multiplication implicite casio vs TI

Bonjour à tous,

En espérant poster dans la section idoine. Auriez-vous quelques précisions à m'apporter svp sur la gestion de la multiplication implicite dans des enchaînements simples d'opérations entre TI et Casio (cf. photos ci-jointes).

Merci d'avance

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Réponses

  • La CASIO se trompe sur ce coup là, et est donc dangereuse.

    On a le droit de ne pas écrire le $\times$ mais le calcul doit être effectué comme s'il était écrit.
    Ensuite la convention est d'effectuer les calculs de gauche à droite en cas de $\times$ et $\div$ (sans parenthèse etc.).

    Je préfère les CASIO mais là je dois bien avouer...
  • De toute façon, aucun de ces 2 calculatrices ne sera plus autorisée pour le Bac à compter de la rentrée prochaine.

    La Casio 90+E, qui, elle, sera autorisée répond 1 également à la première égalité... mais elle a le bon goût de rajouter automatiquement des parenthèses autour de 2(1+2), justifiant par là-même le calcul qu'elle a effectué.

    La TI Nspire, elle aussi autorisée, réécrit automatiquement sous la forme $\dfrac{6}{2}(1+2)$, justifiant également le calcul effectué.
  • Je ne suis pas d'accord avec Dom, il n'existe pas de regles codifiant la priorite de la multiplication implicite. On peut d'ailleurs legitimement trouver plus logique qu'omettre le * "rapproche les arguments" et donc que l'operation doit etre effectuee avant celle qui est materialisee explicitement.
    C'est l'utilisation de la multiplication implicite qui est dangereuse et devrait etre fortement deconseillee aux eleves, sauf comme raccourci commode et uniquement lorsqu'il n'y a aucun risque de confusion (par exemple 2a pour 2*a).
    Je pense d'ailleurs que la multiplication gagnerait a etre ecrite explicitement dans le secondaire des qu'il y a le moindre risque de confusion pour les eleves, meme si c'est plus lourd. Un peu comme les vecteurs qui ont une fleche et la perdent dans l'enseignement superieur.
  • On doit pouvoir retrouver un fil, assez ancien (5 ans ?) qui parle de cela.

    Je découvre le vocabulaire "multiplication implicite". D'où cela provient ?
    Pour moi on n'écrit pas un symbole mais on fait comme s'il était là, c'est une convention.
    Il y a bien une règle convention (encore !) de priorités de calculs que tout le monde connaît.

    Cependant je me suis déjà trompé en faisant comme la CASIO dans certains moments de fatigues notamment.

    Ce qui trouble le plus est la barre \ je pense, car dans l'esprit elle correspond au trait de fraction.
    La question se pose à nouveau (mais moins selon moi) avec le symbole : $\div$. Enfin je n'en suis pas sûr finalement.
  • La Ti83CE (autorisée) suit la même règle que l’autre Ti.
    Algebraic symbols are used when you do not know what you are talking about.
            -- Schnoebelen, Philippe
  • Bonjour

    si j'écris ça qui me comprendra?
    6/2(2+1)
    qui me comprendra?

    Ne le prenez pas mal mais vous les humains vous avez cette fâcheuse tendance à penser que vous êtes les seuls à savoir penser

    Un jour ce mépris pour les machines pourrait bien en vexer une
  • Wikipedia a écrit:
    Les premières sont héritées des propriétés d'associativité des lois utilisées. C'est le cas de l'addition et de la multiplication.

    Ainsi les calculs de
    \[( a . b ) . c (a\cdot b)\cdot c (a\cdot b)\cdot c\]
    et
    \[a . ( b . c ) a\cdot (b\cdot c) a\cdot (b\cdot c)\]
    donnant le même résultat, on autorise la suppression des parenthèses, le calcul
    \[a . b . c = ( a . b ) . c = a . ( b . c ) a\cdot b\cdot c=(a\cdot b)\cdot c=a\cdot (b\cdot c) a\cdot b\cdot c=(a\cdot b)\cdot c=a\cdot (b\cdot c)\]
    pouvant s'effectuer dans l'ordre de son choix. Il en est de même de l'écriture $a + b + c$ qui s'effectue dans l'ordre de son choix.

    Il n'en est pas de même pour des mélanges d'additions et de soustractions. Ainsi les calculs de
    \[(a - b) + c\]
    et de
    \[a - (b + c)\]
    ne donnent pas le même résultat. La convention, là, est de voir dans une soustraction l'addition de l'opposé. Une écriture comme $a - b + c$ est alors une abréviation autorisée de $a + (-b) + c$.

    Une telle convention n'est pas aussi explicite pour des mélanges de divisions et de multiplications. Les calculs de
    \[(a:b).c\]
    et de
    \[a:(b.c)\]
    ne donnent pas le même résultat. L'expression $a:b.c$ est parfois interprétée comme $(a:b).c$ mais cette interprétation est loin d'être universelle. Ainsi certaines calculatrices continuent à effectuer le calcul de
    $1:2a$ comme $1:(2a)$
    et celui de
    $1:2*a$ comme $(1:2)*a$

    L'écriture sous forme fractionnaire, présentant un délimitant fractionnaire, évite toute ambiguïté de ce genre et limite l'usage de la parenthèse :

    $(a:b).c$ s'écrit alors $\dfrac{a}{b}.c$,
    et l'écriture $a:(bc)$, $\dfrac{a}{bc}$

    Personnellement, je ne vois pas l'intérêt d'écrire quelque chose comme
    $4 \div 3 \times 6 \times 2 \div 5 \div 8 \times 15$ etc.
    Pour quoi faire ? On peut certes y lire une suite d'appuis sur des touches de calculatrice, mais est-ce bien utile pour faire le lien entre programme de calcul et expression algébrique ? Faut-il à tout prix imposer et faire apprendre une convention de ce genre quand manifestement il n'y a guère de mathématiques derrière, et pas de consensus sur l'écriture ?

  • Étonnant texte de Wiki : l'argument du fait que l'interprétation n'est pas universelle semble être que "certaines calculatrices" font comme ci ou comme ça.

    Aussi, un peu avant on voit la soustraction comme addition de l'opposé mais par contre on semble oublier qu'on peut voir la division comme multiplication par l'inverse.

    Bon, ce n'est pas si grave.

    Il faut juste savoir que des « machines » font des choses différentes.
  • Avec l'écriture fractionnaire on voit la division comme une multiplication par l'inverse.
    La règle donnant les priorités dans une succession de multiplications et de divisions semble artificielle et faite pour donner une signification à une écriture dont je ne saisis pas bien l'intérêt. On dirait que c'est une règle pour la règle. Alors que la règle sur les priorités entre multiplication et addition permet de simplifier des écritures de calculs qui viennent naturellement.

  • Pour moi c'est aussi pertinent que la règle des enchaînements des + et - .
    On a bien une analogie avec les enchaînements de $\times$ et $\div$.

    Mais c'est vrai que dès que l'on effectue ce genre de calculs on préfère utiliser les écritures fractionnaires.
  • Bonsoir à tous !

    Désolée d'avance pour cette question un peu bateau mais je n'ai pas trouvé la réponse sur le net alors j espère la trouver ici.

    Quel est le résultat de

    6÷2(2+1)

    Et pourquoi ?
    Merci !!!!!
  • Pour moi :

    $A=6\div 2(2+1)$ . . . On n'a pas écrit un $\times$ selon une convention.
    $A=6\div 2\times (2+1)$ On fait apparaître le $\times$.
    $A=6\div 2\times 3$ . . On calcule la parenthèse d'abord, selon une convention.
    $A=3 \times 3$ On calcule de gauche à droite lorsqu'il n'y a pas de parenthèse (dans ce cas) selon une convention
    $A=9$
  • Il faut se décider, c'est laquelle:
    a) * / 6 2 + 1 2 ?
    b) / 6 * 2 + 1 2 ?

    Jan Lukasiewicz avait une idée assez brillante au fond.
    Une fonction est un ensemble $f$ de couples tel que pour tous $x,y,z$, si $(x,y)\in f$ et $(x,z)\in f$ alors $y = z$.
  • Natyka écrivait : http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?15,1499268,1499988#msg-1499988
    [Inutile de recopier un message présent sur le forum. Un lien suffit. AD]

    Bonsoir Natyka
    La réponse va dépendre des conventions d'uage de parenthèses et de priorité des opérations, qui sont des conventions d'écriture, et manifestement (par exemple au vu de la conversation ci-dessus), il n'y en a pas d'universelles (quand la division est utilisée).
    Une fonction est un ensemble $f$ de couples tel que pour tous $x,y,z$, si $(x,y)\in f$ et $(x,z)\in f$ alors $y = z$.
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