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Réponses

  • christophe c:

    C'est ta façon d'expliquer l'addition de deux nombres relatifs à des sixièmes?
    (j'aimerai bien voir leur tête quand tu te lances dans ce genre d'explications)

    PS:
    je parlais de ton avant-dernier message.
  • @FdP: je me retiens vraiment d'accuser de mauvaise foi ce genre d'intervention. Evidemment que je ne vais pas m'amuser à taper un post entier sur comment je fais, minute par minute, pour exposer ceci ou cela à des classes [size=x-small](d'autant que j'obéis aux débilités pédagogistes en général, on est surveillé dans l'E.N. , donc ce ne serait pas "comment je fais", mais plutôt "comment je recommande de faire")[/size]

    Je ne devrais pas avoir besoin de rappeler ça: on est entre grandes personnes, et je m'adresse [size=x-small](enfin je le croyais mais vu ce que Gérard et toi répondaient)[/size] à des grandes personnes.

    Encore une fois (et probablement la dernière car ce fil ne me passionne guère): je signale quelques principes universels, je ne décris pas comment on fait. La réponse à "comment on fait", c'est
    1) prendre son temps
    2) Mettre suffisamment d'interros pour repérer et pallier aux défauts
    3) Demander des justifications lors des interros***

    Seule chose à proscrire: balancer un algorithme (quel qu'il soit). Ce serait encourager l'éloignement entre l'élève et les maths.

    *** exemple: prouver que $7 + (5-(-2))=14$

    La vitesse et les éventuels algo (dont personne n'a besoin car ceux qui en ont besoin ne pourront pas les retenir, ni bien s'en servir) viennent après. Il faut arrêter de se donner l'illusion (je me répète) d'être supérieur et de balancer des algos automatiques pour se substituer à la non-vitesse constatée et normale de l'élève au début où il manie telles et telles nouvelles écritures symboliques. Comme tout, au début on va doucement et on réfléchit et après avec l'habitude, on va plus vite. Les réflexes conditionnés qui naissent alors ne doivent surtout pas être concurrencés par un faux palliatif algo.
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • C'est quasiment ça, mais tu n'oses pas aller au bout par peur de reconnaître que tu utilises la méthode des profs catastrophiques qui apprennent des trucs stupides aux élèves qui savent déjà additionner des nombres relatifs.

    Désolé :
    Tu sais que tu vas arriver dans les +, tu en es certain par comparaison de 3 et 1000.
    Tu sais aussi qu'il va falloir ôter 3 à 1000.
    Mais tu as le droit de le nier.

    L'autre procédé est très utile mais il s'agit d'une forme de dualité qui n'est pas simple à comprendre.
    "Partir de -3 et monter de 1000" revient à "partir de 1000 et descendre de 3".
    Persuade-moi que c'est une évidence.

    Remarque :
    Le fait que a-b=a+(-b) ne saute pas aux yeux des élèves non plus.
    Et les mêmes profs catastrophiques vont te donner une autre méthode stupide.

    J'ajoute que la commutativité de l'addition est simple pour tout le monde parce qu'on nous l'a dite et serinée.
    Mais beaucoup n'ont jamais jeté un œil à la démonstration.
    Je ne parle pas non plus de la commutativité de la multiplication : ce n'est pas une évidence non plus.
    Dire que $3+3+3+3=4+4+4$ n'est pas si évident. C'est encore une forme de dualité.
  • On est d'accord sur un point : créer des automatismes en oubliant le sens est néfaste.
  • Mais beaucoup n'ont jamais jeté un œil à la démonstration (que + est commutative)
    Je ne parle pas non plus de la commutativité de la multiplication

    Attention: ce sont 2 choses profondément différentes. Celle de + est un axiome vox-populi évident, celle de $\times$ un théorème profond et difficile (je le donne tous les ans dans toutes les classes à prouver, avec comme récompense 15 de moyenne à tout un trimestre et personne ne gagne jamais).

    La preuve de la commutativité de $\times$ pour les entiers positifs consiste à faire faire un quart de tour à un tableau $a\times b$ pour obtenir un tableau $b\times a$. (Nombres de lignes fois nombre de colonnes).

    Pour le reste, je n'ai pas le courage de m'étendre sur la théorie du groupe $(\Z,+)$ racontée à des enfants. Je l'ai déjà fait, j'ai des arguments, juste la flemme de les taper, désolé. Et ça n'a bien sûr rien à voir avec des dogmes-algos complètement gratuits qu'on donne à réciter.
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  • Je l'ai déjà dit mille fois, et je n'en suis pas très fier. A leur arrivée en sixième, je disais aux enfants prenez une feuille, je vais vous poser 2-3 questions. En voyant les réponses je devinerai immédiatement qui sera nul en maths pour la suite. Allons-y

    Je demandais 2-3 trucs du genre "combien vaut 325+777? Combien vaut 26×14? Etc"

    Je faisais deux paquets: d'un côté ceux qui avaient posé robotiquement les opérations (1) de l'autre côté les autres (2)

    Je ne disais bien sûr pas aux élèves quelles étaient mes conlusions. Et ça ne ratait quasiment jamais. Les (1) n'y arrivaient pas. Les (2) y arrivaient (y compris si sans poser, ils n'avaient pas fait grand chose de pertinent)
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  • Ok.
    Je note que tu évites de dire comment, toi, tu fais pour trouver +997 au calcul : (-3)+(+1000).
    Tu peux ironiser, balancer des expressions quantifiées, chacun est libre.

    Je suis d'accord que les élèves (et même tout le monde) doivent réfléchir, prendre leur temps etc.
    À plus tard.
  • Exactement!
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  • Je note que tu évites

    Je n'évite rien du tout, je t'ai répondu : $ (-3) + 1000 = 1000+(-3) = 1000-3 = 997$ (tu me demandes comment je fais moi, je te réponds)

    Aux élèves, je recommande plutôt $(-3) + 1000 = (-3) + 3 + 997 = 0+997 = 997$

    Mais je te l'ai dit, ce débat ne me passionne pas.
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  • Moi, je suis plus intéressé par (+3)+(-1000)
  • Chez nous (je parle de la famille), on a commencé par les ascenseurs, et l'an dernier quand mon petit dernier (en CM1 à ce moment-là), a entendu les grands parler de nombres négatifs, on lui a rappelé l'exemple de l'ascenseur, et comme ça ne suffisait pas on a parlé de sous ! A 8 ans on sait bien déduire que si on rêve par exemple d'une Nintendo DS à 150€ et qu'on a 23€ dans sa tirelire il faut emprunter 127€ à ses parents et qu'on a donc dans sa tirelire -127€, parce que 23-150 ça fait -127.
    C'est vrai qu'il est dégourdi, mais ça me semble à la portée de beaucoup d'enfants, en tous les cas avant la 6eme.

    Et effectivement ça m'a gêné quand on faisait du covoiturage pour l'école d'entendre le "grand" de 6eme que j'avais dans la voiture expliquer doctement à son frère et mon petit dernier que le prof avait dit que 3-7 c'était impossible... Alors que l'année suivante le même prof allait sûrement lui parler des entiers relatifs. Du coup on avait eu une belle discussion sur les ascenseurs...
  • Le fil part dans un autre sens que celui initial, c'est rigolo. Mais c'est dommage que les gens qui prétendent avoir quelque chose à dire ne prennent pas leur courage à deux mains et tapent un post disant ce qu'ils pensent de A à Z. (Moi je l'ai déjà fait moult fois, je ne recommence pas). Là, entre Gérard et ses petits moment d'agressivité, FdP et ses posts d'une ligne "en passant", quelques témoins et dom qui fait comme FdP, mais en version question, on n'a pas envie de s'investir.

    @Arturo: en bref, essaie de raisonner et de faire raisonner tes élèves (pas de règle toute faite tombée du ciel, sauf celles de langage et les axiomes). Additionner des nombres relatifs, répétons-le c'est dur! Point à la ligne. Tout le monde sait le faire (en réfléchissant), mais tout le monde sait faire un truc dur ce faisant.
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  • Merci christophe c :
    Ce que tu préconises aux élèves est donc d'enlever 3 à 1000 pour trouver 997.
    Mais pourquoi donc ? Tiens tiens.
    Serait-ce parce que -3 n'est pas du même signe que +1000.

    En effet c'est pas passionnant.
  • @dom, troisième fois, je t'ai déjà répondu: $(-3) + 1000 = (-3) + 3 + 997 = 0 + 997 = 997$. Il n'y a rien de "préconisé", tout est prouvé. Les axiomes utilisés sont ceux concernant l'addition et le fait que $(-a) +a=0$ qui est la définition de la soustraction et l'abréviation $(-x):=(0-x)$.
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • Recommandé au lieu de préconisé. (J'en souris).

    Comme -3+3=0. On obtient 997.
    Ta décomposition de 1000 est bien intrigante.

    NB : je ne fais comme personne, ou plutôt comme moi.
    NB': en effet, le fil évolue de fil en aiguille
  • Bon, pour éviter de devoir lire le fil et répondre post par post, je tape "la théorie" (je me pisse dessus de parler comme ça, mais bon).

    Les axiomes (accédés à l'école primaire, vox populi, et anciens) sont l'associativité, la commutativité de l'addition, et $\forall x: x+0=x$.

    La soustraction est créée par un axiome-définition: $\forall a,b: (a-b)+b=a$. Axiome d'existence qui prend une forme d'abréviation ($a-b:=$ nombre qui donne $a$ quand on lui ajoute $b$) apparente, qui rend évidente $(a-b)+b=a$

    Le nombre $0-x$ s'abrège par $(-x)$

    C'est tout ce qu'un élève doit avoir dans sa mémoire-gauche (hémisphère gauche)!


    Et de fait, non seulement tout le monde l'a, et les matheux n'ont que ça. Il n'y a pas de lacune en maths. Les autres ont la mémoire complètement congestionnée par des centaines de trucs qui n'auraient jamais dû y entrer. D'où la paralysie rendant incapable de faire des maths.

    Comme chacun ici le sait (le forum est fréquenté par des matheux le plus souvent), on peut déduire des tas de théorèmes de ces axiomes. La liste n'est jamais exhaustive, elle est toujours à vocation purement pratique et elle n'a pas à être mémorisée

    [size=x-small]Les théorèmes sont:

    1) $a-b = a+(-b)$
    preuve: $a-b = a-b + b+ (-b) = a+(-b)$

    2) $(a+b)-b=a$
    preuve: $(a+b)-b = a+b+(-b)=a+0=a$

    3) $(-(a+b)) = (-a)+(-b)$
    Preuve: $(-a)+(-b) = [(-a)+(-b)] +(a+b) + (-(a+b)) = a+(-a) + b+(-b) + (-(a+b)) = 0+0+ (-(a+b))= (-(a+b))$

    4) $(-(-a)) = a$
    Preuve: $(-(-a)) = (-(-a)) + (-a) + a = 0+a=a$

    5) $a-(b+c) = a-b-c$
    Preuve: $a-b-c = a-b-c + (c+b) + (-(b+c)) = a-b + b + (-(b+c)) = a+(-(b+c))=a-(b+c)$

    6) $(a-b)+(b-c) = a-c$
    Preuve : $ a-c = a+(-c) = a +(-b)+b+(-c)= (a-b)+(b-c)$

    7) $-(a-b) = (b-a)$
    Preuve:$ b-a = b-a + (a-b) - (a-b) = b-a + a+(-b) - (a-b) =b+(-b) -(a-b) = 0-(a-b)=-(a-b)$

    8) $(a+b)-c = a+(b-c)$
    Preuve: $a+b-c = a+b+(-c) = a+(b+(-c)) = a+(b-c)$

    S'il y en a que ça amuse, ils peuvent continuer la liste.

    La pratique utilise peu de règles ci-dessus, surtout les mécanismes suivants:
    * $a+(-b) = a-b = a-(a+(b-a)) = (a-a) - (b-a)$
    * $(-a)+(-b) = -(a+b)$
    * $a-b = -(b-a)$[/size]
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  • Ta décomposition de 1000 est bien intrigante.

    Pffff, franchement....
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  • Edit : j'avais effectivement lu un peu trop vite.
  • 1) Comment ça "Pffff, franchement...." ?
    Reconnais que 997 ne sors pas d'un chapeau !!!
    Et comme par hasard la règle stupide demande, dans ce cas, de faire 1000 - 3.
    Désolé, c'est quand même flagrant.

    2) La majorité des profs catastrophiques demande aux élèves :
    (-3)+(+1000) = +997. (On utilise mentalement le règle stupide)

    2.bis) d'autres : (avec les + ou pas quand ce n'est pas obligatoire)
    (-3)+(+1000) = +(1000-3) = +997 (On applique la règle stupide mais on effectue le calcul après).

    J'ai hésité à écrire le 2) car tu choisis souvent de répondre à ce qui te plait (mais tu es libre, personne n'est obligé de répondre à quiconque, ça m'arrivera également).
    J'ai failli effacer le 3) aussi.

    3) l'intérêt de Fdp pour (+3)+(-1000) est le mien également.
    Mais je connaîs la réponse, ta réponse, ma réponse, la réponse des profs catastrophiques : ce sont les mêmes !

    Quel spectacle (dont je fais parti, j'en conviens) !
  • C'est amusant de voir un dyscalculique expliquer pourquoi il a de meilleures méthodes que les autres pour enseigner aux élèves à calculer :-D
  • @tenuki: j'aimerais savoir où j'ai prétendu "avoir de meilleures méthodes que les autres". Il faut lire avant de charrier. J'ai défendu des principes. Je n'ai pas donné de "clé". Le long post prouvo-calculatoire est une simple aide pratique destinée éventuellement à Arturo, sans plus (et à ceux comme dom qui me disent "tu fais comment toi pour?", j'ai répondu d'un coup comme ça). Aucune méthode proposée à la ronde.

    @dom je ne comprends que ton (1), et si désolé, mais ça "sort d'un chapeau", même si ça te déplait. C'est une preuve minimale (probablement) que $(-3) +1000 = 997$ (ie écrire $(-3) + 1000 = (-3) + 3 +997$). Tu sembles confondre, et c'est un truc que je considère comme grave, une preuve et les tuyaux psy qui font qu'on a pensé à l'écrire. Ce sont deux choses différentes: l'un est hors-maths.

    ta dernière ligne: $3+(-1000) = 3-(3+997) = (3-3)-997 = 0-997=-997$ ou $3+(-1000) = 3 + (-3) +(-997) = (-997)$. Je ne continuerai probablement pas à répondre à ces questions de calcul par contre.
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • @Dom : Je pense que Christophe essaie d'insister sur le fait que ce n'est pas une nouvelle règle. Chacun sait, même avant la 6ème, que monter de 3m puis descendre de 1000m, c'est pareil que de monter de 3m puis redescendre de 3m et redescendre enfin de ce qui manque pour arriver à 1000m de descente en tout... et par conséquent, il est naturel d'effectuer une soustraction.
    Certes, faire écrire cette règle dans le cahier peut en rassurer certains... mais d'autres vont se demander si c'est bien la même chose que ce qu'ils faisaient avant. Et ceux qui vont se le demander vont probablement croire qu'ils ne faisaient pas correctement auparavant puisqu'on leur dit que c'est ainsi qu'il FAUT faire !

    Je le sais parce que, justement, j'ai essayé d'expliquer cela à des 6èmes (les négatifs et leur addition) quand j'en ai eu, il y a maintenant 13 ans. C'était en plus le jour d'une inspection. Toute l'activité que j'avais préparée consistait à leur faire comprendre qu'ils savaient déjà tout.

    Par ailleurs, je ne vois pas bien l'intérêt d'insister sur le fait que c'est quelque chose de nouveau alors que justement les élèves préfèrent quand on leur dit qu'ils savent déjà faire !

    Pour ce qui est de la multiplication, c'est une autre paire de manches...
  • bisam a écrit:
    mais d'autres vont se demander si c'est bien la même chose que ce qu'ils faisaient avant. Et ceux qui vont se le demander vont probablement croire qu'ils ne faisaient pas correctement auparavant puisqu'on leur dit que c'est ainsi qu'il FAUT faire !

    (tu) (tu)
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • @bisam
    C'est exactement ça.
    Je ne conteste pas le fait qu'ils connaissent la règle. Mais je suis convaincu que savoir écrire la règle apporte une plus value.
    Et ils ne savent pas l'écrire.
    Pour ceux qui ont besoin d'être rassurés : quand on demande des petits calculs de tête, certains répondent complètement à côté.
    Eux ont raté quelque chose, je ne sais pas quand, ni pourquoi, mais ils s'en sortent (s'ils persévèrent et s'il la comprennent) grâce à la règle. Ce que nous appelons "le bon sens", rappelons-nous que quelques uns n'en ont pas pour ce genre de calculs.

    Pour info : ça devait être en 5ème je pense pour l'inspection, mais passons (les relatifs n'étaient pas vus en 6ème d'après moi).

    @christophe c
    Ok. Et d'ailleurs tu as raison de préciser que tu ne répondras pas aux autres questions de calcul.
    C'est si méprisant : "profs catastrophiques", "méthodes stupides" (ou un truc du genre) mais ce n'était pas pour moi, a priori, en tout cas je ne l'ai pas lu comme tel. Mais là, ça y est, je semble "confondre" et ce serait "grave" etc.
    Restons courtois.

    Pour trouver 997, désolé, tu as bien utilisé l'évidence. La tienne. Celle qui, si on ne l'a pas, alors on ne pourra jamais la trouver et progresser. Et puis c'est sûrement un élève qui sera "nul en maths" (expression bannie de mon vocabulaire, qui plus est dans le forum Pédagogie, quel comble, mais passons cela aussi). Mais jamais tu n'as effectué la soustraction 1000 - 3 en regardant les deux nombres de départ et leurs signes.

    L'envie me vient d'écrire des tonnes d'expressions quantifiées où on trouverait aussi les règles stupides mais écrites avec $a$ et $b$ et la relation d'ordre (ho que c'est vilain de parler d'ordre, je le sens venir). Cela ne rendrait pas plus crédible mon propos.
    J'ajouterais "ne pas apprendre cela, c'est juste des lois déduites et il y en a d'autres".

    Bref. Je crois que nous sommes arrivés au bout.

    Bien cordialement de ma part.
  • certains répondent complètement à côté.
    Eux ont raté quelque chose, je ne sais pas quand, ni pourquoi, mais ils s'en sortent (s'ils persévèrent et s'il la comprennent) grâce à la règle

    Non, ce que je me tue à te dire c'est que c'est l'opposé, c'est la règle qui les détruit!!
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  • Tu te trompes, je parle d'une minorité.
    Je suis d'accord sur beaucoup de décisions néfastes que tu dénonces ici et là.

    Dans ce passage, je parle de gamins qui sont passés "au travers". Tu leurs demandes "j'achète 20 stylos puis 37 gommes, combien ai-je d'objets ?". Ils ne savent pas répondre. Et ils ne sont pas bêtes.
    Avec une feuille ils savent pourtant, en posant le calcul (et oui !).
    Ils n'ont pas été détruits par les règles.
    Ils peuvent survivre grâce à elles (ou pas, cela dépend bien sûr).

    Pour info : Il ne s'agit pas du café du commerce ici, épargne-moi les éventuelles considérations condescendantes.
    Mea culpa si ça n'était pas ton intention. Je préfère prendre les devants.
  • @Dom : tu sembles dire dans ton dernier message que tu te satisfais d'un élève qui sait donner la réponse à un problème sans rien comprendre. Ai-je lu de travers ? Sans doute. Mais qu'as-tu voulu dire ?

    J'avoue ne pas avoir lu tout le fil.
  • Bisam:

    Pour moi, le problème n'est pas de savoir que lorsque tu montes par l'ascenseur d'un étage puis tu descends de l'ascenseur tu te retrouves en sous-sol à deux deux étages sous le sol.
    Le problème pour moi est d'expliquer que les nombres que les élèves avaient l'habitude de manipuler sont des nombres positifs, qu'ils ont un signe, le signe +, et qu'il existe des nombres qui sont négatifs qui permettent par exemple, d'indiquer que lorsqu'on descend au sous-sol de deux étages on est au niveau -2.
    Les nombres ont un signe et pour "compliquer" les choses, Les symboles utilisés pour le signe d'un nombre sont + et - qui sont déjà utilisés comme symboles respectivement pour l'addition, la soustraction.
  • En effet c'est mal dit si tu l'as lu comme ça.

    J'ai pris l'exemple d'un calcul "simple" : le gamin comprend car il pose le calcul et répond. Il ne sait pas faire de tête le calcul (20+37). Il doit écrire.
    C'était une illustration (mais réelle) du sujet dévié du fil sur les relatifs.

    Je dis, qu'avec certains gamins, tu devras sans cesse faire le dessin de l'ascenseur ou du thermomètre pour qu'il trouve la réponse. Mais sans le dessin, ils ne la trouveront pas.
    Ils comprennent très bien le principe.
    Puis tu passes aux nombres "chiants" (non entiers ou grands entiers).
    Et là, le dessin n'est plus possible pour eux. Ils veulent compter les graduations (qu'ils ne voient donc pas).
    Un fabuleux mystère arrive alors : une règle stupide, apprise avec un prof catastrophique. La règle est comprise grâce au dessin (mais aussi aux exemples avec les entiers petits) puis est appliquée, sans erreur par la suite.

    C'est plus clair peut-être.
  • @Dom

    Je vois toujours le même défaut. Mais le problème vient peut-être du fait que j'idéalise tout cela. Je n'ai jamais enseigné à ce niveau.
  • Tu persistes donc dans "l'élève répond sans rien comprendre" avec les détails que j'ai donnés ?
  • S'ils n'ont pas trouvé eux-même la règle je suis tenté de dire que c'est parce qu'ils n'ont pas compris quelque chose d'important.

    Je ne comprends pas non plus le passage « tu devras sans cesse faire le dessin de l'ascenseur ou du thermomètre pour qu'il trouve la réponse. Mais sans le dessin, ils ne la trouveront pas. Ils comprennent très bien le principe. » Le début semble indiquer qu'ils n'ont pas compris mais tu conclus en disant qu'ils ont compris. On est peut-être en désaccord sur le sens de « compris ».
  • Ok. Le mot comprendre, en effet.
    Trouver la règle c'est pour une partie de la classe, pour des questions de temps notamment.
    Exposer la règle trouvée, permet à ceux qui ne l'ont pas trouvée de la valider comme acquise.
    Dans tout ça on va en déceler qui n'ont pas trouvé la règle et qui ne la comprennent pas.
    Parmi ces derniers, certains sauront appliquer la règle et d'autres pas.

    Je considère tous les lycéens qui savent appliquer le théorème de Pythagore sans jamais se tromper.
    Selon "ton dictionnaire", comprennent-ils tous le théorème de Pythagore ?
  • En 6ème-5ème, je crois qu'il est d'usage pédagogiquement de noter un nombre relatif en utilisant une paire de parenthèses, par exemple, (+3), (-7). Autrement tous les problèmes que je décrivais plus haut (l'utilisation des symboles -/+, le fait qu'un nombre a un signe) peuvent se télescoper.

    -3, s'écrit avec deux symboles dont l'un n'est pas un chiffre pourtant le tout est l'écriture d'un nombre et on ne peut pas enlever le symbole - sans changer de signification.


    Je me dis qu'en mathématiques tout est souvent une façon dont on regarde un enchaînement de symboles.
    Si tu ne sais pas regarder, tu es handicapé. Parfois ton regard est forcé de voir les choses d'une certaine façon, à cause des régles de l'algèbre, par exemple, parfois il y a plusieurs façons de regarder.
  • On commence les relatifs en 5ème.
  • J'ai demandé tout-à-l'heure à mon fils de 9 ans (en CM1) combien on obtient si on fait 3-1000...
    Il a d'abord hésité et m'a demandé s'il pouvait donner une réponse avec un - (plus exactement, il m'a demandé si "ça existe les nombres avec un - ?")
    Puis, quand je lui ai dit qu'il pouvait, il m'a répondu -997.

    Et quand je lui ai demandé comment il avait fait... il a répondu tout naturellement qu'il avait calculé 1000-3 et rajouté le signe -.

    Cela va complètement dans le sens de ce que Christophe affirme (mais je ne prétends pas que ce soit une généralité).
  • Sur la partie : bon nombre des élèves sait faire cela ("je pars de 3 et je descends de 1000") on est d'accord.

    Moi je dis qu'il a trouvé le signe " - " parce que 1000 c'est plus grand que 3 et qu'il a effectué mentalement 1000-3 parce que les deux signes sont différents.
    Et je dis qu'il n'a pas appliqué le catalogue décrit par christophe.

    Je ne demande évidemment pas qu'on interroge à nouveau cet enfant de CM1 ;-) et qu'on l'embête ainsi.
    Je suis certain qu'à la question « pourquoi " - " » j'ai raison et à «pourquoi tu as fait 1000-3 » j'ai raison aussi.
  • En partant de l'image mentale de l'ascenseur, voici la raison pour laquelle $3-1000=-997$.

    On part du 3e étage. Il faut descendre 1000 étages. Pour ce faire, on commence d'abord par descendre au rez-de-chaussée : comme on est descendu de 3 étages, il reste encore 1000-3=997 étages à descendre, donc à la fin on se retrouve à l'étage -997.

    Mathématiquement, ce raisonnement correspond au calcul $3-1000=3-(3+997)=3-3-997=0-997=-997$.

    Remarque : même pour additionner des nombres positifs, il arrive que l'on fasse mentalement une soustraction. Par exemple, pour calculer $998+657$, je fais $998+2+(657-2)=1000+655=1655$. (Cependant, je pense que tous les élèves de CM2 ne sont pas capables de procéder ainsi et certains doivent poser l'opération.)
  • Parfait JLT :
    Le paragraphe de l'explication contient bien "il reste 1000-3" à descendre (sous le rez de chaussée).
    L'enfant saurait le dire comme cela.

    La traduction mathématique (que je ne conteste pas ) n'est pas ce qui est dans la tête d'un enfant.
    Il ne saurait écrire cela selon moi.

    On a traduit un raisonnement de manière mathématique, ou formelle.
    Mais non l'inverse : le gamin n'a pas ce formalisme, et ne le traduit pas en une explication.

    C'est ce que j'essaye de dire.
  • bisam écrivait:
    Cela va complètement dans le sens de ce que Christophe affirme (mais je ne prétends pas que ce soit une généralité).

    C'est ce qu'il fait lui mais pas ce qu'il "recommande" aux élèves.
  • @dom à un moment tu dis: "pour les quelques élèves qui ne savent pas le faire tout seuls au bout d'un certain temps, donner une règle toute faite (un algorithme) qui leur permet de simuler des bonnes réponses représentent quelque chose de valable (je crois que tu parles de kit de survie)"

    Toute la question est là: doit-on fournir des simulations de réussite? Ca se pose bien au delà de ce simple thème. Dans une société bien faite, les examens sont en principe formatés pour ne pas laisser les simulateurs. Par exemple, si on veut recruter des médecins, on cherche à ne pas se faire abuser par les personnes qui auront reçu des astuces locales pour simuler l'aptitude à être médecin, etc

    Du coup, je ne comprends pas ce que tu appelles "survie": survivre où?

    Il y a autre chose: donner une possibilité de simuler c'est enlever l'invitation à continuer de réfléchir. Ce que tu ne précises pas c'est pourquoi ces quelques élèves n'y arrivent pas tout seuls. Le lecteur peut alors croire que c'est parce qu'ils sont "trop bêtes". La réalité est plus prosaique: c'est généralement parce qu'ils n'ont pas été attentif et ne sont pas attentifs au moment où on leur demande. Les inviter à continuer de réfléchir c'est plus efficace que les en dispenser avec une astuce qui permet de simuler.
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • On va se rejoindre.
    Je n'utilise pas ce vocabulaire (survie, bête, nul etc.) mais après tout, c'est le fond qui est intéressant.

    Dans l'idéal, non, pas de recette toutes faites.
    On est dans le forum pédagogie et je m'adresse aux enseignants qui ont des classes et non des cours particuliers.
    Que faire d'un élève qui ne parvient pas à comprendre (je parlais des élèves qui comprenaient avec des petits nombres mais pour qui les décimaux ou les grands entiers étaient abstraits mais là je prends l'exemple de celui qui ne comprend pas - je ne sais pas si cela existe) ?

    Faut-il recommencer, encore et encore, ou lui dire "bon, écoute, tu fais comme ça désormais" ?
    Les 29 autres ont tout compris mais pas lui. On est sur la même notion depuis deux semaines.
    (Précision : Jamais je dirai qu'il est nul, ni qu'il est bête).
    Que fais-tu ? Quels sont tes choix ?

    Je pense que passer à autre chose est primordial (le temps et le mûrissement seront salutaires, on l'espère).

    À tous les niveaux, c'est comme ça.
    Qui comprend l'inverse local parmi les agrégés qui savent l'appliquer ?
    Qui comprend le théorème de Pythagore parmi les lycéens qui savent l'appliquer ?
    Qui comprend la construction de la médiatrice d'un segment au compas et règle non graduée parmi les collégiens (et lycéens !) qui savent l'effectuer ?

    Il arrive qu'après avoir "fait du par cœur", on s'intéresse à "pourquoi c'est comme ça".
    On sort de la pédagogie de la réflexion en faisant du par cœur, c'est même anti pédagogique dans l'instant.
    On y retourne quand "on sait faire" et qu'on se demande "pourquoi ça marche".

    Je répète : l'idéal est de comprendre. Mais le temps est un paramètre (hélas) qui ne convient pas à la pédagogie du grand nombre, de la classe. Dans le système actuel en tout cas.

    Je n'ai pas vraiment parlé de "pourquoi il ne comprend pas". Tu sembles n'autoriser qu'une seule raison : on l'a détruit avec la "mauvaise pédagogie". Tu parles d'attention, oui c'est cela. Beaucoup d'élèves sont présents en classe mais ne sont pas prêts.
    Ils ne sont "pas là". Susciter leur réflexion est un espoir vain pour beaucoup. Pas cette heure-ci, pas cette semaine là, pas ce mois-ci, pas cette année là.
    Des astuces ? Encore un mot qui n'est pas dans mon dictionnaire.
    Une méthode, pourquoi pas oui. Il y a un temps pour tout.
    Rassure-moi, et dis-moi qu'encore de nos jours tu te poses des questions sur des notions qui étaient passées dans ton cursus. Elles avaient glissées, comme ça. Et aujourd'hui, tu prends ton crayon et une feuille et tu te dis : "Allez, ça maintenant, je vais me l'approprier. Jusqu'à maintenant j'appliquais ce qu'on me disait mais désormais je vais comprendre pourquoi ça marche."
    Il y a un temps pour tout.

    Enfin, je répète, le maître mot "pédagogie" associé au contexte "classe" pose des problèmes.
    L'objectif est que tous comprennent. N'essaye pas de faire croire qu'avec tes convictions tu y parviens, ni même mieux que tes collègues que tu as qualifié de catastrophiques.
    Encore une fois, je ne suis pas dans ce "sac là" donc je ne me suis pas senti offensé.
    C'est le départ du changement de fil, ça ressemblait à du trolling, et j'ose croire encore que ça n'en était pas.
  • bisam écrivait : http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?18,1163391,1164951#msg-1164951
    [Inutile de recopier un message présent sur le forum. Un lien suffit. AD]
    C'est aussi ce que je disais plus haut de mon fils de 8 ans en CM1 l'an dernier, excepté que lui le fait avec des sous... Si ça coûte 1000 et que j'ai 3€, pour l'avoir je dois emprunter 997 que je devrai rembourser, donc j'ai -997€.

    Je pense que beaucoup d'enfants de fin de primaire sont capables de s'en sortir sur ce genre de question, en partant de l vie courante (ascenseurs ou argent). Et ça me gêne effectivement qu'on leur réponde que c'est "impossible" car on leur met un blocage sur un concept très naturel.
  • dom a écrit:
    dans le forum pédagogie et je m'adresse [...] On sort de la pédagogie de la réflexion en faisant du par cœur [...] qui ne convient pas à la pédagogie du grand nombre [...] avec la "mauvaise pédagogie". [...] le maître mot "pédagogie" associé au contexte "classe" pose des problèmes. L'objectif est que tous comprennent

    Reprenons posément, parce quand je vois le nombre d'occurrences du mot "pédagogie" dans ton post précédent...

    1) Tu sembles avoir réagi très violemment quand j'ai parlé de prof catastrophique (à mon tout premier post) qui livre des moyens de simuler une compétence

    2) Tu sembles te préoccuper de "pédagogie"

    3) Je ne parle ABSOLUMENT PAS de "pédagogie". Nous débattons d'une question de politique (éducative si tu veux). Cela précède largement la pédagogie. Avant de "faire de la pédagogie" encore faut-il s'entendre sur à propos de quoi on va en faire, autrement dit trancher sur ce qu'on va évaluer. Comme je l'ai dit peut-être mille fois sur le forum, même si c'est parfois difficile en pratique, un bon examen (ou un bon thermomètre) se doit de détecter les fraudes en tout genre (donc en particulier les simulations) dans l'évaluation du niveau de quelqu'un. J'appuie déjà tout sur cet axiome. Donc si on n'est pas d'accord avec l'axiome, ce n'est pas vraiment la peine de prolonger: je dis axiome =>A, si tu dis "non(axiome)", on est d'accord d'avance que "axiome =>A"

    4) Seulement ensuite, quand on a tranché ce sur quoi porte "la pédagogie", on peut se demander (c'est généralement trivial, mais on peut le faire) si le rouge est mieux que le bleu pour la présentation de telle notion, etc, etc. Mais la "pédagogie" (quel vilain mot d'ailleurs) ne peut s'étudier qu'une fois qu'on a précisé quels thermomètres vont mesurer les compétences et quelles compétences

    5) Mais visiblement, on n'a pas tranché, donc on parle dans le vide. Le système actuel, je précise, pour éviter de perdre du temps, ne reconnait pas mon axiome (on pourrait même penser qu'il s'y oppose fermement). Donc il est vain de l'invoquer, ledit système pour se prononcer sur ce que je dis.

    6) Pour finir, j'ai de bonnes raisons de défendre mon axiome et je pense qu'il est très important. Les apparences de court terme sont trompeuses. Je pense qu'une société qui ne prend pas la précaution de valider ses méthodes d'examen (et en particulier, de détecter la triche ou la simulation) court à sa perte. Certes, quand ça ne compte pas (par exemple le fait qu'on fasse simuler à des cohortes de Terminales ES des compétences sur la dérivation, etc) ce n'est pas bien grave puisque seul l'accès au diplôme "décoratif" compte ici (ils ne feront plus jamais de maths). Mais là où ça compte, c'est dangereux!!! (Imagine un chirurgien ou un pilote d'avion qui a seulement simulé sa réception à l'examen et à qui on donne les manettes)

    7) Précisons que dans le système du collège unique (où les élèves de cinquième n'ont aucun examen et sont assurés d'arriver en 3ième), c'est encore plus cruel et scandaleux de pratiquer la simulation (car il n'y a même pas d'enjeu, pas d'officine auprès de laquelle il serait important de faire semblant d'avoir la compétence). Et cet exemple me permet encore plus de dénoncer à quel point 10ans plus tard, le fait que la société ne se prémunit pas des simulations et tricheries est grave: en effet, on voit sur cet exemple que ça induit des comportements très tôt dans le système (les profs de cinquième ne pratiqueraient pas la tricherie-simulation si les profs de lycée ne leur envoyaient pas des messages indiquant que la simulation est autorisée dans le système)
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • En fait, je trouve ça facile de dire qu'un autre est une catastrophe. N'en serais-tu pas une ?
    L'argumentation développée ne m'a pas convaincu.
    Mon dernier message finalise mon point de vue.
    (Je ne redis pas que le 997 vient de 1000-3 pour un gamin et nullement d'une flopée d'expressions quantifiées, pareil pour le signe du résultat).


    1) Tu sais bien que pour certains élèves, dans toutes les matières, c'est comme ça.
    Ceux qui sont passés au travers ne savent pas ce qu'ils font.
    Nous le déplorons tous les deux.

    2) Dans quel forum sommes-nous ?

    3) Voir le 2).

    4) assez d'accord pour l'axiome, mouais.

    Tout le reste peut m'aller (lu en diagonale).
    Le mot pédagogie est trop galvaudée et personne n'en a vraiment la même définition, ok.
    J'editerais si je reviens ici ET si je trouve des choses qui je me vont pas dans le détail.

    Je crois que nous ne sommes pas d'accord sur le seul point de "la méthode de l'enfant pour résoudre le problème de l'ascenseur".
  • je trouve ça facile de dire qu'un autre est une catastrophe. N'en serais-tu pas une ?

    Il ne faut pas me faire dire ce que je n'ai pas dit. Utiliser l'outil citation du forum serait plus approprié pour ne pas sortir les phrases de leur contexte.

    Encore une fois (la dernière après je déconnecte), je ne discutais pas la question des méthodes pour permettre à un enfant de simuler qu'il parle chinois (dans une pièce de théatre), puisque je les rejette toutes en bloc. Maintenant SI (avec un énorme "si") on s'interroge sur comment tricher à la place de l'enfant pour lui faire mimer un chinois**, je ne critique pas ce qui peut éventuellement être proposé. Mais en ce qui me concerne ce qu'il y a après le "si" est faux. Je me fiche de savoir comment on peut faire semblant (je sais le faire et former des jeunes à le faire, mais je n'en débats pas sur le forum)

    ** je prends cette analogie pour être clair, parce que les lecteurs ne sont pas forcément tous conscients que c'est ça qui est discuté avec l'algo qui permet de simuler qu'on sait additionner des relatifs
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  • Une citation est toujours une phrase sortie de son contexte.
    Je ne parle pas même pas des profs catastrophiques qui enseignent aux collégiens:

    << Alors voilà, aujourd'hui on va apprendre à additionner des nombres relatifs. Alors si les deux nombres sont positifs on les additionne normalement. Si les deux nombres sont négatifs, on additionne leur distance à zéro et on met un signe moins. Si les deux nombres sont de signe contraire, alors on fait la différence entre leur distance à zéro. Et c'est le signe de la plus grande distance à zéro qui l'emporte>>
    Ceux qui font écrire cette propriété dans les cahiers ne sont pas tous les mêmes. Ne sachant pas ce qui a été fait avant, tu n'es pas en mesure de juger. Le cours magistral, le travail en groupe pour arriver à cela, le devoir maison avec synthèse de toutes les réponses, etc. Ces profs n'apprennent pas nécessairement des astuces de simulation du savoir.
    Tu n'en sais rien.


    Les gamins ne savent pas qu'ils additionnent des relatifs en "jouant à l'ascenseur". C'est le prof qui leur dit.
    Partir de l'étage 3 puis descendre de 1000 étages : qui a dans sa tête (+3)+(-1000) avant le collège ? Ouvre les yeux.
    On formalise et on leur dit qu'ils additionnent des relatifs. Mais rien de cette écriture n'est connu avant.
    C'est bien cela qui est nouveau : l'écriture de ce calcul.
    Et pour le résultat, montre moi un gamin qui utilisera ton catalogue pour trouver la réponse à ce qu'il sait déjà faire.
    Je pense, moi, qu'il utilise davantage la propriété des "profs catastrophiques".


    Tu commets l'erreur de beaucoup d'inspecteurs qui ne regardent que la trace écrite, voire le discours tenu pendant les seules quelques 55 minutes.
    J'espère que tu vas bouillir, et réfléchir, en le réalisant.

    Bon, j'avais pourtant des indices mais je ne les ai pas suivis.
    Je n'ai jamais quitté le message cité (en extrait) qui "accuse" sans savoir.
    C'est le message bleu ci-dessus qui est dans le sujet ! Faut-il t'eclairer davantage ?
    Tu réponds par autre chose. J'essaye de répondre sur les autres choses mais hop, tu pars ailleurs.
    Tu dévies sans cesse (et tu vas sûrement rétorquer que "non, justement c'est le même sujet sacrebleu" et bla-bla-bla).

    Peu m'importe.
    Je considère ce site comme très sérieux et là ça ressemble à du Facebook trollé ouvert à tout public.
    J'en ai ma part de responsabilité, ceux qui ont quitté la discussion ont eu raison.
    Je vais sûrement continuer, par faiblesse et manque de maturité.

    À "bientôt".
  • Tu t'énerves trop. Relis ce que j'ai écrit, tu comprendras qu'on est d'accord et qu'on ne parle pas de la même chose, c'est à dire que tu défends quelque chose que je n'attaque pas "en soi", mais dans un contexte bien précis. (Tu me dis qu'on est parfois hors de ce contexte, et bien tant mieux).
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  • christophe c a écrit:
    Tu t'énerves trop. Relis ce que j'ai écrit, tu comprendras qu'on est d'accord et qu'on ne parle pas de la même chose, c'est à dire que tu défends quelque chose que je n'attaque pas "en soi", mais dans un contexte bien précis. (Tu me dis qu'on est parfois hors de ce contexte, et bien tant mieux).

    Mais non, pas d'énervement de ma part, mais partir encore sur un autre angle, allons !

    C'est ce que je me dis, on est d'accord sur une analyse générale de la situation (de l'École).

    Relis tes messages. On n'interprète pas ce que tu veux dire, mais on lit ce que tu écris.
    C'est un forum, à l'écrit.

    Sans rancune aucune cependant.

    Au plaisir, sur un autre fil.
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