Partie dense de R

Bonjour, je veux montrer que si $\alpha \in \mathbb{R^{+}\setminus Q}$ l'ensemble $\mathbb{N ^{*} + \alpha Z} = \{n+ \alpha q \mid (n,q) \in \mathbb{N^{*} \times Z}\}\ $ est dense dans $\mathbb{R}$.

Quelques astuces s'il vous plaît pour commencer l'exercice . Merci :) !

Réponses

  • Bonjour,

    Si tu tapes "sous-groupe de R" dans ton moteur de recherche favori, tu devrais trouver ton bonheur, car c'est une question plutôt classique.
  • (Enfin, c'est pas très pédagogique comme "astuce").

    Voici une astuce : que donne l'algorithme d'Euclide (celui pour trouver le pgcd) appliqué au couple $1,\alpha$, si $\alpha$ est irrationnel ?
  • Oui j'ai déjà démontré que les sous-groupes additifs de R sont soit de la forme aZ ou denses dans R, mais l'ensemble donné n'est pas un sous-groupe car 0 n'appartient pas à l'ensemble, et il n'est pas stable pour la symétrie. C'est pour cela que j'ai pensé à montrer la densité par définition mais en vain. Merci :-)
  • Ah j'étais complètement passé à côté de la question, alors.
    Ce que tu demandes est vachement plus facile que ce que tu as déjà montré !

    On a : $$\underbrace{\Z + a \Z}_{\text{dense}} = (\N^* + a \Z) \cup \underbrace{(a\Z)}_{\text{discret}} \cup \big[- (\N^* + a \Z) \big]$$ en réunion disjointe.
    Après, ça me crève tellement les yeux que je ne vais pas me risquer à rédiger une démonstration.
  • Il faut évidemment utiliser la densité de $G=\Z+\alpha\Z$ !

    On fixe $x$ dans $\R$ et $\epsilon>0$. On trouve $p_0,q_0\in\Z$ tel que $|x-p_0-q_0\alpha|\le\epsilon$. Si $p_0>0$ c'est gagné. Sinon, parmi les $(p,q)\in\Z^2$ tels que $|p+q\alpha|\le\epsilon$, il n'y en a qu'un nombre fini tels que $|p|\le p_0$ (il n'y a qu'un nombre fini de $p$ possibles et pour $p$ donné, on peut majorer $|q|$, sous peine que $p+q\alpha$ sorte de l'intervalle prescrit). Or il y a une infinité de $(p,q)$ possibles (sinon $G$ ne serait pas dense). On peut donc choisir $(p_1,q_1)$ avec $|p_1|\ge p_0$ et, quitte à le remplacer par $(-p_1,-q_1)$, on peut imposer $p_1\ge p_0$. Alors $\bigl|x-(p_0+p_1)-(q_0+q_1)\alpha\bigr|\le2\epsilon$ et c'est gagné.
  • J'essaie de redire mieux (sans préjuger de ce que Math Coss dit.)

    Entre $\pm (\N^* + \alpha \Z)$, l'un des deux est dense en $0$ dans $\R_{+}^*$.

    Comme ils sont stables par addition, celui-là est dense dans $\R_{+}^*$.

    Comme les deux adhèrent à $-\infty$, celui-là est dense dans $\R$.

    Donc l'autre aussi par symétrie. Donc c'est bon.
  • $\bullet$ Une partie $S$ de $\mathbb R$, additivement stable, qui contient un réel strictement positif et un réel strictement négatif, est de l'un des trois types :
    (1) $S=\mathbb R$ ;
    (2) $S=\mathbb Z a$, $ a \in \mathbb R_+^*$ ;
    (3) $S$ dense, d'intérieur vide.

    $\bullet$ Un sous-groupe additif $G$ de $\mathbb R$ est de l'un des quatre types :
    (1) $G=\{0 \}$ ;
    (2) $G=\mathbb R$ ;
    (3) $G=\mathbb Z a$, $a \in \mathbb R_+^*$ ;
    (4) $G$ dense, d'intérieur vide.
  • Bonjour, commence par montrer qu'un sous-groupe additif du groupe totalement ordonné additif $(\mathbb{R}, +, \leq)$ est :
    - soit dense dans $\mathbb{R}$ avec la topologie de la valeur absolue ;
    - soit $a\mathbb{Z}$ avec $a\in\mathbb{R}$.
    Les mathématiques ne sont pas vraies, elles sont commodes.
    Henri Poincaré
  • Ignotus écrivait : http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?14,2227320,2227326#msg-2227326
    Bonjour, en effet je l'ai déjà fait mais je ne vois pas comment cela m'aide, et je n'ai pas bien compris les réponses précédentes puisque elles utilisent des notions qu'on n'a pas encore abordé en cours, j'ai essaie de travailler l'exercice avec les notions vues en mpsi. Merci encore une fois pour toutes vos réponses :-)
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