Sémantique topologique

(tu) (tu)

En logique intuitionniste ça se dit (sémantique topologique): U = (U égal espace entier), U étant un ouvert.

Pour la logique linéaire (la plus faible) attendre que je poste d'un PC.
Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi

Réponses

  • Précision: dès lors qu'on remplacé $\{vrai; faux\}$ par une topologie:

    U => V est la réunion des ouverts X tels que $U\cap X\subset V$

    U et V est $U\cap V$

    U ou V est $U\cup V$

    faux est $\emptyset$

    vrai est l'espace entier

    non(U) est (U=> faux)

    U égal V est( (U=>V) et (V=>U))
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  • @Christophe : je débarque, j'ai toujours trouvé cette sémantique intéressante mais je ne pense pas bien comprendre. Partant d'un espace topologique $X$, on fournit une fonction d'évaluation aux formules de la logique des prédicats, en ayant associé à chaque variable un ouvert de $X$, puis en faisant comme tu décris ? Et après ça sert à quoi ? Il y a un théorème de complétude en logique intuitionniste derrière ?
  • @Poirot: on a le théorème de complétude suivant: une formule de logique propositionnelle $P$ est intuitionnistiquement prouvable à partie des axiomes $A_1,...,A_n$ si et seulement si $A_1 \cap A_2 \cap ... \cap A_n \subseteq P$ est vrai dans tous les espaces topologiques (avec l'interprétation ci-dessus).
    (édité)
    Une fonction est un ensemble $f$ de couples tel que pour tous $x,y,z$, si $(x,y)\in f$ et $(x,z)\in f$ alors $y = z$.
  • Merci Foys, tu aurais une application non triviale de ce résultat ?
  • Foys
    Modifié (June 2022)
    Oui, les applications les plus simples consistent à exploiter le sens facile de l'énoncé ci-dessus pour montrer qu'une formule propositionnelle n'est pas un théorème intuitionniste.

    Par exemple: considérons la tautologie classique suivante: $(\neg (A \wedge B ) \to (\neg A \vee \neg B )$.

    Rappel: (on se place dans un espace topologique $(X,\tau)$), si $M,N$ sont ouverts, $M\to N$ est par définition l'intérieur de $(X\backslash M) \cup N$.; on en déduit que $M\to N=X$ ssi $M\subseteq N$. $\neg Y$ s'interprète alors comme $Y\to \emptyset$ pour tout $Y$ (i.e. l'intérieur de $X\backslash Y$).
    Prenons $X:=\R$, $A:= ]-\infty,0[$, $B:= ]0,+\infty[$, on a $\neg(A \wedge B )= \neg \emptyset = \R$ mais (dans cet exemple)$\neg A=B$, $\neg B=A$ et du coup $\neg A \vee \neg B = \R\backslash \{0\}$.

    Ainsi en logique intuitionniste, $\neg A \vee \neg B$ n'est pas déductible de $\neg (A \wedge B )$ et par suite $(\neg (A \wedge B )) \to (\neg A \vee \neg B )$ n'est pas prouvable dans cette logique.
    Une fonction est un ensemble $f$ de couples tel que pour tous $x,y,z$, si $(x,y)\in f$ et $(x,z)\in f$ alors $y = z$.
  • On peut consulter le cours d'Alain Prouté ("Logique catégorique") en ligne pour plus de renseignements.
    http://www.logique.jussieu.fr/~alp/cours_2010.pdf
    Une fonction est un ensemble $f$ de couples tel que pour tous $x,y,z$, si $(x,y)\in f$ et $(x,z)\in f$ alors $y = z$.
  • @Poirot de mon téléphone. Figure toi que c'est GBZM qui m'en avait informé, je n'en avais jamais entendu parler avant.

    Tu as les 1ers et seond ordre aussi puisque l'ordre inclusion est complet.

    Et la complétude n'est pas "si dur". Tu as même la possibilité de fabriquer un seul espace top où SEULS les théorèmes intuitionnistes valent l'espace entier.
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  • @Foys : merci pour le document et la démonstration.

    @Christophe : une idée de la tête d'un tel espace ? On le construit en mettant une topologie sur l'ensemble des formules ?
  • Oui (sauf erreur) les ouverts sont les Ap ens des q qui impliquent PROUVABLEMENT p (c'est mon téléphone qui a imposé les majuscules). À vérifier quand même.
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  • Bon le fil dérive pas mal, je vais déplacer en F&L.

    Il y a d'autres logiques pour lesquelles on a ce genre de complétude ? Je crois avoir lu un jour qu'on pouvait faire ça avec des applications linéaires continues entre espaces de Banach.
  • J'ai déplacé notre bout de discussion en Fondements et Logique, l'ordre de certains messages a été dérangé dans le processus (c'est ce qu'il se passe quand quelqu'un clique sur "Répondre" au niveau d'un message qui n'est pas le dernier :-D).

    Bref, je répète ma dernière question : Il y a d'autres logiques pour lesquelles on a ce genre de complétude ? Je crois avoir lu un jour qu'on pouvait faire ça avec des applications linéaires continues entre espaces de Banach.
  • Oui mais je te détaillerai ça d'un PC. En gros ça marche un peu avec tout ce rapport "sémantique complète pour la logique truc"
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  • @poirot, pardon pour le retard. Je veux aller aux puces assez tôt, donc suis pressé.

    J'essaie de te dessiner le paysage global.

    1/ La complétude historique est mal connue (enfin je veux dire son intérêt est mal connu) et ne concerne que la logique classique précisément du premier ordre.. En dehors de ça, c'est une trivialité pour une raison simple: on fait exprès de l'avoir en "trichant". J'entre dans les détails.

    2/ La complétude propositionnelle c'est juste l'axiome u choix ou le lemme de Zorn (qui sont des théorèmes dans le cas fini). Bref, ça ne dit rien.

    3/ La complétude du premier ordre est THE MIRACLE ABSOLU de l'histoire de la science: en temps fini on "peut savoir" que des alternances de $\forall/\exists$ seront ou non acceptables alors qu'on discute de monde infinis. Si tu veux plus de détails, je peux t'en donner, mais ce n'est pas vraiment le sujet. Globalement, c'est la relation efficace des variables liées avec le raisonnement.

    4/ Le paysage global est le suivant:

    4.1/ Tu as 6 mots importants: complétude, compacité, liberté, génération, beauté, symétrie, et un drame.

    4.2/ On a une situation "retenue sous le vocable "complétude" " quand deux conditions sont réunies: compacité + génération

    4.3/ Le théorème de complétude concerné est vendu dans les médias scientifiques quand on deux conditions supplémentaires sont vérifiées: symétrie et beauté.

    4.4/ Mais "in fine", dans ce champ d'étude dès qu'on a envie d'avoir de la complétude, il SUFFIT de gagner de la compacité. ie "pas de solution pour la liste infinie" => "pas de solution pour au moins une sous-liste finie"

    4.5/ Se pose ensuite la question de la génération, ie de trouver des bonnes listes (non redondantes SI POSSIBLE) de montagnes infranchissables afin de pouvoir parler de démonstrations officielles dans tel ou tel système.

    4.6/ Le terme de non redondance va rejoindre celui de liberté, etc, etc.

    4.7/ j'ai utilisé le mot "génération" comme synonyme de "se préoccuper des bons systèmes de générateurs"

    5/ Le drame: tout ce qui est libre et complet est trivial. Il y a donc une quète éternelle dont on sait qu'elle n'aboutira que partiellement

    6/ L'importance de la symétrie: pas trop besoin de faire un dessin pour la logique appliquée (ie les maths), mais il y a une "nouvelle" (au sens de "news") dont on ne s'est toujours pas remis et qui rejoint 1+3 ci-dessus: LA SYMETRIE DES VARIABLES LIEES ou des constantes non documentées. On NE PASSE PAS par cette symétrie, purement intuitive, pour prouver le théorème de complétude du premier ordre, mais "on sent bien" que pourtant sans elle, ledit n'existerait pas.

    7/ Voilà, en gros le paysage!

    8/ Maintenant, "état de l'art médiatisé" dans ce domaine. Et bé, il y a 4 logiques (mais peut en inventer une infinité) qui ont buzzé:

    8.1/ La classique évidemment

    8.2/ L'intuitionniste (que l'on peut définir comme l'ensemble des formes qui donnent l'espace entier quelque soit la topologie dans laquelle elles sont interprétées

    8.3/ La logique affine (définie comme l'ensemble des formes qui contiennent un objet "canonique" (tout bêtement dans lesquelles on peut choisir sans axiome du choix un objet) dans quelques espaces affines où elles sont interprétées (A=>B étant défini comme l'espace des applications affines de A dans B))

    8.4/ La logique linéaire (définie comme l'ensemble des formes qui contiennent un objet "canonique" non nul (tout bêtement dans lesquelles on peut choisir sans axiome du choix un objetnon nul) dans quelques espaces vectoriel où elles sont interprétées (A=>B étant défini comme étant L(A,B)))

    8.5/ Parler ici de "complétude découverte" serait ici une sorte de publicité mensongère. Il est relativement plus fidèle à l'histoire de dire qu'on commence par s'amuser à écrire:

    <<msieurs-dames, j'ai décidé d'étudier l'ensemble des formes qui donnent JOKER dans toutes les structures machins>>

    puis 10ans plus tard,

    <<msieurs-dames, je vous annonce que ledit ensemble est celui des mots tels que blabla-systèmesyntaxique-blabla>>

    et je vous demande de me dire si vous le trouvez:

    8.5.1/ beau?
    8.5.2/ symétrique?
    8.5.3/ générationné pertinemment?

    8.6/ Pour dire (8.5) en un mot: la sémantique précède la syntaxe.

    En espérant que ça te permette de me poser des questions précisées si ce paysage ne t'apporte pas ce que tu voulais savoir.

    9/ Humour: et si tu veux une cinquième logique, tu peux prendre celle de tonton christophe, la logique annelée (ens des formes ALL VRAIES quand interprétées dans un anneau commutatif unitaire où les phrases sont des idéaux et où A=>B est défini comme étant l'ens des $x$ tels que $\forall y\in A: xy\in B$. Bon évidemment, on peut faire ça avec n'importe quoi. Mais la taf consiste ensuite à vérifier si c'est compact, puis correctement ou sympathiquement générationné, puis beau/symétrique.
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  • Bon, j'ai vraiment du mal avec ce genre de post où tu pars dans de la philo.

    Ce que j'en ai compris : pour la logique classique, le théorème de complétude est un miracle. Pour les autres, elles ont été construite partant des sémantiques qui leur fournissent de la complétude ? J'ai du mal à croire que la logique intuitionniste ait été construite en s'inspirant de la topologie. L'affine et la linéaire, je n'en sais rien je ne les connais pas. Et je n'ai pas bien compris pourquoi tu parlais de compacité ici.
  • Ok, je reprends (enfin complète).

    1/ Classique: le premier ordre est un "miracle"

    2/ Evidemment que l'intuitionniste a précédé sa sémantique

    3/ A partir de maintenant (années 2000 disons, et même 1970), disons que la sémantique va avoir tendance à précéder.

    La compacité c'est juste une condition nécessaire pour qu'il existe une notion de démonstration (qui est finie à tout point de vue).
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  • D'accord, c'est intéressant. Je ne comprends pas ce que tu appelles "forme" dans ton message. Tu pourrais décrire un peu plus précisément la logique affine par exemple ? (si ça ne te dérange pas bien sûr)
  • Oui je le ferai d'un PC pas de souci.
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  • christophe c a écrit:
    1/ La complétude historique est mal connue (enfin je veux dire son intérêt est mal connu) et ne concerne que la logique classique précisément du premier ordre..
    Sauf erreur la complétude (classique) est vraie pour des logiques classiques de n'importe quel ordre, à condition de faire comme suit:
    Si à chaque sorte $s$, $D_s$ désigne l'ensemble associé à $s$ alors on n'impose pas à $D_{p\to q}$ d'être égal à $D_q^{D_p}$ (mais on se contente simplement d'avoir une application $\varepsilon_{p,q}: D_{p\to q} \times D_p \to D_q$; c'est le caprice exigeant d'avoir des modèles pleins qui rend faux le théorème de complétude).
    Une fonction est un ensemble $f$ de couples tel que pour tous $x,y,z$, si $(x,y)\in f$ et $(x,z)\in f$ alors $y = z$.
  • De mon téléphone. Certes mais je pense que tu sais que ces succédanés "ne méritent pas" l'appellation n ieme ordre. Ce sont des simulations, qui reposent essentiellement sur le contenu de fond de ce que peut faire le premier ordre.
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  • @foys: je viens de voir ton mot "caprice" :-D

    Je n'aurais pas deviné chez toi un tel anti-platonisme.

    J'ai la vision presque opposée concernant l'imitation syntaxique "grossiere" du second ordre par du succédané peu efficace mais surtout peu nécessaire.
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  • J'interviens come un cheveu sur la soupe.
    Juste pour dire que j'ai du mal avec la logique du second ordre… et encore plus, bien sûr, avec les logiques du m-ième ordre.
    Quelqu'un connaît-il une référence sérieuse sur la question, de préférence accessible à un néophyte qui connait (assez) bien la logique du premier ordre et très mal les autres ?
    Merci d'avance
    Martial
  • Je me permets de rappeler à CC qu'il m'a promis une description de la logique affine :-D
  • Ah oui tu as raison. Si tu as une expression avec des implique et des lettres tu remplaces chaque X=>Y par "espaces des applications affines de X dans Y.

    Finalement tu obtiens le nom d'un espace affine mais que tu ne connais puisque les lettres ne sont pas associées à des valeurs (qui devraient être des espaces affines).

    Si tu es capable pourtant d'associer à cet espace générique un de ses éléments et bien c'est que ton expression est un théorème de la logique affine (et ça la caractérise).

    D'un PC je te donnerai la definition des autres connecteurs.

    Plus prosaïquement c'est l'ensemble des théorèmes obtenus avec le calcul des sesuents mais où tu ne t'autorises pas dans les listes à remplacer ...A,A,... par ...A...


    De mon téléphone
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  • Remarques de mon téléphone:

    1/ même principe avec linéaire au lieu affine

    2/ un énoncé est théorème affine ssi il est conséquence linéaire d'une conjonction de À=>(B=>À)'s
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  • Poirot, je suis sur un pc, je te réécris ce que j'ai souvent écrit dans divers posts. Il s'agit d'une présentation pour matheux de toutes les logiques.

    Mais je ne me rappelle plus comment j'avais décidé de l'appeler, donc j'invente un nom.

    Un uplet $(E,\leq , \to , 1, \neg )$ est appelé structure phrasée minimale quand:

    0/ $1\in E$ et $\to \in (E^{(E^2)})$

    1/ $\leq$ est un ordre sur $E$ qui est complet (ie toute partie de $E$ a une borne inf)

    2/ $\forall x: (1\to x)=x$

    3/ $\forall a,b,c: (a\to (b\to c) )= (b\to (a\to c))$

    4/ $1\leq (a\to b)$ ssi $a\leq b$

    5/ $\neg$ est une involution décroissante de $E$ dans $E$.

    On appelle "théorème" un élément $\geq 1$.

    On appelle "jetable" un élément $\leq 1$.

    On note $a\otimes b$ la borne inf des éléments de la forme $(a\to (b\to x))\to x$ quand $x$ parcourt $E$ et $a\wedge b$ la borne inf de l'ensemble $\{a;b\}$.


    Avec ça, tu as toutes les logiques actuellement reconnues comme intéressantes et faisant l'objet de recherches payées.

    Soit $A$ la plus petite partie de $E$ qui contient tous les $x\to (y\to x)$ et stable par $\otimes$ et $inf$.

    Soit $B$ la plus petite partie stable par $\otimes$ de $E$ qui contient $A$ et tous les $x\to (x\otimes x)$

    -Une expression dont tu peux prouver qu'elle est $\geq 1$ est un théorème linéaire
    -Une expression dont tu peux prouver qu'elle est $\geq inf(A)$ est un théorème affine
    -Une expression dont tu peux prouver qu'elle est $\geq inf(B)$ est un théorème classique

    Soit $a$ dans $E$. Je note $S(a)$ le plus petit ensemble qui contient $1$ et $a$ et stable par $\otimes$ et $inf$. La borne inf de $S(a)$ est notée $!a$.

    Soit $\Rightarrow$ telle que $\forall x,y: ((x\Rightarrow y) = (!x) \to y)$.

    Une expression écrite avec juste $\Rightarrow$^dont tu peux prouver qu'elle est $\geq 1$ est un théorème intuitionniste.

    Voilà, tu sais tout.

    Bon j'ai inventé cette sémantique unifiante pour justement pouvoir répondre en une page aux matheux peu logiciens. La réalité est bien plus bordélique et inachevée. Mais l'approche ci-dessus est saine ne t'inquiète pas.

    La complétude de l'ordre te permet de parler à tous les ordres, ce n'est pas limité à la logique propositionnelle. De plus, ça t'éclaire sur la très grande différence entre $\forall $ et $\otimes$ car $(\forall xR(x))$ est par définition la borne inf de l'ensemble des $R(x)$ quand $x$ parcourt L'ensemble d'indices qui te plait. Alors que dans la vie courante, le "et" privilégié est le $\otimes$. Ici tu vois que $\forall$ est apparenté à $\wedge$ et non pas $\otimes$.

    Ca se voit très bien dans les preuves. C'est la même preuve (commençant par "soit x") qui prouve tous les $R(x)$ et non pas une preuve $p_x$ par $R(x)$ à prouver.

    Alors que quand les gens prouvent $A\otimes B$ (ie ce qu'ils appellent "A et B"), généralement, ils fournissent une preuve de $A$ PLUSSSSSSS une preuve de $B$, le couple formant une preuve de (A et B).

    La classique est sémantisée par les algèbres de Boole (ie l'ordre sur les bons ouverts d'un esp.topologique (bon ouvert veut dire intérieur de son adhérence)

    L'intuitionniste est sémantisé par TOUS les ouverts (pas juste les bons)

    La linéaire et l'affine par les espaces vectoriels et affines respectivement.

    Pour l'intuitionniste, $non(non(U))$ est l'intérieur de l'adhérence de $U$ et tu retrouves bien l'effet d'appliquer un "non non" pour obtenir des phrases classiques.

    Si tu veux taffer directement dans l'affine sans te préoccuper de $inf(B)$, il te suffit de déclarer que tous élément de $E$ est jetable, ce qui équivaut au fait que $1$ est maximum dans $E$ (et du coup $\neg 1$ est minimum, et tu retrouves $faux=Tout$). Seule la logique linéaire fait une différence entre faux et Tout. (Par définition Tout est le minimum de $E$)
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  • Merci Christophe, je vais essayer de digérer tout ça.
  • De rien.

    Je m'aperçois que je n'ai pas répondu à Martial. Je fais ca d'un PC tout à l'heure.
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  • Martial, suis trop épuisé ce soir (mobbing), je te fais ça demain, si je peux.
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