"Il est facile de 2"

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Réponses

  • @CPL : Je n'ai pas bien compris en quoi 958 [je n'avais pas encore vu ta démo^^, le temps d'écrire ce long post] se ramène à ce que tu dis, mais je n'ai pas poussé l'examen, puisque tu as dit que tu allais détailler :-p, en tous cas le truc sur la matrice inverse et la diagonale à l'air vraiment très joli!

    ___________________________________________________________________________________________________________

    Merci de t’intéresser à la question lexico!! je vais donner des détails mélant l'historique de mes motivations et des généralisation successives.
    Au départ le problème n'est pas vraiment un problème d'algèbre linéaire, il s'agit de classer les lignes d'une matrice à coefficient dans un ensemble totalement ordonné (pas un anneau)

    On a donc notre "matrice" $M$ mais qui est plus un tableau qu'une matrice et on classe les lignes dans l'ordre lexico puis les colonnes dans l'odre lexico : ça donne $L(M)$. (ça deviendra $L_{Id}(M)$ plus tard) . ça n'est pas très difficile de trouver un cas où $L^2(M):=L(L(M))\ne L(M)$, ou même $L^2(M)\ne L^3(M)$ etc... ce qui répond à la question :
    Peux-tu donner un exemple [...] où la périodicité ne se fait qu'à partir d'un certain rang ?

    On peut montrer que la période est bien $1$ à partir d'un certain rang, c'est à dire que la suite $(L^k(M))_k$ est stationnaire.

    Déjà une motiavtion peut-être le rapport que ça a avec "graphe isomorphisme" qui est un problème ouvert et qui est moins fort (en fait équivalent) que

    "peut-on dire en temps polynomial si $M$ et $N$ matrices carrées sont telle qu'il existe $P$ et $Q$ matrices de permutation telle que $PMQ=N$"

    On se dit que peut-être ça donne une direction, eh bien poussons là un peu....avec $L_Q$ où $Q$ est une matrice de permutation. Mais avant ça, je vais parler d'un cas particulier : celui où $Q=J:=\begin{pmatrix} 0 & 0 & ... & 0 & 1\\ 0 & 0 &... & 1 & 0\\ ... & ...& ...1^{.\, .\,.\,.} & ...& ... \\ 0 & 1 & ... & 0 & 0 \\ 1 & 0 & ... & 0 & 0\end{pmatrix}$ "l'autre diagonale". $L_J(M)$ correspond à classer dans l'ordre lexico croissant les lignes de $M$ puis les colonnes de la matrice obtenue dans l'ordre lexico décroissant.

    Là on remarque une chose intéressante c'est que si $M$ est une matrice de relation d'ordre partiel $\leq_M$ sur $[1,n]\cap \mathbb N$ donné par $M_{ij}=1$ si $i\leq_M j$ et $0$ sinon, alors $L_J(M)$ est trigonale. Une matrice de relation d'ordre n'étant pas forcement trigonale (multiplier à droite la matrice trigonale supérieure avec que des $1$ en haut par une permutation $P$ non triviale et à gauche par $P^t$ on obtiendra toujours une matrice d'ordre (ici total) mais qui ne sera plus trigonale supérieure, et en général pas trigonale du tout)

    Mais il y a mieux que $L_J(M)$ est trigonale pour tout $M$ matrice d'ordre : on a aussi $L_J(PMR)$ trigonale pour toute matrice d'ordre et toutes matrices de permutations $P$ et $R$(!!!!!)

    On démontre dans la foulée que les itérations successives se stabilise et qu'on a une période 1 ou 2 : c'est à dire qu'il existe $k$ tel que $L^k_J(M)=L_J^{k+2i}(M)$ pour tout $i\in \mathbb N$. Et j'appelle alors ordre cycliquement indéxé associé à $M$ la matrice $M_0:=L_J^k(M)$,
    on a alors $L_J(M_0)=:M_1$ puis $L_J(M_1)=M_0$ etc.
    Ces matrices qui sont des matrices d'ordre cycliquement indexées ont un aspect très stable dans lesquelles ont voit apparaître des sortes de progression arithmétiques mais passons là dessus, on démontre que lorsqu'on enlève la dernière ligne et la dernière colonne d'une matrice d'ordre cycliquement indexée , on a encore une matrice d'ordre cycliquement indexée. ça permet d'étudier les ordres d'une façon sans doute intéressante, mais je n'ai pas poussé l'investigation plus loin : on pourrait aussi s’intéresser à (aux) matrice(s) de permutations qui fait passer de $M_0$ à $M_1$ mais je ne m'étends pas là dessus, mais qui sait, ça pourrait peut-être donner des infos cruciales pour "graph iso". En tous cas on ne peut DEJA pas dire que ça n'est pas une question motivée ou qui n'ouvre sur rien de spécialement intéressant.

    J'arrive à montrer la périodicité à partir d'un certain rang de $L_J$ pour les matrices d'ordre mais pas dans le cas général, mais j'ai fait de nombreux tests tous concluants. Au départ je n'avais pas pensé à écrire $L_J$ je classais juste dans l'ordre lexico croissant les lignes et lexico décroissant les colonnes, mais je me suis dit que si j'obtenais une période de $2$ c'est peut être justement parce que ça revenait à faire "lexico croissant des ligne puis lexico croissant des colonnes ... puis multiplication à droite par $J$ qui est d'ordre $2$... donc j'ai défini $L_Q$ pour toute permutation et j'ai laissé le problème pour passer à autre chose, mais à un moment je me suis quand même demander ce qui se passerait avec des matrices dans $F_2$ si je multipliais à droite après avoir appliqué $L_{Id}$ ...par $Q$ avec $Q^q=Id$, mais pas forcément une matrice de permutation! je me suis dit : "on va quand même pas avoir $q$-périodicité à partir d'un certain rang???!!! Notons que par finitude, on a forcément une période à partir d'un certain rang, mais aucune raison qu'elle soit d'ordre $q$, eh bien il se trouve que toutes les expérimentations python on confirmé cette étrange conjecture...
    J'ai alors essayé avec non pas $F_2$ mais $\mathbb Z$ avec l'ordre usuel, avec des $Q$ tel que $Q^2=Id$ et j'ai constaté que pour certains $Q$ ça marchait pour tout $M$, et que pour une autre ça marchait seulement des fois : les fois où on avait une période, elle était de $2$ et les fois où ça ne marchait pas c'est parce qu'on avait pas de période...
    Les itérationde $L_Q^k(M)$ dans ce cas semblaient tendre en norme vers l'infini... (en fait peut-être qu'à un moment ça devient périodique mais ça n'est pas ce qui semblait se passer, je n'ai pas poussé plus loin)

    Une généralisation possible (et peut-être vraie) est alors : quand $(L^k_Q(M))_k$ est périodique (à partir d'un certain rang) avec $Q^q=1$, alors cette période divise $q$.

    Mais j'en ai trouvé une plus intrigante : j'examinais le cas où ça diverge et je me disais que "c'était à cause des entiers négatifs" ...

    Parallèlement je pensais non pas forcement à $\mathbb Z$ ou $\mathbb R$ mais à des anneaux de polynômes (même sur un anneau fini) en considérant la matrice génériques .. que se passerait-il dans ce cas ? J'ai pensé à la matrice générique pour essayer de démontrer le résultat dans le cas d'un anneau fini, mais je me suis rendu compte que je pouvais choisir un ordre arbitraire "en live" sur les coefficients apparaissant dans les itérations successive (coefficients qui sont des polynômes dont les indéterminées sont les coef de la matrice générique) et l'idée d'un "bon ordre" m'est venue : j'ai alors repris les cas de $\mathbb Z$ qui n'étaient pas périodique et j'ai mis le bon ordre suivant (où $0$ est minimum ) $a<b$ si $|a|<|b|$ et $-|a|<|a|$ ($a\ne 0$)... et là : tout marchait!

    Alors je n'ai peut-être pas fait assez d'essais, mais il faut dire qu'on peut raisonnablement conjecturer qu'il se passe des trucs chouettes, et peut-être le résultat assez stupéfiant lui-même . Peut-être qu'il est en fait trivial sans que je ne m'en rende compte, ou pas si stupéfiant, mais comme ça à première vue, ça à l'air assez bleuffant, si c'est vrai. Et même si ce n'est pas vrai vrai vrai, il ne doit pas y avoir bcp à changer pour que ça le soit...

    Les résultats les plus utiles me semblent être ceux qui concernent le cas où $Q$ est une permutation, MAIS le cas général est troublant et il montre, même dans ses formes plus faibles (finitude des anneaux, cas où Q est une permutation, ne regarder que les cas périodique quand l'anneau est infini,etc.) l'extra ordinaire stabilité de l'opération $L$.

    D'autre part, si c'est vrai, ce n'est pas des résultats "utiles" qui vont se profiler mais des résultats très profonds à mon avis, mêlant structurellement la théorie de l'ordre et l'algèbre commutative d'une façon sans doute inédite. je ne pense pas faire preuve d'un enthousiasme inapproprié en disant ça... je ne sais pas ce que tu en penses, ou ce qu'en pensent les lecteurs patients, ni même si je t'ai un peu convaincu...^^

    CPL a écrit:
    Peux-tu donner un exemple où l'ordre classique sur Z ne fonctionne pas

    Je vais te trouver ça tout à l'heure.

    PS
    Je n'ai pas trop compris l'histoire de presque périodique avec $R$ ^^


    P;P;S
    Je me rends compte qu'emporté par la concentration, j'ai pris bcp de place dans ce fil général, pour un problème un peu particulier et j’espère que cc ou quelqu'un d'autre ne trouvera pas ça inconvenant
  • Champ-Pot-Lion: C'est embêtant cette histoire de numérotation :-D

    Je parle de la 958 récente avec la matrice symétrique.
    Bon c'est un souvenir hein (peut-être un faux souvenir).
    Une fonction est un ensemble $f$ de couples tel que pour tous $x,y,z$, si $(x,y)\in f$ et $(x,z)\in f$ alors $y = z$.
  • Merci lesmathspointclaires, je vais voir si ça me parle.

    EDIT : Pour la presque-périodicité avec $\R$, on dit qu'une suite est "$n$-presque-périodique" si les sous-suites de progression arithmétique $n$ convergent vers des constantes. Autrement dit, en pratique, ça va être périodique au bout d'un moment à cause de l'imprécision des ordinateurs.

    Je signale que je me suis complètement trompé quand j'ai dit que ça fonctionne pour n'importe quel corps de caractéristique $2$. (Le passage que j'ai loupé à la généralisation est que l'on n'a pas $\langle y, M(y) \rangle = \langle y, d(M) \rangle$ mais $\langle y, M(y) \rangle = \langle F(y), d(M) \rangle$ en général, où $F$ est l'endomorphisme de Frobenius -- inversible lorsque l'ordre est fini --, qui n'est égal à l'identité que si le corps est $\mathbb{F}_2$.)

    Un contre-exemple dans $\mathbb{F}_4 = \{0,1,x,y\}$ est la matrice
    $$\begin{pmatrix}
    x & y\\
    y & 1
    \end{pmatrix}\text{.}$$
  • @CPL : je vais regarder ta démo, j'espère qu'il y a le truc avec la diagonal et l'inverse dedans^^

    @Foys : je ne sais pas si tu l'as lue , alors je redonne la démo de 958, en mieux dit et en un seul post :

    On voit que c'est vrai pour les matrices de taille 1, 2, et 3.
    On suppose que c'est vrai pour les matrices de taille $n-1$.
    Soit $M$ une matrice $n\times n$ symétrique de diagonale $d=(d_1,...d_n)$ .
    Par hypohèse de récurrence, Il existe pour tout $i\leq n$ , un vecteur $x_i$ (avec un $0$ à la i-ème place) tel que $M(x_i)=d+f_i$ où $f_i$ n'a que des $0$ sauf éventuellement à la $i$-ème place.
    Si un des $f_i$ est nul c'est bon.

    Supposons que ça ne soit pas le cas (les $f_i$ forment donc à partir de maintenant la base canonique)

    L'image de $M$ contient tous les $d+f_i+d+f_j$, et donc tous les vecteurs ayant un nombre pair de 1. C'est donc soit l'espace entier soit l'hyperplan $H$ des vecteurs avec un nombre pair de $1$. Si $d$ a un nombre pair de $1$ c'est fini ou si l'image de $M$ est $F_2^n$ c'est fini.

    Il n'y a plus qu'à établir le résultat dans le cas où $d\notin H$ et l'image $M$ est exactement $H$, mais ce cas ne peut pas se produire car en particulier la somme de tous les coefficient de $M$ est nulle modulo $2$ (tous les $M(f_i)$ sont en effet dans $H$) , tout comme la somme des coefficients non diagonaux (puisque $M$ est symétrique), donc la somme des coefficients diagonaux est nulle modulo 2 ce qui contredit $d\notin H$.
  • Champ-Pot-Lion a écrit:
    Pour la presque-périodicité avec R, on dit qu'une suite est "n-presque-périodique" si les sous-suites de progression arithmétique n convergent vers des constantes. Autrement dit, en pratique, ça va être périodique au bout d'un moment à cause de l'imprécision des ordinateurs.

    Et tu as remarqué que ça se produisait [parfois] avec l'ordre usuel de $R$, c'est très intéressant...
  • Champ-Pot-Lion a écrit:
    Remarquons que la symétrie de M et le fait qu'on soit en caractéristique 2 implique aussi que prod.scal( y,M(y))=prod.scal(y,d(M)) [il faut aussi utiliser que le carré de tout élément est lui-même].

    Peux-tu détailler ce point^^?
  • $$\newcommand{\inp}[2]{\langle #1 , #2 \rangle}\begin{align*}\inp{y}{M(y)} &= \sum_{1 \leq i,j \leq n} y_i M_{i,j} y_j\\
    &= \sum_{i=1}^n {y_i}^2 M_{i,i} + 2 \sum_{1 \leq i < j \leq n} y_i M_{i,j} y_j ~~\text{ (car $M_{i,j} = M_{j,i}$)}\\
    &= \sum_{i=1}^n y_i M_{i,j}\\
    &= \inp{y}{d(M)}\end{align*}$$
  • @Champ-Pot-Lion : effectivement, désolé d'avoir demandé, bien joué pour cette observation!!! c'est clair que c'est ça qui est en dessous du phénomène, qui perd enfin un peu de son mystère^^ (pour moi qui n'avais pas remarqué)
  • Je reverifierai tous les numéros d'un PC et essaierai d'arranger ça. @foys pour la 958 matrice symétrique je suis étonné car je l'ai inventée en la prouvant (certes de tête) mais LMPC à donne UNE AUTRE PREUVE que la mienne que j'ai même terminée donc ai pu "ressentir" le truc. Je serai donc moi aussi intéressé par une erreur éventuelle non débusquée.
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • @christophe c
    Je veux dire qu'il est faux "qu'il existe une matrice symétrique n'ayant pas cette propriété", c'est comme ça que tu avais tourné ton message.
    Cf raisonnement de Lesmathspointclaires (merci pour la preuve au fait).
    Une fonction est un ensemble $f$ de couples tel que pour tous $x,y,z$, si $(x,y)\in f$ et $(x,z)\in f$ alors $y = z$.
  • Ah mais oui je me rappelle !!!! Merci foys!
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • Je manque à tous mes devoirs sur ce fil. Bon j'ai des excuses suis en vacances et me laisse porter par un nouveau téléphone et sa mémoire cache.

    1/ je réparerai i les numerotations

    2/ je propose de commencer les nouvelles questions à 1000.

    3/ pour la 958 j'ai par réflexe répondu à "qu'est-ce qui t'a donné l'idée de cet énoncé?" puis zappé alors que j'aurais tout de même pu me montrer plus poli et remercier un fil de chaurien qui m'avait donné l'idée de la preuve (et non de l'énoncé) qui marche pour tout corps assez gros (fini gros ou infini).

    Question 1000 vague: y a-t-il une dépendance réelle pure (pas de complexes) entre e et pi en utilisant aussi le signe puissance? (et les 4 autres et des entiers)

    Concernant la 958 : j'ai pris F2 car être multiple de se confond bien avec = mais l'énoncé que j'avais prouve (avec peut être une faute de tête en tout cas) est que toute matrice carrée ayant n lignes a dans son image un vecteur qui divise la diagonale où "divise" est pris au sens de l'anneau produit K^n. Le sketch preuve est très simple: sinon tout vecteur de son image aurait une coordonnée zéro là où il ne faut pas ce qui s'exprime en disant que l'image est incluse dans UNE REUNION d'hyperplans que vous devinez donc incluse tout entière dans l'un d''entre eux donc à une colonne par exemple la 4 entièrement nulle (contradiction le coef 4,4 est alors nul). J'avais pris F2 pour dire "egal" au lieu de "divise" et supposé la symétrie car je mélange toujours lignes et colonnes. Pardon, c'était à Paris et le voyage m'a un peu reboote. Je vous laisse assainir preuve et énoncé et chercher pour les petits corps finis dans mettre de numéros.
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • Oups le.vin du dîner m'a fait manger la moitié de l'argument. Bon flemme je le numéroté du coup mais j'ai peur être fzit une erreur (je taffe de tête).

    Exercice 1001: toute matrice SYMETRIQUE carrée a dans son image un vecteur associé (au sens de l'anneau K^n où K est le corps) à son vecteur diagonal. Et pour les anneaux?

    (Je nettoirai d'un PC)
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • Commence plutôt les nouvelles à 1100 car on a déjà bien dépassé 1000.

    edit : pas de s à l'impératif, ça commence à rentrer grâce à AD.
    [(tu) AD]
  • CPL: je viens de remonter assez loin (je suis dans un wifi macdo, mais vais devoir céder la place) sans trouver de bugs. J'approfondirai, et s'il le faut je commencerai même 1200. Mais pour l'heure, j'en reste à 1000,1001, ..., en attendant.

    J'en profite pour réécrire l'exercice 1001 de manière formelle.

    [large]Exercice 1001[/large]

    Soit $K$ un corps, n$ un entier et $M$ une matrice carrée symétrique $\in M_n(K)$. Soit $v:=(M(1,1),M(2,2),..,M(n,n)$ son vecteur diagonale (on convient que $v(i):=M(i,i)$).

    Prouver l'existence de deux vecteurs $u,w,t$ tels que :

    1/ $\forall i: v(i) = u(i)w(i)$

    2/ $\forall i: u(i) = v(i)t(i)$

    3/ $u\in ImageDirecte(M)$


    Bon pardon pour ce style amidonné, mais étant sur un pc, j'en profite pour éviter toute ambiguité.

    Je signale aussi que je garde le label "exercice" pour éviter de changer tout le temps, mais je ne l'avais prouvé à Paris que pour certains corps, et de tête, et ça devrait plutôt s'appeler "question". Mais la nature de cette question étant de toute façon taupinière, il n'est pas grave de l'appeler "exercice".
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • CPL a écrit:
    Peux-tu donner un exemple où l'ordre classique sur Z ne fonctionne pas

    $M=\begin{pmatrix} 1 & 1 \\ 1 & 0 \end{pmatrix}$

    $Q=\begin{pmatrix} -9 & -16 \\ 5 & 9 \end{pmatrix}$ (on a $Q^2=Id$)


    C'est périodique pour certains $M$ est pas pour d'autres (semble-t-il, car je n'ai pas prouvé que c'était non périodique , juste conjecturé que les coefficient tendaient vite vers l'infini, mais peut-être que ça devient périodique au bout d'un très long temps (je ne pense pas et je ne pense pas que ça soit dur à montrer, ce sont des matrices 2x2).

    Par contre pour $Q'=\begin{pmatrix} 4 & -5 \\ 3 & -4 \end{pmatrix}$ d'ordre 2 également semble marcher avec l'ordre usuel, quelle que soit $M$
    Par contre quand on met un bon ordre ça semble marcher pour tout les monde!
  • lesmathspointclaires, je dois avoir mal compris. Je fais le calcul pour ton premier exemple, il faut que tu me corriges.

    1) On a $L(M) = M$.
    2) Ensuite, $M \times Q = \begin{pmatrix}-4&-7\\-9&-16\end{pmatrix}$.
    3) Puis $L(M \times Q) = M \times Q$ puisque $(-4,-7) > (-9,-16)$ dans l'ordre lexicographique normal, et $(-4,-9) > (-7,-16)$.
    4) Puis $M \times Q \times Q = M$, on a bouclé la boucle.

    Non ? J'ai aussi testé pour $Q \times M$ au lieu de $M \times Q$, ça fonctionne aussi.
  • Dans ton exemple tu prends bien l'ordre usuel, mais $L(MQ)=MQ$ est faux, car il faut classer dans l'ordre croissant et donc $L(MQ)=JMQJ$ où $J$ est la permutation non triviale.

    D'ailleurs on a pas $L(M)=M$ pour la même raison^^
  • @CPL : en fait certains exemples ne marchent plus dans le cas de $\mathbb Z$, avec ou sans bon ordre, par contre ça semble marcher asymptotiquement et à une multiplication par un scalaire près ("projectivement" dirons nous) (c'est à dire qu'après normalisation du prier coef = 1, on a ce que tu appelais une presque-période, dans les contrexemples.je vais fouiller un peu plus, pour voir si on peut pas dénicher une période assymptique qui ne divise pas $q$) En tous cas lee pb reste ouvert pour les anneaux finis ou la période existe forcément
  • Question 1002:

    Je suis HAUTEMENT intéressé par les propriétés des uplets suivants (K,n,u,f) où:

    1/ K est un corps infini
    2/ n est un entier
    3/ u est dans E:=K^n
    4/ f est une forme linéaire allant de E dans K
    5/ pour toute permutation p de l'image directe de u (ie l'ensemble des ses coordonnées) ,
    f (p rond u) =0

    Pardon la question est un peu vague mais il y a une belle surprise à la clé
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  • D'accord LMPC, j'ai foiré mon tri. Merci pour le lien mathoverflow. En un certain sens je suis "rassuré" par l'existence d'un contre-exemple, car sinon on pourrait se demander si ça fonctionne avec plein de variantes bizarres. On aurait pu trouver le contre-exemple donné si on avait testé par ordinateur.

    Il n'empêche que ça ne répond pas à la question : si tu testes par ordinateur (si tu en as le courage), est-ce que la plupart des matrices vérifient ta conjecture ?

    J'ai une question : j'imagine que ta procédure ne donne pas une forme normale aux "matrices modulo permutation des lignes et de colonnes". Sinon ça donnerait un algorithme pour l'isomorphisme de graphes comme tu le dis.
  • Ta propriété avec le tri de "matrices d'ordres" est marrante. En fait on commence par trier les éléments linéairement, avec un tri topologique. Puis le deuxième tri a pour effet de trier dans le même ordre que le premier.

    @cc Est-ce que tu comptes détailler comment tu es parvenu à ton énoncé sur les matrices symétriques sur $\mathbb{F}_2$ qui ont leur diagonale dans leurs images (question 958(bis)) ? En particulier, c'est quoi cette histoire de logique dans laquelle on prouve qu'un nombre est impair pour prouver qu'il est non nul ?
  • C'est une logique que .... je n'ai pas réussi à mettre au point avec suffisamment de complétude. Mais je ne sais pas si tu as lu , j'ai repris le thème à la question 1001 qui généralise à tout corps.

    Bon je t'avouer que les paysages nature (ou pas d'ailleurs) et les petits coins de paradis sur je visite donnent certes l'illusion qu'on va y méditer intensément mais en fait ce n'est pas de la méditation rendant performant .. en maths. Je me métamorphose plus en lézard léché par le soleil en dormant qu'en gars qui réfléchit :-D
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  • Pour ta question 1001, il y a le contre-exemple suivant dans $\mathbb{F}_3$ :
    $$\begin{pmatrix}1&0&0&1\\0&0&1&1\\0&1&0&1\\1&1&1&0\end{pmatrix}\text{.}$$
    Mais c'est peut-être vrai sur $\mathbb{R}$ pour les matrices dont la signature ne contient que des termes du même signe.
  • Il y a un lien entre cardinal du corps et taille de la matrice pour que la toute première preuve que j'avais en tête marche. Mais je peux m'être trompé par contre le contre exemple tu l'affirmes avec F3. Est-ce que tu as des raisons de penser que même avec des corps infinis c'est faux?

    J'ai essayé de retrouver ma preuve en conduisant dans les bois mais mollement ca me faisait dormir. Mais en gros c'était juste un léger affinement de l'impossibilité d'obtenir un espace par une réunion d'edpaced plus petits.
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  • Oui, j'avais des raisons de le penser car en reprenant la preuve que j'avais faite pour $\mathbb{F}_2$ il y a un truc qui bloque. C'est en me basant sur ça que j'ai trouvé le contre-exemple ci-dessus, et la même chose peut bloquer sur $\mathbb{R}$. Voici une matrice qui donne un contre-exemple sur $\mathbb{R}$ :

    $$\begin{pmatrix}1&0&0&1\\0&0&1&-1\\0&1&0&1/2\\1&-1&1/2&0\end{pmatrix}\text{.}$$

    Le truc qui bloque est que lorsqu'on fait la récurrence, on a besoin que si $y$ n'est pas dans le noyau de $M$, alors $\langle M(y), y \rangle$ n'est pas nul.
  • Merci j'y reviendrai à tête reposée
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  • Bonsoir,

    dans la même veine, je suppose que la question 915+4 n'est pas la question 919.
  • @CPL : merci beaucoup pour la lecture de mon long post, et l'intérêt que tu portes à cette question (malgré le contrexemple^^) . En fait il semble que l'assertion (fausse en général) soit assez souvent vrai pour $q=2$. Mais j'ai été un peu vite en besogne et je vais faire des calculs par ordi qui cherche des CE. Je vais vérifier si ça marche déjà pour des permutations d'ordre 2. Et si ça n'est pas le cas, il ne restera plus qu'à essayer de prouver juste pour $Q=J$ "l'autre diagonale". Si ça n'est pas vrai non plus, ça voudra dire que ce que ça fait aux matrices d'ordre est propre à celles-ci et donnera à une indexation "cyclique" un statut particulier...Une même classe de matrice d'ordre (à permutation à gauche et à droite près) a plusieurs "forme cyclique" mais ça serA(it) chouette de creuser là dessous^^!!

    @CC il me semble que les conditions de 1002 ne sont vérifiées que si $u$ est de la forme $(a,a,a,...,a)$ ou $f$ est de la forme $(a,a,a,...,a)^t$... (récurrence facile)
  • @CC : Je vais quand même écrire la démo :

    Il s'agit de montrer que si il existe $f=(f_1,f_2...,f_n)$ matrice ligne à coef dans $K$ et $(u_1,....,u_n)$ matrice colonne telle que pour toute permutation $P$ on a $fPu=0$ alors $f$ ou* $g$ a des coefficients tous identiques (ce qui force $g$ ou* $f$ a avoir des coef de somme nulle )(je viens d'inventer ou* := la disjonction non commutative (:D )

    Pour faciliter la "récurrence facile" dont je parlais dans le post du dessus, on va montrer un poil plus fort qu'on appellera $Hyp(n)$, la même chose sauf qu'on ne demande pas spécialement $fPu=0$ mais $fPu=fQu$ pour tout couple $(P,Q)$ de permutations. On remarque qu'on peut aussi remplacer $K$ corps par $A$ anneau intègre. Ca donne donc

    Soit $A$ intègre et $n$ un entier, s'il existe $f=(f_1,f_2...,f_n)$ matrice ligne à coef dans $A$ et $(u_1,....,u_n)$ matrice colonne à coef dans $A$, tel que pour tous $P$ et $Q$ matrices de permutation, on a $fPu=fQu$, alors $(\forall i\in [1,n] \,f_i=f_j$ ou $\forall i\in [1,n] \,u_i=u_j)$


    Si $n=1$ c'est clair.
    Si $n=2$ , que la matrice de $f=(f_1,f_2)$ et celle de $u=(u_1,u_2)$ on a $f_1u_1+f_2u_2=f_1u_2+f_2u_1$ ce qui équivaut à $f_1(u_1-u_2)=f_2(u_1-u_2)$, qui équivaut encore à $(f_1-f_2)(u_1-u_2)=0$, comme $A$ est intègre, on en déduit $Hyp(2)$


    Soit $n\geq 3$ entier. Supposons : $f_i\ne f_j$ pour au moins un couple d'entiers $(i,j)\in [1,n]$, disons, sans perte de généralité, $f_1\ne f_2$.

    Soit $\sigma(k)$ l'ensemble des permutations qui envoient $n\geq 3$ sur l'entier $k\in \left\{n-1,n\right\}$. Il est clair, par $Hyp(n-1)$, et puisque $f_1\ne f_2$ et que $n\geq 3$, qu'on a $u_i=u_j$ pour tout $i,j\in [1,n]-\left\{k\right\}$, mais comme c'est vrai pour tout entier $k\in \left\{n-1,n\right\}$, on a bien $u_{n-1}=u_1=u_2...=u_{n}$ pour tout $i,j\leq n$. cqfd
  • Grand merci !! J'ai une journée un peu chargée mais je vais étudier ça.
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • Pour t'éviter de lire bcp de symboles pour pas grand chose, je vais résumer : il y a des solutions triviales quand $f$ est multiple de $(1,1,1,1...,1)^*$ ou $u$ multiple de $(1,1,1,1,1...1)$, et on montre qu'il n'y a qu'elles, par récurrence.

    Comme souvent on doit renforcer les hypothèses pour que la récurrence fonctionne et on montre qu'on a le même résultat en remplaçant $f(p(u))=0$ par $ f(p(u))=cste$

    Là c'est immédiat il suffit de considérer toutes les permutations qui fixent un $i$ donné sur un $j$ donné, et d'appliquer la récurrence (et de vérifier que ça s'initialise bien pour n=1 et 2)
  • Supergrand MERCI!
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  • Un aveu: j'avais produit ma 38573ieme preuve de Hadwiger par récurrence à l'aide de ça mais comme très souvent j'avais oublié d'initialiser. Pour m'autopunir je mentionne au moins une fois une preuve par récurrence fautive que tout entier appartient à tout ensemble:

    Supposant que c'est vrai pour n, soit E un ensemble. L'ensemble des entiers w tel que w+1 est dans E contient n donc n+1 est dans E :-D . Ces minutes perdues m'aideront peut être à ne plus oublier l'initialisation!! :-X
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  • cc a écrit:
    Ces minutes perdues m'aideront peut être à ne plus oublier l'initialisation!!

    Ou alors à poser $\emptyset\in E$ pour tout $E$ hahaha
  • Question 1005. Elle m'est inspirée par une erreur que je viens de faire dans un autre fil. Soit A l'image directe de IN par une fonction polynômiale de IN dans IN et on suppose que À est infini. Soit U une suite d'entiers telle qu'on passe d'un terme t au suivant en ajoutant à t le nombre d'éléments de A qui so t inférieurs ou egaux à t. Se peut il qu'aucun terme de u ne soit dans A? (Je pense que oui en fait en choisissant bien le polynôme mais peut être que .....)
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  • @cc On peut essayer le polynôme $x^3$ avec la suite commençant à $10$. Ça semble ne pas terminer. Erreur.
  • On suppose que $P$ est croissant et qu'on a une valeur de départ assez grande (sinon la suite peut stagner). Lorsque la valeur courante est entre $P(n-1)$ et $P(n)$, on n'est intéressé que par sa valeur modulo $n-1$. Imaginons qu'on ait la valeur $P(n)-\alpha$ avec $\alpha$ compris entre $0$ et $n$ strictement. Alors la valeur qui va être atteinte juste en dessous de $P(n+1)$ est à une distance de $P(n+1)$ congrue à $P(1)-P(0)+1+\alpha$ modulo $n$. En posant $k := P(1)-P(0)+1$, il faut donc étudier la suite $u_{n+1} = (u_n + k) \% n$ (avec $a\% b$ dénotant le reste de la division euclidienne de $a$ par $b$).

    Lorsque $P(1)-P(0) = 1$ (par exemple $P(x) = x^m$), on est dans un cas particulier qui facilite les choses.
  • Oui, je suis de ton avis, il me semble qu'il faut construire $u$ avant le polynome. Comme c'est tout simple de construire $u$ assez régulière.... Y aura plus qu'à mettre un polynome intercalé.

    Bon, ce sont des yakas. :-D Mais personnellement je serais très surpris de voir une obstruction au processus.
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  • Question probablement déjà présente au milieu de ce long fil, mais ce n'est pas bien grave:
    [large]Question 1010[/large]
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  • [size=x-large] [/size]
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  • [large]Question 1012:[/large]

    Soit $E$ un ensemble infini. Soit $A$ l'ensemble des applications $f$ de $E$ dans $E$ telles qu'il existe une application $g$ de $E$ dans $E: g\circ g=f$.

    On munit $E$ de la topologie discrète et $E^E$ de la produit de la discrète.

    1/ Est-ce que $A$ est forcément fermé dans $E^E$?
    2/ Dans le cas particulier $E:=\R$, soit $f\in \R^\R$ continue sur $\R$. Existe-t-il une fonction mesurable $g\in \R^\R$ telle que $f=g\circ g$?
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  • 1012 : Pas sur $\mathbb{R}$, mais sur $[0,1]$, je propose, sur les bons conseils d'ev, $x \mapsto 1 - \sqrt{x}$. En effet, $f$ est bijective, et on montre en faisant quelques calculs que $0$ et $1$ sont ses seuls points d'ordre $2$. En particulier, elle vérifie les hypothèses du lemme que je démontre dans ce fil (cliquer). Et donc il n'y a pas de $g$, même pas mesurable !
  • De mon téléphone : miiiiiiiinnnnnnnceeee j'ai oublié dans la q2 de 1012 de préciser "s'il existe g tout court alors". Cela dit merci!! Je ferai une q3.
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  • Question 1012.1) Non, $A$ n'est pas fermé si $E$ est infini. Pour le voir, prenons $E = \N$. On imagine une fonction $f$ comme le graphe orienté dont les arcs mènent de $x$ à $f(x)$. Alors une fonction $f$ dont le graphe est l'union de deux copies du graphe orienté associé de la fonction successeur sur $\Z$, plus le graphe de a fonction $x \mapsto 1-x$ sur $\{0,1\}$, n'est pas dans $A$. Mais on peut construire une suite de fonctions $(f_n)_n$ convergeant vers $f$. Pour cela, il faut que $f_n(x)$ converge vers $f(x)$ pour tout $x$ (dans la topologie discrète, donc y soit égal à partir d'un certain rang). On prend donc $f$ mais on la modifie un peu pour lui ajouter une autre copie du graphe de la fonction $x \mapsto 1-x$ sur $\{0,1\}$, avec cette copie qui s'échappe à l'infini. Ainsi $A$ n'est pas fermé.

    Il faudrait pour que $A$ soit fermé que la non appartenance à $A$ se décide seulement en regardant un nombre fini de valeurs de la fonction. En fait, $A$ est dense dans $E^E$. Une base d'ouverts de $E^E$ est paramétrée par les fonctions partielles de $E$ dans $E$, à support fini (l'ouvert correspondant étant l'ensemble des prolongements en fonctions totales). On peut construire pour chaque fonction partielle à support fini un prolongement dans $A$ (mais il faut supposer $E$ infini pour ça).

    EDIT: Tiens, le titre du sujet a changé, il n'y avait pas de majuscule à "Il" à l'origine.
  • [size=x-large] [/size]
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  • J'ai donné un contre-exemple à la question donnée en lien dans le message précédent.
    Mais je suppose qu'il s'agit de la question 1013
  • Merci Verdurin pour ton investissement, et pardon j'avais fait effectivement une coquille en ne rajoutant "bijectif" qu'à un seul endroit (contre 2 copiés-collés)
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  • [large]Question 1014:[/large]

    existe-t-il un système de combinateurs qui soit à la fois universel et qui ne soit composé que de combinateurs ne créant pas de coupures?

    Cette question est surtout pour les spécialistes, donc je ne la détaille pas pour l'heure, mais sur demande à partir de Lundi je la détaillerai si on me le demande.

    Je prends juste un exemple:

    le combinateur B (qui vérifie $\forall x,y: Bxy=yx$) ne crée par de coupures, car il s'exécute dès qu'il a deux arguments, or s'il n'en a qu'un , disons r, Br a la type $(A\to B)\to B$ quand $r$ a le type $A$, donc rien ne disparait "des radars".

    Par contre le combinateur $D$ (qui vérifie $\forall x,y,z: Dxyz=x(yz)$) crée des coupures, car il s'exécute dès qu'il a 3 arguments, mais quand il en a deux, disons $r,s$, on a que:

    $Drs$ a le type $A\to C$ quand $r$ a le type $B\to C$ et $s$ a le type $A\to B$, autrement dit $B$ disparait des radars.

    Un système est universel quand pour tout mot $m$ et lettre $x$, il existe un mot $t$ composé uniquement de lettres autres que $x$, figurant dans $m$ et de combinateurs du système et tels que les règles de calcul font que $<<\forall x: tx=m>>$ est un théorème.
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