Info CDAL

Pour moi c'est un peu triste mais pour la lutte contre CDAL (S C D A L)est une bonne nouvelle.

[...]

j'ai modifié ce post, mais gardé le contenu dans un fichier.
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Réponses

  • (Sujet) et Corrigé Donné Avant L'épreuve

    ou si on veut:

    (Sujet) et Corrigé Donné A L'avance
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  • J'attire l'attention sur l'utilisation du terme "bachotage" dans les 5 à 6 posts que s'échangent patrick123 et kioups. Il est utilisé pour "qualifier" le fait de passer un mois à transmettre la correction aux candidats de l'unique sujet choisi qu'évoque Patrick123, après leur avoir bien entendu transmis (avec quelques "chuutttttt" de rigueur :-D ) le sujet lui-même, de leur établissement.

    C'est à ces petits détails croustillants qu'on voit les réflexes de vocabulaire qui sont généralement installés entre pros, puisque ces réflexes sont bridés quand les gens sont confrontés des peurs de publication formelle du mécanisme.

    Pour les lecteurs éloignés, je rappelle que le bachotage n'a rien à voir avec ça évidemment, c'est une stratégie face à des sujets inconnus à l'avance.

    J'espère que les posts en lien ne seront pas modifiés de toute façon le présent forum est surtout vu par les pros.
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  • Après avoir déblayé entre tes propos premiers degrés (depuis disons trois ans - même si tu milites depuis davantage de temps) et mon interprétation subjective « au pied de la lettre », j’en viens à la conclusion suivante.

    La majorité des profs propose des récitations et normalement devrait proposer aussi des exercices de maths-vraies.
    Ce que tu appelles avec ce sigle dont il ne faut pas prononcer le nom* est pour moi ce que j’appelle « les interros de récitations ».
    <<<<début du discours>>>>
    - Chers futurs adultes, il faut m’apprendre ça !!!!
    Je vous donne un exercice, on va le corriger, je le redonnerai, le même, en devoir maison et je vous donnerai enfin le même en Interro lundi avant les vacances.
    - Mais monsieur quand vous dites « le même », c’est le même tout pareil ?
    - Ha bah non, je changerai le nom des lettres, les longueurs et les angles.
    - Ha bah alors ok, c’est pareil mais juste les calculs qui changent quoi
    - Heu...oui enfin... le calcul ne change pas mais les valeurs changent
    - Oui m’sieur c’est ce que je voulais dire.
    <<<<fin du discours>>>>

    Mon avis :
    Dans un premier temps, cela ne me dérange pas. Mon exemple qui illustre le mieux est « appliquer Pythagore ». L’élève renvoie le texte « PythaCalcHyp(ABC, C, 2.5, 6.8) ». C’est une fonction programmable en Pascal par exemple qui renvoie le corrigé type de l’exercice classique.

    L’argument le plus entendu :
    1) si je ne fais pas ça alors j’obtiens des copies blanches et 2/20 de moyenne de classe.
    2) à la limite, je m’en moque mais après j’ai des emm___des avec le chef d’établissement (c’est quoi cette moyenne ?), les parents (mon fils avait 15/20 l’an dernier !), les élèves (wesh on l’a pas vu cet exercice !&€?) et même les collègues (faut que tu t’adaptes, qu’est-ce ce qui se passe avec tes classes ?).

    Dans un second temps, il faut passer aux maths, envoyer un sujet avec des choses jamais vues. Cela ne veut pas dire avec des exercices difficiles ou infaisables.
    Et rien n’interdit d’envoyer des exercices nouveaux en exercice d’entraînement bien sûr.
    Ce qui compte c’est que le gamin se pose à chaque étape est-ce que je peux dire ça ? Est-ce que le triangle est rectangle ? Est-ce que le nombre est non nul ? Quand est-ce que ce nombre est non nul ? Puis-je dire que les droites sont parallèles ? Est-ce je sais développer (a+b+c)$^2$ ?

    Argument fréquent de « pourquoi des profs ont abandonné le second temps » :
    1) les gamins ne réfléchissent pas, ils disent que c’est trop dur, ils ont la flemme, ne sortent même plus les cahiers.
    2) de toute manière s’ils ne savent pas rédiger Pythagore, ils ne peuvent pas résoudre ce truc où à un moment donné, y a Pythagore.

    Ce que tu dénonces est que tout est devenu récitation et surtout dans les examens nationaux.
    100% des sujets contiennent les récitations.

    Christophe, tu valides ceci ?
    Ou bien est-ce trop édulcoré encore ?
    L’appellation « interros de récitations » est-elle trop « naïve » par exemple ?







    *je n’ai toujours aucune explication : le fait de l’écrire sur le forum entraîne un recordage du sigle en des symboles qui ne sont pas des lettres.
  • Oui je valide mais tu analyses des faits!!! Tu n'abordes absolument pas le mécanisme de cause finale c'est à dire qu'une fois de plus tu es dans le pédagogique (comment apprendre des choses aux gens) et non pas dans l'appareil de MESURE DU NIVEAU.

    Or CDAL n'est une question QUI NE CONCERNE QUE CA. IL n'a rien à voir avec le pédagogique!!!!!! Qui est une boîte noire par principe dans cette problématique (tous led coups sont permis ou pas mais peu importe à la fin comment mesure t on le niveau?)

    CDAL comme "fait" a crashe le pays comme CAUSE FINALE (Si on sait qu'à l'examen d'anglais on devra écrire à la virgule près écrire le premier discours d'Obama, on a 20 à l'examen d'anglais sans parler le moindre mot d'anglais et l'examen ne dit rien sur ton anglais). La question n'a RIEN À VOIR avec "comment enseigner l'anglais". CDAL ANNULE tout bénéfice de TOUTE STRATÉGIE d'enseignement même LA MEILLEURE QUI SOIT. De mon téléphone
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  • Ok.
    Bon, j’ai avancé mais suis encore loin ;-)
  • Le bachotage ça consistait à traiter dans les annales un certain nombre d'exercices par thème du programme de manière à acquérir une dextérité suffisante et aussi à ne pas se laisser décontenancer par des sujets originaux. Le suivi sérieux des cours et une dose suffisante de bachotage garantissaient l'obtention du bac (je parle des années 80). Par contre ceux qui ne foutaient vraiment rien ne l'avaient pas.

    Le CDAL c'est très différent, ça consiste à retrouver des motifs constants sur fond de non maîtrise élémentaire.

    Je pense que c'est difficile de faire une comparaison sans faire l'expérience de faire passer des sujets des années 80 ou du début des années 90 à un échantillon représentatif. Je crois que l'expérience a eu lieu pour le certif, mais je n'ai pas souvenir de cela pour le bac.
    "J'appelle bourgeois quiconque pense bassement." Gustave Flaubert
  • Bah, il y avait déjà du CDAL dans les années 80, voire avant...

    Edit : enfin, ce que Christophe appelle CDAL...
  • @xax : je trouve ce que tu dis très pertinent.
    On peut voir les choses avec 3 étages :
    2ème étage : j'ai un ancien collègue (c'est pas en math mais peu importe) qui vient d'avoir sa mut à LLG après 23 ans en ZEP à Sarcelles. Le jour (fin juin) où il vient se présenter il discute de tout et de rien avec le proviseur. Ce dernier lui demande comment ça se passe dans son bahut d'origine. Mon collègue raconte qu'il y a dans l'année plusieurs semaines banalisées pour les bacs blancs.
    Réponse du proviseur : "C'est quoi c'huistiole ?"
    Explications : à LLG on ne fait pas de bacs blancs, le bac est une formalité et les profs sont payés pour préparer leurs élèves aux études supérieures.
    1er étage : dans les lycées sérieux de ZEP on fait du bachotage au sens où tu l'entends, et pourquoi pas ?
    Rez-de-Chaussée (ou 99ième sous-sol, comme tu veux) : le CDAL dont parle Christophe.

    Enfin, l'expérience dont tu parles dans la fin de ton post est tout à fait réalisable, mais on ne serait pas déçus des résultats. D'abord il faudrait que le sujet commence par une dizaine de pages de définitions et théorèmes pour permettre aux candidats d'avoir les notions nécessaires pour traiter le sujet. Quant aux notes, je pense que tout élève ayant plus de 4 serait un Ulmien en puissance...
  • Le seul problème évoqué par ce fil, est la corrélation hypothétique entre une qualité nébuleuse à évaluer, et un procédé qui attribue une note à un supposé porteur de cette qualité nébuleuse. Cette qualité nébuleuse étant "niveau", "compréhension", "maîtrise", mais même parfois "courage", "effort", "souffrance", "capacité à induire de la pitié", "pauvreté admirable" ou je ne sais quoi.

    Pour cela, on demande au candidat en question de faire une production d'écrit, et on soumet cette production d'écrit à un "correcteur", qui, majestueusement et souverainement, décide alors de la "note" en fonction de ce que ce correcteur pense relever dans cette production comme la qualité nébuleuse qu'il voudrait, lui, évaluer et dont il décide seul.

    Dans la mesure où une obtention d'une note élevée donne un avantage certain au candidat (et indirectement, aux services dont ce candidat a fait appel), ce n'est qu'une méthode par milliers d'essayer d'acquérir les qualités nébuleuses en question, et ceci pour plusieurs raisons:
    - leur acquisition est sans autre intérêt que d'obtenir cette note, elle n'est d'aucune autre utilité pour le candidat en question
    - on ne fait pas confiance du tout à la réalité présumée de la-dite corrélation (ce n'est pas parce qu'on aurait acquis la-dite qualité nébuleuse qu'on aura une bonne note)
    - il n'est pas clair ce qu'elle est, cette nébuleuse qualité
    - l'effort d'acquisition de cette nébuleuse qualité n'est pas l'investissement le plus rentable pour obtenir une bonne note, même si c'est aussi un chemin pour l'acquérir, et est donc en concurrence avec l'acquisition d'autres qualités peut-être plus intéressantes
    - il y a des façons d'acquérir cette nébuleuse qualité qui ne vont pas donner lieu à une bonne note

    Alors, comme dans l'évolution biologique, il n'y a pas de règles: le seul but c'est de trouver une stratégie pour obtenir une bonne note. Avoir le sujet à l'avance et l'apprendre est de loin la méthode la plus rentable et si elle est possible, elle est aussi la bonne. Ce n'est pas "injuste". C'est simplement "efficace".

    L'apprentissage d'une *qualité nébuleuse* sur la révolution française est par exemple un item dont on peut raisonnablement supposer que, pour beaucoup de candidats qui ne se destinent nullement à devenir historien, il ne relève pas d'une qualité nébuleuse intéressante qui peut inspirer le candidat à s'investir, et même à savoir ce qu'il faudrait faire pour s'investir *de façon rentable*. Alors, si un système est tel qu'on lui demande de faire preuve de qualité nébuleuse là-dessus, la stratégie de connaître à l'avance ce qu'il faudra dire est la bonne méthode.
    Cela lui permet de s'en débarrasser, de contenter la clique pour qui cette qualité nébuleuse est idéologiquement tellement importante qu'il faut emmerder les gens à en faire preuve pour continuer avec leur vie et de garder la façade comme la société semble demander qu'elle soit ainsi.

    Au niveau BAC ou avant, il serait donc quelque part "honnête" de donner la liste des preuves à livrer avec lesquelles on peut clamer publiquement d'avoir fait preuve de "qualité nébuleuse" (c.à.d. la liste des sujets-types à pouvoir résoudre), et de laisser libre le candidat et son enseignant de choisir la meilleure stratégie pour livrer la preuve en question. Il n'y a rien de honteux à cela. La preuve peut alors consister en la résolution d'une grosse partie de tous les sujets devant des correcteurs, ou au moins une sélection *statistiquement représentative*.

    Si on réduit la preuve à une loterie, avec une sélection statistiquement absolument pas représentative de sujets, et donc avec une erreur statistique gigantesque sur la note, en plus du lien hasardeux de l'hypothèse de proxy avec la qualité nébuleuse supposée évaluée, il est aussi de bonne guerre de "mettre les chances de son coté".

    Il y a, heureusement, des matières comme les maths ou la physique, où, finalement, il devient plus facile d'apprendre des techniques de calcul, et des notions claires, pour répondre aux épreuves, que de devoir étudier la banque de questions en entier. En plus, il peut être plus intéressant pour certains candidats de passer par là, que de devoir apprendre les réponses de la banque, car c'est même intéressant et amusant. Dans ce cas, mais seulement dans ce cas, il devient utile d'étudier une matière COMME MATIÈRE pour obtenir une bonne note.

    Exemple caricatural: on pourrait mettre en ligne une banque de questions qui contiennent des milliers de multiplications d'entiers, du genre 57 x 423 etc... L'épreuve veut mesurer "la maîtrise de la multiplication d'entiers". Il peut alors devenir judicieux pour le prof et l'élève de lui faire apprendre ses tables de multiplication, et d'apprendre à poser une multiplication. L'élève peut se rassurer en faisant 50 exercices de la banque. Mais ce n'est qu'une méthode parmi d'autres. Si l'enseignant choisit lui-même qu'il va poser un des problèmes 57 x 423, 49 x 321 ou 709 x 14, alors il peut les donner à son élève, et lui montrer 10 fois comment il doit rédiger les réponses. Il faut choisir le chemin le plus efficace, c'est tout. Pourquoi ? Ben, parce que la société a décidé qu'il faut passer cette épreuve, et a décidé que, si tu sais comment rédiger la bonne réponse à 57 x 423, on va officiellement conclure à une bonne note pour la qualité supposée "maîtrise de la multiplication". Si c'est comme ça que la société prend ses décisions, autant s'y adapter, comme un être biologique qui s'adapte à son environnement.

    Malheureusement, le parcours vers l'age adulte est sillonné par un tas de "preuves de qualités nébuleuses" où il n'est absolument pas efficace, utile ou autre d'essayer d'apprendre la matière en question pour obtenir une bonne note et il faut donc s'adonner à d'autres méthodes plus efficaces pour passer ces obstacles sociétales, mais c'est un fait de notre société qu'il faut passer par là et alors, toutes les stratégies qui font croire à la société que c'est bon, sont alors permises, non ?
  • @dom

    "Ce que tu dénonces est que tout est devenu récitation et surtout dans les examens nationaux.
    100% des sujets contiennent les récitations. "

    Il n'y a rien de mal aux récitations. C'est parce que "récitation" a un mauvais nom en primaire, qu'il faut se résoudre à des récitations au bac.

    Tout apprentissage commence par des récitations. Puis, des algorithmes pour simplifier les récitations quand c'est possible. C'est déjà énorme. C'est ce qui manque. Ce n'est que, quand les récitations et les algorithmes sont maîtrisés à la perfection, qu'on peut aller plus loin. On veut faire de la "résolution de problèmes" en primaire, et on finit par des récitations au bac.
  • Difficile de lire le pavé que tu as envoyé, Patrick.
    As-tu ta façon à toi de dire ce qu’est le CDAL.
    Je reste encore dans le brouillard, et ce n’est pas faute de tenter de comprendre.
    Mes reformulations tombent toujours à côté.
    Évitons les métaphores et autres images d’une genre « c’est comme si t’avais une truite qui tombe dans de la moutarde » (là c’est moi qui image...).

    Qui ?
    Quoi ?
    Comment ?
    Où ?
    (depuis) Quand ?

    On verra ensuite si ta description est bien ce dont parle Christophe.

    Ce n’est pas pour piéger quiconque, tous les discours me semblent sibyllins.
  • @Dom

    oui, je sais, j'ai le grand défaut d'écrire toujours des longs textes quasi-verbaux (c'est "aidé" par le fait que je tape aussi vite que je parle). Il me faut alors beaucoup de temps pour "élaguer", temps que je ne prends pas sur des textes "de conversation". Parfois j'essaie de structurer un peu en mettant en gras.

    Ce que je voulais dire, c'est qu'un examen part souvent d'une hypothèse bancale: le fait qu'il "voudrait tester quelque chose de mal défini", une "qualité nébuleuse" chez le candidat. C'est mal défini d'abord, car les concepteurs et les correcteurs du test ne sont sans doute (sans le savoir) même pas d'accord sur les qualités inexistantes/mal définies qu'ils prétendent tous tester ; mais en plus, il y a peu de chances que l'examen en question pourrait même tester ces qualités s'ils existaient.

    Ce qu'un examen teste seulement, c'est la capacité à passer cette épreuve spécifique, c'est tout. il ne teste rien d'autre. Pas de "qualités nébuleuses". Si l'examen n'est pas exhaustif, mais "statistique", c.à.d. l'épreuve passée est "tirée au hasard", alors:

    - la note de l'épreuve est une réalisation d'une variable aléatoire, tirée d'un univers qui représente l'examen
    - la vraie définition de ce qu'on a prouvé, et donc ce qui est jugé, et donc ce que "vaut" cette note, c'est cet univers.

    Ainsi, la seule bonne définition d'un examen, c'est d'être PARFAITEMENT CLAIR sur l'univers complet des épreuves possibles, ET des réponses attendues. Donc du CDAL total. Et la note de l'épreuve n'est alors rien d'autre qu'une variable aléatoire de la distribution des capacités du candidat à répondre comme attendu sur cet ensemble d'épreuves potentielles qui définissent l'examen.

    Idéalement, on ferait donc passer le candidat *toutes les épreuves* de cet univers, et on connaîtrait alors la variable aléatoire (c.à.d. sa note sur toutes les épreuves qui définissent l'examen). Comme c'est trop long à faire, sauf si l'examen consiste à répondre à une seule épreuve possible (que l'univers n'a qu'un seul élément), il faudrait au moins un échantillon représentatif d'épreuves pour pouvoir estimer correctement la note, qui est la variable aléatoire sur cet univers et qui est tout, ce que l'examen mesure.

    Tout le reste, c'est du pipeau, de l'arbitraire.

    Il ne peut donc, dans un examen sans pipeau, pas y avoir de "sujet secret". Il ne peut y avoir qu'une liste exhaustive de l'ensemble des épreuves possibles ET leur "correction", c.à.d. leur réponse attendue. Sinon l'examen est mal défini. Et idéalement, le candidat les reproduit toutes.

    Confronté à la préparation d'un examen, le candidat peut choisir la stratégie qui est la plus efficace pour lui. Si c'est "la récitation", ainsi soit-il. S'il peut avoir d'autres méthodes plus efficaces, comme "savoir calculer", c'est un autre choix. Mais pour pouvoir, raisonnablement, préparer l'examen, il faut que cet examen soit parfaitement décrit. Il faut donc avoir accès à toutes les épreuves possibles, et leur correction. Sinon, c'est un examen pipeau, aléatoire, qu'on ne peut pas réellement préparer, autre que de deviner soi-même ce que pourrait bien être cet univers, et donc préparer un *autre* examen, celui qu'on a deviné. Il faut avoir alors de la chance dans cette devinette. L'épreuve mesurera alors aussi votre capacité à deviner (ou la capacité de vos préparateurs à deviner) ce qu'était l'examen. C'est alors encore plus du pipeau.

    En résumé, presque tout examen est du pipeau, et presque toute note indique totalement autre chose qu'on prétend que ça indique. Plus qu'on voudrait faire un "examen juste et significatif", plus qu'on s'engouffre dans le pipeau.

    Finalement, donner la liste des sujets, leur correction, et assumer que l'examen n'est qu'un test de "reproduction" est beaucoup plus honnête que de vouloir "mesurer la réelle capacité à réfléchir" ou autre et qui est pipeau. Se rendre compte de ce qu'un examen mesure réellement est aussi beaucoup plus sain que de partir sur des considérations idiotes de ce que ces notes voudraient dire.
  • Comme le fil n'a pas redéfini CDAL (qui vient de S C D A L, après avoir perdu son "S", un petit programme transforme le sigle sans les espaces en suites de caractères spéciaux), je reprécise ce que c'est.

    1/ Après le crash du secondaire survenu entre 1995 et 2000, s'est mis rapidement (mais à l'échelle de l'histoire, dans les faits, en quelques années) en place une procédure-escroquerie de simulation pour cacher la situation.

    2/ Elle consiste à tricher à la place des élèves en leur fournissant à l'avance sujet et corrigé des épreuves d'évaluation auxquelles ils sont confrontés.

    3/ Cela consiste aussi en un certain nombre de ruses collatérales permettant de cacher (2), tout en obtenant les mêmes apparats finaux. RP, RC pour réponse constante et réponse prévue.

    4/ Cela n'a rien à voir avec les débats pédagogiques ou les apprentissages ou les programmes scolaires. C'en est TOTALEMENT DISJOINT.

    5/ Les apparats cherchés sont de faire croire aux extérieurs qu'il y a encore des maths et des compétences acquises dans le secondaire. Extérieurs := journalistes, vieux, quadras peu regardant jetant un oeil de temps à autre sur l'actualité, etc.

    6.1/ RP:= réponse prévue. C'est une ruse consistant à poser une question $Q$ telle que la réponse $R$ fournie par les candidats sera la bonne, sachant que cette $R$ n'est absolument pas obtenue via un raisonnement ou une démarche math.
    Exemple 127 est-il divisible par 5. Candidats répondent "oui car 1+2+7=10". Cette question est ELIMINEE au titre que la réponse fournie par les candidats est incorrecte.
    Exemple 1275 est-il divisible par 5. Candidats répondent "oui car 1+2+7+5=15". Cette question est utilisée pour mettre les points aux candidats

    6.2/ RC:=réponse constante. C'est une ruse (c'est en fait la plus utilisé avec CDAL) consistant à convenir avec les élèves le contrat escroc suivant: "dites toujours 77, nous, auteurs de sujets, profs, auteurs d'interros, etc, on se charge de poser une question $Q$ telle que $77$ répndent bien à $Q$". Cette ruse permet de tromper les journalistes et extérieurs comme suit:

    6.2.1/ on peut varier les questions. Si le journaliste ne vérifie pas soigneusement, il se dit "tiens, CDAL n'a pas été pratiqué car le sujet a changé". Il ne va pas vérifier que la réponse elle n'a pas changé.
    Année 1: "55+22=combien?";
    Année2: "f'(3)=combien avec $f: x\mapsto x^2 + 71x$
    Année3: "partie entière de 778 / 10=combien?"

    Il est important de comprendre que ce phénomène n'a strictement rien à voir avec l'enseignement en lui-même, c'est un processus qui ne concerne que l'évaluation. L'enseignement peut PARFAITEMENT être une boite noire. On peut faire ce qu'on veut, être le meilleur pédagogue, comme le pire pédagogue du monde, ça n'a aucun lien avec cette escroquerie qui de toute façon "efface" le passé, et permet de décerner de fausses bonnes notes à la suite de fausses bonnes copies. dom a souvent tenté de reformuler ça en terme de vie interne de l'enseignant dans sa classe, mais c'est sans aucun espoir d'avoir le moindre petit lien avec "la choucroute".

    Pensez à un enseignement d'anglais, à l'issue duquel les apprenants parlent + ou - bien l'anglais, les uns étant confrontés à telle méthode d'apprentissage des langues et les autres à telle autre. Et bien, ces étudiants, s'ils doivent jouer un rôle dans un film, et donc "avoir l'air de savoir traduire le corbeau et le renard en anglais", le metteur en scène se fiche pas mal de savoir si ses acteurs parlent ou pas anglais. Ils leur donnera la traduction et ils mimeront ceux qui savent traduire le texte. CDAL, c'est ça ET RIEN D'AUTRE.
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  • Bon.
    Je ne comprends toujours rien.
    Si, ok, ça c’est réglé, on exclut tout ce truc de la pédagogie.

    Mais QUI donne le sujet et le corrigé ?
    Les profs des Premières et Terminales ?

    QUAND ?
    Toute l’année ? Vers mai-juin ?
  • Les profs de toute classe, pour presque toutes les interros, comme déjà dit. C'est devenu une sorte de "prison" pour tous les enseignants. Comme tu as vu quelques uns (par exemple ludwig, sur un autre fil) effectuent leur "coming-out", mais leur ton montre qu'ils en souffrent de le faire, d'autres "protestent sans vraiment chercher à convaincre", etc.

    On peut bien entendu avoir quelques epislon-variations entre les faits réels et cette description résumée, mais il me semblait utile de faire ces rappels après la remarque que tu as faite à Patrick sur la complexité de son post, et ce afin d'éviter le noyage de poisson ou les théories incompréhensibles.

    Evidemment, on peut tenter de nier, je ne pense pas que je participerai à une discussion qui tente de nier pour la SEULE raison que je manque de disponibilité en ce moment. Mais les dénégations ne me dérangent pas, même dans ce fil. C'est rigolo, même de voir les gens agiter les membres de mauvaise foi :-D alors qu'ils savent très bien (dans la profession). Ce qui est sûr c'est que hors de la profession, on ne peut vraiment pas dire que ce soit aussi bien connu et capté. Il y a encore beaucoup de gens, qui, quand ils l'apprennent appellent ça de l'arnaque et non pas du modernisme
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  • Ok.
    Comment les profs reçoivent-ils les sujets ?

    J’imagine qu’ils s’appuient sur toutes les années antérieures. C’est ça ?
  • @christophe c:
    Tes interlocuteurs prennent les mots "sujet" et "corrigé" dans leur sens courant alors que toi tu continues de proposer des caricatures (pour faire réagir je pense). C'est pour ça que après des années on ne comprend toujours pas ce que tu veux dire.
    Des photocopies d'extraits authentiques de sujets de bac/brevet avec désignation des éléments reprochés (plutôt que des exemples inventés "comme si") seraient plus parlants à mon avis.
    Une fonction est un ensemble $f$ de couples tel que pour tous $x,y,z$, si $(x,y)\in f$ et $(x,z)\in f$ alors $y = z$.
  • @foys, tu écris:
    foys a écrit:
    C'est pour ça que après des années on ne comprend toujours pas ce que tu veux dire.

    Je veux bien être d'accord avec toi sur tout le reste de ton post, mais pas avec cette affirmation. "ON" comprend plus que très bien ce que "je veux dire", ne t'inquiète sur tout pas à ce sujet.

    Et crois-moi, le epsilon qui sépare la verbalisation du réel est mieux connu comme tel (comme un epsilon) encore par les "contradicteurs" que par moi.

    Maintenant que dom joue à 'l'avocat du diable en tentant de m'aider à trouver une formulation encore plus percutante, je trouve ça généreux de sa part, mais je ne suis hélas pas dispo du tout pour participer au jeu, ni d'ailleurs tellement convaincu que je pourrais faire mieux.

    Le lien que j'ai mis d'ailleurs vers l'échange kioups-patrick, dont je rappelle que Patrick disait explicitement, et sans sens figuré, que les candidats avaient sujet et correction (et là au sens matériel du terme, sans même camouflage) pour leur contexte de discussion, non fléché comme une dénonciation de CDAL, mais pour parler boutique à propos d'autre chose est très édifiant, puisque "par réflexe" kioups a appelé ça "naturellement" du bachotage et répondu paisiblement dans son contexte avec Patrick.

    Pour les gens à l'extérieur de la boutique EN, ça devrait les aider à voir, mais après, s'ils ne veulent pas voir** c'est un peu leur affaire. Le réflexe de kioups (par exemple, ici, kioups n'y est pour rien, "en général", il est juste expérimenté) ne contient aucune ambiguité sur les habitudes prises. Il ne savait d'ailleurs pas que j'allais lire.

    ** comme on dit "il n'y a pire sourd que qui ne veut pas entendre" :-D
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  • Il n'y a pas que Ludwig, la plupart des enseignants l'admet c'est implicite. J'ai souvenir que Joaopa l'avait reconnu en premier cycle, avec une réussite mitigée.
    "J'appelle bourgeois quiconque pense bassement." Gustave Flaubert
  • http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?16,1760182,1930104#msg-1930104

    Up !
    Les sujets ? Ceux des années passées ?

    Sur les E3C, oui, l’échange Patrick-kioups décrit une réalité.
    Mais sur le BAC de l’année dernière ?
    Pas de banque de sujets.
    On peut tout de même dire que ce n’est pas tout à fait pareil ?

    Je suis contre le contrôle continu pour ces raisons là.
    Le contrôle continu c’est l’école des fans.
    D’ailleurs (1) les gamins avaient appris la chanson sur laquelle ils passeraient et (2) les autres savaient qu’il fallait lever le carton « 10 » et qu’il serait mal vu de lever le « 9 ».
    Le contrôle continu se passe effectivement comme le CDAL et d’ailleurs c’est pour cela que je me suis trompé (voir plus haut) car c’est dans le volet pédagogique (j’appelle ça « récitation » : on entraîne un élève à rédiger RÉPONSE quand on lui dit QUESTION).

    Petit florilège : (déjà entendu sur le forum)
    -c'est implicite
    -seuls les profs de TS peuvent comprendre de quoi on parle
    -proposer des preuves explicites serait contre-productif
    -certains ne s’en rendent pas compte alors ils n’avouent pas (ne peuvent pas)
    -certains n’osent pas l’avouer
    (j’en ai d’autres...)

    Je veux bien jouer l’avocat du diable mais il faut avouer que les assaillants du diable font tout pour qu’il ne soit pas inquiété.


    Édit : question subsidiaire
    Trouve-t-on une autre tribune où cela est dénoncé ?
    Ou bien est-ce tellement secret que ce site est presque hors-la-loi ?
  • C'est le même sujet. Mais je te l'ai dit, je vais au ciné pour oublier mes stress et pas le courage de jouer.

    Tu veux me faire prouver un truc que tlm sait. Le fait que tout le monde le sache n'en fait pas un truc facile à prouver sur un forum à des vis à vis qui chercheront toujours à rappeler que epsilon n'est pas nul.

    Devant un tribunal avec des surveillances d'insincerite et un groupe d'experts indépendants tu sais aussi bien que moi la conclusion. Ca n'empêche pas epsilon d'être inversible pour autant.
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • Et le diable semble très inquiet au contraire pour ton info :-D
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • C'est Patrick qui a employé le mot bachotage. Et je crois lui avoir répondu que, matériellement, c'était assez compliqué à mettre en place. Bon, après, je n'ai pas de 1ères cette année...
  • Le problème est de convaincre ceux qui ne sont pas au courant du tout.

    Là aucun élément. Pire, une théorie complotiste risque d’émerger.


    PS : je t’entends, tu le sais au sujet du « diable qui s’inquiète ».
  • @dom. Non juste de décider si on les en informe ou pas. Les extérieurs que j'ai informés de vive voix m'ont dit qu'ensuite ils se renseignent , découvrent qu'il faut être habile au début et se le font confirmer à condition que les gens de l'intérieur qu'ils contactent obtiennent de ne pas être cités.

    L'expérience sur cette problématique m'a appris beaucoup. Entre autre que c'était moins un accident que ça parait même si pas totalement volontaire la derive. En outre, une évidence qui crève les yeux est que la conscience de sa réalité est quasi prouvée par le camouflage qui accompagne le forfait. Si c'était faux, il n'y aurait pas tant d'objections epsilonesques prêtes à l'emploi pour décrédibiliser les balances :-D

    La tentative d'ailleurs de se cacher un peu plus a fait crasher la France entière des candidats ES de juin 2019 (et du coup sauvé les candidats pas prêts).
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • Difficile franchement ce discours...

    Tiens, un expérience de pensée (peu crédible, mais c'est pour l'exercice) :

    Un gars va sur Le Bon Coin, il passe l'entretient et il est accepté pour prendre des T.S. dans le 93 (au hasard) pour la période mars-juillet.

    Comment ça se passe ?
    Qui lui donne le sujet à l'avance pour donner à ses élèves ?

    Après j'arrête, faute de mieux...
  • Non mais ce que dit @Christophe n'est pas tout à fait vrai pour les TS. (Enfin je crois mais je ne connais pas vraiment.)

    Par contre les autres bac, en particulier les ES c'est évident.

    Exponentielle : la fonction est du type $(ax+b)e^{cx+d}$ ou bien $K(ax+b)e^{cx+d}$.

    Proba conditionnelles : arbre à remplir + calculer proba d'une intersection+proba totale en bout d'arbre+proba conditionnelle "inversée". Il y a une variante un peu rare mais seulement une.

    Loi binomiale : 1) Justifier que $X$ suit une l.b 2) Calculer $P(X=...)$ ou $P(X \geqslant ..)$ ou formulé --> Calculer la proba qu'il y ait au moins 3 pièces défectueuses dans le tirage etc. 3) Calculer l'espérance et en donner une interprétation)

    Suite: soit une suite géométrique toute bête (rare) soit la suite arithmético-géométrique avec toujours pareil: calcul de deux trois premiers terme+intro suite auxiliaire+formule de la suite arithmético+calcul de limite+interprétation. Il y a aussi très souvent une questio avec un algo qui calcule les termes de la suite et détermine le rang à partir du quel elle dépasse tant (pointillés à compléter ou choisir le bon algo parmi trois proposés (ou plus dur quatre proposés))

    STMG - STSS Encore plus stable (tous les exercices sont standards) et encore plus simple dans les calculs.

    Après LA OÙ CHRISTOPHE A TORT C'est que les valeurs numériques ne sont pas données à l'avance :-D
  • En S aussi, il y a souvent des exercices qui se ressemblent... un exercice avec des suites (récurrence, limites, un petit algo...), un exercice de probas (proba conditionnelles, loi exponentielle ou normale, loi binomiale), de la géométrie dans l'espace, de l'analyse (dérivées, limites, tableaux de variations, TVI, démontrer machin primitive, intégrales...).

    Bon, c'est moins visible qu'en ES mais ne sont évaluées quasiment que des connaissances de TS (ou 1S). Enfin, c'est ce qu'on attend d'un examen terminal, non ?
  • Ok.

    Donc le gars du Bon Coin est embauché pour 5 mois prof de TES.
    Il n’a jamais enseigné.

    1) Lui, qui vient le voir ?

    2) Ou bien décide-t-il de lui-même de voir les sujets antérieurs ? (C’est en effet une idée qui vient souvent, sans formation, sans expérience)

    3) Peut-on qualifier cela de « sujet (et corrigé) donné à l’avance » ?

    Honnêtement : même si ce n’est que ça (j’admets que c’est déjà beaucoup, j’admets que c’est le cas pour une très grande partie du sujet, soyons d’accord !) alors
    4) c’était déjà le cas avant les années 90 (ce qui ne justifie en rien le procédé mais j’y vois une contradiction avec les propos de Christophe) et j’oserais pousser le bouchon en disait « c’était vrai pour toutes les filières ».
    5) la forme « on donne le sujet et le corrigé à l’avance » est bien une formule d’accroche mais dont les descriptions et les faits sont automatiquement décevants (comme les articles « pute-à-clic » des réseaux sociaux).
    6)(c’est accessoire, car c’est un « il existe »)
    je conteste que TOUS les profs disent à TOUS leurs élèves « quand tu verras un truc avec une suite $u_{n+1}=au_n+b$ alors tu appuieras ici sur la calculatrice, elle fera le travail à ta place et il te suffira de recopier ce qu’elle dit ».
  • Non ce n'était pas pareil. Car ce n'était pas quasi-toujours le même exo: d'ailleurs j'ai connu une époque (entre 90 et 2010 disons) où les fonctions exponentielles pouvait aussi être $ax+b+ce^{ex+f}$

    Ce que je trouve dommage c'est de lire un message et de dire une énormité du genre ''ah ouais c'était déjà comme ça dans les années 90" qui n'est pas vrai.
    J'aurais préféré qu'on ''chipote'' et qu'on me dise, non il n'y a pas que des fonctions exponentielles $(ax+b)e^{cx+d}$ il y a aussi $(ax^2+bx+f)e^{cx+d}$ (je crois que ça peut arriver).

    Ce qui est très gros, c'est que par exemple en proba cond et suites les questions sont toujours les mêmes dans le même ordre ou quasiment et c'est ça l'énormité.
    Et NON ce n'était pas comme ça avant 90 (je ne comprends pas l'intérêt d'affirmer ça alors que c'est faux).
  • En proba conditionnelles, t'as pas non plus un large éventail de questions...
  • Je n'ai jamais dit enfin je pense qu'il y en a pour 20 points. Ça dépasserait l'escroquerie si c'était le cas. Sur l'ancien S on doit être à 11-13 points et l'ancien ES à 14-16 pts. C'edt suffisant. CDALer 20 points serait idiot.

    Rappel: le mix est CDAL +RP +RC. En général RC est même plus efficace et moins demasquable de loin.
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • BlueBerry,

    Je vais jeter un œil (si le temps me le permet...)
    J’avais surtout en tête l’enchaînement des questions :
    Dériver $f$, résolution de $f’=0$, il suffit de résoudre « numérateur=0 » (il y a toujours une factorisation à faire), tableau de variations de $f$, tracé de la courbe
    En géométrie j’ai des idées vagues...

    Je suis désolé mais je trouve tout ça maigre.
    Alors on me désigne comme l’avocat du diable.
    Je prends.

    J’en reste sur ce que j’ai dit sur l’accroche « non sérieux ? alors là c’est inouï ! je suis outré ! » puis la désillusion « ha oui, ça, tu exagères mais oui c’est vrai ».
    On a un aveu des professionnels mais pas, de mon point de vu, un scandale dont l’opinion pourrait s’emparer.

    Je vais jeter un œil...choisir le BAC B par exemple...(il me faut du temps...)
    Je note Christophe qu’on cherche plus de dix points mais pas quinze.

    PS : vous noterez que c’est à moi de fournir les preuves.
    Au lieu de ça, Christophe, propose un sujet avec les paramètres.
    Quatre exercices tu dois pouvoir le faire.
    On n’en parlera plus.
  • Je n’ai toujours pas ma réponse : le gars qui arrive pour 5 mois avec des TES ?
    Qui lui dit quoi ?
  • Cette passion que tu as est étonnante. N'oublie pas que c'est du passé et que CDAL a été officialisé au sens propre. Il ne reste que le bac-juin2020. Le remplaçant que tu évoques va voir les autres, c'est tout.
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  • Ta passion de tourner autour du pot ? Ne l’as-tu pas vue ?

    On ne sait pas si tu cherches à dénoncer un truc au grand jour (l’opinion).
    « Tout le monde le sait » ou encore « c’est officialisé au sens propre ».

    Parles-tu des E3C pour cette officialisation ?
    Oui tout contrôle continu est une mascarade.
    Mais même là ce n’est pas officialisé : tu jours encore avec ce mot « officiel » dont tu es le seul à utiliser cette acception.
    Il suffit de voir d’autres fils.
  • dom a écrit:
    Oui tout contrôle continu est une mascarade

    Je ne te comprends pas. Tu chipotes sur un truc hyperprécis (la réalité de CDAL) et tu balances une phrase totalement vague et sans grand sens comme une vérité incontestable.

    Les E3C officialisent CDAL au sens propre puisque la quasi-totalité des candidats ont, pour le coup Et le sujet Et le corrigé complet (à la virgule près, sans changer les nombres, ni même la police) avant l'épreuve. Et non pas à cause "de je ne sais quel concept non formel de contrôle continu".

    Pour le reste j'avoue être étonné de ton insistance (de la part de quelqu'un, qui, je le rappelle aux lecteurs, sait que c'est vrai et tente juste de me forcer à construire des arguments, alors que ce WE, j'ai clairement dit que je ne m'adonnerai pas à cet exercice. Les fois précédentes où je l'ai fait, tu n'étais d'ailleurs pas validant, tu trouvais toujours une objection à faire).

    HS: on va finir par croire que tu es aux commandes d'une partie de cette escroquerie et que tu "étudies" comment parfaire son masquage :-D :-D (je plaisante, mais c'est bizarre cette insistance alors que par ailleurs, tu ne t'affiches pas comme un gros défenseur des turpitudes EN actuelles).
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  • Disons que pour les E3C, les élèves n'ont (en théorie) pas les sujets à l'avance. Ils peuvent les trouver, encore faut-il tomber sur le bon. Et quand la banque de données sera plus fournie (espérons...), cela sera encore plus difficile...
  • Je ne dis rien sur les E3C, je ne connais pas. Evidemment qu'ils ne peuven apprendre une banque de données de sujets. Mais il y a un lycée où la proviseur a carrément fait savoir quel chapitre réviser en HG.
    Je sais qu'en stmg une collègue pour des épreuves anticipées pas de français (donc c'est un peu du contrôle continu) a informé son collègue d'y aller molo (car pbm sur une matière) et du coup le collègue a levé le pied...

    Bref, ce contrôle continu, ça va vraiment être à la carte.
    Et puis on révisera que quelques chapitre à chaque fois. Plus rien à voir avec une révision sur un programme sur deux ans. C'est d'ailleurs pour ça que S-C-D-A-L n' a fait que s'accentuer car d'objectif irréalisable en vrai...Jusqu'à ce qu'on en arrive à cette réforme. cqfd.
  • Je précise « mascarade contrôle continue ».

    1) C’est le prof de l’élève qui corrige son élève.
    On tombe dans l’empathie, l’antipathie, tous les trucs qui sont à l’inverse supprimés par l’anonymat.
    Le 11/20 de Neuilly (92) est encore plus fort que le 15/20 de Neuilly (77).
    Pour l’examen final c’est déjà le cas mais c’est un peu plus lisse...

    2) Le sujet est donné par le prof.
    Avec les E3C on ne sait pas vraiment si l’on va éviter cela.
    Mais on le donne aux profs (là on peut dire officiellement sans jouer sur les mots) donc ça laisse au prof une moyen de s’adapter. De voir avant en oubliant tout ce qu’il a fait avec ses élèves.
    Moi c’est ça que je trouve honteux.

    3) La course à la réputation des établissements
    L’équipe se félicite « on a fait 75% » cette année.
    Le chef prend la parole « bravo pour votre travail » (c’est à ce moment là que je ris jaune sinon je vomis...)
    Bref. Chacun monte ses notes pour faire mieux (meuhhhh) l’an prochain.
    (Digression : au collège le Chef peut même choisir de monter tout d’un cran. Sa hiérarchie également...)
    Mais pourquoi ? Bah faudrait pas non plus qu’on soit emmerdé par parcoursup, il faut qu’on trouve une place à tous les nôtres alors montez-moi ces notes.
    (Digression : au collège c’est pareil, montez les compétences 1-2-3-4 sinon ils n’auront pas leurs voeux d’orientation et on va se les retaper l’année prochaine).


    Christophe :
    Pourquoi ne pas dire « on donne toujours les mêmes sujets » ?
    Le fond de ce que tu dénonces n’est-il pas cela finalement ?
    Alors un gars comme moi nuancera : bon, là on a appelé $f$ la fonction et ici c’est $g$, là ils ont mis 38 et là 42, etc.
    Non ?
  • Blueberry : c'est mieux que ça pour l'histoire, c'est un recteur qui a donné les directives, pas un proviseur. Mais bon, de ce que j'ai compris, 2 chapitres, ça correspondait quasiment à tout le début d'année...

    Dom : théoriquement non, ce n'est pas le prof qui corrige ses élèves. Chez nous, ça tourne. Et je crois que les copies sont anonymées.
  • @Dom : Sorry de te titiller un peu mais j'avoue qu'à la lecture de tes propos fort sibyllins je n'ai toujours pas réussi à comprendre si tu es vraiment "pas d'accord" avec la doctrine du (S)CDAL exposée par Christophe, ou bien si tu es d'accord à $\epsilon$ près mais que tu cherches juste à lui pourrir la vie jusqu'à le faire sortir de ses gonds... auquel cas tu as encore un peu de mouron à te faire !

    Par contre je suis entièrement d'accord avec tous ceux qui disent que tu écris des énormités quand tu affirmes que c'était pareil avant 90. C'est complètement FAUX !!!
    J'ai passé le bac en 75 dans l'académie PCV, et, concernant le problème (noté sur 14), je te paye des prunes si tu arrives à me trouver quelque part un sujet antérieur qui ressemble plus ou moins vaguement à ça.
    Certes, les 2 exos étaient faciles (de mémoire : barycentre + dérivée d'une fonction composée couplé avec un calcul de primitive ou d'intégrale), mais au pire ça fait du pseudo-CDAL à 6 max.
    Tu vas me dire que 75<<90, et moi je vais te rétorquer que 6<<14...
  • De mon téléphone: l'attitude de kioups sur le forum est tout bonnement un oeuvre d'art.

    Je rappelle que le sujet de l'E3C est choisi par le prof et que bien entendu "chuuuuuuttttt" ne surtout pas le dire, les élèves sont parfaitement informés et l'ont évidemment corrigé et recorrige avant.

    D'autre part la soit disant banque fournie est obtenue en faisant toutes les combinaisons possibles de 5 exos1 suivi de 5 exos2 etc, doit 5^4 sujets officiellement possibles mais en fait 5 sujets en tout sur toute la France.

    J'ai posé officiellement la question en réunion l'an dernier et obtenu réponse oui ce sera comme ça. Ce n'est pas un truc de dernière minute. L'esbroufe d'une banque non accessible au public est assez inquiétante en tant qu'esbroufe ne bernant personne et pourtant brandie ce qui montre que le souci institutionnel n'est plus d'être cru mais de faire des pieds de nez verbaux à d'éventuels denonceurs qui se pointeraient sur cnews ou bfm etc. Société "tout communication" en marche (sans parler du concours d'éloquence au bac) qui interroge beaucoup sur la conception des élus du pouvoir et de la gestion. Un peu comme si peindre un roche en voiture suffisait pour eux à faire rouler la bagnole. Ça semble devenu une vraie culture de pilotage et on devrait s'inquiéter.
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • Non, je ne souhaite pourrir la vie de personne. Ni faire sortir de ses gonds quiconque.
    Je trouve tout cela gonflé.

    Pour être d'accord, je veux savoir de quoi on parle.
    Mes propos seraient sibyllins ? Les gars, c'est moi qui demande des précisions.
    Je remercie Foys qui a eu le courage de dire ce message : http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?16,1760182,1930120#msg-1930120

    Je propose même des reformulations qui sont toutes retoquées par votre Conseil d'État (quand il y a une réponse car parfois elles restent dans le vide...). Il est là mon $\varepsilon$ : je dis que les sujets sont tous les mêmes...toujours pas de réponse.

    Sur les années avant 90, disons (1980-1990) je vous crois et pense que je me suis trompé.
    Par contre qu'est-ce qu'il est difficile de trouver des sujets du bac B (notamment pour cette décennie).
    Mais je reconnais mon erreur même si j'aimerais qu'on me la mette dans la figure avec des sujets 81-82-83-...-89.
    J'ai même un doute, tiens, les sujets étaient académiques jusqu'à quelle année ? Là je montre une réelle méconnaissance, je le reconnais.

    Edit : Chritophe, ton dernier message, je suis complètement d'accord.
    Le cadre des E3C offre officiellement (dans mon acception et la tienne) une usine à travailler des sujets qui vont tomber avant l'épreuve.

    Alors : dire "les sujets sont les mêmes tous les ans en ES, au moins pour avoir la moyenne", c'est bon ou pas comme phrase ? Va-t-on me dire que je minimise ?

    BlueBerry : oui on trouve aussi du $(ax+b)^2 e^{cx+d}$ ... "haha, c'est plus dur..." là je taquine un peu.
  • christophe : au risque de me répéter, je n'ai pas de 1ère cette année. Dans mon bahut, je doute que les collègues aient donné les sujets en avance. On a bien un spécialiste de ce genre de bidouilles pour les devoirs communs de seconde, mais il n'est pas concerné par les E3C.
    Je veux bien que tu me prouves que mes collègues ont fourni les sujets (ou que moi, je les fournisse à un moment de ma carrière à mes élèves)... bon courage !

    Pour la banque de sujets, je n'y ai pas accès, j'y jetterai un oeil quand j'aurai l'occasion !
  • kioups :
    C'est là que je traduis ce que dit Christophe (et qu'il m'en veut un peu, comme BlueBerry et Martial).
    Non, ils [les profs] ne disent pas "Vous aurez ça mardi pour le BAC" mais plutôt "Bon, on est en révision, tenez, dérivez mois ça" puis "tiens, c'est quoi le tableau de variations de ça ? ...".

    Ils [DES profs] travaillent les sujets réels à l'avance sans le dire explicitement à leurs élèves.
    Certains le disent explicitement.
  • Je suis d'accord. Toujours la nuance entre LES et DES. Pour un logicien, quand même...
  • De mon téléphone: on est sur un sujet sérieux pas sur le règlement intérieur du concours de belote de St Juien en Beauce réservé au plus de 75ans. "Peuvent le faire" =_juridiquement "le font".
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  • Ma question posée au moins trois fois l’était aussi :

    Dire « les mêmes sujets tombent tous les ans en ES au moins à hauteur de 10/20 ».

    C’est ça ? Ou bien on retourne à la belote ?

    Ok, « ils peuvent le faire » est déjà scandaleux.
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