Mathématiciens et religieux

Bonjour,

Tout est dans le titre: connaissez-vous des religieux de profession qui ont marqué l'histoire des mathématiques ?

Par exemple:

-> le moine Marin Mersenne , né en 1588.

-> Nobert a rendu hommage à l' abbé Aoust , né en 1814; ce fut d'ailleurs le premier hommage d'une longue série devenue culte sur notre phorum5 ;)

-> notre ami Koniev a évoqué a plusieurs reprises, par exemple ici, le moine François Jacquier , né à Vitry-le-François (comme d'ailleurs la majorité des mathématiciens français :) )

-> dernièrement, MapleCossard a communiqué deux liens relatifs au père Pépin , jésuite savoyard né en 1826.

En connaissez-vous d'autres, des mathématiciens professionnels de la religion, toute religion confondue ?
Avec des exemples au XXième siècle ?

Tous mes remerciements.

Amicalement.

Réponses

  • Bonjour Bs.

    Je ne sais pas quelle idée tu as en posant cette question, mais la notion de "religieux" (au sens de membre d'un ordre religieux) actuelle n'a rien à voir avec la notion ancienne (moyen âge, renaissance, époque classique). Par exemple Mendel était moine car c'était le moyen d'être enseignant et étudiant. Inversement, au moyen âge, les religieux étaient presque les seuls qui pouvaient avoir une formation intellectuelle.
    Enfin la notion n'existe pas chez les musulmans et a encore un autre sens en Asie.

    Cordialement.
  • Bonjour,

    Merci MatheuxCaché, j'espère qu'un mathernaute reconnaîtra ce mathématicien, manifestement membre du clergé.

    Gérard, merci pour ce rappel historique pour cette notion de "religieux", car lorsque tu écris : Je ne sais pas quelle idée tu as en posant cette question , ça frôle le procès d'intention ! :S
    Il me semble avoir initié par le passé des messages tels que, par exemple, Mathématiciens et académiciens, Mathématiciens de la Tour Eiffel, Génies des maths et de la musique, Mathématiques et Jeux Olympiques, ... ce fil entre dans cette droite lignée.
    Seuls, la soif de culture et le besoin d'apprendre alimentent mes fils sur ce phorum5, tout comme ils ont alimenté d'ailleurs le cours de ma vie.
    La raison du pourquoi de ce fil, puisque tu poses la question: MapleCossard a envoyé ce week-end un message, que je mets en lien plus haut, nous apprenant que le Pépin du "test de Pépin" était moine... Bref, ça a fait tilt pour lancer ce fil.

    En attendant, le pape Sylvestre ll , alias Gerbert d'Aurillac, pape en l'an mille, mérite de figurer dans ce fil.

    Amicalement.
  • Celui-ci a seulement été ordonné diacre. Nettement moins haut dans la hiérarchie qu'un pape!
    9757
  • Je pense avoir trouvé qui se "cache" derrière MatheuxCaché , mais ce n'est pas l'objet du problème (:P)

    Domi
  • Hello Bs.

    "ça frôle le procès d'intention !"
    C'est bien ce que je voulais faire, frôler le procès d'intension pour savoir tes raisons (A priori, je pensais que tu n'avais pas des idées malsaines). Merci de les avoir précisées.
    Un mathématicien religieux (dans un sens particulier) : Pythagore. Selon certains historiens, le pythagorisme est une religion du nombre, et Pythagore est le fondateur d'une religion qui a perduré plusieurs décennies.

    Bon ramadan !
  • Oui Domi, je pense comme toi ;)
  • Bonjour,

    pour répondre à la question de MatheuxCaché je pense que la personne en question est Lewis Carroll.
  • Effectivement, Lewis Carroll était aussi le le révérend Charles Lutwidge Dodgson.
    ...Mais, AlainG, trouves-tu un air de ressemblance avec la photo du lien ?

    Merci.
  • Un autre diacre (photo3):
    C'est lui !9758
  • Dans les grands mathématiciens actuels, Leon Ehrenpreis est rabbin!

    http://en.wikipedia.org/wiki/Leon_Ehrenpreis

    C'est lui qui a démontré conjointement avec Malgrange l'existence d'une solution fondamentale pour tout opérateur différentiel à coefficients constants (Théorème de Malgrange-Ehrenpreis).
    C'est dans mon domaine de spécialisation et j'ai assisté à une de ses conférences.:)
  • Considérez-vous Lemaître, "père" de l'hypothèse de "l'atome primitif", comme un mathématicien ? Il me semble qu'il se défendait plutôt bien en maths...
  • bs Écrivait:
    > Effectivement, Lewis Carroll était aussi le le
    > révérend Charles Lutwidge Dodgson.
    > ...Mais, AlainG, trouves-tu un air de ressemblance
    > avec la photo du lien ?
    >
    > Merci.

    pas évident de trouver un air de ressemblance entre la photo du lien et celle postée par MatheuxCaché; un bon nombre d'années semble les séparer...
  • Attention, l'abbé de 11:52 n'est pas Lewis Carroll!
  • Bonjour à toutes et à tous;

    Je vais apporter quelques éléments: dans l'esprit de ce que précise Gérard, je vais m'occuper des jésuites mathématiciens au XIXeme. Dans les journaux mathématiques (Journal de Liouville, Nouvelles annales de maths, Journal de Crelle, ...) on en trouve des dizaines. Je vais en citer un : le père Michel Jullien. Originaire d'une grosse famille lyonnaise, il a publié "Quelques souvenirs d'un étudiant jésuite à la Sorbonne et au Collège de France (1852-1856)". C'est un article très intéressant (publié dans la revue des jésuites Etudes, 5 mai 1911, p. 329-348, disponible sur Gallica). Dans les années cinquante,les établissements jésuites reprennent de la force grâce aux nouvelles lois sur l'enseignement. La compagnie de Jésus envoie ses meilleurs éléments se former à Paris, dont Michel Jullien et Théophile Pépin. Jullien décrit ses relations avec le corps enseignant : Lamé, Cauchy, Puiseux, Bertrand, Duhamel, etc. C'est succulent. Deux extraits pour mettre l'eau à la bouche: De son confrère Pépin, il dit : "Bon savoyard, plein de talents, qui vit dans l'idée sans se préoccuper du genre humain. La promptitude de son esprit lui fait supprimer communément le médium dans son raisonnement, et toute transition dans le discours. Comme beaucoup de grands mathématiciens, il a fini par verser dans la théorie des nombres, la plus difficile et la moins utile des sciences mathématiques..". Un autre extrait pour montrer l'ambiance de la faculté des sciences (La Sorbonne) en ce milieu de siècle et en ce début de rentrée:“Nous eûmes peu de rapports avec M. Duhamel, bien qu’il nous fût reconnaissant d’avoir donné un peu de vie à son cours d’algèbre supérieure. L’appariteur nous raconta que l’année précédente M. Duhamel avant d’entrer dans la salle lui criait: „Pair ou impair?“ S’il répondait : „Impair“, c’est qu’il y avait un seul auditeur; alors le professeur rebroussait chemin. S’il avait deux auditeurs, il entrait. Jamais il n’en eut un plus grand nombre. Nous ne parlons ici que des auditeurs sérieux; car il pouvait bien se trouver là quelque épicier sans clientèle, du voisinage venu pour se chauffer, voire même quelques dames bas bleu, à lunettes, se donnant l’air de prendre des notes, par contenance, et le plus souvent d’un ridicule achevé. Témoin cette dame qui, au cours de chimie de M. Regnault, voyant le professeur tracer sur le tableau les longues S des intégrales, dit à sa compagne d’une voix évidemment destinée aux voisins: „Dis donc, ma chère, c’est une racine cubique qu’il extrait là.“ Nous eûmes bien de la peine à contenir notre rire, tandis que l’élégant M. Regnault s’étouffait, le visage collé contre le tableau noir, ne nous montrant que ses oreilles d’un rouge cr^te de coq. Il fallut un moment pour qu’il pût reprendre la parole.“

    Voilà, voilà. Après sa formation, le père Jullien sévit à un peu partout (Saint-Etienne, Lyon, …). A la fin du siècle quand les Jésuites ne sont plus en odeur de sainteté, il s’enfuit en Egypte, écume le Liban, la Syrie. Mort en 1911, il est enterré près du Caire là où il a fondé son Monastère (Mataria). Un grand monsieur que ce père Jullien, qui n’avait pas la réputation d’être un plaisantin. Un ce ces biographes écrit : „Le père Jullien ne s’intéressait pas aux plaisanteries, les comprenait difficilement et ne faisait aucun effort pour les comprendre.“. Je rendrai hommage prochainement au père Jullien. Avant j’ai un autre hommage à rendre, fin septembre à l’abbé Langevin, évêque de Rimouski. Désolé pour ce long message mais j’avais aujourd’hui l’âme jésuistique. Amicalement. N.
  • Bonjour


    La mathématique est une religion



    Cordialement
  • Francesco Faà di Bruno http://en.wikipedia.org/wiki/Francesco_Faà_di_Bruno
    mathématicien et prêtre.

    Sinon, dans le genre allumé du bocal, il y a Józef Maria Hoene-Wroński.
  • Bonjour,

    Le père d'Euler était pasteur, Pascal mais aussi Cauchy furent de sérieux bigots, et puis, en effet, l'Université autrefois était fortement teintée de théologie comme l'astronomie a eu quelque mal à se séparer de l'astrologie (voir Kepler pour pouvoir joindre les deux mots et faire bouillir la marmite),..

    On peut aussi s'interroger sur l'aspect "mathématique" qui suinte de la Génèse biblique, 77 qui n'est pas 7 et 7, ou 777 = 3x7x37 ce qui a pu étonner les E.T (Elisabeth Tessier) de l'époque (le langage des nombres est décimal depuis très très longtemps et l'écriture de position est bien plus récente), le religieux imprégnant toute chose aux jours anciens (et gare aux hérétiques... pal, croix, casse-tête, roue...).

    Heureusement (cela se discute bien sûr) qu'il y a eu des moines et d'ailleurs c'est ainsi que fut découvert et nommé l'antimoine; celui là ayant eu la bonne idée d'en ingérer (et un de moins d'où le terme "heureusement").

    D'ailleurs "Euzenius" ose affirmer :

    "Dieu existe, il m'a permis de le démontrer
    mais il n'est pas tout à fait comme vous le croyiez"

    mais "Euzenius" existe-t-il ?


    Euzenius
  • Bonjour,

    La chasse aux mathématiciens religieux étant ouverte, qu'y a t-il dans la gibecière ?

    1) un énigmatique ecclésiastique, à découvrir, proposé par un non moins mystérieux MatheuxCaché, à 11:52:30.
    2) le pape français de l'an 1000 Sylvestre ll
    3) un autoportrait de Lewis Carroll alias le révérend Charles Lutwidge Dodgson, proposé par MatheuxCaché, et reconnu par AlainG.
    4) Gérard propose Pythagore et la communauté pythagoricienne.
    5) Le jésuite diacre de 14:48:07 est Bonaventura Cavalieri , auteur de la méthode des indivisibles.
    6) Le rabbin marathonien Leon Ehrenpreis, coauteur du théorème de Malgrange-Ehrenpreis, qu'olib a eu l'opportunité de rencontrer !
    7) Norbert évoque avec brio deux jésuites mathématiciens: les pères Michel Jullien et Théophile Pépin.
    8) Éric nous propose Faà di Bruno dont notre ami Aleg avait rappelé sur notre phorum5 la célèbre formule donnant la dérivée n-ième de la composée de deux fonctions.
    En 1988, Faà di Bruno a été béatifié par le pape Jean-Paul II.
    9) euzenius rappelle que le père d'Euler était pasteur, et voulait faire de son fils un homme d'église...

    Merci pour vos réponses,

    Amicalement.
  • Indice : l'abbé de 11:52 était pote avec d'Alembert.

    Cordialement,
  • Bonjour Matheux Caché

    N'aurait-il pas laissé son nom à la figure suivante?
    varignon.gif
    Si non, il y aussi celui-là!

    Amitiés.
    jacquot
  • Au fait, on peut toujours ajouter Grégoire de St Vincent et ? Sarrazza (orthographe inconnue). Le premier a écrit un ouvrage où il utilisait la méthode d'exhaustion (il est l'auteur du terme) pour quarrer notamment l'aire sous l'hyperbole et il montrait que si quatre points sont en progression géométrique les aires correspondantes sont en progression arithmétique. Le manuscrit date de 1637 et l'ouvrage a été publié en 1649. De St Vincent n'était pas "jésuite" mais "jésuate" m'a dit un jour un spécialiste de Pascal.

    L'autre en principe jésuite, vers 1659 a écrit que ce résultat de St Vincent permettait d'utiliser les aires comme des logarithmes.



    Bruno
  • Bonsoir,

    Merci Jacquot ;) j'ignorais que Pierre Varignon avait été ordonné prêtre... son théorème ...

    Amicalement.
  • Bien vu bs, il s'agissait bien de Varignon.
    Mais chronologiquement, si l'abbé de 11 h 52 était pote avec d'Alembert, ce n'est pas lui. Il reste donc encore à identifier.
  • Bonsoir jacquot,

    Si Varignon avait connu d'Alembert, il aurait dû le connaître quand ce dernier avait moins de cinq ans. Ce n'est pas Varignon. L'abbé de 11:52 est l'auteur d'un "Cours de mathématiques" qui eut un franc succès et d'une "Histoire générale des mathématiques",

    Cordialement,
  • Avec tes indications, gooooogle le trouve, mais je ne connaissais pas Charles Bossut
  • Je n'en avais jamais vu, ni cherché, de portrait. Par contre ayant une réédition de l'encyclopédie (de Panckouke) je le connais de nom.

    Bruno
  • Un des plus mythiques : Henoch (littéralement l'instruit, l'initié...), patriarche antédiluvien, père de Mathusalem et celui qui aurait vécu le moins longtemps, 365 ans (365 somme de deux carrés consécutifs) car pris par Dieu.

    Il serait devenu l'ange Métatron (un des premiers immortels donc) que l'on dit être l'inspirateur de la Kabbale.

    Plus prosaïquement, il aurait existé une dynastie d'astronomes mathématiciens (qui a donc découvert que l'année solaire faisait 365 jours) mais que ces brillants esprits se sont fait démonter la gueule par une bande de guerriers assoiffés de pouvoir et prêts à le conserver un bon bout de temps (969 ans) mais que le ver mathématique était cependant déjà dans le fruit de la civilisation (à ne pas confondre avec siphilisation) et après bien des conneries et essais, personne n'étant parfait, cela explique que nous puissions plus aisément aujourd'hui réfléchir à la mathématique sans nécessairement se farcir Génèse et Kabbale mais c'est vrai qu'il y a les bouquins de Dieudonné (Jean faut-il le préciser ?)...

    Euzenius
  • Bonjour,


    En fait il y en a pléthore.

    En réfléchissant sur "b" j'en trouve déjà quatre:

    -Le cher Thomas Bayes dont on ne mettra probablement pas la qualité de révérend en cause.
    -Le Jésuite serbe [ou croate je ne sais] Boscovitch.
    -L'autre Isaac génial , maître du second , Barrow ,aussi (grand) théologien .
    -Et surtout Bernard Bolzano , prêtre , dont la valeur mathématique n'est pas intermédiaire aux précédents vu qu'il les surpasse !

    Pour les "b" , il doit y en avoir encore d'autres ...

    Amitiés.
  • Il doit effectivement y en avoir pas mal, même à l'époque moderne. Alfred Young (tableaux de Young) était un prêtre anglican:

    http://en.wikipedia.org/wiki/Alfred_Young
  • Bonjour à tous.

    John Wallis était prêtre.
    Il est un des protagonistes du roman de Iain Pears:
    Le cercle de la croix.

    amicalement,

    e.v.
    Personne n'a raison contre un enfant qui pleure.


  • Bonjour à tou(te)s,

    Merci pour ces nouveaux noms; c'est vrai qu'il semble y en avoir pléthore, peut-être aurais-je dû ouvrir un fil intitulé "Mathématiciens non religieux" ;)

    1) l'énigmatique ecclésiastique proposé par notre mystérieux MatheuxCaché était donc l'abbé Charles Bossut, découvert par Jacquot, presque sans indice...
    10) Jacquot nous propose Pierre Varignon, et,
    11) Bruno: Grégoire de Saint-Vincent , jésuite, prêtre, mathématicien et géomètre de l'école belge.
    12) rien trouvé sur Sarrazza ...

    Ensuite Bernard explore la lettre b, et alors là, ça décoiffe !
    13) Thomas Bayes , pasteur de l'Église presbytérienne qui a formulé le théorème de ...Bayes.
    14) le jésuite croate Rudjer Boscovitch dont un billet croate à son effigie figure dans le fil relatif à la billetophilie, ainsi que dans le lien proposé ici.
    15) le théologien anglais Isaac Barrow .
    16) le mathématicien bohémien Bernard Bolzano ordonné prêtre en 1805.

    17) olib ajoute Alfred Young [ celui des tableaux, et non pas celui des fentes et du module Thomas Young ] qui était un prêtre anglican.
    18) ev propose John Wallis , ordonné prêtre en 1640.

    Il est vrai que cela commence à constituer une belle brochette de mathématiciens religieux, quantitativement et qualitativement parlant.

    Je viens de m'apercevoir que Gérard me souhaitait bon ramadan, c'est très gentil, mais je ne suis pas musulman.

    Merci à tou(te)s,
    Amicalement.
  • Bonjour;

    Pour faire plaisir à Bernard, en voici un plus près de nous: Jean-Marc Daul a été (si je ne me trompe) major à l’agrégation de maths (à une époque que les moins de 20 ans peuvent à peine connaître, en 1990) avant de faire de la recherche en physique théorique et de devenir prêtre dans le Diocèse de Paris, où il sévit encore!

    Un autre qui n’a pas été mentionné, ce me semble, et qui fait partie sinon du grand siècle du moins du siècle qui m’intéresse (le XIXe siècle). Le père Joubert, disciple de Hermite et féru de théorie des nombres.

    Un autre nom viendra lundi où j’inaugure une nouvelle rubrique: „La Question Du Lundi“! A lundi matin! Amicalement. Norbert (s.j.)
  • Bonjour,

    dans le même registre il y a Richard Wilson un excellent jeune mathématicien qui a gagné une médaille de bronze aux Olympiades Internationales de Mathématiques avec l'équipe Australienne en 1981. Il a fait une excellente thèse de Doctorat en Mathématiques en 1989 à l'Université de Newcastle puis a tout abandonné pour travailler ces jours-ci à l'église évangélique de Trento en Italie.

    Cordialement.
  • Salut Bs !

    "Je viens de m'apercevoir que Gérard me souhaitait bon ramadan, c'est très gentil, mais je ne suis pas musulman. "
    Moi non plus, mais je souhaite joyeux Noël à mes copains musulmans, joyeuses Pâques à mes amis hindouistes ou bouddhistes et on m'en dit autant, à moi qui suis incroyant !
    C'était seulement le premier jour du ramadan, voilà tout !

    Cordialement.

    NB : Il y a même moyen de souhaiter "Bonne année !" presque tous les jours. Au choix du calendrier.
  • Bonjour à tou(te)s,

    Complétons donc notre liste à la suite de vos nouvelles contributions:

    Norbert nous fait part de:
    19) l’abbé Langevin évêque de Rimouski, dont l'hommage sera rendu à la fin de ce mois.
    20) Le père Joubert, disciple de Hermite et féru de théorie des nombres, au XlXème siècle.
    21) Louis Désiré Marchand, curé de Pontoise,qui, le 16 janvier 1881, se posait cette question .

    et plus près de nous, dans le temps:
    21) le prêtre Jean-Marc Daul .
    22) AlainG propose Richard Wilson, médaillé aux IMO de 1981 avec l'équipe d'Australie, puis docteur en mathématiques en 1989 à l'Université de Newcastle , et qui consacre maintenant son temps à l'église évangélique de Trente en Italie.

    Lorsqu'on tape "jésuite mathématiques" sur Gogol, on tombe sous une avalanche de pages avec nombreuses références. J'en ai retenu une:
    L'école de mathématiques des jésuites de la province flandro-belge au XVII siècle .
    On y trouve:
    11) Grégoire de Saint-Vincent, jésuite, prêtre, mathématicien et géomètre de l'école belge (déjà proposé par Bruno !)
    23) Jean-Charles della Faille qui enseignera les mathématiques au collège jésuite de Louvain.
    24) Jean Ciermans dont une invention est évoquée ici .
    25) André Tacquet et son Traité d' Arithmétique théorique et pratique .

    Amicalement.
  • Ben alors... en voilà des façons!!
    Et le Père Guldin alors??? Avec son super théorème...

    Mécréants! (:P)

    A+ les gars.

    Emmanuel
  • Ajoutons encore Saccheri, Ricci, Riccati fils, Fabri, ...

    Une liste de jésuites et scientifiques ici : http://www.faculty.fairfield.edu/jmac/sjscient.htm
  • Ma prof de maths de M1 est originaire de Trente, j'ignore si elle connait ce Richard Wilson. Si ça vous intéresse, je pourrai lui demander.
  • Bonjour,

    cit :" "Je viens de m'apercevoir que Gérard me souhaitait bon ramadan, c'est très gentil, mais je ne suis pas musulman. "
    Moi non plus, mais je souhaite joyeux Noël à mes copains musulmans, joyeuses Pâques à mes amis hindouistes ou bouddhistes et on m'en dit autant, à moi qui suis incroyant !"

    Ben j'espère que tu souhaites aussi bon Carême, et puis Pessah, Yom Kippour, Roch hachan, Pourim, Sukkot... sans parler du nouvel an chinois, et puis dans le Confusianisme y a aussi des fêtes... Y a de quoi s'occuper!!!

    La différence fondamentale entre Noël/Pâques et le Ramadan, c'est que les deux premières fêtes initialement religieuses sont devenues laïques, d'ailleurs si ce n'était pas le cas il n'y aurait pas de vacances scolaires et universitaires à ces moments-là.

    A+
  • Bonsoir,

    Benoît 2^4 en reprenant la notion de laïcité positive peut-il être admis au rang de mathématicien et de religieux ?

    Zut je viens de m'apercevoir que j'ai brisé la sacro-sainte loi du silence du phorum sur les 150 ans de l'apparition de la Vierge (laquelle a eu une sérieuse influence sur la création de l'Angelus de Millet) et la venue papale.

    Je prie avec insistance les modérateur de bien vouloir contenir la boîte des ppans d'or des déferlantes d'ouragans de trolls...

    Mea culpae

    Euzenius
  • Pour pleinement comprendre la création de l'Angelus de Millet, je conseille d'écouter l'explication éclairée que Serge Joncour a donné durant l'enregistrement public des Papous à la cité des sciences (3ème partie, à partir de 46:30):

    http://www.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions/papous/index.php?emission_id=30118
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