ai oublié universel. C'est un peu tautologique je l'accorde.
  • Oui ça tourne un peu en rond. Qu'est-ce qu'un revêtement pour toi exactement? Et que signifie "simplement connexe"? Ah oui et j'ai oublié une autre erreur dans ton poste initial: $S_Z$ n'est PAS compact (en fait on a $S_Z\simeq\mathbb{R}_+^*$)
  • Avec mes notations, dire que $\pi$ est un revêtement signifie que pour tous $x \in M$, il existe $U$ ouvert voisinage de $x$, $I$ un ensemble discret et $\psi : \pi^{-1}(U) \rightarrow U \times I$ un difféomorphisme tels que $\pi = \psi o p_{1}$ où $p_{1}$ est la projection sur $U$. De manière équivalente et plus visuelle c'est dire qu'il existe $U \in V(x)$ et des ouverts disjoints $(U_{i})_{i \in I}$ de $\tilde{M}$ tel que $\bigcup_{i \in I} U_{i} = \pi^{-1}(U)$.

    Dire que $\tilde{M}$ est simplement connexe c'est dire que tous lacet est homotope à un point.
    J'ai déjà entendu dire que ceci équivaut à dire que le groupe fondamental est trivial mais je ne sais pas ce qu'est ce groupe.
  • Ben tu gagnerais probablement à en savoir un peu plus sur le groupe fondamental ! Il y a le polycopié de Michèle Audin à ce sujet, qui pourra probablement te renseigner.
  • Oui c'est sûr ! Mais on peut s'en sortir autrement en fait. Algèbre: Quel est le revêtement universel de $\mathbb{S}^1$?
  • C'est à isomorphisme près $t \in \mathbb{R} \rightarrow e^{it}$.

    Est ce sensé me guider vers le résultat? Je suis curieux de savoir comment s'en sortir autrement car je bute.
    La seul chose que j'ai pu faire c'est cherché sur le net mais le résultat est introuvable.
  • Ok, maintenant connais-tu la décomposition d'Iwasawa: $SL_2(\mathbb{R})=ANK$ avec $A=\{\begin{pmatrix} \lambda & \\ & \lambda^{-1}\end{pmatrix}\mid \lambda\in \mathbb{R}^*_+\}$, $N=\{\begin{pmatrix} 1 & x \\ & 1\end{pmatrix}\mid x\in \mathbb{R}\}$ et $K=SO_2(\mathbb{R})$? Si oui, sais-tu que cette décomposition induit un homéomorphisme $SL_2(\mathbb{R})\simeq A\times N\times K$?
  • Oui je connais c'est un classique de topologie/calcul différentiel et sûrement autrefois un classique taupinale.
  • C'est même un difféomorphisme $C^{\infty}$.
  • Je suis aussi d'accord de la décomposition que cela induit sur $PSl_{n}(\mathbb{R})$.

    Et donc? Excuse moi si je ne suis pas actif je fais de mon mieux.
  • Bien alors maintenant notons $\widetilde{K}$ le revêtement universel de $K$. Es-tu d'accord que $A$ et $N$ sont tous les deux simplement connexes (ils sont isomorphes à $\mathbb{R}$) ? Dans ce cas es-tu d'accord que le revêtement universel $S$ de $SL_2(\mathbb{R})$ est isomorphe à $A\times N\times \widetilde{K}$ par un isomorphisme qui rend le diagramme suivant commutatif $$
    \xymatrix{ S \ar[d] \ar[r]^-{\sim} & A\times N \times \widetilde{K} \ar[d] \\ SL_2(\mathbb{R}) \ar[r]^-{\sim} & A\times N\times K }
    $$ où les flèches verticales sont les projections naturelles ?
  • Quoi les isomorphismes préservent la simple connexité? Non je rigole.

    Je suis d'accord avec ton argument.
    Au passage le revêtement universel $\tilde{K}$ de $SO_{2} \simeq S_{1}$ c'est la droite réelle? Je ne sais pas si cela peut servir mais qui peut le plus peut le moins.
  • Au passage en projetant sur chaque facteur, on voit qu'un sous-groupe compact connexe de $\widetilde{Sl_{2}(\mathbb{R})}$ est trivial car les sous-groupes en jeu sont isomorphes à $\mathbb{R}$ qui n'a pas de sous-groupe trivial compact connexe.
  • Pea : ce qui suis n'est bien sûr en aucun cas un ordre. Je suis d'ailleurs ravi que tu m'aides bénévolement.

    Pourais tu me mettre tous les arguments avec des petites questions? En gros un condensé.
    J'ai commencé à lire le cours de M Audin. Très court et bien écris : il est idéal pour mes besoins merci George Abitbol.
  • Oui, pardon excuse moi de te répondre si tard. Le revêtement universel $\widetilde{K}$ de $K$ est bien isomorphe à $\mathbb{R}$ (puisque $K\simeq \mathbb{S}^1$). Pour ce qui est de démontrer que tout sous-groupe compact de $S$ est trivial ton argument n'est pas complet: il existe d'autres sous-groupes de S que $A$, $N$ ou $\widetilde{K}$. Cependant, tu peux montrer que tout sous-groupe compact de $S$ est conjugué à un sous-groupe de $\widetilde{K}$ (et donc est trivial) car tout sous-groupe compact de $SL_2(\mathbb{R})$ est conjugué à un sous-groupe de $K$. Enfin, pour en revenir à ta question initiale: Es-tu d'accord que l'application exponentielle $exp: Lie(\widetilde{K})=Lie(K)\to\widetilde{K}$ est surjective? et que tout élément du centre de $S$ s'envoie sur un élément du centre de $SL_2(\mathbb{R})$ par la projection canonique? Enfin, es-tu d'accord que le centre de $SL_2(\mathbb{R})$ est inclus dans $K$? Avec tout cela tu devrais pouvoir conclure.
  • Salut et merci. La surjectivité découle de Hoph Rinow car $K$ est compact(je viens de découvrir une application de ce théorème.). La projection canonique étant surjective, tout élément du centre de $S$ s'envoie sur un éléments du centre de $Sl_{2}(\mathbb{R})$. Le centre de ce dernier est inclus dans $K$ car si on commutte avec $Sl_{2}(\mathbb{R})$ on commute avec $\begin{pmatrix} 0 & -1\\1 & 0\end{pmatrix}$ donc on est dans $K$(on peut le voir avec un petit calcul et aussi car le déterminant vaut 1.).
    Après j'ai essayé de prendre les arguments bout à bout en prenant un élément du centre de $S$, en l'envoyant dans $Sl_{2}(\mathbb{R})$ par la projection mais je ne vois pas comment conclure. Je ne vois pas comment l'hypothèse $B(Z, Z) < 0$ permet de voir que l'on contient cet élément.
  • J'avais lancé un post et je donnait des équivalences à la compacité et à la discretude du centre quand on sait qu'une forme de Killing est défini négative. L'argument clef était l'utilisation de la mesure de Haar.

    Y a t il un lien je te prie? Je n'ai pas plus d'idée, je vous dis si j'ai du nouveau.
  • Tu as pourtant tout ce qu'il faut pour conclure... Quand même, ne vois-tu pas que quitte à conjuguer $Z$ on peut supposer que $Z\in Lie(K)=Lie(\widetilde{K})$? Et dans ce cas que vaut $S_Z$? Par ailleurs un élément $z$ du centre de $S$ s'envoie sur un élément du centre de $SL_2(\mathbb{R})$, on est bien d'accord? Et comme le centre de $SL_2(\mathbb{R})$ vaut $\{ \pm 1\}$ qui est inclus dans $K$, on en déduit que $z$ appartient à l'image inverse de $K$ dans $S$, c'est-à-dire $\widetilde{K}$...
  • Alors je suis d'accord qu'avec ce raisonnement on arrive à $z \in Z(S)$ implique $z \in \tilde{K} =* Exp(Lie(\tilde{K}))$($*$ c'est un groupe de Lie de dimension 1.).
    Après oui si tu conjugues $Z$ à un $Z' \in Lie(\tilde{K})$ par un élément $P \in S$ on aura juste que $z \in Exp(\mathbb{R} Z')$ avec $Z' \in Lie(\tilde{K})$ donc par commutation $z \in PExp(\mathbb{R} Z')P^{-1} = Exp(\mathbb{R} Z)$. Mais le trucs qui me bloque en plus c'est comment $B(Z, Z) < 0$ intervient pour trouver cette conjugaison?

    Si c'est tout con à écrire je suis désolé mais je ne vois pas. Même en calculant explicitement la forme de Killing je ne vois pas en quoi cela indique une possible conjugaison.
  • http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?14,1535990,1539536#msg-1539536

    Depuis le début, on prend $A \times N \times \tilde{K}$ pour revêtement universel de $Sl_{2}(\mathbb{R})$. Mais est ce que c'est bien, pour sa structure de groupe produit, son revêtement de groupe de Lie je te prie?
    Parce que la décompostion d'Iwasawa donne un difféomorphisme entre $A \times N \times K$ et $Sl_{2}(\mathbb{R})$ pas un isomorphisme.
  • Déjà la forme de Killing d'un produit n'est pas la somme de chacune des formes de Killing sur chaque bloc. Donc c'est mal barré pour avoir une information sur $Z$ à conjugaison près.
  • Non, évidemment la décomposition d'Iwasawa ne respecte pas la structure de groupe...et ça n'a rien à voir avec notre histoire. Maintenant, sais tu que tout élément de $\mathfrak{sl}_2$ dont la 'norme' de Killing est négative est conjugué sous $SL_2(\mathbf{R})$ à un élément de $\mathfrak{so}_2(\mathbf{R})$? Si tu ne le sais pas prouve le!
  • Salut désolez du retard de réponse. Et bien si une telle matrice $\begin{pmatrix} a & b \\ c & -a\end{pmatrix}$ est de "norme" de Killing $< 0$ un petit calcul montre que $a^{2} + bc < 0$. Or son polynôme caractéristique est $X^{2} - (a^{2} + bc)$ qui est scindé à racines simples donc est conjugué dans $\mathbb{C}$(on s'en fiche que c'est dans l'extension car pour nos besoins si on commute à $Sl_{2}(\mathbb{R})$ on commute avec tous le monde dans $M_{2}{\mathbb{C}}$.). à $\begin{pmatrix} 0 & \sqrt{- (a^{2} + bc)} \\ -\sqrt{ - (a^{2} + bc) }& 0\end{pmatrix}$(car cette dernière matrice a le même polynôme caractristique.).

    Donc c'est OK merci.
  • Hum attendez si j'avais besoin de la conjugaison dans $Sl_{2}(\mathbb{R})$ et non dans $Sl_{2}(\mathbb{C})$ comment je ferais?

    Parce que avec mon argument je ne vois pas.
  • Il y a plusieurs façons d'y arriver:

    - Soit tu trouves une matrice explicite de la forme $\begin{pmatrix} a & x \\ & a^{-1} \end{pmatrix}$ qui conjugue $Z$ à la matrice que tu veux;

    -Sinon, comme tu l'as déjà démontré tes deux matrices sont conjuguées par un élément de $SL_2(\mathbb{C})$. Or, deux matrices réelles conjuguées par un élément de $GL_2(\mathbb{C})$ sont conjuguées par un élément de $GL_2(\mathbb{R})$. Enfin, comme l'image par le déterminant du commutant de $\begin{pmatrix} & -1 \\ 1 & \end{pmatrix}$ dans $GL_2(\mathbf{R})$ vaut $\mathbf{R}^\times$, tes deux matrices sont aussi conjuguées par un élément de $SL_2(\mathbf{R})$.

    -La troisième méthode utilise le résultat bien connu que tout sous-groupe compact de $SL_n(\mathbf{R})$ est conjugué (dans $SL_n(\mathbf{R})$) à un sous-groupe de $SO_n(\mathbf{R})$ dans le cas $n=2$
  • Pourquoi est ce vrai que deux matrices réelles conjuguées dans les complexes le sont dans les réels?
  • Les jours passent et j'en ai oublié la fin du sujet.

    En raisonnant sur des bases et avec des parties réelles c'est d'accord pour l'histoire de conjugaison.
  • Merci encore de ta patience Pea. Quand je bug sur un sujet je devient une vrai lock en réfléxion parce que je suis vexé de pas avoir trouvé tout seul.
    Comme le disait Christophe C, j'ai le nez sur le guidon.
  • Mmmh pour la conjugaison, c'était un poil plus compliqué, je crois... Mais c'est "classique". On peut dire que deux matrices sont semblables, si et seulement si elles ont les mêmes invariants de similitude, qui ne changent pas si la matrice est "vue" dans un surcorps, si je me souviens bien. Et il y a une démonstration élémentaire, proposée sur le forum, il y a bien longtemps !
  • Je n'ai pas détaillé l'argument mais mon raisonnement me convient. J'ai surtout la flemme de détailler.
    Merci du lien en tous cas.
  • Au fait je reviens là dessus mais qu'en est il des sous groupe compact connexe de $S$ je vous prie?

    Parce que je n'arrive pas à accéder à la structure de groupe de $S$. Dans mon premier message j'ai essayé de voir que mon $S'$ n'était pas sans sous groupe trivial connexe compact mais sans succès.
  • Bonjour, je reviens encore : avec mon $S'$ du premier message cela ne marche pas.

    Y a-t-il un autre moyen pour comprendre les sous-groupes compacts connexes de $\tilde{Sl_{2}}(\mathbb{R})$, je vous prie ?
  • J'ai essayé aussi de trouver une déscription de mon $S'$ avec des paramétrages mais je n'ai rien trouvé.
  • Pour montrer que $S$ n'a aucun sous-groupe compact non trivial tu peux procéder comme suit. Soit $K_S$ un sous-groupe compact de $S$. Alors sa projection sur $SL_2(\mathbb{R})$ est aussi compacte et quitte à conjuguer on peut toujours supposer que cette projection est incluse dans $K:=SO_2(\mathbb{R})$. Mais alors, $K_S$ est un sous-groupe de l'image inverse $\widetilde{K}\simeq \mathbb{R}$ de $K$ dans $S$ qui lui n'a pas de sous-groupe compact non trivial.
  • Salut et merci. Décidement ce résultat est utile.

    Merci encore de ta patience.
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