Détente (degrés 3,4: équations)

Pardon, j'aouvre un fil "de maths", mais un peu éloigné de la logique (infinitaire tout du moins, car avec Galois, on peut qualifier de logique ce qu'il a fait avec les corps et le fini).

J'ai juste besoin de souffler dans des problèmes d'impôts, et autres AR en tout genre un peu stressant pour moi, donc, ayant la "tête vide" et étant "un peu sidéré" par mes soucis financiers, je frappe les techniques de résolution des équations de degré 3 et 4 afin de me détendre (d'autres tricotent :-D )

Bon, évidemment, je n'en connais que certains slogans lointains et suis dyscalculique, je vais donc "taper en live" assez doucement les idées-clés (celles qui rendent "faciles", mais sans résoudre).

1/ Pour le degré 3, il suffit de savoir résoudre les $[x^3+ax+b = 0; inconnue\ x]$
2/ Pour le degré4, il suffit de savoir résoudre les $[x^4+ax^2+bx+c = 0; inconnue\ x]$

3/ Degré3:

$(u+v)^3 + a(u+v) + b = $

$u^3 + v^3 +3u^2v + 3uv^2 + a(u+v) + b =$

$u^3+v^3 + 3uv(u+v) + a(u+v) + b=$

$ u^3+v^3 + b$ dès lors qu'on a choisi $u,v$ tels que 3uv = -a

Si en plus on demande que $u^3+v^3 = -b$, on gagne (on est ramené à chercher $u,v$ tels qu'on connait somme et produit de $(u^3,v^3)$

4/ Degré4: dans toute la suite, $x$ est l'indéterminée de $\C[X]$ disons, flemme de taper une majuscule

$(x^2+u)^2 = x^4 + 2ux^2 + u^2$

On obtient donc $x^4 +ax^2 +bx+c = (x^2 + u)^2 - 2ux^2 - u^2 +ax+c = (x^2+u)^2 - [2ux^2 + (-a)x + (u^2-c)]$

C'est de la forme $x^4 +ax^2 +bx+c = (x^2+u)^2 - [...]$, faisons de ce crochet un carré:

Supposons** que $a^2 - 4 \times (2u)\times (u^2-c) = 0$, alors $2ux^2 + (-a)x + (u^2-c) = (vx+w)^2$ avec des nombres qu'on peut trouver et bien choisis

Alors $x^4 +ax^2 +bx+c = (x^2+u)^2 - (vx+w)^2 = (x^2+u-vx-w)(x^2+u+vx+w)$, et on gagne

** réaliser ce "supposons" avec un bon $u$ est donnable par le degré 3

Voili voilou, suis décontracté maintenant, merci de "supporter" ce mémo et pardon. Et le pire c'est que j'ai réussi à mettre moins de 20mn je crois, je deviendrais presque "normal" pour calculer. (Bon en même temps, je n'ai pas eu à simplifier grand chose).

Prochain post, quand j'aurai le temps, tout compris en "une ligne" de calcul.
Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi

Réponses

  • Bonjour,

    Pas tout à fait pour le degré $4.$ Pour annuler le discriminant et faire un carré parfait, on tombe sur un polynôme de degré trois en $u$...
  • De mon téléphone: je n'ai pas compris si tu pointes un erreur ou si tu commentes. Je l'ai dit qu'on peut trouver un u ok avec le degré 3 :-S
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  • Ce qui me semble plus gênant dans ce résumé est le fait de passer sous silence qu'on appelle Aladin pour un wanted de (u,v) tel que (uv)^3 = connu^3 + condition et que j'agis comme si j'avais (u,v) tel que uv = connu + condition. Or cube n'est injective que dans IR où ces trucs ont peu leur place.
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  • Bonjour,

    Quand on pose $z=u+v$ on travaille par condition suffisante : il suffit que $u^3,v^3$ vérifient une équation... et on trouve trois solutions pour $z$ selon $1,j,j^2$ que l’on choisit dans la résolution pour passer de $u^3$ à $u$...
    Et là, on observe que l’équation en $z^3$ possède trois solutions : on les a donc toutes trouvées. Et la condition suffisante et donc en fait une équivalence.
    On se fout donc que l’élévation au cube soit injective ou pas...
  • Attention, tu as l'air de penser qu'il est évident que

    si $u^3+v^3 = a$ et $(uv)^3=b^3$

    alors au besoin quitte à changer de racine cubique de $b$, je vais trouver des $r,s$ tels que

    si $r^3+s^3 = a$ et $rs=b$

    bin à vrai dire, ça me gêne un peu... Mais je n'y ai pas réfléchi plus que ça à vrai dire. Il y a quand-même un degré de liberté important. Bon, cela dit, il n'y a peut-être qu'un nombre fini de solutions parmi les quelles fouiller certes, sauf que ... qu'est-ce qui dit qu'on n'aura pas à résoudre une équation de ... degré 3 juste pour avoir ... l'existence. Je ne sais pas si je suis clair.
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  • Suis.je bête pardon la condition "somme des cubes = imposé" est invariante par multiplication d'une composante par une racine cubique de 1 donc tu as parfaitement raison c'est "évident" (je l'avais abrégée dans ma tête en "condition" (le mot) je ne risquais pas de voir :-D
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  • De mon téléphone, je résume pour les gens qui comme moi n'ont jamais eu le courage de lire les interminales documentations (dont le seul défaut est de faire figurer ce qui est automatique ce qui multiplie par 20 la longueur).

    Pour le degré 3: il suffit de remplacer l'inconnue par $u+v$. Apparaît alors à tout matheux une façon de trouver u,v via le second degré.

    Pour le degré4: c'est encore plus simple. Il suffit de remplacer $x^4$ par $(x^2+u)^2$. Apparaît alors une manière évidente de choisir u (utilisant degre3) pour obtenir un produit de deux trinômes.

    Même si c'est du musée il me semble dommage de noyer ces parties inspirées dans la même couleur et police que le reste (qui est déterministe ie sans inspiration mais importe des typographies imbitables** et est très long)

    ** écriture verticale de racines énièmes ou fractions, etc
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  • Bonjour,

    Pour compléter, en physique, on utilise des variantes qui parfois simplifient les calculs.
    Pour le degré $2$ : on pose $z=a+i b$ avec $i^2=-1$ pour trouver toutes les solutions. On transforme $az^2+b z+c=0$ en $z^2 +b’z+c’=0$ puisque $a\neq 0$, puis en $z^2+q=0$ en formant le carré. On substitut et alors $2ab=0$...
    Pour le degré $3$ : on pose $z=a+j b$ avec $j^3=1$ pour trouver toutes les solutions.
    Pour le degré $4$ : on pose $z=a+ k b$ avec $k^4=-1$ pour trouver toutes les solutions...
  • Je n'ai pas l'impression de comprendre ce que tu dis, peut-être parce que tu as un contexte sous-entendu. Même si oui, je suis bien d'accord que le second degré suffit, $K,L$ étant connus et imposés, dans un cadre alg clos, qu'avoir $ab=K$ et $a^3+b^3=L$ ne pose pas de problème en multipliant $a$ par la racine qu'il faut une fois obtenu $(ab)^3=K^3$ et $a^3+b^3=L$

    Le second degré est trivialisé par le fait que :

    $$ 4a(ax^2+bx+c) = (2ax+b)^2 - (b^2-4ac)$$

    comme je l'ai souvent dit.

    Je souhaiterais faire de même pour les degrés 3,4 dans ce fil "un jour". Mais le "via le bon $j$ tel que $j^3=1$", il y a un cap à passer que je ne peux pas passer aujourd'hui entre 2 portes.

    Formellement, je pense qu'il s'agit juste de trouver une écriture de la forme :

    $ P^n = RQ$ où $P$ contient l'inconnue $x$ et est le polynome sur $K[x,a,b,c,..]$ à résoudre et $R$ ne contient pas $x$ et $Q$ est une forme "évidente" qui montre de manière emboitée quels "bon $x$" choisir pour avoir $Q(x,..)=0$.

    Mais je crains que dès le degré 3, on doive montrer au degré au moins*** 18 (même si écriture courte factorisée).

    *** pour la raison qu'on va prendre $(x^3+ax+b)(x^3+jax+b)(x^3+j^2ax+b)$ qui est déjà de degré9 je pense.
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  • De mon téléphone c'est probablement un problème autant de groupes que de corps mais je ne suis [pas] très sûr de capter en quoi l'argument galoisien exclut qu'à force de rajouter des racines N ième avec N qui VARIE AUTANT qu'on veut ne va pas finir par ajouter des racines inattendues ? :-S

    Bon précision je n'ai jamais regardé ça en détail. Je ne connais que la bijection décroissante entre groupes et corps. Mais si quelqu'un "casse mon doute inculte" en peu de lignes merci d'avance.
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  • Merci AD.
    [À ton service. :-) AD]
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  • Je ne suis pas certain que tu parles de ça, mais déjà dans $\mathbb Q$, quand tu adjoins une racine primitive $3$-ième de l'unité $\zeta$, tu obtiens un racine carrée de $-3$ : $(2\zeta + 1)^2 = 4(\zeta+\zeta^2) + 1 = -3$ puisque $1 + \zeta + \zeta^2 = 0$.
  • Merci Poirot et pardon pour le délai, je suis dépassé par le travail en ce moment. Oui, c'est "essentiellement ça".

    Etant sur un pc, je peux préciser, mais je rappelle bien aux gens de ne pas trop se donner à fond car pour l'heure je n'ai pas relu la théorie et surtout ne l'ai jamais vraiment regardée de près.

    Je "conçois bien" l'efficacité de la bijection de Galois. MAIS: je n'arrive pas à "deviner" en tout cas de loin, pourquoi on la présente comme interdisant de croire un gars qui arrive, me balance une expression de la forme :

    $$ (21/678)^{701} - 4/1902^{9997} + \dots $$

    avec 10000 termes en me disant, par exemple, que c'est une solution de

    $$x^5 + 19x = 1000 $$

    (J'ai mis une équation au hasard, en espérant qu'elle n'est pas résoluble par radicaux).

    En effet, dans beaucoup de situations, les chemins qui mènent au graal s'éloignent d'abord pour se rapprocher. Je comprends bien que la suite de corps qui aboutit à celui qui rend scindé le polynome $X^5 + 19X - 1000$ n'est pas croissante pour l'inclusion, mais, à vue de nez je ne vois pas trop pourquoi elle n'existerait pas en allant se balader dans de très gros corps puis en faisant des zigzags, puis en redescendant, tous les passages se faisant de "manière résoluble". Peut-être un argument à la Jordan-Holder m'est-il inconnu, je ne le conteste pas. Remercie d'avance!
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  • Mince je voulais mettre les inverses des puissances que j'ai mises pardon. Racine 4787284ieme etc
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  • J'ai profité d'un moment de liberté pour googler. J'ai compris le chaînon qui me manquait: un groupe quotient d'un groupe résoluble est résoluble. Merci aux personnes qui avaient peut être commencé à réfléchir à me construire une réponse.
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  • Je viens de comprendre ce qui te dérangeait en lisant ta réponse :-D
  • Merci. Les vacances arrivent je vais me trouver un moment pour faire l'exercice."" J'ai perdu mes lunettes dans un bar je pense. Je suis très limité pour intervenir de mon téléphone (presbytie)

    **De tête je ne vois pas "à vue de nez"
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  • Bon, ce n'est évidemment pas ce soir que je vais faire ces exos, mais je propose un plan afin que s'il y a une faute grave, vous (les lecteurs puissiez réagir et m'arrêter).

    1/ Si $L_1\subset L_2\subset L_3$ c'est $Groupe(L_1,L_2)$ qui est quotient de $Groupe(L_1,L_3)$ et $Groupe(L_2,L_3)$ qui est sous-groupe de $Groupe(L_1,L_3)$

    2/ Il est "incontournable" (je ne veux pas utiliser le mot "nécessaire qui est mathématique") de ne s'intéresser qu'aux corps stable par tout morphisme (autrement dit d'avoir une condition qui apporte au corps toutes les racines d'un (du?) polynôme "star" du moment quand il en contient au moins une).

    3/ Si on a ajouté "juste" une racine $p$ ième de l'élément $a$ de $L_1$ pour obtenir $L_2$, et $p$ est premier alors $Groupe(L_1,L_2)$ est cyclique (donc abélien).

    4/ Et bien sûr le "beau" : "tout groupe quotient d'un résoluble est résoluble" pour finir (en fait les trucs avant seront pour me motiver)

    Je vais faire ces exos***, ce serait quand-même bête qu'il ne figure jamais dans ma culture (même si comme tout le monde "ma culture" risque de terminer dans le ventre des petites bestioles qui s'occuperont de "dégraisser" ce qui reestera de moi après mon enterrement :-D ) alors que j'ai fini, dans le monde de la finitude par me rendre familier avec d'autres concepts, moins "à la mode" de l'histoire des sciences.

    *** en espérant qu'ils suffisent. Après il y aura la réciproque (la cyclicité => la "radicalité corporelle").

    Précision : les $L_i$ sont des corps, les extensions sont "finies" (ie la dimension du $L_i$-ev $L_j$ est finie
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  • Un peu de vocabulaire et de résultats basiques laissés en exo (sources: Bourbaki alg 4-7; Lang:Algebra ou bien le fantastique Invitation aux mathématiques de Fermat-Wiles de Yves Hellegouarch):
    Tous les corps envisagés dans ce post sont commutatifs.
    Soient $K,L$ deux corps tels que $L$ est une extension algébrique de $K$. Soit $M$ une cloture algébrique de $K$.

    I) Il y a équivalence entre:
    1°) Les images de $L$ par des morphismes de corps à valeur dans $M$ et prolongeant l'identité sont toutes les mêmes
    2°) Pour tout $P$, si $P\in K[X]$ est un polynôme irréductible ayant au moins une racine dans $L$ alors il est scindé dans $L$
    3°) Il existe un ensemble de polynômes $F\subseteq K[X]$ tels que tous les éléments de $F$ sont scindés sur $L$ et $L$ est le plus petit surcorps de $K$ (contenu dans $L$) contenant toutes les racines de tous les éléments de $F$.

    Une extension de corps vérifiant ces propriétés est dite normale.

    II) A)Si $x\in L$ on note $f_x\in K[X]$ le polynôme unitaire de plus petit degré annulant $x$. On dit que $x$ est séparable (sur $K$) si $x$ est une racine simple de $f$.

    Soit $x\in L$.
    NB: $x$ est séparable si et seulement si $f'_x(x) \neq 0$ (garder ça dans le coin de sa tête, c'est ce qui fait fonctionner certains phénomènes relatifs à la séparabilité: pour le voir on écrit $f_x(T) = (T-x)^ng(T)$ avec $g(x)\neq 0$ et on calcule la dérivée).

    Si $x$ n'est pas séparable alors la caractéristique de $K$ n'est pas nulle et $f'_x=0$
    L'égalité $f'_x=0$ est conséquence de ce que $f_x$ est premier et que $f'_x$ et $f_x$ ne sont pas premiers entre eux; sinon par Bézout il existerait $a,b\in K[X]$ tels que $af_x+bf'_x=1$ et donc $a(x)f_x(x)+b(x)f'_x(x)=1$ ce qui est impossible vu que $f_x(x)=f'_x(x)=0$.

    B) (i) Si tous les éléments de $L$ sont séparables on dit que $L$ est une extension séparable de $K$.

    Vu ce qui précède en rouge, cette condition est automatiquement vérifiée en caractéristique nulle.


    (ii) (raffinement de ce qui précède) Soit $F$ un corps. Les propriétés suivantes sont équivalentes:
    1°) Toutes les extensions algébriques de $F$ sont séparables.
    2°) $F$ est de caractéristique nulle, ou bien il existe $p$ premier tel que $F$ est de caractéristique $p$ et l'application $x\mapsto x^p$ de $F$ dans $F$ est surjective.
    Un corps est dit parfait s'il vérifie ces propriétés.


    C) $[L:K]$ ("degré de $L$ sur $K$")désigne la dimension de $L$ comme espace vectoriel sur $K$.
    On suppose que $[L:K]$ est finie. Soit $S(L:K)$ l'ensemble des morphismes de corps de $L$ dans $M$ dont la restriction à $K$ est l'identité.

    (i) $card(S(L:K)) \leq [L:K]$

    (ii) Il y a équivalence entre
    1°) $card(S(L:K)) =[L:K]$
    2°) $L$ est engendrée par des éléments séparables.
    3°) $L$ est séparable.

    D) Si $[L:K]$ est fini et si $L$ est séparable, il existe $b\in L$ tel que $K[ b ]=L$ ("théorème de l'élément primitif": traiter les cas où $K$ est fini ou infini à part: remarquer que si $K$ est infini, $L$ n'est pas réunion d'une famille finie de sev stricts et appliquer C)ii)).

    E) On suppose à nouveau que $[L:K]$ est finie. Soit $Aut(L)$ l'ensemble de tous les automorphismes de corps de $L$ (morphismes bijectifs de $L$ dans lui-même). Les énoncés suivants sont équivalents.
    1°) Il existe une partie finie $G$ de $Aut(L)$ telle que $K$ est l'ensemble des points fixes communs à tous les éléments de $G$
    2°) L est nomale et séparable.

    NB: une extension normale et séparable est dite galoisienne (même lorsque $[L:K]$ est infini).
    Le groupe de Galois de $L$ sur $K$ (noté $Gal(L:K)$)est par définition l'ensemble des automorphismes de $L$ coïncidant avec l'identité sur $K$; dans E) 1°) ci-dessus on peut montrer au passage que $G=Gal(L:K)$.
    On a également $card(Gal(L:K))= [L:K]$.
    Une fonction est un ensemble $f$ de couples tel que pour tous $x,y,z$, si $(x,y)\in f$ et $(x,z)\in f$ alors $y = z$.
  • Merci foys. J'ai tout lu doucement de mon téléphone (j'ai retrouvé mes lunettes le bar les avait mises de côté).

    Pour voir si j'ai compris tu as essentiellement documenté l'importance du point (2) de mon post précédent ? (Point que j'ai d'ailleurs eu du mal à rédiger par manque de connaissances)
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  • christophe c a écrit:
    Pour voir si j'ai compris tu as essentiellement documenté l'importance du point (2) d
    C'est ce qu'on appelle une extension normale de corps .
    Une fonction est un ensemble $f$ de couples tel que pour tous $x,y,z$, si $(x,y)\in f$ et $(x,z)\in f$ alors $y = z$.
  • Merci: à part ça, à ton Grand 1 "il y a équivalence entre", deuxième lignes (point2), il me semblerait plus sécurisant que tu ajoutes un $\forall$ devant $P\in ...$

    Pour les débutants, dont je fais parti, sinon, ça génère du stress ;-)
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  • Pour éviter les risques de la procrastination, je tente le (4) de mon post. Par flemme $x^*$ signifie $x^{-1}$

    soient $G',G$ avec $G'$ sous-groupe distingué de $G$ tel que $G/G'$ abélien et $H$ sous-groupe distingué de $G$. Je prends $K:=$ le plus petit sous-groupe distingué de $G$ tel que $G' \cup H\subset K$

    Soit $u,v$ dans $G/K$. Soient $(x,y)\in u\times v$. Il existe dans $G'$ un élément $z$ tel que $zxy = yx$, donc a fortiori dans $K$, il y en a un aussi. On a donc $G/K$ abélien.

    Peut-on voir $G/K$ comme isomorphe à $(G/H)/S$, où $S$ est un sous-groupe distingué de $G/H$ ( :-X, ce que je peux être mal à l'aise et sans entrainement avec les groupes, truc de ouf, j'ai déjà envie d'arrêter de taper ce post!)

    Probablement que oui, je pense qu'il suffit de prendre $S:=$ l'ensemble des classes de $G/H$ qui contiennent un élément de $K$.

    Bon, qu'est-ce qui me prouve que $S$ est un sous-groupe strict de $G/H$? Et bien, je remets ça à plus tard, le pot au feu ne doit pas être cuit avec précipitation :-X
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  • Sur wikipedia il est même dit qu'un sous groupe d'un groupe résoluble est résoluble. J'ai l'impression que je n'avais pas tout à fait tort de dire que ces choses ne sont pas évidentes quand on les découvre.

    Je parlais de Jordan Holder...

    N y a t il pas une façon de coder les groupes de manière que ce genre de propriété se lise sur le codage sans peine?
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  • Il y a un certain nombre de propriétés d'intérêt, on va les appeler $P$, telles que pour tout groupes $G,H$ et tout morphisme surjectif $f:G\to H$, $G$ vérifie $P$ si et seulement si $H$ et $ker(f)$ vérifient $P$.

    Parmi de telles $P$ il y a:
    -être fini (ok...)
    -être résoluble
    -posséder une suite de Jordan-Hölder (en prime la liste des quotients successifs de la suite de JH de $G$ s'obtient en concaténant les listes des quotients de $H$ et de $Ker(f)$, à permutation et isomorphisme près des termes).

    D'où un énoncé comme "$G$ est fini et résoluble si et seulement si les quotients de sa suite de JH sont tous cycliques d'ordre premier", qui donne une intuition de ce qui se passe pour Galois.
    Une fonction est un ensemble $f$ de couples tel que pour tous $x,y,z$, si $(x,y)\in f$ et $(x,z)\in f$ alors $y = z$.
  • Grand merci foys!!
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  • Ça y est tout me paraît évident sauf JH. Je peux prouver les choses en quelques lignes avec les commutateurs.
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  • Je détaille mais pas trop pour les lecteurs novices éventuels.

    Soit $G$ un groupe. Je vais "ré-abréger" les définitions sous des formes "no background", mais en fait répéter ce qui est ultra-classique.

    Définition: un élément $a$ de $G$ est dit de niveau au moins $k$ quand il existe deux suites finies $u,v$ de longueur $n$ (indicée par $\{1;2;\dots ;n\}$) vérifiant $\exists s\in S_{n}: u = v\circ s$ et tous leurs termes sont de niveau au moins $k-1$ et $au_1u_2\dots u_n=v_1v_2\dots v_n$

    $<<G$ est un groupe résoluble$>>$ abrège $<<\exists n\in \N: $ seul l'élément neutre de $G$ est au moins de niveau $n>>$.

    Dit comme ça, le fait qu'un sous-groupe d'un groupe résoluble est résoluble est évident et pour les groupes quotients, c'est routinier.
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  • Je n'ai pas eu le temps d'y repenser, mais je me trouve un peu cavalier pour ce qui concerne les quotients, puisque le groupe par lequel on quotiente rajoute des "nullités" permissives pour les commutateurs.
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