Langage et syllogisme

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Réponses

  • D'un PC je redetaillerai toutae la définition et les RDJ des sciences au post suivant mais pour l'heure suis dans un train qui passe sous 1000 tunnels montagneux du centre du pays.
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • Oui, merci petit-o pour cette citation, parfaitement claire. La discussion semble en effet concerner, comme dit dans le message initial, le domaine du langage, que j'ai pris au sens de langage naturel, et non de langage formel, mathématique, logique.
    Si on se restreint à la forme (pour reprendre ce terme) du syllogisme, la discussion sera bien pauvre et rapidement bouclée, on met les inclusions des ensembles dans le bon sens ou non, c'est mécanique et immédiatement décidable, c'est très limité.
    Donc, à mon sens, si discussion il y a, ça ne peut concerner réellement que l'aspect langage naturel, signification, sémantique, valeur de vérité des prémisses.
    On peut bien sûr s'engager dans la marotte de Christophe, X=>tout. Pour ma part, je considère stérile de répéter mille fois cette antienne. On a compris une fois pour toutes que d'une erreur, ou d'une proposition à valeur de vérité F, on peut déduire absolument ce qu'on veut. Les mathématiques, ça me semble essentiellement travailler sur des propositions vraies. Je me souviens de la première leçon de math en sup, le prof nous a présenté les tables de vérité, puis annoncé qu'"à partir de maintenant, par convention, nous ne travaillerons que sur des propositions à valeur de vérité V". Et donc on relègue au placard les arguties de salon qui font les délices de certains, mais qui ne font pas avancer les choses (au moins à mon - faible - niveau de compréhension des math).

    Amicalement
  • Félix, ce n'est ni du salon , ni des arguties. Juste une précision pour que ni toi ni le lecteur se trompe.

    Il ne faut pas confondre et OPPOSER les choses: le formel plat et mécanique ne mérite peut être pas débat, j'en suis d'accord, mais attention ne pas confondre ça avec l'idée que puisque c'est un autre débat on peut aller contre le minima. Différence n'implique pas conflit.
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • Rapidement et sans "argutie" ou "jeu de salon", je rappelle les définitions de sciences, maths, preuves, pour éviter le vague typique de ce genre de fil.

    1/ Définitions: maths:= recherche de certitudes formelles absolues, physique := recherche de certitudes "correctement" garanties.

    2/ On accède à ça par les preuves. Elles ne diffèrent pas d'un domaine à l'autre et elles doivent assumer un langage qui crée ses propres axiomes comme l'a illustré la crise des fondements (où on obtient "a priori" une preuve de 0=1 sans axiome)

    3/ La science vous met dans des avions, des trains***, construit vos parapentes et ascenseurs, etc. On ne peut donc pas se laisser aller aux petits compromis que défend Ltav en catimini. Toute preuve est un texte formel dans lequel ce qui n'est pas précédé d'un donc est supposé et où tous les "A donc B" génèrent AUTOMATIQUEMENT que l'hypothèse (A=>B) a été faite.

    4/ Il y a plusieurs formats qui sont équivalents et m'yant pas le temps, je donne le plus naturel:

    4.1/ une preuve est une suite finie $u$ de phrases, et ses supposés sont les phrases $P$ telles que $P:=[(u_0\wedge u_1\wedge u_2\wedge ....\wedge u_{n-1} ) \to u_n]$ pour au moins un entier $n<longueur(u)$. De plus, $u_0$ est un axiome de la preuve aussi.

    4.2/ En ce qui concerne l'intérieur des phrases, tout est supposé, mais il est constant qu'on admet les choses suivantes:

    4.2.1/ $(\forall [R_x\to S_x])\to ([\forall xR_x]\to [\forall xS_x])$

    4.2.1/ $(\forall [A\to S_x])\to (A\to [\forall xS_x])$, quand la variable $x$ ne figure pas (libre) dans $A$.

    5/ Concernant l'obsession de Ltav, je rappelle ce qu'elle est et ce qu'il voudrait:

    5.1/ La blagounette pour enfants suivante est un exercice qu'on peut donner dès la sixième:

    5.1.1/ Soit l'argument $AO:= <<$ Si Dieu n'a pas de défaut alors si ne pas exister est un défaut alors Dieu existe$>>$

    5.1.2/ Il est bien évident que même les gens qui sont d'accord que Dieu n'a pas de défaut et que ne pas exister est un défaut ne seront pas convaincus que Dieu existe quand on leur énonce l'argument.

    5.1.3/ J'écarte évidemment les prosélytes et les gens de mauvaise foi qui sont attachés à la conclusion et qui essaieraient d'instrumentaliser cette devinette. Tous les autres ne changeront pas d'avis (ou alors à la marge): ils croyaient avant que Dieu n'a pas de défaut et que ne pas exister est un défaut et pourtant ils ne croyaient pas en Dieu et après avoir entendu l'argument, ils continuent de croire que Dieu n'a pas de défaut et que ne pas exister est un défaut et continuent tout autant de ne pas croire en Dieu. L'argument, en dehors de les faire sourire, ne leur fait aucun effet.

    5.1.4/ L'obsession de Ltav est qu'il voudrait changer ça. Mais il ne comprend toujours pas qu'on n'est pas en dictature et que ces gens font ce qu'ils veulent. Et comme 100% des gens sont "évidemment" (à condition de le lire en détails et d'être patients) convaincus par LA TOTALITE des théorèmes de maths [small](par définition, d'ailleurs, si un seul humain voyait un doute alors que penser de la Nature qui n'a pas nos limites et qui ne demande de compte à personne. Or les maths sont obligés non seulement d'être imparables face aux collaborateurs, mais aussi aux autres, mais aussi à la Nature, mais aussi aux autres Natures fictives des autres mondes (un théorème de maths s'applique dans tous les mondes contrairement à la physique)[/small], c'est bien que l'AO ci-dessous formé leur apparait faillible et même plus que faillible: complètement invalide.

    5.1.5/ Et j'ai déjà détaillé et redétaillé pourquoi: "exister" s'associe au mot. Le sujet du verbe existe dans <<Paris existe>> n'a rien à voir ni de près ni de loin avec Paris. Il ne concerne que LE MOT PARIS. (Il abrège "il y a une réalité qui s'appelle par le nom "P.A.R.I.S")

    5.1.6/ l'AO essaie de jouer sur cet oubli que le Dieu de "donc Dieu existe" est le mot de 4 lettres "D.I.E.U" et n'a rien à voir avec le sujet de "est parfait", qui n'est pas le mot "D.I.E.U" mais Dieu lui-même.

    6.1/ Concernant le sujet du fil (si quelqu'un l'a compris tant mieux) et les opinions de Félix, il y a des choses à signaler: non, on ne vérifie pas les théorèmes (pour la bonne raisons qu'ils sont d'office vrais partout qu'on les vérifie ou pas), on vérifie leurs hypothèses et leur conclusion. Je rappelle (exercice) que ça fait une très grosse différence puisque je rappelle que le théorème NIE ses hypothèses (il n'accepte de les voir vraies que si la conclusion est vérifiée)

    6.2/ Il n'y a ni argutie, ni salon dans le fait que rappeler que quelqu'un à qui on dit "je vais te convaincre que "(nonA) ou B ou C" et qui répond "je ne suis pas d'accord avec cette affirmation car je pense que (nonA)" a juste un problème personnel à régler et qu'il faut l'aider. Ce n'est pas une histoire d'options philosophiques. Le fait de dire "on est en français et pas en langue formelle", ne change rien au schmilblick.

    *** stats actuelles 1/700 000 de risque de crash quand on monte dans un avion de l'Aviation civile officielle
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • "ne pas exister est un défaut". Cette affirmation est en soi une contradiction, ce n'est pas une proposition valide. Si on n'existe pas, on ne peut avoir ni défaut ni qualité ni quelque caractéristique que ce soit.
    Imaginons appliquer ce "raisonnement" au concept de perfection.

    1) La perfection n'existe pas.
    2) Ne pas exister est un défaut.
    3) Conclusion : la perfection présente un défaut, elle est imparfaite.
    Ca rappelle la crise des fondements.

    Ici la discussion de l'existence de la perfection s'entend bien sûr au niveau du réel, du concret (la perfection n'est pas de ce monde), et non en tant que concept théorique issu de notre cerveau. Sinon Albator, Aladin, la Belle-au-Bois-Dormant, Blanche-Neige, Cendrillon, Mickey, le Père Noël et autres existeraient.
  • Bonjour,

    Merci pour les différentes interventions. Je souhaiterais s'il vous plaît que le fil ne dévie pas trop sur l'AO. Ce n'est pas son sujet principal.

    @Cc : tu vois, tu recommences. Au syllogisme :

    Socrate est un homme, or tous les hommes sont mortels, donc Socrate est mortel,

    qui est valide, tu substituerais :

    Socrate est nom d'homme [de sept lettres, S.O.C.R.A.T.E, écrites sur un papier], or tous les hommes sont mortels, donc Socrate est mortel,

    qui est invalide...

    Tu remplaces encore un raisonnement où il est clair que deux homonymes ont le même sens $X=Y$, par un raisonnement où ils désignent des choses totalement différentes (un "nom écrit sur un papier" d'un côté, et de l'autre, l'objet que désigne ce nom), et tu te permets d'invalider ce raisonnement.

    Ce sont en partie les erreurs de "substitution" comme la tienne qui m'intéressent, mais également la force de persuasion "physique" des syllogismes qui font passer de la pensée ou la fiction à la réalité.
  • Bonjour

    @Cyrano :
    ma réponse est OUI :
    Dieu n'a pas de défaut, or ne pas exister est un défaut, donc Dieu existe


    le débat sera plus que passionnant si il s'ouvre maintenant autour de la "preuve ontologique de Gödel"

    BERKOUK

    [Activation du lien. jacquot ]
  • 1/ Ltav encore une fois tu triches en remplaçant ce que j'ai dit par un AUTRE exemple. Et tu le fais de mauvaise foi puisque je t'ai déjà pas mal aidé sur ce point. Les verbes qui s'appliquent aux mots et non à leur cible sont exister, être rare, etc. C'est un exercice de début de college de les identifier. Être mortel n'est évidemment pas dans la liste.

    2/ Attention: j'ai déjà corrigé cette intox plein de fois et tenté de dénoncer les philosophailleries vides de Wikipédia : Gödel n'a rien à voir dans cette histoire et sa preuve n'a rien à voir avec l' AO. Je l'ai déjà signalé. Des malhonnêtes vulgarisateurs tentent de le récupérer c'est triste mais c'est la vie.

    La preuve de Gödel , ELLE , est correcte. Mais elle ne ressemble en rien à la blague précédente qui joue sur l'homonymie.
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  • Je rappelle aussi que wiki raconte à peu près n'importe quoi et plagié un gros manuel qui parle en grande partie d'autre chose et que j'ai déjà informé de tout ça sur le forum.

    Je suis sur mon téléphone mais la preuve de Godel est tellement courte que je peux la redonner.

    S5 => ( ( N(G=> NG) et ( non N(non G)) ) => NG)

    C'est une évidence DANS LE SYSTEME S5 dont la marque de fabrique est d'avoir comme axiome le suivant pour tout X:

    si non NX alors N (non NX)

    Pour faire un effet psychologique , on peut considérer que la lettre majuscule G est la phrase "Dieu existe". La modalité NX abrége "Nécessairement X".

    La soupe ubuesque de wiki semble manifestement maintenue par un petit groupe d'imposteurs qui n'ayant rien compris reproduisent la grosse cabalistique d'un traité (j'ignore si l'aiteur est content et même le sait) et la désinformation du lien wiki concerne aussi l'histoire puisque l'exo de 3 lignes de Godel n'a jamais ému personne (wiki raconte que ça a provoqué une tornade chez led matheux :-D) il a juste été signalé qu'il s'était adonne à cette remarque concernant S5.

    @felix attention de ne pas donner l'impression que tu es touche par la contine (donc suggestion "un peu convaincu") en attaquant des axiomes. Sa fausseté réside dans l'absence de valeur du DONC. Ce n'est pas un modus ponens ni un syllogisme. La logique autorisée quand on travaille sérieusement est purement PROPOSITIONNELLE . Au delà il faut tout bien introduire. Exemeple: Le diable est celui qui peut faire un noeud avec les oreilles de Dieu , l'enfermer dans une cage et lui jeter des graines". Et bin Le diable existe sinon il ne pourrait pas faire ça :-D
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • Etant sur mon PC, je détaille (c'est pas bien long):

    de ((NG=>Tout) on déduit (S5) N((NG)=>Tout), et comme on a N(G=>(NG)), on a donc N(G=>Tout), ce qui contredit l'axiome **** qu'on a supposé qui dit non( N(G=>Tout) )

    Rappel: nonNx abrège "possible que nonX" (en fait ça abrège non nécessaire que X)

    S5 dit que $\forall X: [(nonNX) \to N(nonNX)]$ (c'est un peu sa marque de fabrique)

    Et l'axiome de logique modale N(X=>Y) et N(Y=>Z) entraine N(X=>Z) pour tout X,Y,Z est présent dès S4 (et même avant mais je ne me rappelle pas les détails des numéros).

    On est sur une preuve mathématiquement sérieuse et purement formelle et propositionnelle (de 3 tiers de lignes!!!!), donc pas "d'erreur enfantine" à chercher (un logiciel la valide sans difficultés, et vu qu'elle fait une ligne, un humain n'a aucun mal non plus).

    Pour créer un petit effet psy, on peut "faire comme si" la phrase G abrège Dieu existe (auquel cas le théorème s'énonce par (***)).

    Mais il s'applique à n'importe quelle G!!! En particulier à l'amour, la posésie, le Diable, la vie, la conscience etc et ... la négation de la conjecture de Riemann :-S (et est crédible dans son cas).

    *** Théorème-Lapalissade de Godel: dans S5, si , nécessairement, l'existence de Dieu entraine sa nécessaire existence alors ou bien Dieu existe nécessairement ou bien nécessairement Dieu n'existe pas.

    Le deuxième "ou bien" disparait avec une blague d'enfant: "on n'a qu'à supposer qu'il est faux que nécessairement Dieu n'existe pas" **** :-D

    A noter aussi que tout le monde était au courant depuis longtemps. Personne ne conteste que pour autant qu'elle ait un sens sérieux, la phrase "Dieu existe" soit ou bien nécessairement vraie ou bien nécessairement fausse. S'agissant de la mutation particulière du gêne du hérisson de 20144 ou de la bave d'escargot, on serait plus sceptique, mais de ce que veut + ou - dire Dieu existe, personne ne risque de s'évanouir à la vue du théorème de Godel qui je le rappelle a quand-même besoin (tant la science est prudente) de S5 pour parvenir à ce truisme.

    Ces notions étant complètement non maitrisées (plus par manque de travail et de continuité) par une partie, la mauvaise partie, des apprentis philosophes (qui ne veulent pas apprendre le B.A BA durant leurs études), ça donne la page wiki un peu scandaleuse et infâme de fausse complexité mise en lien par Berkouk

    Je rassure les gens qui ne connaissent pas la communauté des philosophes: il y en a plein de ne se compromettent pas comme ça et qui sont compétents dans leur domaine et prudent dans leurs publications.

    **** Deux axiomes pour faire joli dans ce cheminement:

    1/ N(G=>NG) (pas méchant)
    2/ nonN(G=>Tout) (amusant mais complètement gratuit)

    Remarque: c'est bien évidemment toujours LE MOT DIEU qui est sujet de exister, mais SURTOUT, ça n'a ici aucun rôle et n'est pas utilisé, contrairement à la continue AO rappelé avant où on joue grossièrement sur la confusion signifiant-signifié pour tenter de passer.
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  • Tout ça devient de la soupe incompréhensible.

    Soyons clair. La logique propositionnelle classique permet de DEMONTRER QUE $$((A \to B) \wedge (B\to C)) \to (A \to C).$$
    A partir de là, à cause du modus ponens, si je suppose $A\to B$ et $B \to C$, je peux prouver $A \to C.$

    Point final pour la partie maths.
    La partie "français" commence quand on prétend remplacer les lettres abstraites par des phrases de la langue de Molière. A partir de là on se retrouve forcément encerclé par le flou d'expression comme "exister" "être Dieu" etc ...
  • De mon téléphone: la logique modale (où la preuve de Godel fait une ligne réelle typographiquement) est une spécialité déjà assez "vieille" et bien connue. Et pas de français dedans.

    Bon tout de même, traduire la modalité N(X) par "nécessairement X" n'est pas scandaleusement poétique :-D
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • Je ne parlais pas de logique modale (j'ai fait un mémoire dessus quand j'étais étudiant. :-D ) mais de ces histoires de D.I.E.U et compagnie.
  • Bonsoir,

    @Berkouk : d'accord avec toi que le raisonnement de Cyrano : http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?16,1700204,1702652#msg-1702652
    $A$ : Exister
    $B$ : Avoir un défaut.
    $C$ : Etre Dieu.

    est totalement valide et que sa conclusion est vraie si ses axiomes sont vrais, mais à une condition importante : il faut que le verbe "Être" dans $C$ soit différent du verbe "Exister" dans $A$. Le premier est purement conceptuel (il renvoie à un concept logiquement cohérent "dans notre tête") tandis que le second est matériel (au sens "physique" de notre monde). Les deux existences sont distinctes : un objet peut être doué de l'une mais pas de l'autre, et inversement.

    Les confondre peut conduire à une contradiction : en effet, si d'emblée il n'existait aucun être physiquement réel qui "est Dieu" (ensemble "Dieu" = $\emptyset$), l'implication $C \to A$ serait logiquement fausse. Mais, dans la version correcte du syllogisme, on ne présuppose rien sur l'existence réelle de l'objet du concept (seulement supposé non contradictoire) dans les prémisses : l'existence réelle est entraînée par la conclusion. C'est le seul vrai sens (non "idiot" et de mauvaise foi) à donner aux mots du syllogisme. Je n'y reviens pas, j'avais expliqué tout ça en détails dans :

    http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?16,1439966,1446452#msg-1446452

    @Félix : En effet, montrer qu'un des axiomes est contradictoire rend la conclusion fausse. Or, attention :
    Félix a écrit:
    "ne pas exister est un défaut". Cette affirmation est en soi une contradiction, ce n'est pas une proposition valide. Si on n'existe pas, on ne peut avoir ni défaut ni qualité ni quelque caractéristique que ce soit.

    Si tu sous-entends la propriété "ne pas exister réellement est un défaut réel", alors évidemment elle est contradictoire. Or, dans notre contexte voilà ce qu'elle dit : "ne pas exister réellement est un défaut conceptuel". Lis bien ce que j'ai écrit en début de post sur l'importance de la distinction réel/conceptuel.
    Imaginons appliquer ce "raisonnement" au concept de perfection.
    1) La perfection n'existe pas.
    2) Ne pas exister est un défaut.
    3) Conclusion : la perfection présente un défaut, elle est imparfaite.
    Ca rappelle la crise des fondements.

    Ici la discussion de l'existence de la perfection s'entend bien sûr au niveau du réel, du concret (la perfection n'est pas de ce monde), et non en tant que concept théorique issu de notre cerveau. Sinon Albator, Aladin, la Belle-au-Bois-Dormant, Blanche-Neige, Cendrillon, Mickey, le Père Noël et autres existeraient.

    Par 1) et 2) $\Rightarrow$ 3) = faux, tu as juste démontré que les axiomes 1) et 2) sont contradictoires (ils ne peuvent être vrais en même temps), non pas que 2) est contradictoire en lui-même.

    Or, si tu admets 2), comme dans l'AO, alors c'est 1) qui est faux, d'où non 1) qui est vrai : tu auras juste démontré que la perfection existe réellement.

    Ta dernière phrase est correcte si l'on admet l'axiome 2) pour tous ces personnages (mais intuitivement il siérait mieux à un être conceptuellement parfait et infiniment puissant, qui serait au contraire infiniment faible s'il n'existait pas).

    @Cc, Je souligne :
    Cc a écrit:
    Les verbes qui s'appliquent aux mots et non à leur cible sont exister, être rare, etc. C'est un exercice de début de college de les identifier. Être mortel n'est évidemment pas dans la liste.

    N'im-por-te-quoi...vraiment n'importe quoi, désolé. Comment veux-tu convaincre quiconque après ça ? Dans "Mon lapin de jardin existe", exister s'applique aux mots "lapin de jardin", pas à mon vrai lapin ? "Cette plante de montagne est rare" : rare s'applique au mot "plante", pas à l'ensemble des plantes physiques de montagne ?

    Il faudrait que tu saches enfin faire la différence entre "exister dans ma tête" et "exister pour de vrai", notions parfaitement distinctes dans le langage humain : pour cela, tu devras abandonner l'idée que l'existence ensembliste du symbole $\in$ (que j'avais appelée "universelle" dans mon lien au dessus et qui entraîne que "tout existe" puisque tout appartient à un ensemble, même à $\emptyset$) serait la même que l'existence physique, qui elle n'a trait qu'à un ensemble bien précis (les objets et êtres de notre monde physique).
    @felix attention de ne pas donner l'impression que tu es touche par la contine (donc suggestion "un peu convaincu") en attaquant des axiomes. Sa fausseté réside dans l'absence de valeur du DONC. Ce n'est pas un modus ponens ni un syllogisme. La logique autorisée quand on travaille sérieusement est purement PROPOSITIONNELLE . Au delà il faut tout bien introduire. Exemeple: Le diable est celui qui peut faire un noeud avec les oreilles de Dieu , l'enfermer dans une cage et lui jeter des graines". Et bin Le diable existe sinon il ne pourrait pas faire ça

    De mieux en mieux : pas de valeur du "donc", "ni un syllogisme, ni un modus ponens",...alors quoi, il est invalide ?

    Encore une fois, si ton syllogisme est du type :

    1) Le diable fait (conceptuellement parlant) des "bêtises".
    2) Or, faire (conceptuellement) quelque chose implique d'exister réellement.
    3) Donc le diable existe réellement.

    alors, à nouveau il est parfaitement valide et sa conclusion est vraie (à supposer 1) et 2) vrais).

    Mais si tu remplaces encore radicalement le sens de ses homonymes (sans justification liée aux règles du langage) :

    1) Le diable fait (conceptuellement parlant) des "bêtises".
    2) Or, faire (réellement) quelque chose implique d'exister réellement.
    3) Donc le diable existe réellement.

    alors le syllogisme devient trivialement invalide.

    C'est toujours le même principe : trahir le sens des mots fait dire n'importe quoi. Ici, tu pourrais autant le remplacer par :

    1) J'imagine dans ma tête le diable faire des "bêtises".
    2) Or, faire des choses réelles dans la vie implique d'exister réellement.
    3) Donc le diable existe réellement.

    ou autres faussetés de ton cru.

    Revenons à nos moutons.

    Bonne nuit (pour ceux qui les comptent déjà).
  • Tu ne fais que t'enfoncer mais c'est libre choix, personne ne te stresse et t'y conduit. Je trouve gonflé de ta part d'avoir dit dans l'autre fil "ma réputation à déjà été assez salie par" et sans aucune pause ou réflexion rebelote tu balances un f qui te révèle encore un peu plus.

    En plus, j'ai du mal à comprendre pourquoi tu adoptes un ton aussi ostentatoirement professoral, qui a pour effet d'aggraver le contraste et de "tenter" comme la lumière attiré les insectes les intervenants de te taper dessus un peu plus? Pure provocation??
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • Tu peux sans problème préciser dans l'autre fil ce qui te dérange dans la fonction $f$ (ses ensembles de départ et d'arrivée ? Le "degré d'injectivité" d'une image de $f$, défini comme cardinal de ses antécédents ? Que ce cardinal dépende bien du temps entre autres ?).

    Par rapport à notre sujet, j'ai une question à te poser : arrives-tu à concevoir de purs concepts de la pensée qui deviendraient réalité matérielle ("extérieure") ? Merci de bien vouloir expliquer ta réponse.
  • A part tenter de rester assez souvent présent pour dénoncer ton imposture comme je l'ai expliqué dans l'autre fil, je ne cherche pas à débattre avec toi. Deviens intellectuellement honnête avant et coming-oute les raisons qui te font nous infliger ce que tu nous infliges.

    Comme le taf reprend, tu pourrais bien ne même plus me voir beaucoup de contredire.
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • C'est juste une question Cc. Ta réponse m'intéresse parce que là est peut-être l'une des raisons (respectable) de ta position.
  • Modélise le temps en mathématique et on en reparlera.
    Algebraic symbols are used when you do not know what you are talking about.
            -- Schnoebelen, Philippe
  • Ltav a écrit:
    Ta réponse m'intéresse

    Je pense que tu es le seul à penser que ça ne se voit pas que tu ne comprends rien car tu n'as jamais étudié les sciences. Même si je voulais t'expliquer, je pense que je n'y parviendrai pas. Trop de prérequis sur ce que veut dire déduire. Il ne s'agit pas d'une position de ma part. C'est toi-même qui appelles "démonstrations" certains textes de toi, dont quelques uns... collector. Si je n'ai pas la flemme je remettrai des liens. Comme tu dis dans l'autre fil (et sur ce point tu as raison), tu "t'exposes".
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • Cc: Mais si c'est clair dans ta tête tu devrais pouvoir m'expliquer, non ? Ou alors il faudrait plus que mon "niveau 2nde" pour comprendre l'erreur de déduction dans une blague "enfantine" (chose que même des CP pourraient réussir, toujours selon toi) ?

    @N.P: de quoi parles-tu ? La fonction f ?
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