Logique sans peine

Bonjour,

je voudrais m'appuyer sur le livre "Logique sans peine" de Lewis Caroll pour les activités et cours relatifs au raisonnement + notations et notions mathématiques.
L'idée étant qu'il l'avait écrit à destination des enfants, cela me paraît a priori plus jouable que de partir de "Le mot et la chose" de Quine.

Je vais vous citer deux passages, le second se voulant être une illustration du premier :
généralité a écrit:
Nous pouvons penser à une classe, qui ne soit pas la classe \og choses \fg, et imaginer que nous lui avons enlevé tous les membres possédant une qualité particulière que ne possède pas la classe en sa totalité. Cette qualité est dite \og particulière \fg à cette classe ainsi formée. [...]
illustration a écrit:
Ainsi, nous pouvons penser à la classe \og villes \fg et supposer que nous avons choisi, à l'intérieur de cette classe, toutes les villes qui ont l'attribut \og éclairées au gaz \fg; ey nous pouvons ainsi former la classe réelle \og villes éclairées au gaz \fg. [...]

Je sais pas si je malmène les drosophiles mais je ne trouve pas que l'illustration en totale cohérence avec la généralité. Est-ce la traduction ou moi qui ne comprend pas ma langue maternelle ?

J'en viens à ma demande : quelqu'un aurait-il la version en anglais de ce livre. Les passages que je mentionne sont au début, dans les 2-3 premières pages.

S
Edit : je viens de trouver une des éditions en anglais,
14731

Réponses

  • Effectivement c'est très mal traduit (on a l'impression qu'on forme le complémentaire...)
    Il faut dire qu'en Anglais c'est déjà bizarre, le "pick out" suggère qu'on retire les objets. Mais au moins ils disent ensuite qu'on considère ces objets pris... Alors qu'en français on se contente de les retirer.
  • Un peu de lecture supplémentaire m'amène à oublier cette idée. Il m'emballe vraiment pas ce livre, enfin cette édito-traduction.

    S
  • Pick out, c'est choisir, ce n'est pas enlever.
  • Houlalala !

    "Je voudrais m'appuyer sur le livre "Logique sans peine" de Lewis Caroll pour les activités et cours relatifs au raisonnement + notations et notions mathématiques."

    Dès qu'on l'a lu, s'en inspirer semble évident~; mais "s'appuyer sur" un des derniers partisans du syllogisme est plutôt dangereux.

    Une remarque simple~: au quatrième siècle avant JC, Aristote, inventeur du syllogisme, ne connaît ni le zéro, ni l'ensemble vide.
    Dès lors, dès qu'un prédicat "a" est présent dans sa logique, "quelque a est a", c'est-à-dire qu'il existe un "a".
    Cela tient dans sa pensée, un peu moins bien chez les scholastiques (voir la preuve de Saint Anselme), et plus du tout au XIXème,
    particulièrement dans Logique sans peine, avec le prédicat (extrait de Logique sans peine) "les chats qui parlent le français."

    Je veux bien que Quine soit trop ardu pour certains étudiants (ou enfants -- le message d'origine ne précise pas l'âge des élèves),
    mais Lewis Carroll manque clairement de rigueur... Ce n'est du reste pas pour sa rigueur que je l'apprécie.

    Vous me paraissez vouloir réinventer les mathématiques modernes, avec patatoïdes (le jeu de la logique) et tout le bazar,
    mais sans la rigueur d'un Laurent Schwartz...
    Je ne désapprouve pas l'approche, mais, mais, mais, mais... Faites gaffe.

    Pascal
Connectez-vous ou Inscrivez-vous pour répondre.