C'est vraiment une version mal choisie (qui doit dater de l'époque où il fallait une brouette pour acheter une baguette) de ce piège psychologique. Il n'y a aucun problème, il n'y a aucune loi scientifique qui oblige à terminer une histoire qu'on raconte avec la même somme (ou le même nombre) que celui avec lequel on commence. C'est d'ailleurs un excellent test pour voir les élèves qui ont des grands malentendus avec les maths (ils voudraient qu'il y ait des symétries partout, ils croient que c'est ça la science).
Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
Il n'y a rien à comprendre***. Tu postes un récit qui ne pose pas de problème. Et l'auteur ajoute à la fin "où sont passés les 1000F?", des lecteurs fragiles et abusables peuvent "avoir envie" de croire qu'il y a quelque chose à chercher.
*** et comme je me méfie des réactions sur ce sujet, par prévention, je te dis: sois très prudent face aux éventuelles "explications" qui te seraient postée plus tard dans le fil. Souvent, les matheux ont une tendance fautive à essayer de raconter une autre histoire où une comptabilité équilibrée est proposée (commettant ainsi un hors-sujet complet, mais soulageant (fautivement) l'attente du lecteur fragile (l'installant encore plus dans l'erreur en validant son impression qu'il y avait un problème)
Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
@christophe c
D'accord avec toi mais...
Si quelqu'un suit cette histoire (on trouve un peu mieux ailleurs mais je ne sais plus où) il voudra comprendre "où est le problème". C'est un exercice de français, pas de maths, et les maths, c'est aussi du français d'ailleurs.
Parfois, dans un texte, un discours etc, deux phrases se suivent et sont "conséquences l'une de l'autre" mais l'auteur de le précise pas, c'est le ton qui permet de le deviner pour l'interlocuteur, voire un effet de style.
C'est sans citation d'un théorème, comme "du bon sens" (se méfier de cette expression).
Ceux qui, comme tu le dis, vont changer le texte, n'apporteront rien.
Ceux, par contre, qui vont analyser chaque phrase et chaque calcul afin de les interpréter, vont peut-être apprendre quelque chose à celui qui doute.
Ce que je veux dire : il ne suffit pas de dire "rien n'oblige à ce qu'une histoire termine par la même somme", à mon sens.
Chaque calcul a un sens (ou pas) et c'est cela qu'il faut déterminer.
J'espère que tu vois ce que je veux dire.
Voici la version classique de ce "problème" : 3 militaires en permission s'arrêtent pour passer la nuit dans un hôtel (vraiment) pas cher, car ils ont raté le dernier train pour rentrer chez eux.
Normalement le prix de la piaule est de 10 euros, mais manque de pot il n'y a plus de chambre à un lit, il ne reste qu'une chambre à 3 lits.
Sur le coup l'hôtelier leur demande 30 euros en tout.
Le lendemain il réfléchit qu'il a été un peu pingre de leur avoir fait payer le même prix que pour 3 chambres. Du coup il appelle son commis, lui donne 5 pièces d'un euro et lui demande de les amener aux militaires.
Le commis met 2 euros dans sa poche et rend 3 euros aux occupants de la chambre, qui prennent donc un euro chacun.
Moralité : chacun a payé 9 euros, 3x9=27, plus 2 euros dans la poche du commis, où est passé l'euro manquant ?
C'est vrai que raconté à des non-matheux (un peu bourrés de surcroît), ça peut donner des moments inoubliables.
Réponses
*** et comme je me méfie des réactions sur ce sujet, par prévention, je te dis: sois très prudent face aux éventuelles "explications" qui te seraient postée plus tard dans le fil. Souvent, les matheux ont une tendance fautive à essayer de raconter une autre histoire où une comptabilité équilibrée est proposée (commettant ainsi un hors-sujet complet, mais soulageant (fautivement) l'attente du lecteur fragile (l'installant encore plus dans l'erreur en validant son impression qu'il y avait un problème)
D'accord avec toi mais...
Si quelqu'un suit cette histoire (on trouve un peu mieux ailleurs mais je ne sais plus où) il voudra comprendre "où est le problème". C'est un exercice de français, pas de maths, et les maths, c'est aussi du français d'ailleurs.
Parfois, dans un texte, un discours etc, deux phrases se suivent et sont "conséquences l'une de l'autre" mais l'auteur de le précise pas, c'est le ton qui permet de le deviner pour l'interlocuteur, voire un effet de style.
C'est sans citation d'un théorème, comme "du bon sens" (se méfier de cette expression).
Ceux qui, comme tu le dis, vont changer le texte, n'apporteront rien.
Ceux, par contre, qui vont analyser chaque phrase et chaque calcul afin de les interpréter, vont peut-être apprendre quelque chose à celui qui doute.
Ce que je veux dire : il ne suffit pas de dire "rien n'oblige à ce qu'une histoire termine par la même somme", à mon sens.
Chaque calcul a un sens (ou pas) et c'est cela qu'il faut déterminer.
J'espère que tu vois ce que je veux dire.
Normalement le prix de la piaule est de 10 euros, mais manque de pot il n'y a plus de chambre à un lit, il ne reste qu'une chambre à 3 lits.
Sur le coup l'hôtelier leur demande 30 euros en tout.
Le lendemain il réfléchit qu'il a été un peu pingre de leur avoir fait payer le même prix que pour 3 chambres. Du coup il appelle son commis, lui donne 5 pièces d'un euro et lui demande de les amener aux militaires.
Le commis met 2 euros dans sa poche et rend 3 euros aux occupants de la chambre, qui prennent donc un euro chacun.
Moralité : chacun a payé 9 euros, 3x9=27, plus 2 euros dans la poche du commis, où est passé l'euro manquant ?
C'est vrai que raconté à des non-matheux (un peu bourrés de surcroît), ça peut donner des moments inoubliables.