Paradoxe de Banach Tarski

Bonjour à toutes et tous.
Depuis très longtemps je suis fasciné, voire obsédé par l'axiome du choix. Le paradoxe de Banach Tarski est pour moi plus qu'un paradoxe, c'est quelque chose d'invraisemblable. Et penser que nos maths classiques prennent en général en compte la véracité de l'AC me trouble profondément (encore que l'AC en lui même est si intuitivement évident). Alors voilà dans Banach Tarski ce qui me choque le plus c'est que l'on a une décomposition en un nombre fini de morceaux. Ca c'est terrible... J'aimerais avoir votre sentiment sur ce paradoxe, voire sur l'AC lui- même.
Merci.
Bon lundi.
Jean-Louis.
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Réponses

  • Je pense personnellement que les longues discussions "philosophiques" sur des axiomes purement abstraits, qu'on peut a priori aussi bien accepter que refuser ne mènent généralement à rien qui puisse faire réellement progresser notre connaissance scientifique. Je pense aussi que si on accepte l'axiome du choix, plutôt qu'on le refuse, c'est à la fois qu'il est assez valable intuitivement, mais peut-être surtout en pratique : D'une part il évite de se poser en permanence la question de savoir si on ne l'utilise pas de manière cachée dans une démonstration, et d'autre part il permet d'avoir des résultats remarquables dans tous les domaines des maths.

    Mais ceci n'engage que moi.
  • Dans Banach-Tarski, l'axiome du choix est un épouvantail : il y a des résultats tout aussi choquants qui se démontrent sans aucun recours à l'axiome du choix. La leçon de Banach-Tarski ce n'est aucunement "l'axiome du choix a des conséquences non intuitives" c'est "il y a des résultats surprenants en maths" et c'est tant mieux ! Si tous les résultats étaient attendus et ne contredisaient pas l'intuition, ce serait moins intéressant.
  • Merci à tous deux pour vos réponses. Mon cher Maxtimax, peux-tu me citer un résultat choquant auquel tu fais allusion qui se démontre sans axiome du choix?
    A bientôt.
    Jean-Louis.
  • On en a discuté récemment sur le forum dans ce fil; un exemple étant donc le résultat de Dougherty-Foreman.
    J'y ai en particulier donné un lien vers un pdf de l'article en question : voir ici.

    Il y en a d'autres du style, si celui-ci ne suffit pas à te convaincre, je pourrai essayer de scruter ma mémoire (euh mes cahiers plutôt; et Internet) pour en trouver d'autres similaires.
  • Oh c'est intéressant Maxtimax. Bon l'article par contre ne donne pas envie... :-D
  • Krokop : non effectivement bah tu sais les vieux articles de manière générale :-D
  • @max pardon je vais te contredire durement mais pas sur ton zdage"il y a des résultats surprenants en maths" évidemment :-D

    JLouis à PARFAITEMENT raison de trouver BT surprenant. Et oui c'est bien l'axiome du choix le magicien de l'histoire.

    Par contre Dougherty Foreman n'a STRICTEMENT AUCUN interet (autre que pour son caractère sportif): je le rappelle une e nieme fois les ensembles maigres sont tout sauf PETITS. Ne pas noter ça conduit à des intuitions FAUSSES. En fait ce sont les ensembles comaigres assez génériques qui sont "tout petits petits". Ils forment à peu de choses près un genre de pseudo ultraftres utile pour produire des preuves mais ne représentant en rien une bonne notion de taille.

    BT est lui PARTICULIÈREMENT efficace en ce qu'il indique à l'univers qu'il ne contient pas tous les réels et ce qui est bien est qu'il dit "où sont" ceux qui lui manquent.

    Pour info: un réel de Cohen (ie appartenant à tous led comaigres) est essentiellement une fonction de IN dans IN) qui croît plus vite que toutes les fonctions de l'univers

    Un random réel (ie un réel "appartenant" à tous led Boreli s de mesure 1 ) est lui par contre "naturel" au sens qu'il ne GÉNÈRE aucune pathologie comme celle évoquée ci-dessus.
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • A noter qu'il existe une version dénombrable de BT qui n'utilise pas l'axiome du choix, voir le théorème 1.1 de ceci https://www.math.ucla.edu/~tao/preprints/Expository/banach-tarski.pdf et l'appendice pour des version explicites des deux matrices de rotation. Cela pourrait d'ailleurs un classique de prépa (j'imagine que cela a déjà été donné en DS). Et cela provient de considérations sur l'ensemble fini $(\mathbb{Z}/5\mathbb{Z})^3$, et de considérer un groupe infini dénombrable (i.e l'axiome de l'infini y est pour quelque chose...).
  • @Jean-Louis : je ne comprends pas pourquoi tu continues à te prendre la tête sur Banach-Tarski, je l'ai déjà dit à plusieurs reprises je ne vois rien de choquant là-dedans. Tu devrais relativiser, et rester zen.

    @Maxtimax : je suis entièrement d'accord avec toi quand tu dis que le truc c'est qu'il y a des résultats surprenants en math.
    N'oublions pas que nous vivons une époque privilégiée (même si on vit à crédit depuis hier) : tout a été inventé avant que nous ayons fini de téter notre dernier biberon. Bon, certes le revers de médaille c'est que c'est plus difficile de faire une thèse maintenant qu'il y a 200 ans, mais on ne peut pas tout avoir.
    Quand Galilée a démontré qu'il y avait autant de monde dans $[0,5]$ que dans $[0,12]$ tout le monde a crié au scandale, et il a bien failli se retrouver au bûcher pour ça. (Bon, il a fini par y aller quand même, mais pour autre chose si la légende dit vrai).
    En gros, à l'époque on était incapables d'appréhender l'infini, heureusement que Dedekind a fait d'une "tare" une définition, et qu'ensuite Cantor s'est engouffré dans la brèche ainsi ouverte, avec les détracteurs que l'on sait. N'empêche, il y a laissé des plumes, car beaucoup de gens "bien pensants" ont refusé à l'époque de se remettre en question. Si j'avais Kronecker sous la main (lui qui est en grande partie responsable de la dépression de Cantor), je lui mettrais un sérieux coup de boule, quitte à trafiquer ladite boule par Banach-Tarski.
    Heureusement, Tonton David veillait au grain (paradis cantorien and so on).
  • @Frédéric Bosio : ce que tu dis est très intéressant.
    "A la fois il évite de se poser en permanence la question de savoir si on ne l'utilise pas de manière cachée dans une démonstration, et d'autre part il permet d'avoir des résultats remarquables dans tous les domaines des maths".

    Je suis d'accord avec toi quand il s'agit de l'utilisation de AC "plein pot", en général ça se voit à 3 km… quoique, il arrive à tout le monde de faire des erreurs.
    Pour l'axiome du choix dénombrable c'est moins clair, je vais te donner deux exemples.
    Quand j'étais en sup, ma prof nous a démontré bien gentiment que si $E$ et $F$ sont métriques, si $f$ est une fonction de $E$ dans $F$ et si $a$ est un élément de $E$, alors $f$ est continue en $a$ ssi, pour toute suite $(x_{n})$ qui converge vers $a$, on a $\big(f(x_{n})\big)$ qui converge vers $f(a)$. La démo m'a paru tout à fait correcte, mais j'étais à des années-lumière, à l'époque, d'imaginer qu'il y avait dans ce petit théorème un ACDen sous-jacent. (Je ne suis d'ailleurs même pas persuadé que la prof elle-même en ait été consciente).
    Deuxième exemple, plus tarabiscoté : c'est ce qu'on appelle le théorème de prolongement de la dérivée. Soit $f$ une fonction continue sur $[a,b]$, dérivable sur $]a,b[$, et telle que $f'(x)$ admet une limite à droite $\ell$ quand $x$ tend vers $a$. Alors, $f$ est dérivable à droite en $a$ et $f'_{d}(a)=\ell$.
    La preuve classique utilise le TAF : tu as un $c_{x}$ qui est coincé entre $a$ et $x$, donc par gendarmes il est obligé de tendre vers $a$ quand $x$ tend vers $a$... et tu conclus par composition de limites.
    Problème : des $c_{x}$ il y en a a priori une infinité, donc tu es obligé d'effectuer une infinité dénombrable de choix… donc tu utilises ACDen sans même t'en rendre compte.
    Il paraît qu'il existe une preuve (forcément plus alambiquée) qui évite ACDen, mais je ne la connais pas.
    Si quelqu'un a ça en magasin...
  • Ah Martial je te reconnais bien là!!! eh oui je me prends la tête avec BT ... Ce qui me choque le plus c'est un découpage en un nombre FINI de morceaux....Je suis très visuel, j'adore quand il y a des figures, des dessins et là impossible de visualiser...Bon et puis ça fait passer le temps. Bonne journée à tous.
    Jean-Louis.
  • Je continue et répète de dire que BT n'est pas SEULEMENT l'existence de groupes non moyennables mais la rencontre de ça avec IR^3 qui donne une merveille.

    Au chapitre 8 de ma thèse avec un peu de patience vous avez les détails. Led groupes non moyennables génèrent des téléphones "non casino inoffensifs". Jusqu'à là rien de spécial puisqu'on n'a qu'une définition de magie.

    Avec BT on peut appliquer ça à IR^3 et ça fait toute la différence puisqu'alors on a jeu grandeur nature casino offensif avec de banals nombres réels signalant à l'univers dans l'ombre possible d'une contestation pour lui qu'il ne contient t pas tous les réels.

    Certes il y a d'autres arguments pour prouver à un univers qu'il n'est pas plein mais ils donnent prise à bien plus de contestations possibles s'il pouvait parler.

    La moyennabilite n'est rien en soi, tout dépend ce qu'on en fait. Un groupe libre à 2 générateurs n'est pas moyenable sans pour autant que ça fasse gagner au casino.
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • De mon téléphone
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  • Coucou Christophe, j'ai regardé mais je ne trouve pas de groupes non moyennables dans le chapitre 8 de ta thèse, mis à part les groupes libres dans la démonstration par Anatole que la conjecture de Connes-Kirchberg implique la co-énumérabilité récursive des garanties FMQ. Tu peux préciser ?
  • En fait on y trouve la nécessité que le groupe soit moyennable pour que le téléphone associé soit casino inoffensif.

    Le téléphone associé à un groupe G est le suivant et dépend d'une fonction f (en fait non mais de mon téléphone c'est plus simple de.consoderer f comme choisie AVANT par les acheteurs du téléphone):

    Quand ils appuient respectivement sur les touches x,y (éléments de G) sur leur écran s'affiche au dessus de x un élément u de G et au dessus de y un élément v de G avec garantie que v=u.f(x,y)

    C'est téléphone très faible (pense au groupe F2 ou Z) en général. Mais sa casino inoffensivite pour toute f est équivalente à la moyennabilite du groupe

    Autrement dit un groupe non moyenable permet (avec la bonne f) d'augmenter son espérance de gain (Léa voit le numéro gagnant mais elle a seulement le droit d'utiliser une fois le téléphone pour communiquer avec Bob qui est son équipier qui mettra les.jrton sur le tapis (et réciproquement en croise)

    Pour le dire autrement (c'est équivalent) un tel téléphone ne permet pas qu'on lui associé des probas séparées par combiné. La touche tapée par Léa influe FORCEMENT led probas de réaction du combiné de Bob à ce que Bob affiche. Autrement dit il "envoie presque un vrai signal"

    Utilisé avec BT il permet à Léa et Bob de s'apercevoir que le modele de ZFC qu'ils ont chacun dans leur sac ne contient pas tous les réels puisqu'ils se retrouveront coincés au moment de taper sur la touche x (pas de touche x) où x est le réel affiché gagnant par le casino et n'auront qu'à pester contre le "trop petit ZFC modèle mis dans la valise avant de se rendre au casino
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  • On a bien sûr d'autres spectacles qui permettent de dénoncer la non plénitude d'un univers mais disons que BT est tout de même sur le podium.

    J'en ai proposé une autre (peut être plus spectaculaire) au chapitre 9 (qui est une digression récréative) et que j'avais aussi posté sur le forum il y a 10-12ans sous le titre "celui là il vous plaira"
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  • Mmmmh, je vais réfléchir à ce que tu dis sur la non-moyennabilité. Mais en quoi ton énigme de boîtes et des dix-neuf stratégies gagnantes sur vingt témoignent de la non-plénitude d'un univers ?
  • Bin "en vrai" tu vas être face à une suite u de 0 et de 1 et dans ta valise tu as une fonction phi , ton univers vérifiant ZF ,etc.

    Tu vas faire quoi si u n'est pas dans l'ensemble de définition de phi? Donner un coup de pied à la valise en criant à ton univers portable "tu aurais du contenir u :-X " ? :-D

    Dans le cas ded boîtes suzd tu en as ouvert oméga si tu découvrez que la suite n'est pas traitée par phi tu ne peux rien faire. Pas même un procès à l'univers.
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  • Euh, je ne suis pas sûr de comprendre (et c'est en général le cas quand tu parles de "choses qui ne sont pas dans l'univers").

    J'ouvre vingt fois $\omega$ boîtes et je regarde les valeurs de ma fonction de Galvin sur les suites des contenus de ces boîtes et je joue en conséquence (je ne précise pas pour ne pas spoiler la solution). Est-ce que tu veux dire que l'univers ne peut pas accepter que dix-neuf stratégies sur vingt gagnent à chaque fois ? Et que du coup, ma fonction de Galvin va refuser certaines entrées ? Et si oui, qu'est-ce que ça veut dire ?

    Bon, et puis pour la moyennabilité, j'espère que tu sais que le mot "moyennable" n'a aucune occurrence dans ta thèse ? Je ne trouve pas de trace de ce théorème.
  • Ce n'est pas un refus. La fonction de Galvin est défini sur le IR de l'univers. Donc oui si tu racontes l'histoire dans l'univers (je précise pour les lecteurs que c'est bêtement l'ensemble V muni d'une appartenance etc etc et vérifié ZFC) c'est super impressionnant et m'a permis d'écrire le chapitre9 un peu poil à gratter avec un titre ronflant sur la différence clinique entre vrai hasard et ignorance des données Y COMPRIS DANS L'ENVIRONNEMENT CLASSIQUE des probas.

    Mais dans la vie réelle tu vas être face à une suite REELLE imposée disons par le casino (ou Autre). Tu vas alors sortir le pistolet (la fonction de Galvin) de ton sac et faire défiler les suites jusqu'à trouver la suite imposée.

    Que fais tu si tu ne la trouves pas? Tu gueules sur l'univers V où phi à été construite?

    Le problème n'est pas anecdotique: tu as les gens qui vont s'extasier devant ce théorème (chap 9 = fil forum celui là ..) parce qu'ils vont mettre en scène Léa DANS V

    Mais tu as aussi les gens qui vont dire "ok, j'y vais je mets V et phi dans ma valise et je m'en vais defier le casino, je veux être Léa, je ne veux pas juste lire la bande dessinée qui raconte le destin de Léa. Et eux vont IMMANQUABLEMENT te poser la question "est qu'est-ce que je fais si u n'est pas dans dom(phi)?". Ceux là s'en fichent qu'on ait "décidé de croire que V contient tous les réels.


    Le problème se pose d'ailleurs d'une façon similaire (mais la on n'a pas de casino ou de BT pour rendre ça spectaculaire ) quand un univers affirme que telle équation diophantienne à une solution. Ladite est juste un élément appartenant à tous led ensembles stables par suc et contenant 0. Pour le plus grand malheur d'u. Intervenant GG du forum d'ailleurs.

    Oui pardon pour le mot moyenable car j'ai appris apres l'écriture qu'il était "le bon mot" mais de toute façon pas de regret puisqu'il n'a de sens que pour les groupes en maths usuelles alors que j'ai donné une def (casino- inoffensivite ) qui s'applique à tout et pas "juste aux groupes". Sauf erreur d'ailleurs le rapporteur était très mis en joie par cette barrière (le CI vs le pasCI) et je realise avec le présent échange qu'il connaissait peut être la notion de moyenabilite d'où son enthousiasme.

    Bon relance moi car la je te repds de mon téléphone or ces sujets sont plus claires d'un PC et du latex
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  • Et merci je ferai un ajout sur HAL. Même si c'est "évident" une fois dépliées les defs.
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  • 1) Dans le chapitre 8, les seules occurrences du mot "groupe" sont celles qui apparaissent dans la démonstration d'Anatole. Il n'y a aucun théorème général comme tu l'annonces. Il y a tout au plus l'exemple où $G := (\mathbb{Z}/2\mathbb{Z},+)$ et où $f$ est la multiplication, qui est casino-inoffensif.

    2) Quand tu dis
    Christophe a écrit:
    Mais dans la vie réelle tu vas être face à une suite REELLE imposée disons par le casino (ou Autre).

    que veut dire le mot "réel" ? Je n'ai aucune idée de ce que ça veut dire. Pour te dire à quel point je ne comprends pas, ce qui me vient à l'esprit, c'est : "mais de toute façon dans la vie réelle je ne vois jamais $\omega$ boîtes puisqu'il n'y a qu'un nombre fini d'atomes".
  • Par réelle j'entends juste que face à un réel que tu NE CHOISIS PAS et face auquel tu dois répondre quelque chose il est NÉCESSAIRE que ce réel appartienne au V (univers que tu transportes dans ta valise) pour que tu puisses appliquer une fonction définie dans ce V. RIEN DE PLUS. De mon téléphone avec problèmes de connexion
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • Euuuh... Mais si tu mets "tous" les univers dans ta valise, et que pour chacun tu as une $\phi$ ? Quand tu joues, tu cherches le bon truc dans la valise et c'est bon, non ?
  • "tous" ne veut hélas rien dire. Limite des mots.
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  • Mmmh...

    Soit $(V,\in_V)$ un modèle de ZFC. On dit qu'un élément $x$ de $V$ est vu par $V$ comme étant un modèle de $ZFC$ s'il existe $U,\epsilon \in_V V$ tels que $x = (U,\epsilon)$ et tel que tous les axiomes de $ZFC$ sont vrais pour $(U,\epsilon)$, à condition qu'on remplace tous les $\forall$ et $\exists$ par $\forall truc \in_V V$ et $\exists truc \in_V V$.

    Deux $x,y$ tels que $x,y \in_V V$ sont dits vus isomorphes par $V$ s'il existe $U(1),\epsilon(1),U(2),\epsilon(2)$ tels que $U(1),\epsilon(1),U(2),\epsilon(2) \in_V V$ tels que $x = (U(1),\epsilon(1))$, $y = (U(2),\epsilon(2))$ et s'il existe $f \in_V V$ tel que $f$ est vu par $V$ comme une fonction bijective $U(1) \rightarrow U(2)$ et telle que pour tous $a,b$ tels que $a,b\in_V U(1)$, $a \epsilon(1) b \Leftrightarrow f(a) \epsilon_2 f(b)$.

    Soit $M$ un élément de $V$ tel que pour tout $x$ tel que $x \in_V M$, $x$ est vu par $V$ comme un modèle de $ZFC$.

    Ma question est : est-ce que, si $\exists x \in_V V$ tel que $x$ est vu par $V$ comme un modèle de $ZFC$, alors nécessairement il existe $y \in_V V$ tel que $y$ est vu comme un modèle de $ZFC$ par $V$ et n'est vu, par $V$, comme isomorphe à aucun $z$ tel que $z \in_V M$ ?

    Autrement dit, est-ce que si j'ai une valise qui contient un ensemble (au sens de mon univers) de modèles de ZFC, mon univers pourrait forcément me faire sentir qu'il me manque des (classes d'isomorphisme de) modèles de ZFC dans ma valise (à condition, bien sûr, qu'il y en ait au moins un dans $V$) ?

    Et quand tu dis :
    Christophe a écrit:
    "tous" ne veut hélas rien dire. Limite des mots.

    est-ce que tu voulais dire ce que j'ai dit au-dessus ?
  • Bonjour à toutes et tous.
    Bon, comme je ne comprends rien à l'échange entre Christophe et Georges , je vais poser une question sans doute naive, voire ridicule (mais le ridicule ne tuant pas...): le paradoxe BT est présenté dans R3. Existe-t-il des versons dans Rn et surtout dans R2?
    Merci.
    Jean-Louis.
  • @Jean-Louis : Ne t'inquiète pas, moi non plus je ne comprends rien. Pour ta question, tu peux regarder ce document : clique ici. Je crois que comme $SO(2)$ est moyennable, ça n'arrive pas dans $\mathbb{R}^2$. Mais dans $\mathbb{R}^n$, avec $n\geq 3$, oui.
  • @ Jean-Louis .

    BT n'existe pas dans $\R^2$ d'après un théorème de prolongement dû à Banach de la mesure de Lebesgue à toutes les parties du plan.

    En revanche il existe bien dans tous les $\R^n, \; n\geqslant3$.

    amicalement,

    e.v.
    Personne n'a raison contre un enfant qui pleure.


  • Merci ev et Georges!!
  • J'ai de grosses difficultés de connexion et un wifi qui semble ne pas marcher et la 2G en montagne bof.

    Mais tu te compliquée la vie. Je te prends un exemple simple. Soit P un énoncé clos tel que dans V aucun modèle bien fondé pour P n'existe.

    Un visiteur vient aux gens de V "vous savez moi je connais un modèle dénombrable bien fondé de P" (et il le leur montre )

    Et bien la seule chose que pourront faire les habitants de V avec c'est rendre tous leurs ordinaux dénombrables. Bon c'est déjà bien .

    Or pour trouver des P non abusives j'ai besoin d'un PC mais c'est très simple. Et la en plus ce n'est pas un réel aléatoire qui échappe à V mais un réel ayant une definition bien formelle et précise mais permettant de coder trop d'ordinaux pour habiter V
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • Confinement oblige, on passe le temps comme on peut... Au risque de décevoir Martial (mais tu sais Martial je suis nul de chez nul en ce qui concerne les subtilités de l'axiome du choix . Mais je suis quand même étonné que le paradoxe de BT t'interpelle pas.). En fait voilà, je suis très visuel, c'est pour ça que j'aime la géométrie à l'ancienne. Alors on découpe une sphère en un nombre FINI de morceaux, c'est là où ça m'intrigue, parce que j'essaie la chose impossible de visualiser la forme de ces morceaux réputés non mesurables....Et je bute sur un mur...Je comprendrais qu'ils aient pas de forme s'ils étaient en nombre infini, avec l'infini tout est possible...Mais 3 ou 4 ou 1000 ou 100000 morceaux, c'est du concret que diable!!!.Mais rassurez-vous, c'est pas ma seule obsession. Je bute aussi sur la notion de néant, j'ai passé des nuits à essayer de visualiser, d'intellectualiser ça.....Sans succès bien sur...Et avec dépression à la clef, puis psychanalyse (assez efficace d'ailleurs)....
    Voilà, si certains veulent bien me faire part qu'ils ont le même étonnement que moi, ça me rassurerait un peu.
    Bonne soirée.
    Amicalement et prenez soin de vous.
    Jean-Louis.
  • @Jean-Luis peux-être qu'avec cette vidéo tu visualiseras mieux... le concret commence à 10:25 (il faut s'accrocher).
  • Bonjour,
    Jean-Louis a écrit:
    notion de néant

    :-S Qu'entends-tu par là ?
  • Justement c'est bien le problème. Le néant étant ce qui n'existe pas, comment en parler. Faut être taré, ce que je suis (enfin j'ose espérer "ce que j'étais"...quoique)...
    Cordialement.
    Jean-Louis.
  • D'ailleurs, en réfléchissant à ce genre d'ensembles "sans forme" (comme dit Jean-Louis), je suis tombé un résultat amusant : avec axiome du choix, il existe $A$ dense dans $\Bbb R$ et $t\in\Bbb R$ tels que $\Bbb R = A \sqcup (A+t)$. Et plus généralement, pour tout $n\in \Bbb N^*$, on peut écrire $\Bbb R$ comme l'union disjointe de $n$ parties qui sont des translatées les unes des autres.
  • @Jean-Louis :
    1) Bonjour, ça fait plaisir.
    2) Je me souviens bien de cette discussion mais j'hallucine quand je vois qu'elle remonte 9 mois en arrière !
    3) Je ne vais pas te dire ce que je pense de BT, puisque tu le sais.
    4) A ma connaissance 5 morceaux suffisent (dans $\R^3$) et on ne peut pas faire mieux.
    Mais je ne connais pas les détails pour cause de nullité transcendentale en géométrie.
    5) Comment veux-tu "visualiser la forme de ces morceaux réputés non mesurables...", puisque justement ils ne sont pas mesurables ?
    Pour te donner un exemple qui n'a rien à voir : personne n'a jamais réussi à "visualiser" un espace ultramétrique, au sens où tous les dessins que tu peux faire pour te le représenter sont faux, puisque n'importe qui est capable de dessiner un triangle qui n'est ni isocèle, ni équilatéral. De même, quand tu dessines une boule et que tu prends un point proche de la frontière, tu as du mal à t'imaginer qu'il est encore au centre de la boule. Et pourtant il y a pléthore d'espaces ultramétriques (et là, pas besoin d'AC) et il y a des gens très bien qui sont payés depuis 40 ans pour les étudier.
    6) Je suis comme Calli, je ne sais pas ce que tu appelles le néant.
    Amitiés
    Martial
  • Tout espace métrique se plonge isométriquement dans un espace de Banach réel, ce qui inclut les espaces ultramétriques. Les espaces de Banach sont-ils invisualisables? ;-)
    (Bon ils sont souvent de dimension infinie certes ...)
    Une fonction est un ensemble $f$ de couples tel que pour tous $x,y,z$, si $(x,y)\in f$ et $(x,z)\in f$ alors $y = z$.
  • foys a écrit:
    Bon ils sont souvent de dimension infinie certes ...

    Juste un tout petit détail pour visualiser :-D :-D

    @JL, je ne sais pas si je te l'ai déjà dit, mais si ça peut te rassurer;, BT est "essentiellement" faux. Il est une des célèbres façons pour un univers de s'apercevoir qu'il ne contient pas tous les réels. Ce n'est d'ailleurs pas la meilleure car s'appuie sur une intuition matérielle que l'on est forcé de considérer comme douteuse.

    Il y a 10ans (je te mettrai un lien) j'avais ouvert un fil, mais si tu veux, je te donne une autre histoire "bien pire" que BT. On joue au jeu suivant:

    Lea cache des réels, chacun choisi comme elle veut, dans 10 boites différentes.

    Bob a le droit d'ouvrir 9 boites. Et doit proposer un ensemble $A_1$. Si le réel encore caché c'est pas dans$A_1$, Bob perd.

    Sinon, le jeu continue avec 100 boites, et comme les boites sont indiscernables, elle repart dans son atelier, pendant que Bob patiente en musique, et revient avec 100 boites, mais cette fois-ci, règle du jeu, les 100 boites contiennent chacune un réel se trouvant dans $A_1$. C'est une manière de rétribuer la devination précédente de Bob.

    Bob ouvre 99 boites, celles qu'il veut. Il propose un ensemble $A_2$. Si le réel encore caché n'est pas dans $A_2$, il perd. Sinon la partie continue avec 1000 boites.

    Et ainsi de suite.

    Au bout d'un moment, Bob a le devoir de s'arrêter (il choisit quand, mais ça ne doit pas durer éternellement) et de proposer un réel $x$ en disant "je parie que c'est $x$ qui est dans la boite pas ouverte". Evidemment il gagne s'il a raison et sinon perd.

    Et bien sache que si Bob s'y prend bien il a une stratégie infaillible qui lui permet de gagner avec une probabilité supérieure à 0.8.

    Et là "pas d'intuition" spatiale ou je ne sais quel préjugé physique. Que du formel.
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • @Christophe : ton exo utilise AC ?
  • Evidemment :-D :-D !
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • Franchement Christophe, de base je ne comprends pas grand-chose à tes messages, mais là c'est le français qui pêche, tu pourrais corriger ?
    CC a écrit:
    Il y a 10 (je te mettrai un lien)
    CC a écrit:
    Lea cache un réel comme, chacun choisi elle veut
    CC a écrit:
    Si le réel encore caché c'est pas dans $A_1$
    CC a écrit:
    Bob ouvre celles 99 boites
  • Merci je vais corriger, ce sont des mots oubliés, j'ai remarqué que ça s'aggrave.
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • @Poirot : bon, avec un peu d'efforts on peut comprendre ce que dit Christophe, quand même.
    De là à faire l'exo, c'est une autre histoire.

    Ça me rappelle l'histoire du métro transfini... mais là, c'était une fake news, lol
  • Bonsoir,
    j'ai sans doute mal compris, mais je dirais :
    Bob propose $A_1=\{1\}$ et il gagne au coup suivant en proposant 1 comme contenu de la centième boite.

    Edit : j'avais mal lu en effet.
  • Martial a écrit:
    avec un peu d'efforts on peut comprendre ce que dit Christophe, quand même.

    Euh non, ça n'est pas si simple. Entre les sous-entendus* qu'il faut déchiffrer et les fautes de français qu'il faut esquiver (beaucoup de coquilles, on dirait qu'il ne se relit jamais), je comprends rarement. Certes, il me manque certaines connaissances, mais ça n'explique pas tout. Ce qui fait que je me décourage souvent de lire ses messages (sauf quand c'est à moi qu'il s'adresse, là je lis vraiment). Donc, si tu comprends Martial, alors tu es privilégié.

    *Par exemple, il a employé deux fois cette semaine l'expression "pour de mauvaises raisons" à propos de maths, sans que je sache qu'elles étaient ces raisons, ni pourquoi elles étaient mauvaises.
    Christophe a écrit:
    Les théories dans lesquelles on "est tenté" de travailler sont .. contradictoires, mais pour de mauvaises raisons : en fait elles ne le sont pas, mais comme on utilise l'axiome $A\to (A+A) $ évidemment.... (le + est un "et").

    Ça me rappelle mon prof d'histoire en terminale qui faisait passer la moitié des infos par sous-entendus en disant "Vous voyez ce que je veux dire" d'un air entendu.
  • @Calli:

    Soit $a$ l'ensemble des $x$ tels que $[x\in x$ => Calli est beau et tendre (abrégé en CEBT) $]$.

    On a $a\in a \to (a\in a\to CEBT)$, autrement dit $[(a\in a)$ et $(a\in a)]$ => CEBT.

    Comme $a\in a$ implique $[(a\in a)$ et $(a\in a)]$, il s'en suit qu'on a

    $(a\in a)$ => CEBT.

    Donc que $a\in a$.

    Or on vient de prouver que

    $(a\in a)$ => CEBT, c'est donc que finalement Calli est beau et tendre

    Je t'ai mis en rouge la mauvaise raison: on a dupliqué une garantie.

    Le jour où tu dupliqueras un billet de banque, tu m'appelles :-D
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • Encore faut-il prouver que cet ensemble existe bel et bien...
    Les théorèmes de maths sont disponibles en quantité illimitée.
    Une fonction est un ensemble $f$ de couples tel que pour tous $x,y,z$, si $(x,y)\in f$ et $(x,z)\in f$ alors $y = z$.
  • Calli a écrit:
    Par exemple, il a employé deux fois cette semaine l'expression "pour de mauvaises raisons" à propos de maths, sans que je sache qu'elles étaient ces raisons, ni pourquoi elles étaient mauvaises.

    Je vais essayer de t'expliquer ce que j'en pense. Christophe dit (et a raison de le dire) que tout raisonnement est correct : si je te montre un raisonnement et que tu doutes de sa conclusion, on va discuter ensemble et au bout d'un moment, tu vas me dire : "ha mais tu as utilisé une hypothèse fausse" ou "ha mais tu supposes telle phrase qui a l'air d'un axiome logique mais qui n'en est pas un" ou quelque chose du style. Christophe dit aussi que toute "règle logique" invoquée doit être considérée comme une hypothèse du raisonnement en question. Bref, un exemple qu'il utilise souvent est que les "fausses démonstrations de $1=0$" où on divise à un moment par $0$ est en fait... un théorème affirmant "si un truc mérite de s'appeler $1/0$, alors $1=0$". Ok ? Pour le résumer vite : "un raisonnement est toujours correct, et il est en fait plutôt le prétexte d'un débat où le.a sceptique est invité.e à pointer l'hypothèse/règle logique qui ne lui plairait pas, au cas où la conclusion du raisonnement ne lui plaît pas".

    Or, il y a une règle logique qui dit que si tu as une hypothèse, tu peux l'utiliser plusieurs fois dans ton raisonnement ; eh bien celle-là, elle intéresse beaucoup certaines personnes qui font de la logique. Par exemple, en mécanique quantique, il y a une impossibilité prouvable de cloner des choses ; et, de manière plus terre-à-terre, si tu as un billet de cinq euros, tu peux t'acheter un kebab ou tu peux t'acheter un burger, mais si tu achètes l'un, tu ne peux plus acheter l'autre.

    Et du coup, Christophe aime bien montrer des démonstrations aux conclusions surprenantes et dire : oui mais regardez, on a utilisé cette hypothèse deux fois. Enfin, si j'ai bien compris, dans la situation où Christophe parlait, il y a un raisonnement dont nous (toi, moi, etc.) n'acceptons pas la conclusion. En regardant bien, on se rend compte, comme on pouvait s'y attendre, que ce raisonnement utilise un "axiome" faux ; mais ce que Christophe dit, c'est que, certes, cet "axiome"-là est faux, et donc c'est normal que vous le pointiez du doigt, mais voyez quand même qu'on a utilisé deux fois une hypothèse ici, et ça, c'est quelque chose de beaucoup plus intéressant !

    Dans le dernier exemple, supposons que tu n'es pas beau ou pas tendre. Christophe utilise l'axiome "il existe un ensemble $a$ qui contient exactement les $x$ qui ne se contiennent pas eux-mêmes". Les personnes qui ont entendu parler du paradoxe du barbier, et Foys le premier, montent au créneau pour dire : "hopopopop, papiers du véhicule monsieur, vous savez que vous utilisez le schéma de compréhension non restreint là ?". Mais ce que Christophe voulait que tu voies, c'est que si jamais cet axiome ne posait pas problème, il faudrait plutôt douter du reste, et en particulier de l'histoire d'utiliser deux fois une hypothèse.

    Christophe, est-ce que tu veux dire (ou juste nous faire envisager) que le schéma de compréhension non restreint seul, et sans autorisation de dupliquer les hypothèses, n'est pas contradictoire ?
  • Merci Georges, très patient et pointilleux résumé. (Ca n'excuse pas mes coquilles, faute de frappe et orthographe)

    J'ai l'impression que je fais de l'apnée du sommeil, maintenant à un stade tellement avancé que durant les journées, je suis un peu "zombi" dans mes posts (pour le soin) : oubli de mots, intercalages, inversions, etc, comme une forme de dyslexie émergente.

    Le schéma de compréhension NON RESTREINT n'a même pas besoin d'être défendu puisqu'il est CONTINUELLEMENT utilisé de manière cachée, dans les maths et le langage de tous les jours. Il est impossible par exemple d'accepter la présence de quantificateurs sans lui (essayer de définir ex nihilo $\forall$, vous allez voir)

    Une forme de sélection naturelle a mené à une approche très sélective des avis qu'on a sur les axiomes acceptables ou pas, et c'est plus de l'artisanat météo que des raisons sérieuses qui ont présidé à tout ça.

    C'est pourquoi, on se retrouve à faire des calculs savants avec $\C$, prouve difficilement la transcendance de $\pi$ en utilisant une certaine pérennité de $exp$, se retrouve désemparés face aux différences entre $cos$ et $ch$, réintroduisons une phrase égale à sa négation sans le dire (sous la forme $(X) = non(X)$ dans l'anneau $\R[X] / (X^2)$) et nous pavanons l'efficacité du calcul différentiel, mais sommes désemparés devant sa difficulté, etc, etc.

    Cette "sélection ecliptique" fait qu'on n'a pas vraiment archivé les uniformités: pour beaucoup de gens, calculer des dérivées à l'aide du quotient de l'anneau $\R[X]$ par l'idéal $(X^2)$, c'est "de la bonne herbe, ça fleure bon l'activité sportive", alors que prouver la tendresse de Calli en supposant que $A=(A=>CalliTendre)$ c'est de l'amusette de philosophe au crépuscule de sa retraite.

    Mais FORMELLEMENT, c'est "hélas" pour vous "tant mieux" pour moi, la même série de jonglage efficace de symboles formels sur le papier.
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
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