Aventure collective ?

Bonjour à tout le monde de ce forum "fondements et logique"

j'en reviens à vos précieux conseils : mets toi aux mathématiques.

Intrigué par le monsieur chauve en première page du site, j'ai téléchargé son livre : Récoltes et semailles.
Voilà un mathématicien qui à de l'âme, et qui, à lire son récit, s'est en fin de vie, un peu livré.

Il distingue deux grandes catégories de mathématiciens :
Les héritiers et les bâtisseurs.
Les héritiers maitrisent et utilisent avec brio les outils mathématiques : félicitations à eux.
les bâtisseurs s'essaient des outils d'en construire de nouveaux (il se considérait comme bâtisseur).

Ayant plus appris que compris les mathématiques, je ne suis pas un héritier.
N'ayant ni la force de travail ni les moyens intellectuels pour, je ne puis être bâtisseur.
Je ne suis qu'un faiseur d'images, certes, mais certaines sont fort paisibles.

Je comprends mieux maintenant les réactions à mes interrogations et quelques écrits maladroits.
Voilà un site dédié à la science reine parmi les reines et ses héritiers la gardent légitimement.

je les admirent beaucoup, j'admire beaucoup l'auteur de Récolte et Semailles mais ce n'est pas le sujet.

Le sujet du forum est fondements et logiques.

Je suis sincèrement désolé de n'être ni héritier ni bâtisseur, mais si la descente dans les fondements s'arrête, c'est soit qu'il est impossible d'aller plus loin, soit qu'il faut emprunter un autre chemin.

Je vous avais envoyé un petit fascicule pour une nouvelle notation des axiomes de bases.
J'ai, par un chemin encore plus simple retrouvé ces axiomes compactés.
Il y a, sur ce chemin, trop de choses qui s'emboîtent.
Je suis désolé, c'est un chemin totalement nouveau et totalement inattendu.

N'ayant pas la force de bâtir, je l'avoue, ce chemin restera peut être inexploré. C'est dommage.
Bâtir, c'est transformer de ces images-là en vrais plans, puis d'outils imprévus, commencer à élever l'édifice.

Que faire pour consolider cette image floue et pourtant définitive ?

Car - et c'est pourquoi je reprends l'écrit dans ce forum - sur ce chemin, on peut y cueillir de beaux résultats.
Et puis, il y a une ribambelle de choses nouvelles qu'il faut bien nommer comme les axiomes compactés, appelé "formulettes" : n'y voyez aucune ironie, juste de la maladresse.

Bref, voilà un chemin jusqu'alors caché et inexploré avec plein de nouveaux noms à inventer.
Si certains, parmi les bâtisseurs, sont tentés, voilà une aventure digne d'intérêt à plusieurs titres.

Tout d'abord, si ce chemin finit en impasse, il sera dit, une fois pour toute que les axiomes de bases sont "sans recul".
A contrario, s'il s'avère prometteur, il y a quelque chose de définitif dans ce chemin, et les personnes qui en découvriront les nouveaux concepts ne le regretteront pas.
Au surplus, si ce chemin s'arrête ou s'enlise au milieu du gué, il restera toujours un formidable "jeu", un peu comme le jeu de la vie de John CONWAY, mais plus simple et aux variantes sans cesse plus riches.

Bref, trois raisons pour persévérer... et un seul obstacle, mais qui est de la taille de l'enjeu et qui me fait souvent douter.
Lequel ?
C'est un peu ce qui sépare les héritiers et les bâtisseurs.
Et, bien que non héritier, je partage l'héritage commun. C'est dire à quel point il est difficile de se pencher sur le plus simple du simple, le plus simplisime possible et d'oser aller au delà.
Car on est en proie au doute : tout ceci ne serait-il finalement que du charabia ?

Pour les héritiers, c'est du quasi certains, c'est pourquoi je leur demande de ne pas intervenir dans ce jeu possible de questions/réponses.
Quant aux bâtisseurs, qu'il faudrait renommer "oseurs", car il faut oser viser le coeur de l'évidence, je souhaiterais un dialogue sincère.
Le protocole en sera simple : je pose une question, nous essayons d'y répondre, s'il y a plusieurs choix, nous les graduerons. Certaines voies pourront être farfelues, passables, d'une logique faible, moyenne, fortes, etc...

Les choix validés et les plus consensuels seront explorés.

Il faudra aussi modifier un peu le vocabulaire (nouvelle voie oblige).
Les logiques seront renommées scénarios, et leurs choix des portes.

Si un petit groupe se propose, nous verrons vite que les portes s'ouvrent exponentiellement.
Au début, il y en a une, puis deux...
j'ai longtemps pataugé avant d'admettre (faute de comprendre) que tous les scénarios sont présents.
J'essaie de suivre parmi cette exponentialité de portes s'ouvrant, celles qui ont quelques coincidences avec notre monde physique (d'où des résultats possibles, cités plus haut).

Enfin, étant faiseur d'image (ou poéticien au choix), j'aimerais fixé un décor à ce chemin.
Ce sera une plage, avec de beaux coquillages (les axiomes de bases) et plus avant, l'océan de la tautologie.
C'est océan ne sera constitué non pas d'un assemblage d'atomes mais de deux et seulement deux "choses" : l'égalité et la différence.
je vois les héritiers, déjà, hausser les sourcils : ça y'est : il commence son charabia (merci de ne pas intervenir).
Cet océan, le plus simple possible, possède des vagues scélérates qui se dressent soudain : c'est le mur de la complexité.
Nous plongerons dans cet océan, métaphoriquement dans un sous-marin.
Plus nous irons profond, plus l'en deça de l'égalité se révélera
Les abysses (choix) se succéderont, la pression ne cessera d'augmenter et notre bathyscaphe finira par céder (et notre ego avec).
Mais, peut-être avant, apercevrons-nous (toujours métaphoriquement), Moby-Dick, qui ignore qu'elle est baleine blanche.

Donc, une aventure collective, que je ne pourrais suivre très loin (trop vaste pour mon intellectuel), mais que de surprise et découvertes !

Si certain(e)s veulent bien participer à cette entreprise d'un nouveau genre, voici ma première question :
En cherchant à définir l'égalité, je n'ai trouver de définition plus générale que la suivante :
L'égalité EST ce qu'elle égalise.
Qu'en pensez-vous, seriez-vous d'accord ?
En voyez-vous de plus simples encore ?

dans l'attente de vos modifications...
où validation, dans ce cas, nouvelle question très simple (il en sera toujours ainsi) et bienvenu à bord du sous-marin.

ps : Quelques précisions ; je suis un quelconque employé d'une quelconque administration avec des capacités intellectuelles (comme tout le monde) limitées , bref, mon dessein n'est aucunement de "briller" dans ce monde d'intellects supérieurs mais, comme le suggère ce forum "Fondements et logique", de plonger dans ces fondements-là.
Et ils sont profonds et il faudra bien un jour les explorer et pourquoi pas commencer cette nouvelle voie sur ce site ?

Réponses

  • S'il est vrai que qui entre dans les mathématiques point net en sort net, ce n'est pas prouvé.
  • Re-bonjour,

    les éventuelles observations tardant, je suppose que cette définition la plus générale de l'égalité est acceptée.
    L'égalité EST ce qu'elle égalise.
    Et si nous admettons, que l'égalité est une "chose", nous retombons sur notre axiome :
    Toute chose est égale à elle-même.
    Axiome de base : impossible de creuser plus avant, donc le chapitre est clos.
    ...
    On pourrait cependant simplifier un peu.
    En effet, l'égalité étant une quelconque chose égale à elle-même (en abrégé e = e ou mieux e e e), on se demandera pourquoi trois "e" alors que deux suffisent :
    ee
    Car avec deux "e", l'égalité peut s'égaliser tout pareillement avec elle-même.
    Il suffit de "se mettre à la place d'un des "e", puis de lire : "moi "e", je suis égale à ...(second "e")... oui à moi-même (retour au 1er "e").
    Etes- vous d'accord (je m'adresse à d'éventuels bâtisseurs), que deux "e" suffisent pour que l'égalité s'égalise avec elle-même ?

    S'il n'y a pas d'objections, je me prêterai à une petite métaphore, pour illustrer cette égalité-là.

    Imaginons que l'égalité soit un… disons un boomerang, par exemple.
    et pour distinguer le boomerang qui se lance et le boomerang lancé, disons que celui qui se lance est de couleur orange et celui qui est lancé, de couleur… disons bleu.
    Maintenant, reprenons notre place en un des deux "e", et ... lançons-nous (pour nous égaliser avec nous-même).
    En tant que "e" lanceur, je suis de couleur orange, tout le monde est bien d’accord ?
    et pour m'égaliser, je « cible » mon "e" lancé, donc ... bleu !
    Problème : avant même mon égalisation avec moi-même, je suis différent de moi -même : orange # bleu ?!
    la seule possibilité pour respecter mon égalité c'est que mon "e" lancé se lance lui-même.
    Ainsi il sera bien de couleur orange et je serai égale à moi-même.
    et, ça marche : le tour est joué : en m'égalisant avec moi-même je suis égale à ... deux "e".
    mais pourquoi "ee" ?
    Car le boomerang lancé me voyant boomerang lanceur ne devrait voir qu'un "e" !
    ...
    Bien sûr, c'est parce que mon boomerang lancé c'est lui aussi lancé (orange), ce qui le fait s’égaliser à deux "e", et d'ailleurs, il n'en voit pas que deux, car lui même se lance, forcément il est égale à moi-même qui me lance.
    Bref, une suite généreuse de ...eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee" avec un dernier qui se lance pour s'égaliser aux autres.

    Au demeurant, puisque notre logique perdure en deça des axiomes, on peut se demander si ce tout dernier "e", celui qui se lance sans fin et s'égalise à tous les autres, les "voit" en tant que "e" passifs, ou en tant que "e" qui se lancent eux-mêmes.
    La réponse est dans son égalisation. En effet, puisqu'il s'égalise avec tous les autres "e", il EST tous les autres "e".
    Et si ces derniers sont passifs, il ne peut donc pas se "lancer", s'égaliser avec eux, or nous l’avons dit : il n’est pas différent mais égale aux autres.
    Donc tous les "e" de toutes les chaines de "e" se lancent tous et en se lançant, ils s'égalisent avec toutes les autres chaines.
    Nous reviendrons sur ce scénario, car ils a une particularité unique : il n'admet pas "d'extérieur".
    En effet, si on essaie de le "voir", nous jouons là le même rôle que le "e" récursif, bref, comme le "e" qui sans fin s'égalise, nous "tombons" de même « dedans » et nous égalisons de même.
    C’est un état bien étrange que celui-là, et, s'il s'avère, nous devrions en voir des manifestations, répétons-le : nous ne pouvons en être extérieur".
    Nous y reviendrons souvent.

    Comme je l'ai fait remarquer aux futurs bâtisseurs, il y a profusion de chose à nommer.
    N'étant pas doué pour les appellations, je nommerai simplement ce scénario, le « global ».
    A vous de proposer d'autres noms plus idoines.
    question : l'égalité peut elle s'égaliser sans tomber dans le scénario global ?

    Essayons.

    Revenons à notre image du boomerang lanceur (sensé être orange) et notre boomerang lancé qui s'il ne se lance pas lui-même est bleu d'où la contradiction.
    Mettons-nous maintenant à la place du boomerang lancé (sensé être bleu).
    En fait, si lui-même en s'égalisant avec son alter-ego, se considère comme le lanceur, il est orange !
    Oui, mais alors, il "voit" un boomerang" bleu...
    Oui, mais le boomerang bleu qu'il voit, lui-même se considérant comme lanceur, voit aussi un bleu ..qui est aussi orange !
    Donc, ca marche : le but est de s'égaliser avec soi-même alors peu importe, le "mélange orange/bleu", le tour est joué (ici je coupe, car on peut descendre loin dans les conséquences que j’ai du mal à saisir (formulette : e e ee (passage local/global)).
    Ce "e", qui "retourne" sa récursivité en disons... symétrivité, sera un scénario dit local.
    Mis, nous l'avons vu, tous les "e" sont sans fin récursifs, c'est dire que ce scénario local est une autre possibilité du "e" récursif global.
    Ce n'est pas affabulation : en continuant la suite des scénarios qui s'entrelacent, ce qui m'étonnait sans cesse (et qui m'étonne toujours), c'est que tous les scénarios sont présents.

    Que pensez-vous de ces premiers scénarios (logiques dans notre langage) ?

    J'ai l'impression d'être comme le découvreur du tombeau de Toutânkhamon, Lord Carter :
    j'ai l'impression de descendre dans d'immenses cavernes (l’en deça des axiomes), et de marcher au milieu de rivières de pierreries, d'or et de diamants...
    Des paysages encore plus merveilleux attendent, gardées par le sphinx prêt à jaillir de la complexité.
    Les chemins abondent de partout et les pierres précieuses roulent sous mes pieds, mais je suis seul...
    Dans l'en deça de l'élémentarité, tout est trop riche, trop vaste pour moi.
    Si quelques "bâtisseurs" osent y descendre aussi, certes, quel déroutement mais quelles découvertes, aussi.

    Donc je renouvelle votre participation, car si seul le silence me répond, avec ma petite bougie (pensée), entouré de tous ces trésors, j’avance en tâtonnant .

    Ps : vous voudrez bien excuser mes métaphores acrobatiques et mes remplacements osés (verbe égaliser par « voir », etc.) ; c’est enfantin, direz-vous. Oui, mais cela me permet réellement d’avancer, et puis, ses images finiront en notations, si elles ne le sont pas déjà…
  • Salut.

    Si l'égalité est ce qu'elle égalise, tout serait identique. En d'autres termes, il n'existerait qu'une et une seule chose, à savoir =..

    Cordialement
  • Je crois que tu fais un contresens, babsgueye.

    La phrase est "L'égalité est (déterminée par) ce qu'elle égalise".

    Pour tout ensemble $E$, il existe une unique relation $\sim$ sur $E$ qui vérifie : $\forall x,y \in E, x \sim y \Longleftrightarrow x = y$.

    C'est vrai.
  • Je pense @marsup que tu traduit autrement le texte de @logiquenaive:

    Toute chose étant égale à elle-même, si l'égalité est ce qu'elle égalise ( a = a et b = b alors a = b ).

    Tu me dis non, il veut dire que l'égalité est déterminée par toute chose (en connait-on mieux ce que c'est que l'égalité ?)
  • Je suis un peu largué, en fait...

    Le mieux, ce serait que logiquenaive clarifie un peu son propos, je crois !
  • T'as raison.

    La poésie n'est pas une solution, comme dit l'autre
  • Bonjour,

    Merci pour vos questions que je me pose aussi.
    A défaut de clarifier, nous explorons cette "pâte à modeler" qu'est l'élémentarité.
    Nous sommes là en effet, "en-dessous" des axiomes, et nous risquons peu d'être contredit, puisque tout y est nouveau.

    Ce qu'il faut s'est avancer de concert, et, je suis d'accord avec ce que dit "babsgueye" :

    Si l'égalité EST ce qu'elle égalise, en effet : en s'égalisant elle-même, il n'y a plus qu'elle (en choix global).

    Comment est apparu le scénario global ?

    En respectant au pied de la lettre cette propriété appelée égalité.

    Reppelons sa genèse : à partir de l'axiome de base supposé VRAI :
    Toute chose est égale à elle-même,
    Et si cette chose est l'égalité (pourquoi pas, arrêtez moi si vous n'êtes pas d'accord)
    bref, si l'égalité est une chose, alors, oui : l'égalité est égale à elle-même (e = e ou plus homogènement : e e e).

    Par contre, tous mes tentatives (vous pouvez essayer aussi) pour tenter d'égaliser l'égalité sans ... l'utiliser furent vaines.
    La seule "économie" possible et de faire "sauter" un "e". En effet, l'égalité égale à elle-même (elle-même étant le "e" de départ), le troisième "e" de "e e e" est superflu.
    Autrement dit, deux "e" suffisent : on prend un des deux, on passe par l'autre qui dit "je suis égal à..." et on revient au "e" de départ.

    Est-ce que tout le monde est d'accord jusqu'à là ?

    Parce qu'ensuite, le scénario ne s'arrête plus.

    En effet, comment le second "e" est-il apparu ?

    Nous pouvons dire : "Eh bien, je prends un second "e"... et le tour est joué : on a alors "ee" ou "eee" c'est pareil".
    D'où vient ce second "e" ? A-t'on l'assurance qu'il est parfaitement identique au premier ?....
    A chaque fois que des questions floues et sans réponse prolifèrent, je pense que le chemin n'est plus parmi les plus solides et j'essaie autre chose.

    C'est "autre chose" est un scénario plus simple : le second "e" vient du premier.
    Pour s'utiliser elle-même "e -> e", notre premier "e" se dédouble, se scinde et le nouvel arrivant, lui, étant égal au premier, si nous le respectons "au pied de la lettre", que fait-il ? Il fait ce que fait le premier puisqu'il lui est égale, donc il EST le premier : il se scinde aussi.
    Et ce qui a été fait une fois peut toujours être recommencer : chaque "e" pour s'égaliser avec tous les autres, se dédouble "sans repos"

    Ce scénario global ne peut avoir un quelconque élément extérieur puisqu'il s'égaliserait avec celui-ci.
    C'est paradoxal, car quand nous tentons de le visualiser, ce scénario, nous avons l'impression de le voir (de l'égaliser) de l'extérieur.
    Or, c'est exactement ce qu'il fait et nous jouons le rôle (à nos dépends) du toujours dernier "e" qui égalise tous les autres.
    et nous l'avons vu, il n'y a pas de dernier "e", c'est dire que ce rôle, belle coïncidence, est à détailler.

    Tout cela est déroutant, mais j'essaie, comme vous, de suivre le mince fil logique qui nous a amené là.

    Je ne sais comment là noter, cette logique, par contre, dans un premier temps, on peut essayer de simplement la visualiser.

    Illustrons la : imaginons que nos "e" soient par exemple représentés par... j'allais prendre une sphère, mais je pense que certains préfèrent les chiffres, alors disons que notre égalité récursive sera le chiffre zéro : "e" = "O"
    Attention, c'est la propriété du cercle qui importe, pas la valeur du chiffre.

    Donc que voit chaque zéro ?
    Puisqu'il se scinde, il s'égalise avec tous les autres; donc un quelconque Zéro EST tous les autres.
    mais, nous, nous voyons cette égalisation or, nous ne sommes pas l'égalité... Que sommes-nous ?
    Imaginons que nous soyons .... en fait, peut importe tant que différent de zéro, disons nous somme le chiffre "1".
    Que voyons-nous ?
    Comme chaque zéro ne cesse de s'égaliser et donc de voir toutes les autres (y compris nous), nous voyons chaque Zéro comme "contenant" tous les autres Zéros et... un petit "1" : nous !
    Oui, mais, c'est nous le "1" qui voyons cela, car pour nous voir (nous égaliser), il faut bien utiliser l'égalité, or dans ce scénario, elle est récursive et nous nous égalisons comme les zéros...
    Pour le scénario global, rien ne change, il est toujours égal à lui-même.
    Et le paradoxe resurgit car si nous sommes tous ces zéros identiques (avec leurs "1"), c'est que nous nous voyons, et donc que nous sommes "en train de" nous différencier. par exemple, nous sommes le chiffre "2".
    Que voyons-nous ?
    Comme chacun des Zéros contient tous les autres Zéros (avec dans chacun "1"), notre soudain "2" apparait dans chacun des zéros.
    Or, nous qui sommes "2", nous nous sommes nous-même égalisé à l'instar de tous les Zéros, nous avons perdu le moyen d'être ce "2", nous revoilà identique à chaque Zéro.


    Il n'y a point moyen d'en sortir : ce scénario ne cessant de s'égaliser avec son "extérieur", il peut engloutir toutes les chiffres, couleurs ou formes que nous pouvons imaginer, il reste identique à lui-même.
    C'est parce que notre différence (forme du chiffre), s'égalise avec quelque chose qui est ... l'égalité et donc qui nous a aussi égalisé.
    C'est le scénario global qui ne change pas. Toutefois, nous, en tant que formes différentes (zéros, "1", "2", etc.), pourquoi changeons nous ?
    C'est là l'autre grande question : qu'est ce que la différence ?

    Quand à la première, qu'est ce que l'égalité, la réponse est constamment sous nos yeux que nous n'y pensons jamais.
    Nous l'utilisons sans cesse et sans réfléchir cette sur-propriété de l'égalité.
    Elle est tellement évidente, qu'il est ridicule de l'écrire.
    Et pourtant, c'est son essence même, sa véritable nature, notre égalité est sa conséquence.


    Pour l'illustrer, reprenons le début de notre scénario global, avec notre égalité, représentée par la lettre e, qui se scinde et dont le second "e", lui-même "en train" de se scinder, fait de même, il se scinde et ce troisième venant fait de même et se retrouve quatrième, cinquième, etc..

    Question : entre chaque "scindage", est-ce que l'égalité fait une .... petite pause ?
    Non, bien sûr, par contre, nous, oui : nous avons besoin de temps pour "voir" cette égalisation récursive.

    L'égalité s'égalise sans utiliser de "temps", c'est pourquoi le scénario global ne change pas.

    Avez-vous des questions ou remarqué des erreurs dans ma description du global ?

    Sinon, nous pouvons conclure que :

    Si l'égalité est égale à l'égalité, il existe alors une "logique" (un scénario) ou non seulement il n'est que l'égalité, mais au surplus, il n'est même pas possible d'y envisager la différence.

    Merci pour votre attention sur ce sujet déroutant mais aussi récompensant.

    LN.
  • Re-bonjour,
    J’ai peu d’interaction car il est difficile de décrire de simple image ; l’en deça (dessous ?) de l’élémentarité, avec son global (toujours pareil) et son local (toujours différent) et bien trop compliqué pour mon inexpérience.
    Aussi je ferai un détour dans notre monde classique aux férus de logique.

    Par exemple comment dépasser le nombre de cas possibles, c’est-à-dire avoir des probabilités supérieures à UN.

    Prenons un dé, un simple dé à jeter et lançons-le.
    Il peut retomber sur la face avec un point noir, ou deux point noirs, … ou encore sur celle qui a le plus de point, la sixième.
    Pour l’expérience, nous dirons que les points noirs sur notre dé blancs sont petits (de simples points tout juste visibles) sauf pour la face avec 6 points qui sera carrément peintes en noir.
    Bref, si notre dé lancé retombe sur une face toute blanche, par exemple, avec juste un tout petit point au milieu, nous dirons qu’il affiche « UN », et s’il retombe sur sa face toute noire, nous dirons qu’il affiche 6 points.
    C’est un dé tout ordinaire, c’est juste que, de loin, vu que les points sont petits et on ne les voit plus ; les faces paraissent toutes blanches sauf la noire qui même de loin est elle, visible.
    Bon, si nous jetons notre dé (n) fois, il va obéir aux lois des probabilités classiques, et la somme de tous les cas (faces) possibles divisée par le nombre de face (6) donne UN.
    C’est dire que lorsque je lance mon dé et que j’affirme qu’il va retomber sur une face comprise entre UN et SIX, (tout petit point et face toute noire), je suis sûr de mon coup (il ne va pas rester en équilibre sur un coin) …
    Maintenant prenons ce dé et lançons le mille fois.
    Combien de combinaisons possibles ?
    D’après le calcul des probabilités que j’ai compris à l’école, il y a 6 puissance mille combinaisons possibles.
    C’est trop long à lancer ce dé mille fois de suite... Prenons mille dés et lançons les tous une seule fois.
    Si je recense les milles faces affichées de mes mille dés lancés, j’aurai une combinaison parmi les 6 puissance 1000 possibles.
    Et ce grand nombre (6 puissance 1000) est le nombre total de combinaisons de mille dés .
    OUI.
    Maintenant, empilons tous ces dés de façons à former un cube de côté 10*10*10, nous avons toujours nos 1000 dés formant un grand, un super dé.
    C’est là que la notion de « distance » intervient. Car bien ajustée », à la surface de notre grand Dé, nos tout petits dés grâce à leurs faces toutes noires, peuvent simuler les mêmes points que notre petit dé d’origine.
    Bref, si l’échelle ne compte pas, nous nous retrouvons devant un simple dé avec ses 6 combinaisons possibles. Mais comme ce super dé est composé de 1000 dés et que nous sommes incapable de détecter l’échelle, pour nous, ces 1000 dés ont :
    6 puissance 1000 + 6 combinaisons possibles.
    Bien sûr, on peut reprendre le raisonnement et se dire que les mille dés sont en fait déjà des super dés et que… etc.
    Certes, l’exemple est une image un tantinet forcée, mais, tout de même, l’on peut dire qu’en certaines conditions, oui, il s'avère que les probabilités peuvent dépasser UN.
    Ces « sur-certitude » (>1) sont en fait des chemins « inéchappables », tissant leurs propres lois que l’on pourrait aussi bien appeler, pourquoi pas , décor, monde, réalité ?…
    J’essaie par des images d’en dessous les axiomes d’emprunter de ces chemins.
    Comme ces images sont sans échelle, elles sont difficiles à traduire, peut-être est ce pourquoi je n’ai pas de questions, peut-être suis-je incapable ou trop maladroit à les décrire.

    Bref, par cette histoire de dé détourné pensez-vous qu’il est utile de continuer ?
    Parce qu’entre une image (mentale) et 26 pauvres lettres pour la transmettre, c’est beaucoup d’effort, et quand je me relis, je désespère de mon déplorable « rendement ».
    Bref, si vous êtes toujours intéressés, j’essayerai de vous décrire par ce jeu forcé des combinaisons de lettres, ces étranges chemins-là.
    Avez-vous des questions sur le scénario global ?
    LN.
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