Re: message privé transféré

Ce n'est pas la première fois que cc reconnaît qu'il surveille une épreuve avec ses yeux sur son smartphone... Il ne craint pas de le faire savoir apparemment.

Bruno

Et précision: je poste du pc de la salle, je n'emmène pas mon tel en classe, je prends celui des élèves si besoin.

Tu as de la chance ! La majorité des parents ne te diraient pas cela !
Ton microcosme est anormal.
Dans les zones favorisées, tu aurais des fins de non recevoir, voire des "menaces" (ce n'est pas le mot et d'ailleurs, ces menaces sont des choses qui se retournent souvent contre eux, dans ce contexte punition/p'tit-con).
Dans les zones défavorisées, tu n'aurais pas les parents, ou bien des procéduriers qui ne savent pas bien s'y prendre, ou enfin des parents qui couvrent/couvent leurs enfants (« il est très gentil mon fils, il ne fait pas ça à la maison »).

Ainsi, je ne peux pas te croire, sauf si tu bosses dans Utopialand.

Enfin, la solution qui reste est que tu es atypique. Et dans ce cas, ce n'est pas reproductible.

Je ne suis pas complètement incrédule puisque j'ai fourni une explication : "[...] la solution [...] est que tu es atypique. Et dans ce cas, ce n'est pas reproductible.".

@ Christophe.

Ben mon gars, pour quelqu'un qui crache sur la pédagogie, tu te rends compte que tu la pratiques 24/7 ?

Bonne soirée,

e.v.

Merci @ev, c'est ce que je pensais mais je ne voulais pas que ce soit moi qui le dise.

Ce n'est pas une honte @cc.
Tu fais du théâtre puisque t'es prof dans le secondaire.

Et ces qualificatifs "légende", "trop fort", et tous les autres sont un classique.
Ce n'est pas cela qui est atypique. Ce ne sont pas les élèves.
Ces qualificatifs sont mêmes souvent dirigées vers les démago (je ne dis pas ici que tu en es un, je ne peux pas le savoir) ou autres acheteurs de paix sociale.

Tu l'avais dit une fois : ton histoire t'a construit comme "intouchable" malgré les sévères bâtons dans les roues.
C'est ton côté "posture", tu ne peux pas y couper, ou comme tu aimes le dire "non reproductible".

Paradoxalement, je suis certain de trouver une dizaine de bahuts où ça ne marcherait pas comme tu le dis.
Ne le prends pas mal, hein !
Selon les Chefs, les parents ou la gestion des élèves par la vie scolaire, tu ne pourrais pas le faire.
Et alors si on passe au collège, t'es cuit : j'ai l'impression que tu as oublié ce que c'était.
Je sais que tu y es passé, mais il y a déjà bien longtemps, ça se voit.

Les changements d'environnement dans l'éducation nationale (voire l'enseignement en général), du type "aisé/non aisé", "collège/lycée", "urbain/mixte" sont caractérisés par deux items :
- il faut l'avoir vécu pour savoir ce que c'était
- il ne faut pas l'avoir quitté depuis trop longtemps pour s'en souvenir

Bref, tu as trouvé TA recette et c'est grâce à TON profil que ça fonctionne (je ne juge pas le fond qui serait contestable légalement, et ce côte "légal/pas légal", je m'en fiche un peu ici).

Cela dépend de ce que l'on entend.
Dans la matière, en effet on peut croire qu'il n'en fait pas, mais dans la manière d'être, c'est différent.

Faire de la pédagogie, c'est pour moi, cela aussi.

Je mettrais plutôt le contenu maths dans la didactique. Mais quand on invente des mots, on commence à faire de la pédagogie.

D'ailleurs on a déjà parlé de cela et personne n'était d'accord. X:-(


Bon désolé, je viens de me rendre compte que je pouvais être qualifié du troll du WE.
Ce n'était pas du tout mon intention.
Encore une, voire deux réponses et je stoppe sur ce sujet.

Ok.
Je ne poursuis pas.

:-D ev

@dom: il faudrait que tu arrives à essayer de te débarrasser d'une probable théorie a priori à travers du prisme de laquelle tu analyses tout, car tu as tendance à n'avoir que très peu de paramètres libres, et ça te trompe.

Je pense en particulier à tes deux posts suivants:

http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?16,1663430,1663802#msg-1663802

http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?16,1663430,1663724#msg-1663724

où tu es à la fois précis et très affirmatif. Je comprends ton pessimisme, mais , justement, résoudre un problème ça consiste à désherber avant toute chose les pseudo-réalités qui donnent l'illusion qu'il n'est pas résoluble. Face à ce genre de désherbage et ce n'est pas le seul fil, tu as tendance à le ré-évoquer comme si la mauvaise herbe était encore là et cette hypothèse flingue toute perception réaliste que tu peux recevoir d'autrui.

Encore une fois, j'ai souvent décrit les faiblesses du kit que je publie, et elles ne sont pas du tout là où tu penses. Je détaille un poil, mais je ne suis pas trop motivé pour faire de grands discours:

1/ Les parents: c'est simple, faut les bouter en dehors de l'espace concerné manu militari. Aucune négociation n'est possible, aucun respect n'est possible, aucune honnêteté n'est possible. Ca se joue à la "force brute" (et on peut perdre). Dans mon cas, j'ai envoyé un mail collectif (ce qui a déclanché une crise du chef, mais pour l'heure pas de contre administratif) avec des liens vers des docs précis, la bande dessinée 1969-2009 et un texte où je leur explique qu'un fois réunis en comités, ils sont une pure gangrène (texto) pour les écoles de leurs enfants. J'insiste dans le message sur leur qualités individuelles et développe comment le montage de collectifs travestit tout, car les quelques éternels élus n'ont que ça pour se valoriser et faire les intéressant et couchent toute l'année dans la cave des bahuts car s'estiment indispensables, voir héroiques. Un grand nombre d'entre eux sont d'accord, un petit nombre "avouent leur travers" et essaient de se justifier, et le reste (très petit nombre) déclare une guerre sans merci et utilisent de telles bombes atomiques qu'ils perdent toute crédibilité, et se ridiculisent (et tout le monde voit qu'ils ne combattent que parce qu'ils sont vexés par ma lettre)

2/ Les chefs non IPR (CEs, CPEs): là aussi c'est simple. Il ne faut jamais leur parler, il faut leur écrire. Car verbalement ils mentent toujours ou presque alors que par écrit, ils sont plus prudents. La plupart ne sont pas de mauvais bougres, mais sont esclaves de la dévalorisation de leur métier et se vengent sur les profs en leur supprimant leurs armes et en les envoyant au front. Comme, là aussi, le crime dont ils se rendent coupables est évident (n'importe quel général qui enlèverait leurs armes à ses troupes et les enverrait au front passerait en cours martiale), les écrits, même maladroits, parviennent à faire émerger ces constats simples et provoquer des progrès chez plus de 3/4 des chefs. Il reste "les grands malades", mais eux offrent d'autres voies d'accès et faiblesses. Enfin il peut rester de très rares criminels incombattables, mais c'est un peu comme partout, il y a des exceptions

3/ Les élèves: ce sont des enfants à qui il ne faut pas nier le droit à l'enfance. Un enfant ne faisant pas le pitre est un enfant malade. La facturation doit êrte rapide, constante et surtout, tout est là ne rien couter et même apporter un mini plaisir à la pervenche. Je n'ai trouvé que les plages de nombres à copier qui entrent dans ce cadre.

4/ Les chefs du style IPR et autre (ie délocalisés): leur éradication (enfin l'éradication de leur malfaisance) ne se décrit pas avec une stratégie reproductible unique. Il faut savoir que "seulement" 60-70% des ipr sont vérolés et accomplissent des vendetta personnelles (ils échouaient quand ils étaient profs, et rongent leur frein jusqu'à leur mort, visitant des collègues et martyrisant martyrisant ceux qui leur rappellent leurs anciens "égaux" qui les malmenaient quand ils ne pouvaient rien dire).
Là aussi on est sur de l'humain banal. Par ailleurs les staf dirigeant du pôle maths de l’éducation nationale (eduscol, ipr ig, cabinets ministériels, etc) n'étant pas matheux (à quelques, mais rares, exceptions près, nous sommes la seule matière dirigée et commandée par des personne extérieures qui n'y connaissent rien et en plus lui veulent secrètement du mal), il y a effectivement une grosse problématique guerrière permanente. Là non plus je n'ai pas de solution, mais de toute façon "la guerre a été perdue" et les maths ont été boutées dehors du secondaire, donc, je dirais d'une certaine manière, qu'un match perdu est un match réglé. Reconstruire n'a rien à voir avec solutionner: un avion en l'air en train plonger, on peut tenter de manier le manche à balai, un avion en fumée étalée sur 10km en montagne, on ne peut plus rien faire.

5/ Les examens: c'est peut-être le poste le plus EFFICACE et je parie gros que la solution viendra de là ou ne viendra pas. Pour l'heure, on n'a jamais légiféré pour séparer et dualiser la relation institutionnelle testeur-testé. Il est donc arrivé ce qui devait arriver: un peu de stress et les testeurs sont devenus des escrocs relevant du code pénal en "s'alliant avec les testés" pour leur spoiler les épreuves. On est passé de $<<$je te mets 15 dès lors que $\exists x\in TesAcquis: Ok(x)>>$ à la place de $<<$je te mets 15 dès lors que $\forall x\in Attente15: x\in TesAcquis: Ok(x)>>$

Là, "je suis désolé" comme dirait Gérard, mais d'une part ça ne touche que le crash des sciences d'une part, et d'autre part, c'est absolument trivial: la loi sert à quelque chose. Il ne pouvait pas en aller autrement tant que le législateur n'interdira pas aux profs, auteurs de sujets d'exam, etc, bref, tout testeur institutionnel de simuler en interrogeant les testés sur de fausses questions (questions dont ils ont en complicité avant filer les réponses aux testés comme un réalisateur de film de karaté fait faire semblant à ses acteurs d'être de grands karatekas).

Conclusion: la quasi-totalité des choses que je dis est reproductible et je t'invite quand tu veux si tu es dispo à venir me voir sur le terrain. Je suis l'archétype de l'individu moyen à qui personne ne pense et dont on sait que de temps en temps, il va être à l'origine d'un truc rigolo. Au bout deplusieurs années, c'est rassurant (évidemment les premières années, ça stresse un peu, car en présence d'un supposé fou, on se demande toujours "jusqu'où", mais quand on a compris que le gars est en fait très sérieux et très ennuyeux et tient une ligne très réfléchie avec constance, on n'y pense plus. Par ailleurs le fait que je me remette ultra vite en cause et sois toujours à l'écoute aide à la confiance. C'est sûr qu'athlétique, en costard cravate, et bien rasé, ne me remttant pas en cause et borné, ça deviendrait indigeste, voire insupportable.

Une dernière chose où tu pourrais avoir raison sur ma non-reproductibilté partielle (mais je n'y peux absolument rien): le fait que je n'ai pas les neurones du besoin de reconnaissance et n'ai rien à prouver. Mais on est sur du psycho pur là, puisque tu pourrais arguer que les jeunes débutants ou le vieux agrégé interne au menton dressé doivent eux se battre pour "exister", n'ayant pas à l'extérieur de tranquilité orgueilleuse. Mais là aussi, je pense pouvoir affirmer (même si sur des durées très longues ça finit par s'éventrer un peu***) que personne ne sait qui je suis à mon taf, et avec le temps, tout au plus, les gens apprennent des broutilles***. Et ça joue peu, voire ça pénalise, puisque je dois 1 fois /2ans gérer quelques vaniteux/vaniteuses qui me confondent avec un rival et pensent important d'essayer de clamer qu'ils sont plus intelligents que moi**!!!!

[small]*** au grand max que j'ai un doctorat (et c'est très difficile à cacher certes mais je peux me vanter ostentatoirement de mon rang ridicule si besoin, donc ça calme, une agreg)
** et je n'entre jamais dans leur jeu et ils se ridiculisent vite car je me vante de tous mes handicaps de manière ostentatoire, et jamais n'affirme quoique ce soit de positif sur cet aspect. (Alors certes, tu me diras que "ne rien dire" est de la provocation encore plus habile, etc, etc, mais de toute façon dans ce cas on n'en sort pas)[/small]

(Je ferme cette discussion, qui n'a pas beaucoup de rapports avec "Fondements et Logique")