Relativité + mondes parallèles + $c= \infty$

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Réponses

  • Une fonction est un ensemble $f$ de couples tel que pour tous $x,y,z$, si $(x,y)\in f$ et $(x,z)\in f$ alors $y = z$.
  • Oui je t'avais lu, mais on ne parle pas du tout de la même chose. Je détaillerai demain, promis.
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • Ils font quoi les boulangers dans tes repères? Moi j'avais mis un exemple avec une ola de mémoire.
    Je pense que tu commets des erreurs massives sur les événements, basées sur des suppositions implicites de simultanéité à distance (il est très facile de commettre cette faute quand on raisonne "avec les mains") qui induisent des différences géantes avec ce qui se passerait pour les objets de très grande taille avec lesquels tu garnis tes exemples.

    Si on s'imagine que dans un référentiel fixe des ouvriers disposés régulièrement construisent en même temps et à la même vitesse un train de 40 années lumière de long, finissent la construction au bout d'un mois, puis attendent un an, puis déconstruisent totalement le train en un mois, alors on se retrouve devant le fait qu'il existe des référentiels dans lesquels à chaque instant, seule une petite partie du train est construite et les autres parties ne sont soit pas encore construites, soit déjà déconstruites, et en plus de ça, les parties non encore construites/déjà déconstruites peuvent être échangées par changement de référentiel (une partie NC peut devenir DD et vice-versa quand on change de référentiel Lorentzien).
    Si on met des boulangers régulièrement espacés dans le train, va falloir s'interroger sur la signification physique du "segment entre le boulanger n et le boulanger n+1".
    Après s'ils se mettent à faire une ola avec des baguettes de pain, tu ne pourras pas inférer correctement le comportement de la ola dans les autres référentiels en comptant le nombre de boulangers entre les extrémités du train (donnée qui dépend du référentiel en l'espèce).

    Un objet de grande taille, en l'espèce 40 années lumières, est un objet relativiste, au même titre que les particules qui se déplacent à grande vitesse, au sens où les événements incluant l'objet en question sont impossibles à intuiter correctement ni à décrire fidèlement par la mécanique classique, seulement avec la mécanique relativiste.
    Une fonction est un ensemble $f$ de couples tel que pour tous $x,y,z$, si $(x,y)\in f$ et $(x,z)\in f$ alors $y = z$.
  • Maintenant que j'y pense: prenons un panneau rectangulaire géant (par ex de 10 m sur 1 année lumière) et dessinons une sinusoïde dessus. La RR (i.e. $\R^4$ + forme de Lorentz) démontre que si la sinusoïde bouge (est translatée sur le panneau: c'est pour tout $t$ le graphe de $u\mapsto sin(t+u)$ dans un repère dont l'abscisse est parallèle au côté lng du panneau) alors le nombre de crêtes (resp. de zéros) de ladite sinusoïde dépend du référentiel où le panneau est observé .

    Je le dit parce j'ai l'impression que ton argument est apparemment "si le panneau s'éloigne, comme il rétrécit et que (implicite) le nombre de zéros de la sinusoïde dans le panneau est le même (c'est ce passage qui est faux) à $+/- 1$ près, alors les crêtes doivent être rapprochées (décalage vers le bleu) et non pas éloignées (rouge)".

    En fait le panneau est relativite au sens de mon message précédent, dit informellement (mais comment faire sans calcul?)" ses parties ne sont pas aux mêmes dates y compris l'affichage".
    Une fonction est un ensemble $f$ de couples tel que pour tous $x,y,z$, si $(x,y)\in f$ et $(x,z)\in f$ alors $y = z$.
  • foys a écrit:
    e pense que tu commets des erreurs massives sur les événements, basées sur des suppositions implicites de simultanéité à distance (il est très facile de commettre cette faute quand on raisonne "avec les mains")

    Ca ne risque pas, j'ai des centaines d'heures de vol en expériences de pensée toutes plus exotiques les unes que les autres, et je sais implémenter par exemple un tore dim1, via une hypothèse de déterminisme (et non via un décret "on est dans un tore épictou"). Si je commettais ce genre d'erreur, ça fait longtemps que j'aurais trouvé 36000 contradictions, ne serait-ce qu'en étudiant ce qu'il se passe sur un tourniquet.

    Je crois plutôt que m'attribiaunt ces erreurs tu t'égosilles un peu troip à me ré-expliquer des choses que je sais en les calculant de manière exacte, en témoigne ton dernier post avec le nombre de crêtes que tu m'attribues l'idée de le croire constant.

    Alors que mon argumentation se situe à un niveau bien plus basique. Je ne te dis pas (je me répète) que RR => 0=1, mais que RR + tels attentes philosophiques non basées sur des interprétations erronées de la RR => Prodiges de nature indéterminisme

    Autrement dit, tu t'évertues à me dire que la théorie est consistante en réponse qui semble vouloir contredire le fait queje la dis expressive. Il n'y a même pas forcément de désaccord entre nous.

    Concernant les décalages vers bleu rouge, ça n'a pas de sens en RR pure, il faut ajouter des axiomes pour parler sérieusement, ce que tu fais de manière tout à fait respectable, mais il semble que tu veuilles "imposer" l'idée que ces axiomes sont "les seuls satisfaisants" et que le reste serait erroné.

    Et ce que je dis, c'est "non" à ça. C'est tout. Pas besoin de rajouter des dimensions supplémentaires pour constater ce point de divergence (dans les deux sens d'ailleurs). A noter que ton ajout d'nue dimension ALIMENTE ma "thèse" qu'il faut avoir une approche multimonde. C'est tout de même un comble car tu m'aides "à avoir raison" en ayant l'air de me contredire.

    Le choix que tu fais de spatialiser l'énergie EST UN CHOIX. Je ne te dis pas que tu as tort ou raison, je te dis qu'il est CLINIQUEMENT INCOMPATIBLE avec la ponctualisation de l'énergie. C'est tout.

    J'ai l'impression que tu veux me répéter ad vitam eternam que je me trompe en parlant de ponctualisation. Mais si je me trompais, j'aurais eu depuis l'an dernier ou depuis 2ans le temps d'en avoir pris conscience, puisque j'ai EXPLICITEMENT posé la question en ouvrant le fil sur le décalage rouge/bleu moi-même et en me déclarant en mode question.

    Ne t'inquiète pas, je relirai tes posts dans la journée, pour revérifier que je ne passe pas à côté de quelque chose!
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  • Si on met des boulangers régulièrement espacés dans le train, va falloir s'interroger sur la signification physique du "segment entre le boulanger n et le boulanger n+1".
    Après s'ils se mettent à faire une ola avec des baguettes de pain, tu ne pourras pas inférer correctement le comportement de la ola dans les autres référentiels en comptant le nombre de boulangers entre les extrémités du train (donnée qui dépend du référentiel en l'espèce).

    Je ne cite que ça, mais ton exemple du train est TYPIQUEMENT le genre d'erreur que je ne fais pas. Et avec les boulangers, tu LE DIS TOI-MEME, ton choix de regarder la distance comme signifiant l'inverse d'une longueur d'onde abstraite et donc surtout une inverse de fréquence est problématique.

    C'est très exactement ce que je raconte: le choix qui s'impose "décalage vers le rouge" est un choix anti-naturel dans un unimonde.

    Le décalage vers le bleu, non constaté "in the real life" (encore qu'il faudrait investiguer, mais peu importe) est lui limpide, c'est la vitesse de défilement de l'horloge du boulanger ou si tu préfères le nombre de pains qu'il fabrique.

    Et attention, bien que limpide et prédit par la RR, cette grandeur est JUSTEMENT celle qu'on ne constate pas in the real. In the real, on regarde "le boulanger en face de la vitre", qui est un boulanger différent à chaque fois (tu peux extrapoler au mouvement continu).

    Mais pour attribuer à ce boulanger variable un paramètre constant, il faut franchir un pas qui est QUANTIQUE et non pas relativiste (une sorte d'indiscernabilité). C'est bien "vers le rouge" que "la prodigiosité arrive".
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  • christophe c a écrit:
    Et attention, bien que limpide et prédit par la RR, cette grandeur est JUSTEMENT celle qu'on ne constate pas in the real. In the real, on regarde "le boulanger en face de la vitre", qui est un boulanger différent à chaque fois (tu peux extrapoler au mouvement continu).
    T'as une source qui atteste que le redshift/blueshift calculé par les formules usuelles de la relativité restreinte produisent des résultats réfutés expérimentalement?
    Une fonction est un ensemble $f$ de couples tel que pour tous $x,y,z$, si $(x,y)\in f$ et $(x,z)\in f$ alors $y = z$.
  • christophe c a écrit:
    l'horloge du boulanger
    C'est encore le coup de l'horloge du photon (qui a rappelons-le un temps propre toujours nul)?
    Une fonction est un ensemble $f$ de couples tel que pour tous $x,y,z$, si $(x,y)\in f$ et $(x,z)\in f$ alors $y = z$.
  • Foys a écrit:
    C'est encore le coup de l'horloge du photon (qui a rappelons-le un temps propre toujours nul)?

    Des fois tu as des réponses étranges. Tu devrais être parfaitement conscient que j'ai FAIT EXPRES de prendre des boulangers qui eux n'ont pas de temps propre nul justement. Pourquoi tenter de recoller un argument à un objet pour lequel il ne marche plus?
    Foys a écrit:
    T'as une source qui atteste que le redshift/blueshift calculé par les formules usuelles de la relativité restreinte produisent des résultats réfutés expérimentalement?

    Pas sûr de comprendre ta question: il est passé dans les lieux communs que le décalage vers le rouge n'est pas réfuté. Celui OPPÖSE vers le bleu (je ne sais pas si tu parles de ça) est donc "automatiquement réfuté" par les traditions actuelles de conclusions (non vides).

    Le problème hélas, est que le redshift observé est le banal effet prévu par Doppler, qui n'a rien de relativiste. Je ne sais pas s'il y a des non réfutations de redshift où on aurait retiré l'effet Doppler des biais faussant les conclusions. Il faut tout de même aller assez vite dans l'espace pour "ressentir" un redshift non dopplerien, mais ce n'est que mon avis, je sais qu'ils s'amusent parfois à revendiquer des "confirmations" à $10^{-14}$ près (Penrose le revendique pour la RG par exemple).

    Mais je ne prends pas ça très au sérieux, les RR, RG et spéculations spatio-temporelles ne permettent pas l'expérimentation (on ne peut pas prendre le Soleil et le jeter contre Jupiter pour voir ce qu'il se passe), le ciel est "assez fixe" et l'astrophysique standard est totalement réfutée depuis longtemps avec ses matières et énergies noires. En outre, comme vu dans l'autre fil, si tu avances assez vite, ce que tu vois devant toi à 3 degré au dessus de l'horizon se trouve en fait presque complètement derrière toi. Les seules choses "qui sont réellement" devant toi forment à elles toutes un tout petit rond dans le sens exact de ce que tu considères comme ton mouvement par rapport à elles.

    En résumé, tout ce qu'on raconte sur l'univers lointain, c'est juste du Nawak spéculatif. Par exemple le fond diffus cosmique prétendument révéler le Big Bang peut tout à fait venir d'une seule toute petite zone, par rapport à laquelle on avance à une vitesse proche de $c$. De même on parle de trous noirs alors qu'il est impossible qu'ils se forment "dans notre repère", et les "qui ont toujours exister" sont presque inoffensifs par définition (rien n'en sort qui serait cause de perturbation extérieure)

    Bref, la meilleure non réfutation du décalage vers le rouge, c'est encore la nuit noire qui nous envoie en longueur d'onde noire les émissions des objets lointains sous l'hypothèse qu'on s'en éloigne vite.
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  • Salut,
    Je me sens courageux ce soir (et un peu con aussi, pourquoi s'embarquer dans cette galère?), je précise donc cette histoire d'horloge à photon de Foys, même si cristophe c niera son fondement dans sa théorie, mais vu qu'il n'a pas théorie claire... Bah, c'est son problème... Du coup, je précise le truc, j'en profite pour mettre quelques mots savants du charabia snob afin qu'il soit bien clair qu'il existe même un formalisme pour traiter ce genre de trucs et puis je file:

    Disons que je me trouve sur le quai de départ, Nadal est à l'arrière du train qui s'éloigne de moi et qui est déjà en vitesse de croisière, toute les trente secondes dans son repère propre il m'envoie une balle, comme il tape vachement fort dans les balles, ces balles vont à la vitesse limite (une balle, c'est un genre de boulanger, un poil différent quand même, c'est plus rond, généralement plus petit et on a le droit de taper dessus avec une raquette et ça fait rarement le pain. Celles-ci ont en plus une impossibilité cinématique de mesurer un temps propre et afin de ne pas avoir trop de problème dynamique, disons qu'elles n'ont pas de masse, ou ... enfin, on s'arrange comme on peut), c'est à dire que si il mesure (en plus de taper dedans) la balle au départ elle va à cette vitesse, et quand elle passe devant moi, je mesure la même vitesse.
    Ce que dit cette histoire de décalage vers le rouge, c'est que je vais mesurer une fréquence de passage des balles plus basse qu'une toute les trente seconde, (disons une toute les 45 secondes, il est dans un TTTTTGV, les T supplémentaires signifiant "très").
    Et cette histoire de décalage vers le bleu c'est que si le train venait vers moi et qu'il est à l'avant du truc et m'envoie des balles (il le fait souvent, c'est son truc à lui), je vais mesurer une fréquence d'arrivée des balles plus grandes.
    Et cela malgré le fait que les balles vont à la même vitesse dans les deux référentiels (l'explication diffère donc de celle du Doppler acoustique qui existe aussi en mécanique classique*).

    Note bien que cette histoire n'a rien de quantique, même si je considère une onde, par exemple, si je m'intéresse à une plane monochromatique électromagnétique (pas quantique, théorie des champs classique), ça reste une onde plane monochromatique dans tout les autres référentiel galiléen, la composition du quadrivecteur fréquence/vecteur d'onde reste la même qu'avec les balles envoyé par Nadal et en plus, on a une proportionnalité "densité d'énergie-impulsion**" quadrivecteur fréquence/vecteur d'onde par changement de référentiel (je ne sais pas si vous êtes allé voir la vidéo proposé dans ce message, j'aime bien l'idée de qualifier le traitement calculatoire des ondes en mécanique quantique qui est profondément relativiste, surtout quand ça vient de l'un des premiers à l'avoir cherché).


    * Notons qu'en relativité restreinte, les deux effets Doppler peuvent se mélanger, si on considère un signal qui ne se propage pas à la vitesse limite, l'histoire du quadrivecteur fréquence/ vecteur d'onde fonctionne aussi, mais on n'a plus un quadrivecteur "type lumière", juste un quadrivecteur "type temps" qui ne se déplace pas dans un référentiel en particulier. Ce truc-là admet bien l'effet Doppler acoustique "classique" en limite conjuguée de petite vitesses récepteur/émetteur et petite vitesse du signal dans les deux référentiels.

    ** Je parle ici de densité "en volume propre dans le référentiel", pas du tenseur d'énergie impulsion, les deux sont liés par une identité de type $(\rho_E(u), \rho_\vec{p}(u))=T^{\mu\nu}u_{\nu}$ où $\rho$ signifie densité et $u$ est le quadrivecteur vitesse du référentiel d'un objet fixe dans le référentiel divisé par $c$ ($u^\nu=(1,\vec{0})$ dans le référentiel en question).
  • christophe c a écrit:
    Pas sûr de comprendre ta question: il est passé dans les lieux communs que le décalage vers le rouge n'est pas réfuté. Celui OPPÖSE vers le bleu (je ne sais pas si tu parles de ça) est donc "automatiquement réfuté" par les traditions actuelles de conclusions (non vides).
    christophe c a écrit:
    Le problème hélas, est que le redshift observé est le banal effet prévu par Doppler, qui n'a rien de relativiste. Je ne sais pas s'il y a des non réfutations de redshift où on aurait retiré l'effet Doppler des biais faussant les conclusions. Il faut tout de même aller assez vite dans l'espace pour "ressentir" un redshift non dopplerien, mais ce n'est que mon avis, je sais qu'ils s'amusent parfois à revendiquer des "confirmations" à $10^{-14}$près (Penrose le revendique pour la RG par exemple).

    Le redshift et le blueshift relativistes sont des phénomènes expérimentaux, différents de l'effet doppler classique
    https://en.wikipedia.org/wiki/Ives–Stilwell_experiment
    Une fonction est un ensemble $f$ de couples tel que pour tous $x,y,z$, si $(x,y)\in f$ et $(x,z)\in f$ alors $y = z$.
  • Quand tu parles de blueshift, je crois toujours que tu parles de "mon blueshift" :-D

    Je viens de réaliser que tu parles du redshift, donc je propose que nous disions redshift (réservant le mot blueshift à l'opposé).
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  • Merci pour le lien wikipedia.
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  • Je n'ouvre pas un fil pour l'instant, mais ça le mériterait peut-être, on verra.

    Je me suis (de tête, bon, c'est toujours pareil, c'est très limité) amusé à regarder comment se comportent les masses (quand elles peuvent être négatives) lors de chocs élastiques basiques en dim1.

    J'applique le "double conservation: quantité de mouvement + énergie"

    Bon, ce qui est bien c'est qu'elles se passent à travers quand elles sont de signe opposé.

    Cela dit, à cause de la fonction de Leibniz (pardon pour cette façon de le dire), je ne parviens pas à me faire une idée pour deux masses qui se foncent l'une vers l'autre, l'un de masse 1 et l'autre de masse -1, vu qu'il n'y a pas de centre de gravité dans ce cas.

    Quelle liberté gagne-t-on alors?

    Deuxième question: quand une masse négative est "forcée" à tourner autour d'un centre, elle RESSENT que pour la forcer, on lui applique une force dirigée vers l'extérieur (autrement dit, "elle se croit sur Terre" et s'imagine qu'il y a de la gravité, à l'opposé des masses positives qui se sentent projeté vers l'extérieur). D'où question, y a-t-il un "livre récréatif" qui étudie tout ça?
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  • Des réponses sont survenues ici --> : http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?4,2011690
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  • Etant encore en confinement, je n'avais pas pris garde au sujet du séminaire de mes potes, mais il a été enregistré et je découvre les joies de l'enseignement et de l'exposé à distance:

    https://sites.google.com/site/logiquecategorique/Contenus/20200520-ak-qr

    Comme vous voyez, l'ambience est bonne, mais à aller trop vite on croit qu'il y a des grincheux dans la salle...
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  • Enfin la "lélésalle". (mais ça change pas trop du cadre habituel)
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  • J'en appelle "solennellement" à titi et Foys pour la confirmation suivante avec des calculs d'intégrales :-D (je déconne bien sûr, ce qui est sûr c'est que je n'en appelle pas à cc).

    1/ Histoire d'un point mobile vivant (une cabine infiniment petite et un quidam attaché sur le siège avec superceinture de sécurité), ie qui ressent.

    2/ On reste tout le temps dans le repère initial. Dimension1

    3/ Dans ce repère, $f$ indique la position du point en fonction de l'instant. On peut supposer $f\in C^\infty$ et $f(0)=0$.

    4/ Bob (l'habitant attaché du point mobile) va ressentir les accélérations (et rien d'autre). Sens du toucher, disons.

    5/ Demande no1: prouver qu'à tout instant, $f(x)$ est bien égal à l'intégrale itérée deux fois, des accélérations propres ressenties par Bob jusqu'à atteindre la position $f(x)$

    6/ La cabine a une vitre avant et une vitre arrière. On admet que Bob ne peut pas du tout calculer sa "vraie" vitesse (au de la RR) vu que c'est une donnée abstraite rajoutée artificiellement par la trouvaille de l'invariant Lorentzien (qui à mon avis a finalement fait grand mal, mais c'est un autre sujet). Par contre, il peut ressentir une vitesse apparente de défilement (vitesse à laquelle grossissent les murs en papier immobiles du repère initial qu'il défonce en franchissant leur abscisse.

    7/ Question2: est-ce que l'intégrale de cette vitesse instantanée apparente donne $f(x)$? (Je pense que non, parce que si on le fait regarder vers l'arrière, ie les murs qui s'éloignent, ça ne marche pas du tout dans ce sens arrière, mais je cherche un facteur correcteur)

    Pour aider, je rappelle que je cherche (à mon niveau "sans calculs) à poser les bases de la théorie suivante:

    a/ Vitesse de la lumière est infinie

    b/ on a grosso modo la théorie de Newton

    c/ Quand on part de la Terre et qu'on va sur Vega à 50 années-lumière de là et qu'on fait le trajet en une heure, on a bien vogué à une vitesse de 50 AL/heure.

    d/ Mais on n'arrive pas sur la "même Vega" (ce qui est une évidence, je ne comprends même pas qu'on n'y ait pas pensé) que la Vega sur laquelle on serait arrivé en y allant à 10km/H. On peut même calculer l'angle très précisément

    e/ L'impression que les distances mobiles "chez l'autre" rapetissent n'est dû qu'au fait qu'on voit leur projection

    f/ Je peux déjà prouver un certain nombre de points dans ce sens

    par exemple, dans l'histoire de l'autre fil de la grand -mère accélérante, je peux prouver que si elles sont une infinité à la queue-leu-leu, elles n'ont pas de souci avec leur promenade en vélo, mais quand la tête de peloton est arrivée loin, les prédictions de la RR ne marchent pas quand elle se retourne et demandent à ses colistères "si c'est bien vrai" que l'endroit dont elle est partie à 9H est toujours "assez près d'elle" et immobilisé dans un arrêt du temps). C'est d'ailleurs pour ça que je croyais qu'elle arrive au bout de l'univers en temps propre fini, je me disais "ça ne peut pas être si beau". Bin si si, ça l'est.

    Si ses colistières boudent et qu'elle descend de vélo pour aller voir, elle s'aperevra que le paysage est comme figé dans un infini inattendu qui recule à chaque fois qu'elle avance, donc comme ces maisons que l'on croit pouvoir toucher en avion, si on est enfant et qu'on ignore qu'elles sont à 25km.
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  • Il y a des trucs que je comprends pas dans la vidéo d'Anatole. A un moment, il dit que le stabilisateur d'un rayon de lumière agit transitivement sur les couples de points du rayon qui sont orientés positivement par le temps. Je ne vois pas comment c'est possible avec des applications linéaires d'une droite dans elle-même ; avec des applications affines, oui, mais dans ce cas-là le groupe s'appelle "de Poincaré" et non "de Lorentz", non ?

    Je suis un peu embêté de dire que je pense que si Anatole écrivait plus précisément, il n'y aurait pas des discussions interminables sur "c'est quoi un rayon de lumière ? c'est un cône ? Non ! C'est le cône isotrope ? Non ! C'est quoi "séparés par un intervalle de genre espace" ? Plutôt "liés par un intervalle de genre espace" ? Oui ! Non ! Oui !".
  • Je n'ai pas regardé plus de 10mn de la vidéo et mon attention a été essentiellement portées sur les rigolades de chacun que je connais bien et la longue barbe d'Abou, qui me fait bien rire (je précise que c'est ami que j'emmène régulièrement à Roissy, pour garder ensuite sa voiture et que je récupère en .. fauteuil roulant conduit par de charmantes hôtesses d'ADP au retour parce qu'il adore se battre dans les bars au Liban pour maintenir sa jeunesse)

    Je demanderai à Anatole (ou regarderai la vidéo)

    Et quant au fait qu'Anatole a une rédaction ... t'inquiète, c'est légendaire (il doit être le seul chercheur au monde à avoir publié ses recherches en word jusqu'à il y a très peu), donc ne t'inquiète pas.
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