Au sujet du plus familier

Bonjour,

Mes recherches sur l'explication de l'égalité me font toujours retomber sur ceci :

1) Toute « chose » est égale à elle-même.
2) Si une « chose » est égale à une autre, cette dernière est aussi égale à la première.
3) Deux « choses » égales à une même troisième sont égales entre elles.

J'aimerais savoir s'il y a d'autres définitions/axiomes de base voire des postulats sur des usages différents selon les domaines.
Sinon, si c'est la seule définition de l'égalité, j'aimerai être assuré du (1).
Si vous avez une démonstration, je vous remercie par avance et si vous pouviez l'expliciter (ou la traduire) en termes simples je vous en serais très reconnaissant, en effet, je ne suis pas familier avec les longues suites de symboles.

Encore merci pour la moindre réponse, même négative.

Réponses

  • Ce que tu décris est ce qu'on appelle une relation d'équivalence. En particulier l'égalité est une relation d'équivalence. Pour un autre exemple, la relation "avoir la même parité" est une relation d'équivalence sur l'ensemble des entiers.
  • Comme le mot "égale" a un sens dans notre tête, il vaut mieux le remplacer par un autre, par exemple "turturée". Dans ce cas, tes trois règles donnent
    1) Toute « chose » est turturée à elle-même.
    2) Si une « chose » est turturée à une autre, cette dernière est aussi turturée à la première.
    3) Deux « choses » turturées à une même troisième sont turturées entre elles.

    On se rend compte alors qu'il manque pas mal de contenu pour que ça ne soit que l'idée intuitive de l'égalité. Par exemple turturé pourrait vouloir dire "coloré de la même couleur", ou "vendu au même prix".

    En fait, dans l'égalité on veut vraiment dire que c'est "la même chose". Quand on dit x=2, on dit que le x est un autre nom pour ce qu'on nomme 2.

    Rien qu'en maths, la notion d'égalité est tellement délicate (même si on croit tous savoir de quoi il s'agit) pour qu'on la prenne souvent comme une "notion première". Et elle porte plutôt sur les dénominations que sur les objets eux-mêmes (les objets étant différents les uns des autres, on n'a pas vraiment besoin de l'égalité). Ou, plus précisément, sur la façon de déterminer un objet : A la fin d'une résolution d'équation, si on écrit S={1;2} on dit que l'ensemble des solutions de l'équation (qui existe, qu'on sache résoudre ou pas) est aussi l'ensemble qui a deux éléments, les nombres 1 et 2.

    Cordialement.
  • Bonjour logiquenaive,

    avez-vous déjà rencontré l'expression "toute chose égale par ailleurs" ? Si oui, comment la comprenez-vous ?
    S
  • Merci beaucoup pour vos explications.

    En effet, le mot "égale" me gêne énormément, il y a quelque chose que je ne comprends pas.
    En fait, grâce à "turturer", je viens de m'apercevoir d'une redondance : si on l'enlève, on a :

    1) Toute « chose » est elle-même = Toute « chose » égale elle-même
    2) Si une « chose » est une autre, cette dernière est aussi la première = Si une « chose » égale une autre, cette dernière égale aussi la première.
    3) Si deux « choses » sont une même troisième alors elles sont aussi entre elles = Deux « choses » égalent une même troisième alors elles s'égalent aussi entre elles

    Bon.. au delà du langage qui assimile "être" et "égale", c'est le (1) qui me gêne terriblement.
    J'ai beau me le répéter comme un mantra, "ça ne rentre pas", il y a quelque chose qui ne va pas.
    Au moins, pourriez-vous me rassurer : pour vous, peut-être est-il évident qu'une chose est égale à elle-même.
    C'est manifeste, flagrant et sans faille pour vous tous qui me lisez. Si c'est le cas, c'est que mon interrogation torturante sur le (1) est bien due à une faille, mais de ma pensée qui .... sans jeu de mot est défaillante.
    Bref, pouvez-vous me confirmer que pour vous le (1) est une élémentarité universellement admise et pour vous manifeste.

    Désolé de poser des questions sur les toutes premières évidences : j'aimerais qu'elle le soient aussi pour moi, peut-être grâce à vos réponses.
  • En général on dit que $x=y$ si pour toute propriété $P$ si $P(x)$ alors $P(y)$ (égalité des indistingable: si on voit $P$ comme le résultat d'une observation, si à chaque fois que j'observe $x$ je trouve la même chose que si j'observe $y$ (même goût, même couleur, même endroit au même moment...) alors je me dis que $x$ et $y$ sont la même chose). Dans ce contexte il est clair que $x=x$, n'est-ce-pas?
    Après il y a des logiciens-informaticiens qui s'amusent à définir l'égalité un poil différemment, et avec cette nouvelle définition de l'égalité on n'a pas toujours $x=x$. Mais en pratique, on n'utilise pas cette définition.
  • et quelle est cette définition sieur Shah d'Ock ?

    S
  • Sieur Samok, je suis un peu rouillé et je pense que Gabuzomeu pourra t'en parler mieux que moi, mais l'idée de base c'est la réalisabilité.
    Une façon concise de présenter les chose serait de dire qu'on regarde les termes d'un langage de programmation, et deux termes sont égaux si quand je les évalue je trouve le même résultat. Mais le problème c'est qu'il y a des programmes qui ne terminent pas, du coup je n'obtiens jamais de résultat, et je ne peux pas dire s'il est égal à lui-même.
    Des gens comme Martin Hyland en font tout un topos.
  • on demande deux expressions incalculables égales à la barre

    S
  • While true do nothing done.
    Versus
    i := 1; While i>0 do i := i+1 done.
    Par exemple.
  • Bonjour Logiquenaive.

    Qu'est-ce qui te gêne dans x=x ? dans x est x ? Dans "Noir c'est noir" ?

    Comme ça ne pose aucun problème à la plupart des gens, tu dois donner un sens différent à "égale". C'est ce que font les écoliers et, malheureusement certains profs d'école, qui dans 2+3 = 5 donne comme sens à = la phrase " donne comme résultat du calcul". Comme si 2+3 était autre chose que 5, comme si le Johnny Hallyday qui chante "noir c'est noir" n'était pas le même homme que Jean Philippe Smet.
    Dans l'essentiel des mathématiques, le symbole = signifie simplement qu'on a de part et d'autre deux dénominations pour la même chose (mathématique). x et x sont par exemple deux dénominations (identiques) d'un même nombre, donc je peux écrire sans souci x=x.

    Donc je te conseille de chercher en toi-même ce que tu mets comme signification autre de =.

    Cordialement.
  • Bonjour,

    Demander si on croit que x=x est une ‘élémentarite universellement admise ´ n’a pas de sens. Soit on fait des maths et on utilise une définition... et alors on peut avoir x=x ou pas selon la définition choisie.
    Soit on fait autre chose que des maths et on peut donner toute autre définition et dire ce que l’on veut y compris des conneries et des contradictions.
  • Je trouve que les réponses de ce fil sont vraiment chouettes, pédagogiques et surtout bienveillantes, une fois n'est vraiment pas coutume. Dans ce genre de cas, ça se termine souvent par une frustration du néophyte, et de la violence verbale et condescendante. Et je trouve ça très regrettable, c'est souvent le nouveau qui prend la mouche avec arrogance et ignorance mais il y est souvent poussé surinterprete une petite gausserie pas toujours necessaire, ou un mot familier lancé innocemment . Je pense qu'on devrait éviter les mots comme "conneries" qui peuvent donner l'impression au non matheux curieux, que c'es dirigé vers lui, même quand ça n'est pas le cas.
  • Merci beaucoup pour vos réponses.

    En effet, il est inhabituel et difficile de se pencher sur l'élémentarité.
    Peut-être que ce n'est plus du domaine des mathématiques, néanmoins, cette interrogation demeure. Et, en observant le plus élémentaire possible, des questions surgissent.
    Prenons le simple exemple d'une feuille de papier bien immaculée.
    Avec un stylo (disons noir), mettons un point, un minuscule point au milieu de la feuille.
    En regardant cette feuille toute blanche et très grande (disons qu'on en voit pas les bords), nous remarquons que le noir est noir à cause du blanc. En effet, si la feuille était noire, le point noir ne serait pas visible.
    Ce tout petit point fait avec la pointe d’un stylo est diffèrent du blanc autour de lui, je le nommerai non pas "x" mais "d" pour rappeler qu'il est issu de son opposition au reste qui lui est blanc (égale).
    J'admets que "x" = "x", que la différence est égale à la différence et que l'égalité (la feuille) est égale à l'égalité : blanc = blanc
    Mais il faut aussi comparer le blanc et le noir et là, je perds souvent pied.
    J'essaie pourtant de tenir un discours logique, en énonçant que :
    1) tout ce qui n'est pas noir est blanc,
    2) tout ce qui n'est pas blanc est noir.
    Donc notre point noir, notre différence (d) prise au au sens le plus général est différente de notre substrat immaculé, la feuille, l'égalité.
    Continuant mon cheminement logique, j'énonce que :
    d # e
    Et comme je suis plus familier avec l'égalité qu'avec la différence, je modifie ma notation pour avoir d = ?
    Il faudrait trouver quelque chose qui puisse rendre logique l'égalité suivante :
    d#e = d=?
    J'avais pensé à mettre une barre sur le "e", pour signifier que « d est égal à e-barre " :
    _
    d = e
    Comme cela, on retomberait sur notre d = d, comme notre "x = x" quel que soit "x", fut-il une différence quelconque.
    Puis je me suis rendu compte que j'utilisais deux symboles pour la même chose : "=" et "e".
    Vu que nous interrogeons l'élémentarité, l’idée est de faire de même : utiliser le moins de symboles possibles. Puisque ces deux signes sont égaux, choisissons donc en un seul. Et comme pour la différence, j'avais choisi "d", pour l'égalité, j'ai choisi "e" : pour ne conserver que deux lettres c'est plus homogène.
    Donc, au lieu de :
    _
    d = e

    j’ai :
    _
    d e e

    Mais j'étais insatisfait : ce "e barre", cet opposé à l'égalité devait encore se simplifier : puisque cette barre signifie "Prendre l'opposé de ce qu'il y a dessous" et que la différence "d" est l'opposée de l'égalité, de même que pour "=" et "e", j'ai remplacé ma barre par "d" car tous les deux signifient "prendre l'opposé de".
    Finalement, la comparaison compactée entre la différence et l'égalité se résume en :
    d e ed
    (ca ne s'écrit pas ici, mais imaginez un petit "d" au-dessus du dernier e).
    Puis, de même, en comparant dans l'autre sens, égalité avec la différence, e ? d, puisqu'ils sont différents, nous pouvons écrire que :

    e d d

    ou encore que

    e e dd

    Enfin, vu que mettre le "d" en exposant marchait si bien, en mettant le "e" aussi en exposant, notre logique nous montre qu'il est un élément neutre :

    e e ee

    et
    d e de

    Après avoir fait le tour de ces petites "formulettes" à la logique simple, il faut se pencher sur ce qu'elles signifient.
    J'avais d'ailleurs naïvement, mais oui, imaginé que ces exposants "tournaient" autour de leur base.
    Puis je me suis rendu compte que s'il y avait rotation, il y aurait eu vitesse et donc du temps (t).
    Or quand on dit que "x=x", on n'a pas besoin du temps : l'égalité est une propriété intemporelle.

    En fait la réponse est dans les "formulettes" : il suffit de les appliquer et elles tournent ... sans rotation.
    Mais, ensuite, je m'égare dans les conséquences de ce choix d'appliquer l'élémentarité à elle-même.
    Car, je l'avoue, je suis complètement dépassé par l'extrême complexité qui surgit de toute part.
    Je peux vous détailler ces démarches et les choix, car il faut faire des choix dans cette logique primitive. S'il n'y a pas moyen d'afficher les exposants dans cette fenêtre de texte, peut-être par fichier lié ?

    Malgré mes errements, j'avoue avoir parfois éprouvé une immense satisfaction dans ce cheminement, car, à ma grande surprise, j'y ai entr'aperçu des d'espaces à la symétrie parfaite.
    C'est comme, pour ceux qui aiment grignoter des cacahuètes, découvrir soudain des entrepôts de cacahuètes, à n'en plus finir... Mais, c'est au dépend de choix logiques et il y a tant de possibilités...
    Merci pour vos messages, sachez que j'apprécie particulièrement ceux qui essaient, comme moi, de s'interroger profondément sur ce concept ô combien trop familier. Ce n'est pas facile, on a l'impression de retomber en enfance, mais il faut passer outre. Derrière le plus élémentaire se cache une complexité que je n'ose même pas penser.

    Merci d'avance pour vos remarques et critiques, je répondrai à toutes.
  • Logiquenaive,

    tu devrais faire attention à ce que tu écris :
    " nous remarquons que le noir est noir à cause du blanc. En effet, si la feuille était noire, le point noir ne serait pas visible. " !!! Le point ne serait plus noir ? Ou on ne ne verrait plus noir ?

    Si tu "raisonnes" sur les maths de cette façon-là, c'est mort !

    Cordialement.

    NB : je n'ai pas lu la suite, ce genre d'affirmation m'empêche de prendre l'auteur au sérieux.
  • Ah oui, je me souviens de tes pivotements de formules.
    Je pense que tu te fais une idée erronée des mathématiques. Tu pars d'une réalité (feuille blanche, encre noire...) et tu cherches disons une formule mathématique pour parler de cette réalité, une formule dont le sens soit précisément cette réalité.
    Mais les mathématiques, c'est l'inverse: on part de formules réglées par des axiomes formels (comme "xxR" ou "AB€A+B€", qui a priori n'ont aucun sens, et on regarde ce que l'on peut faire avec. Et parce qu'elles n'ont aucun sens a priori, il est parfois possible de leur en donner un, de leur trouver une interprétation exacte ou approximée dans la nature.

    PS: dans mes formules ci dessus, si tu remplaces R par =, € par =>, + par et et que tu appliques en partant de la gauche la règle suivante: "expression1 expression2 symbole" se réécrit en "expression1 symbole expression2", alors tu retombes sur des axiomes bien connus après ajout de quantificateurs universels...
  • Gerard0, si l'on parenthèse ainsi: "[nous remarquons que le noir est noir] à cause du blanc. En effet, si la feuille était noire, le point noir ne serait pas visible." cette phrase n'est pas une énormité. Comme le français n'est pas associatif, ce n'est pas la même chose que "nous remarquons que [le noir est noir à cause du blanc]. En effet, si la feuille était noire, le point noir ne serait pas visible."
  • logiquenaïve a écrit:
    Vu que nous interrogeons l'élémentarité, l’idée est de faire de même : utiliser le moins de symboles possibles.
    En revanche ça c'est fallacieux. Imagine le bordel si pour s'interroger sur l'infini, il fallait se contraindre à utiliser une infinité de symboles différents...
  • Heu ... que la feuille soit noire ou blanche, le noir est noir. Toute pensée exprimée de travers se désavoue elle-même : "Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement - Et les mots pour le dire arrivent aisément." Nicolas Boileau.
    Logiquenaive ne dit pas que le point ne se distingue plus des autres, il parle des "couleurs".

    Cordialement.
  • Je ne comprend pas pourquoi nous ne nous comprenons pas. "Remarquer que X" ce n'est pas la même chose que X, j'espère que nous sommes d'accord là-dessus?
    Il me semble:
    1) que le point peut très bien être noir sans que nous ne le remarquions.
    2) que logique naïve dit que nous remarquons que le point est noir.
    3) il dit même que nous sommes capables de le remarquer précisément parce qu'il y a du blanc autour.
    4) mais il ne me semble pas qu'il attribue la couleur noire du point au blanc qu'il y a autour.
    Sa phrase a plusieurs interprétations possibles (comme "il regarde son voisin sortir avec les jumelles"), ce qui est peut-être une maladresse, mais comme l'on en fait tous.

    PS: un rapide ctrl+f permet de vérifier que logiquenaïve n'a pas parlé de "couleur".

    PPS: je sais, je sais, je suis un cuistre.
  • logiquenaive, à mon avis tu devrais sans plus tarder te mettre aux maths. Tu peux directement ouvrir un livre d'algèbre de première année après le bac qui reprend tout depuis le début c'est à dire qui ne demande pas de prérequis. Tu pourras poser des questions ici, de type mathématiques et tu auras des réponses purement mathématiques qui t'aideront en cas (probable) de difficultés initiales. Et plus tard tu trouveras une réponses à tes questions "philosophiques" mais au début ne pinaille pas trop sur "les fondement philosophiques" etc.. : ça pourrait être (à outrance) une façon commode de ne pas approfondir, puisque de toute façon, "ils n'ont pas vraiment dit ce qu'est l'égalité, etc...". Au pire, tu y reviendras plus tard avec un autre oeil, et les merveilles que tu entrevois te sembleront peut-être en fait évidentes (ou pas) mais en tout cas tu en entreverras d'autres et encore d'autres avec le même engouement!
    Le fait d'écrire e e e (égal égal égal) ou e d d (égal different de different) est ( à mon avis ) un signe de créativité assez rare chez les non matheux, et c'est pourquoi je me permets de te donner ces conseils peut-être un peu présomptueux car je suis bien moins fort que la majorité des intervenants ici. Tu devrais vraiment te mettre aux maths, car en ce moment tu mélanges des velléités mathématiques, avec une sorte de philosophie de type astrologie. Par exemple l'expression "égal égal égal " (que je trouve très jolie et amusante) n'est pas rigoureuse en l'état, Et le fait de trop disserter la dessus risque de lasser les membres, car au milieu d'intuitions prometteuses que tu pourrais avoir au cours d'une telle dissertation, il y aura aussi des imprécisions, certaines choses pourront t’apparaître fascinantes, à juste titre, mais comme ce sera un peu flou et pas rigoureux, tu auras l'impression de pressentir un truc génial, mais qui relèvera en fait d'un concept très familier aux matheux (et à toi plus tard, si tu t'y mets) mais ils ne sauront pas trop si c'est de ça que tu parles ou d'autre chose et perdront patience, après t'avoir dit deux ou trois fois que ça ne sert pas à grand chose de mélanger philosophie et "formulettes" de façon répétée; les matheux donnent des regles pour écrire et déduire certaines formules d'autre formules : et les interprétations de ces formules n'entrent pas en jeu : elles n'ont pas besoin d'interprétations pour fonctionner, sinon c'est qu'elles sont bancales, et que c'est pas des maths... Bien sur on peut et même on doit, interpreter les concepts mathématiques qu'on invente ou qu'on utilise, mais il faut avoir en tête que ça n'est plus des maths, et qu'on ne peut pas utiliser l'interprétation pour déduire des formules à partir d'autres formules.
    Encore une fois, quelqu'un qui invente "e d d" mérite à mon avis qu'on l'encourage, et avec internet, et les documentations et forums à foison, tu arriveras vite à quelque chose (il suffit de s'y mettre, sans même trop se forcer, juste s'atteler à comprendre avec honnêteté ce qu'on est en train de faire, et de ne pas laisser trop souvent une idée en cours en suspend par flemme ou découragement passager) J'espère que ces lignes ne te sembleront pas saugrenues ou longuettes, sur ce , bonne continuation quelle qu'elle soit.
  • Merci beaucoup pour toutes vos réponses.

    Et, en effet, comment l'avez vous deviné ?
    il y a un bout de temps que je me dis qu'il faut que je me mette aux maths.

    Mais avant tout, au lieu de partir dans tous les sens, il faut que je rédige.
    En effet, ces "formulettes" faussement tournantes sont bigrement profondes.

    C'est un peu comme le jeu de la vie de John Conway, mais là ce ne sont pas d'innombrables et exotiques figures qui surgissent mais d'innombrables logiques et il faut suivre le meilleur choix.

    Le meilleur, c'est quand des logiques qui divergent finalement se rejoignent : deux chemins différents pour la même chose : c'est beau.
    Là, avec les "formulettes" puisque on n'a jamais de "d" sans "e" sauf pour d "puissance" d alors qu'on peut avoir "e" sans "d" puisque qu'on a e e e "puissance e, j'ai eu l'idée de changer de notation ou du moins l'appelation.
    Il y a l'égalité externe et l'égalité interne.

    Par exemple, cet été, j'ai observé deux avions qui se rapprochaient l'un de l'autre dans un ciel parfaitement bleu.
    Derrière eux, une longue traînée blanche, parfait exemple de deux droites dans le plan, bleu, une fois n'est pas coutume.
    Ils se sont croisés (la différente d'altitude minimale à respecter est de l'ordre de 300 ou 500 pieds, je crois), donc, en dépit de l'illusion d'optique, pas de collision.
    Post croisement, j'observe les angles, il y en a deux très petits et c'est un parfait exemple de lois géométriques, ils sont égaux, c'est des maths !
    Mais, il y a quelque chose qui me gênais et maintenant je sais : nous utilisons l'égalité externe : oui, il sont égaux mais dans l'espace.

    Bon, il faut que je rédige : ça m'évitera de faire des bourdes.
    J'espère aussi arriver au concept de nombre ; c'est une idée complètement farfelue, non, plutôt un beau chemin, un très beau chemin dans lequel il est difficile d'avancer vu que sa beauté me suffit, mais il lui faut un support logique.

    Merci.
  • Bonjour,
    J’ai lu les axiomes de Peano et sa notion de successeur unitaire (où l’on ajoute toujours 1).
    C’est une sorte de boucle, est-ce la récurrence telle qu’on la nomme en mathématique ?
    Ce qui me gêne dans la notion de nombres, c’est qu’il faut bien poser quelque chose en premier.
    Et poser quelque chose n’est pas le démontrer.
    C'est très difficile de poser, je vais essayer ci-dessous en employant au mieux les notations mathématiques, ce qui n'est pas aisé pour moi, en voici la première étape :

    Soit un ensemble que nous nommerons par exemple « D »
    Cet ensemble est défini par une propriété toute simple :
    Si je nomme par exemple « d0 » son premier élément (qui peut être l’ensemble vide), je peux toujours ajouter à l’ensemble « D » un autre élément, commençons par « d1 » à condition qu’il soit différent du premier.
    C’est-à-dire que d1 appartient à « D » si et seulement si d1 # d0
    Et d2 appartient à « D » si et seulement si d2 # d1 et d2 # d0
    Et d3 appartient à « D » si et seulement si d3 # d2 et d3 # d1 et d3 # d0

    Et ainsi de suite : si je prends un quelconque élément, appelons-le d(i) comme « dé indice i », pour qu’il appartienne à l’ensemble « D », il suffit simplement qu’il soit différent de tous les autres éléments de « D ».
    En fait, au lieu de me palucher chaque élément de « D » en vérifiant à chaque fois qu’il est différent de celui que je veux lui insérer, je me rends compte que lorsque j’ai fini ma vérification, j’ai comparé tous les éléments de l’ensemble « D » avec celui que je veux ajouter et si à un moment donné, je trouve qu’un quelconque, disons d(j) = d(i), alors je ne le mets pas dans « D » car il y est déjà.
    Donc d(i) appartient à D seulement si d(i) # D – {d(i)}
    Pourriez-vous me dire si cette notation abrégée est correcte et si elle ne l’est pas, comment noter la propriété de cet ensemble ?
    Malgré sa simple propriété, je pense que cet ensemble est parfaitement défini car grâce à elle on peut trouver des éléments qui lui appartiennent et d’autres qui ne lui appartiennent pas.
    Pourriez-vous me le confirmer ?

    Bien que cet ensemble soit le plus basique possible, il faut bien "poser" quelque chose, alors merci beaucoup d'avance pour toutes vos précisions, corrections ou observations.
  • Bonjour.

    Difficile de te répondre sur ton "ensemble", car tu n'as pas dit où tu prends tes éléments $d_0, d_1, ...$. Ce qui fait que ton D n'est pas défini.
    Plus gênant, si on prend par exemple des nombres réels, ou même des entiers, le résultat va dépendre de la façon de les choisir. Par exemple Alain va prendre les entiers successifs : $d_0 = 0, d_1= 1, d_2=2, ...$; alors que Bernadette va prendre $d_0 = 10, d_1= 100, d_2=1000, ...$. Le résultat n'est pas le même.

    Sinon, qualifier la récurrence de "boucle" n'a pas de sens : On ne revient jamais sur un des entiers précédents (chaque entier n'a qu'un seul prédécesseur).

    "Ce qui me gêne dans la notion de nombres, c’est qu’il faut bien poser quelque chose en premier. " Oui; mais tu n'y échapperas pas : Si tu n'as rien "en premier", tu n'as rien à en dire :-)

    Mais ce que tu imagines est utilisé (mieux pensé) en théorie des ensembles, pour définir les deux sortes de nombres de base, les ordinaux et les cardinaux. Une bonne lecture à ce propos est le cours de logique et de théorie des ensembles de Dehornoy, que tu peux trouver ici . Parmi les différentes publications, clique sur "Logique et théorie des ensembles, Notes de cours, FIMFA ENS, version 2006-2007", plus exactement sur chacun des pdf.

    Cordialement.
  • Bonjour tout le monde

    Merci à Gérard pour ses conseils, que j'essaie de suivre, laborieusement.

    En lisant les graines de Goodstein, dont je ne saisissais qu’à peine le principe, me revenait l’histoire du haricot magique montant jusqu'au ciel et ces deux graines reliées.

    La poésie n'est pas une solution, c'est la source qui s'explore (sans souci de solutions).
    Alors qu'à chaque pas, le brouillard pré-logique force aux choix ; un chemin (au moins) conduit à nous.

    Vous trouverez dans le fichier lié, un début de traduction aux logiques.
    Traduction maladroite, certes, soyez indulgents (il reste des fautes d'orthographe).

    Si c'est un premier chapitre, il se finit par la double image de la différence.
    Devant cette fascinante "gigue", on se demande qui tourne autour de qui ...
    Encore des choix !

    Bonne lecture et soyez loin de penser que ces "formulettes" me soient "science infuse" :
    je les découvre, comme vous, et cherche un de leurs chemins vers nous.

    Merci d'avance pour toutes remarques, idées, questions ou corrections.
  • Bonjour,

    Je reviens sur cet "ensemble" où Gérard m'avait demandé d'où venaient les éléments, étaient-ils des nombres ?
    On peut en mettre à profusion, des nombres, mais tous au garde à vous devant l'unique propriété qui, si elle pouvait s'exprimer, nous dirait :
    "Je me nomme la Différence, et je suis différent de tous mes éléments qui sont tous différents entre eux". Ou, plus simplement, cet "ensemble" de la Différence nous dit ceci : l'Egalité ? Jamais entendu parler, connait pas !
    En fait, ce n'est qu'une propriété, c'est pourquoi le mot "ensemble" est entre guillemets.
    Si nous utilisons les notations dédiées aux ensembles, nous le définirions ainsi :

    D # {d0; d1; d2; d3; d4; d5; d6; d7; d8; d9; ... d(i); ....d(n);....}

    Prenons un quelconque élément d(i) de cette "ensemble", nous avons l'assurance qu'il est différent de tous les autres éléments y compris de lui-même.
    Pour ceux qui sont familiers des nombres, prenons en un, par exemple : e=2,718281828459... nombre, qui, continuement différent de lui-même le fait coïncider avec l'unique propriété de notre "ensemble" :
    e # {2; 2,7; 2,71; 2,718; 2,7182; 2,71828; 2,718281; 2,7182818; 2,71828182; 2,718281828; 2,7182818284; 2,71828182845; 2,718281828459; .......}

    "Ensemble" qui, si nous abrégions sa notation pour n'en retenir que sa propriété se noterai mieux ainsi : ddd (la différence est différence de la différence).
    Bref, le "ddd" ignore tout de sa propriété miroir, l'égalité, et pourtant elle est cachée en lui.
    En effet, reprenons notre ensemble "e" :

    e # {2; 2,7; 2,71; 2,718; 2,718; 2,7182; 2,71828; 2,718281; 2,7182818; 2,71828182; 2,718281828; 2,7182818284; 2,71828182845; 2,718281828459;
    .......}

    Voyez-vous une différence ?

    Il y a un "Glitch", oui, le nombre 2,718 y est répété deux fois : la sacro-sainte propriété "ddd" y est brisée.
    Oui, mais comment savons-nous que ces deux nombres sont identiques ?
    Et bien, tient ! En les regardant, c'est évident : 2,718 = 2,718
    Oui, mais, pour mettre le signe "=" entre ces deux nombres, il ne faut pas appartenir à cet ensemble, qui, lui ne connait pas l'égalité.
    Pour bien nous situer, reprenons le premier exemple d'ensemble (avec un seul "2,718"), puisque nous y avons mis des nombres.
    Et imaginons que nous sommes dans cet ensemble, bref, que nous sommes un nombre quelconque...
    Mais oui , pourquoi pas "2,718" tout au garde à vous devant l'unique propriété du "ddd" puisque lui, enfin nous, le second "2,718" nous ne voyons de partout que d'autres nombres différents de nous, y compris l'autre "2,718" !
    En effet, comment pourrions-nous nous comparer avec nous-même puisque nous occupons la propriété qui nous le permettrait !
    Bref, nous voilà, nous "2,718", différence parmi la différence, en règle avec le "ddd" tandis que tout ce qui n'est pas nous en est stupéfait car tous les autres nombres découvrent alors l'existence d'une autre propriété que la leur : une propriété miroir ?

    Pour la petite histoire, j'ai plutôt imaginé une foule des plus bigarrée, une multitude de gens à l’accoutrement des plus exotiques, n'ayant d'autre règle que de s'habiller différemment des autres.
    Dans cette foule, deux jumeaux habillés tout pareillement qui se croisent sans se voir : pour chacun, l'autre est une différence indistincte parmi la multitude tandis que les autres individus les observent tout surpris : mais ils sont égaux !

    Maintenant, laissons tomber l'habit des nombres : il n'y a pas deux jumeaux mais une nouvelle propriété qui peut être égale à elle-même, certes, mais à la seule condition d'être "extérieure" à elle-même.
    Mais si une chose est extérieure à elle-même, alors elle n'est pas elle-même, elle est différente d'elle-même.
    Ce qui, en langage mathématique s'écrirait ainsi :
    x=x si et seulement si x#x

    Ce qui est choquant mais retranscris en notre notation abrégée, c'est un gisement :
    ded e ede

    Ceci à condition que le "ddd" ait/est sa propriété miroir "eee" autrement dit l'égalité.
    et puisque pour les comparer il faut bien les ... eh bien oui : les lire ! (avons-nous d'autres choix ?) il ne nous faudra pas faire la même erreur qu'avec nos deux nombres qui nous paraissaient forcément égaux (puisque nous les regardions de l'extérieur).
    Non, il nous faudra lire notre propriété miroir depuis elle-même.
    Comment ?
    Comme dans le le film "flatland" qui ignore les dimensions supérieures : nous lisons jusqu'à ce que nous ne puissions plus lire et ensuite nous relisons dans le sens inverse pour revenir au début de notre lecture.
    Revenir au début depuis l'extérieur nous fait lire sans fin la même chose : ce n'est plus la même logique (dimension).
    Appelons cette lecture unidimensionnelle et obtus, la logique en ligne "piston" (LLP) par exemple, tel un piston, je lis jusqu'au bout puis je reviens à rebours à mon point de départ.
    Posons-nous la question pour démontrer que notre ded e ede conduit nécessairement à nos deux propriétés miroirs : eee e ddd (mais depuis eux mêmes !)
    Allons-y, je commence par exemple à lire depuis la gauche (fléche du sens de lecture -> ):
    ->
    eee e ddd ?
    si l'égalité est égale à l'égalité alors l'égalité est différente de la différence (edd)
    si la différence est différente de la différence alors la différence est égale à l'égalité (dee), donc :
    edd e dee
    maintenant je lis depuis la droite
    <-
    edd e dee
    si l'égalité est égale à la différence alors l'égalité est différente de l'égalité (ede)
    si la différence est différente de l'égalité alors la différence est égale à la différence (ded), donc :
    ded e ede
    et si nous continuons cette lecture depuis nos propriétés miroirs, nous retombons inéluctablement sur elles-mêmes :
    ->
    ded e ede
    dde e eed
    <-
    eee e ddd

    etc...

    Question : est-ce que ces logiques (en fait scénarios) ont un quelconque lien avec notre scénario, pardon, monde ?
    Parce que dans notre monde, il existe une propriété appelé égalité et il y a de la différence, n'est-ce pas ?

    Eh bien, oui, c'est possible mais il n'y a pas que la logique en ligne piston qui en plus peut se lire du dessus, il y a la logique ... comment la nommer ? rotative ? et la logique de l'égalité même (qui est ce qu'elle égalise).
    Au surplus, ces trois logiques s'égalisent elles-mêmes entre elles au point de se confondre, ce qui ne cesse de m'étonner.
    Mais ce qui m'ébranlera toujours, c'est qu'elles se voient entre elles : elles voient tous leurs scénarios !
    L'un d'entre eux, pourrait conduire au nôtre mais avec une "règle" supplémentaire.
    Pourquoi ?
    Parce que, d'une part, vous l'aurez deviné, mes capacités intellectuelles sont limitées (pour moi, les maths, c'est la jungle), et d'autre part, cette "règle" supplémentaire semble des plus prometteuses pour se faufiler dans la complexité. Donc, dans cette "pâte à modeler" logiques, le chemin le plus simple, c'est que chaque étape est unitaire. Autrement dit, un d peut passer en e et un e en d mais jamais ô grand jamais plus d'un !
    Exemples :
    eee
    eed
    edd
    ddd
    (un changement à la fois pour trouver le chemin de notre scénario).
    Or si nous prenons le dernier, la LLP nous dit que : ddd e dee !!!
    nous avons en une seule étape deux "d" dd qui sont devenus "ee" ?!

    Comment composer ?

    C'est là que je suis retombé sur nos formulettes, rappelons, nous, nous sommes partis de l'égalité (e), puis avec sa différence (ed) que nous avons tenter d'égaliser (eed) ce qui nous a donné ee e dd (voir le 1er fichier joint).
    En récapitulant, nous avons :
    e
    ed
    eed
    ee e dd
    eee e ddd

    Nous voyons que la LLP qui dans sa propre logique saute deux étapes, compose avec la logique rotative :
    -> eee e ddd e edd e dee (elles se négocient : puisque ee e dd alors e(ee) e edd, etc...)
    (évidemment, la logique rotative exigera sa compensation...)

    Bref, je me sens autoriser à poursuivre.

    Toutefois, l'immense difficulté, c'est que les scénarios se voient entre eux et s’ouvrent pleins d’autres portes.
    je souhaiterais (vu ma laborieuse et limitée compréhension des mathématiques) que la bonne porte s'ouvre collectivement.

    Merci d’avance pour votre future collaboration.

    Merci.
    Ps : si vous avez un autre nom pour la logique dite « rotative », celle des formulettes, ce serait mieux, non ?

    [Restons dans la discussion que tu as déjà ouverte. AD]
  • Bon,

    je renonce à comprendre, trop de baratin, et finalement la répétition des explications précédentes sans qu'on puisse savoir si ça sert à penser, ou si c'est seulement une écriture maniaque, ou encore une moquerie. En tout cas un charabia pseudo-philosophique (" la Différence, "), pseudo scientifique ("ddd"; quelle rigolade !).
  • Quel galimatias en effet !
  • logique naïve a écrit:
    Oui, mais, pour mettre le signe "=" entre ces deux nombres, il ne faut pas appartenir à cet ensemble, qui, lui ne connait pas l'égalité.
    Rassure-moi: c'est bien toi - et non un élément de ton ensemble - qui a écrit ce signe =?
    l.n. a écrit:
    En effet, comment pourrions-nous nous comparer avec nous-même puisque nous occupons la propriété qui nous le permettrait !
    Je n'ai jamais entendu parler d'occuper une propriété (sauf dans le cas de squatteurs). Au-delà de ça, je ne comprends pas le sens de cette phrase.
    Hélène a écrit:
    eee e ddd ?
    si l'égalité est égale à l'égalité alors l'égalité est différente de la différence (edd)
    si la différence est différente de la différence alors la différence est égale à l'égalité (dee), donc :
    edd e dee
    Je n'ai pas compris quelle règle vous appliquiez pour passer d'une ligne à la suivante.
    hellène a écrit:
    Toutefois, l'immense difficulté, c'est que les scénarios se voient entre eux et s’ouvrent pleins d’autres portes.
    Pas compris non plus cette métaphore.
  • Pour ton histoire des jumeaux (la partie la plus compréhensible de ton message), il ne faut pas confondre identique et égal.
    Il ne faut pas comprendre non plus un objet et la ou les dénotations utilisées pour le désigner. Si j'écris "Marcel c'est Marcel." il y a deux occurences différentes d'un mot identique (Marcel), qui ne sont pas égales entre elles, pour autant, ce que je suis en train de dire, c'est que la personne que j'apelle Marcel est égale à elle-même, ce qui est une évidence.
  • rebonjour,

    J'avoue humblement que voilà des écrits bien confus.
    Moi aussi, ces notations me sont malaisées mais je m'y habitue peu à peu.


    Pour le pourquoi du :
    eee e edd
    et
    ddd e dee
    Il y a plusieurs logiques dans cette égalité.

    par exemple, pour eee e edd, si nous nous plaçons dans le 1er "e" celui de gauche, certes nous nous voyons égale à nous même (eee), toutefois, si nous nous interrogeons nous "e" de quoi serions nous différent : e # ? (ed?)
    nous ne pouvons nous contredire nous même en ne changeant pas le membre de droite (e->d)
    ce qui donne edd (l'égalité est différente de la différence), ce qui peut paraître évident.

    Nous pouvons aussi, par exemple, (cela me vient à l'instant), placer les trois "e" de "eee" sur les sommets d'un triangle équilatéral (fictif). Puis se placer sur un des "e" : que voit on ? les deux autres "ee".
    Or ces deux autres "e", d'après une des formulettes sont égaux à deux 'd' : ee e dd
    et donc peuvent remplacés par deux "d".
    Vous me direz, oui mais là, on est plus en ligne !
    C'est qu'en effet, la logique "rotative", dont il faudrait trouver un nom plus idoine coïncide avec la logique en ligne, pourquoi ?
    A l'instant même, j'imagine un autre triangle équilatéral, avec le "d" en haut et un "e" de chaque côté en bas.
    Le "d", lui en haut ne peut pas s'égaliser (il n'est pas "e"); par contre, prenons un deux "e" du bas, pour s'égaliser, faisons le passer par l'autre "e", que voit-il ?
    de
    et si nous nous mettons à la place de l'autre "e" : idem !
    Maintenant, plaçons nous sur le "d", s'il passe par un "e", que voit-il ?
    de
    et par l'autre ? idem !
    Bref, c'est un gisement, et oui, je patauge dedans !

    Quand à la métaphore supposée, que tous les scénarios se voient, je ne crois pas que c'en soit une, cela pourrait bien se démontrer avec ces logiques (scénarios) mêmes, car rappelons-nous, ils font tous appellent à "e" qui les égalise...
    Si vous voulez une vraie métaphore, ces scénarios qui se voient et interagissent entre eux, c'est qu'elle souffle.
    Oui, elle souffle, la baleine blanche, se pourrait-il qu'on l'ait accrochée ?
    Qu'elle remonte enfin, qu'elle fasse surface ? Voir l'Oeil de Moby Dick ?

    Merci à Shah d'Ock pour son exemple qui me fait beaucoup réfléchir (j'essaie de comprendre dans quoi je patauge mais aussi comment vous pensez).
    Puisque l'image des jumeaux est belle, continuons la : imaginons une esplanade, avec des jumeaux clonés à perte de vue et tous parfaitement identiques !
    Mettons nous aussi dans cette foule (en une seule personne).
    Qui sommes nous ?
    Si nous sommes un clone, il nous faudra assumer ce scénario.
    Mais nous pouvons aussi être Marcel, qui se voit clone parmi les clones, car comment pourrait-il en être autrement ?
    Il n'a aucun moyen de le savoir : il est la Différence et "d" sans "e" ne se voit pas !
    Au surplus, songeons à tous ces clones, qui eux, ne voient que Marcel : Oh : la Différence !
    Qui sont-ils eux ? Car derechef, l'artéfact mis de côté, ils ne sont qu'une propriété...

    C'est là un tout autre scénario s'entrelaçant vertigineusement.

    Galimatias : oui; plus d'efforts pour rédiger clairement, oui !

    Tout d'abord, faire les tables de vérités de ces trois logiques, puis voir comment elles s'articulent.
    Pas facile vu qu'elles dialoguent toujours entre elles : elles ne sont pas "statiques".

    Si vous avez des questions, des critiques, des suggestions, elles sont les bienvenues.
    Même les remarques désobligeantes sont les bienvenues, car je pense que la profondeur du sujet est réelle et que certains l'ayant deviné, ne savent pas trop comment l'exprimer.

    Bonne année 2018.
  • Le Grec a écrit:
    Quand à la métaphore supposée, que tous les scénarios se voient, je ne crois pas que c'en soit une, cela pourrait bien se démontrer avec ces logiques (scénarios) mêmes, car rappelons-nous, ils font tous appellent à "e" qui les égalise...
    Pas une métaphore? Des scénarios qui se voient? Avec quels yeux?
Connectez-vous ou Inscrivez-vous pour répondre.