Arnaque à la racine

Que répondre à cet élève qui m'a dit :
Monsieur , vous nous avez défini la racine de a comme le nombre qui au carré donne a et maintenant vous nous dites que l'équation x²=a admet eux solutions racine de a et son opposé: c'est une arnaque.....

Réponses

  • L'élève a bien raison ! La définition est fautive.
    La racine de $a$ est le nombre positif ou nul qui élevé au carré donne $a$.
  • La racine de a est le nombre POSITIF qui au carré donne a.

    Grillé par un shadok...
  • D'ailleurs, je vois ça dans l'autre sens : on a deux solutions...et c'est pour ça que l'on choisit d'en nommer une.
  • Merci , je sais.....Je retranscrivais seulement une discussion entre un élève et moi, et la définition notée sur le cahier est juste....mais l'arnaque n'est pas là.
    Pour lui dire, que x²=a a pour solution racine de a c'est çà l arnaque...
  • Il n'y a pas toujours deux solutions ...

    P.S. did63, c'est difficile de comprendre ce que tu racontes.

    P.P.S. Une présentation qui ne prête pas à contestation :
    Théorème (démontré ou admis) : Soit $a$ un nombre réel positif ou nul. L'équation $x^2=a$ a une unique solution réelle positive ou nulle.
    Définition : Cette unique solution positive ou nulle s'appelle la racine carrée de $a$.
  • j essaie d'expliquer le raisonnement de cet élève. En fait on définit la racine carré d'un nombre comme la solution positive de l’équation de x²=a.
    Et après on dit que x²=a a pour solution "la solution de x²=a" et son opposé.Et selon lui c'est une arnaque et il n'a pas tout à fait tort.
  • Tu veux dire que tu voudrais lui prouver l'existence de $\sqrt a$?
  • Sans parler de continuité difficille de prouver cette existence.
  • Si tu ne prouves pas, tu admets en énonçant explicitement le résultat admis. C'est la seule façon honnête de procéder, et ta petite histoire montre que tu ne peux pas escroquer les élèves en cachant ce que tu admets.
  • Désolé, Did63.

    Je vois une arnaque dans "on définit la racine carré d'un nombre positif a comme la solution positive de l’équation de x²=a", pas dans l'ensemble de ce que tu proposes. Le fait que x²=a a une solution positive unique $\sqrt a$ permet bien de montrer qu'il en a deux si a est non nul, et que ce sont $\sqrt a$ et $-\sqrt a$.
    Donc je ne vois toujours pas ce que tu comprends dans ce que dit l'élève !

    Cordialement.
  • En fait dire qu'une solution de x²=a est racine de a , pour lui ce n'est pas résoudre l'équation et il a raison.....
  • Soit $s$ le sup des $x$ tels que $x^2<a$. Alors $s^2 \le a$ et $s^2 \ge a$.
  • Ok pour ta réponse mais elle suppose connue la construction de IR, non?
  • Elle suppose que toute partie bornée non vide a un sup.
  • De même, je ne comprends plus quel est le réel problème.
  • En cherchant une réponse à cette question je suis tombé à l 'instant sur cette vidéo
  • Il me semble hors de question de prouver l'existence de la racine carrée.
    Dès lors, on l'admet explicitement (sans cacher ce qu'on admet sous l'étiquette "définition" !)
    Ensuite, on fait quelque chose : sachant que $\sqrt a$ est l'unique réel positif ou nul dont le carré est égal à $a$, on démontre que l'ensemble des solutions de $x^2=a$ est $\{-\sqrt a, \sqrt a\}$ .

    P.S. La vidéo, bof.
  • Ben oui je me rends compte que j'avais toujours donné la définition de la racine carrée d'un nombre et désormais je vais admettre son existence.
  • Bonsoir did63,

    et la diagonale d'un carré de côté 1 mètre, elle n'existe pas ? Personnellement c'est ainsi que j'arrive à me convaincre de l'existence de $\sqrt{2}$.

    S
  • Oui, c'est l'esprit du programme, on parle des racines grâce au théorème de Pythagore puis on en donne une définition rigoureuse. On peut, à l'aide d'un l'escargot de Pythagore, persuader les élèves de l'existence des racines de tt tout entier puis de tout décimal par agrandissement réduction.
  • Il n'en reste pas moins qu'il faut toujours admettre que, pour tout réel $a\geq 0$ (oubli réparé, merci Dom), l'équation $x^2=a$ admet une solution positive ou nulle (l'unicité peut se démontrer).
  • Did63 a écrit:
    En fait dire qu'une solution de x²=a est racine de a , pour lui ce n'est pas résoudre l'équation et il a raison.....
    Oui, et c'est pour cela qu'il n'y a pas de problème à dire que l'équation x²=a (a>0) a deux solutions qui sont ... Une fois qu'on l'a prouvé !!
    Si l'existence de la racine carrée est admise, il n'y a pas d'escroquerie !
  • Si on veut définir la fonction racine carrée par, pour tout $x$ réel positif, $\sqrt{x}:=$"LA solution positive (ou nulle) de l'équation d'inconnue $X$, $X^2=x$, qu'est-ce qui nous empêche, où est l'arnaque?


    Ce qui est implicite est que l'équation a $X^2=x$ a au plus deux solutions a une ou deux solutions distinctes si $x\geq 0$.
    Et il est clair que si $X_0$ est une solution alors $-X_0$ est aussi solution (distincte de la première si $x$ est non nul) par les règles sur les puissances.

    PS:
    Ce qui fait que si $X^2=x>0$ a une solution on est assuré que l'une de ces solutions est strictement positive.
  • Edit : @GBZM
    Peut-être pas pour tout réel $a$.
  • Fdp, je me répète, mais ce qui est implicite et qu'il faut expliciter si on veut être honnête, c'est qu'on admet que si $a\geq 0$, alors l'équation $x^2=a$ a une solution positive ou nulle.
  • On peut remplacer ce non-dit par le non-dit: l'équation $x^2=a>0$ a exactement deux solutions distinctes.
    Le cas $x^2=0$ n'a pas besoin de non-dit.

    PS:
    Je trouve intéressant de susciter le réflexe devant une équation de tester si x est une solution, est-ce que -x n'en serait pas une aussi?
  • Je vois que tu as corrigé ta précédente intervention suite à ma remarque.
  • Je pense (mais je peux très bien me tromper) que ce qui pose problème a l'élève c'est qu'on lui dise : la solution de l'équation c'est "la solution de l'équation". Ça ressemble un peu à un raisonnement circulaire et ça donne l'impression qu'on a pas avancé, peu importe qu'on ait déjà démontré que "la solution de l'équation" existe ou qu'on ait admis son existence.

    Il n'a pas tort cet élève ceci dit, mais les mathématiciens ont une fâcheuse tendance à créer de toute pièce des solutions aux équations qui n'en n'ont pas...
  • Mojojo a écrit:
    mais les mathématiciens ont une fâcheuse tendance à créer de toute pièce des solutions aux équations qui n'en n'ont pas...

    Les mathématiciens ont la tendance, qui n'est pas fâcheuse du tout, de donner des noms aux objets qu'ils manipulent.

    L'équation,
    $X^2=1.2345678901234567890....$

    a bien deux solutions réelles. Si j'ai envie d'appeler la solution positive $\sigma$ j'ai bien le droit.
    Ma notation a un intérêt que si elle est utilisée par beaucoup d'autres (enfin, c'est une condition nécessaire mais pas suffisante probablement)


    PS:
    Par ailleurs,
    Pourquoi noter la solution positive de $x^2=2$, $\sqrt{2}$, plutôt que $A,B$ ou $\gamma$ ou que sais-je encore?
    Parce que le choix de la notation permet de donner un nom uniforme à toutes les solutions positives des équations $X^2=a\geq 0$ et que tous ces nombres entretiennent des relations entre eux donc on a besoin d'en mobiliser plusieurs en même temps
  • Peut-être que l'élève pense que si on a une équation $E$, par exemple $x^2=a$ avex $x>0$, avec une unique solution, et qu'on nomme cette solution $\sqrt{a}$, alors on n'a pas résolu l'équation dans le sens qu'on a rien dit de plus en nommant la solution $\sqrt{a}$.

    Ca veut dire quoi résoudre une équation ? L'équation $x-\pi=0$ a pour solution $x=\pi$, certes, mais je n'en sais toujours pas plus sur $\pi$.

    Il faudrait expliquer à l'élève que résoudre une équation c'est se ramener à des choses connues. Et quand les choses sont inconnues on leur donne un nom spécial. C'est ce qui se passe avec la racine carrée, on lui donne un nom pour les solutions de $x^2=a$, puis on résoud toutes les équations du second degré en se ramenant à la racine carrée, c'est-à-dire aux solutions des équations $x^2=a$.
  • Je viens de cacher 16 messages partis à la dérive.
    Restons dans le sujet de la discussion.
    Merci.
    AD
  • Bonsoir,

    je comprends mieux ce qui tracasse cet élève avec ce qui a été dit sur "c'est quoi résoudre une équation ?", sur "la définition qui admet sans le dire, l'existence de cette racine carrée".
    Je suis curieux de savoir, s'il poursuit dans une voie scientifique technologique ou générale comment il va réagir lorsqu'on va nommer $i$ une solution de $x^2=-1$. C'est une amertume pour moi d'avoir accepter ce nombre sans broncher quand j'étais petit, je ne me souviens plus comment ce professeur dont je me souviens très bien avait fait passer la pilule.

    Merci pour ce témoignage sieur did63.

    S
  • Tu retrouves la même difficulté en terminale.

    On demande de démontrer par l'utilisation du théorème des valeurs intermédiaires appliqué à une fonction $f$ que l'équation $f(x)=0$ a une seule solution $\alpha$ appartenant à un intervalle donné.

    Par exemple, $f(x)=x^3-x-1$ sur $\mathbb{R}$

    Dans des exercices de bac, après cette démonstration tu avais une question du type:

    Montrer que $\alpha^3=\alpha+1$ on peut aussi penser à, montrer que $\dfrac{1}{\alpha}=\alpha^2-1$

    Selon moi, ce genre de questions ne devaient pas rencontrer un franc succès dans leur résolution. B-)-

    PS:
    Je ne suis pas certain qu'à la sortie de collège un jeune puisse imaginer qu'une équation puisse avoir exactement deux solutions. Les équations du premier degré débouchant sur: une solution/pas de solution/une infinité de solutions.
  • J'avais en fait mis un post totalement bousillé par mon téléphone: je recommence encore de mon téléphone en faisant très attention.

    Je conseille à did de FELICITER son élève pour avoir compris ce que 95% des enseignants ne réalisent parfois jamais. Mais il faut bien lui dire que ce n'est pas de l'arnaque!!

    Toutes les maths procèdent ainsi et je passe (sans grand succès) chaque année des dizaines d'heures à le signaler dans tous les sens. Un collégien qui note ça seul c'est très bien. La plupart pensent que les matheux ont des connaissances secrètes sur les désirs auxquels ils donnent des noms :-D
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • Une proposition qui n'est valable que si tu as fait le "cours" sur la racine carrée après avoir vu les fonctions : tu pars de la représentation graphique de la fonction carrée pour exhiber des antécédents, j'imagine que cela lui permettra d'admettre l'existence sans penser qu'il y a une arnaque...
  • À propos d'existence : la création des nombres négatifs par « une solution de $x+3=0$ » ou bien «pour $a$ et $b$ non nuls, on note $\frac{a}{b}$ le nombre qui multiplié par $b$ donne $a$».
    N'est-ce pas, pour la fraction au moins, le même problème ?
  • Tu as raison Dom,c'est exactement le même problème mais la notion de fraction est quelque chose de plus intuitif, il me semble. Même si faire comprendre qu'une fraction peut être considérée comme un nombre n'est pas forcement chose facile . L'avantage c'est que cette notion est introduite en 6éme , et qu'à cet âge là , les élèves ne cherchent pas à nous mettre en défaut.....
    Ceci dit j'ai été surpris de constater qu'un matheux plutôt brillant , arrive à la même conclusion que Martin (mon élève).Voir ceci
  • @did: le matheux brillant que tu evoques est surtout un maitre en marketing. Le nombre de vues additionnées ferait pâlir Zidane de jalousie. Pas sur que "racine carrée de 2 existe" aurait le même succes :-D de mon téléphone.
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • Pour rebondir sur une remarque de did63 :
    mais ça suppose connu la construction de $\R$

    Oui et si tu veux prouver (vraiment hein, sans agiter les mains) l'existence de $\sqrt{x}$, tu n'as pas le choix. De la même façon que comme évoqué par Dom l'équation $ax=b$ n'a pas de solution dans $\Z$, on est obligé de construire un nouvel ensemble pour avoir une solution. C'est la même chose pour la racine : on peut considérer que les élèves ne connaissent que $\Q$ et dans ce cas, $x^2=a$ n'admet pas (toujours) de solution, on est obligé de construire un nouvel ensemble pour avoir une solution.

    Dans les deux cas, on ne dit pas grand chose sur la résolution de l'équation : on invente une solution de toute pièces, mais on n'est pas avancé sur la "valeur" de cette solution. C'est un peu le sens de la vidéo de Micmath que tu as partagée ; d'habitude j'apprécie ses vidéos mais je trouve que sur le coup M. Launay est très maladroit et je pense que son message ne peut pas être perçu correctement par des zenfants ou béotiens en maths (qui retiendront essentiellement "les profs de maths nous ont menti !").

    Concrètement je présenterais la chose à des élèves en disant que $\frac{a}b$ et $\sqrt{a}$ sont des calculs "en suspens" : on ne sait pas exactement ce que ça vaut et on ne veut pas de valeurs approchée car si on effectue des calculs plus tard on aura des problèmes de précisions. Surtout pas en leur parlant de construction d'ensembles.
  • sebsheep a écrit:
    C'est un peu le sens de la vidéo de Micmath que tu as partagée ; d'habitude j'apprécie ses vidéos mais je trouve que sur le coup M. Launay est très maladroit et je pense que son message ne peut pas être perçu correctement par des zenfants ou béotiens en maths (qui retiendront essentiellement "les profs de maths nous ont menti !").

    Concrètement je présenterais la chose à des élèves en disant que $ \frac{a}{b} $ et $ \sqrt{a} $ sont des calculs "en suspens" : on ne sait pas exactement ce que ça vaut et on ne veut pas de valeurs approchée car si on effectue des calculs plus tard on aura des problèmes de précisions. Surtout pas en leur parlant de construction d'ensembles.

    N'est ce pas un peu bizarre de critiquer la vidéo de Micmath, pour reprendre ensuite pratiquement mot pour mot la formulation qu'il utilise dans sa vidéo ?
  • Sebcheep a écrit:
    on ne sait pas exactement ce que ça vaut

    Cette phrase est troublante car elle peut avoir plusieurs sens.
    Ce nombre est changeant, suivant le jour (la saison, l'humeur de celui qui le calcule...) il a une valeur différente?

    Mais on sait qu'on ne peut pas se passer de ces nombres.

    xpdb1v.jpg

    On peut construire très précisément la diagonale d'un carré avec une règle non graduée et un compas et donc si on veut une valeur approchée de $\sqrt{2}$ on peut toujours mesurer le segment obtenu. B-)-

    Par ailleurs, on n'a pas besoin de connaître de valeur approchée de la racine carrée d'un nombre pour obtenir des relations simples qui relient ce type de nombres.

    Exemple,
    $\sqrt{ab}=\sqrt{a}\times \sqrt{b}$ avec $a,b$ positifs.

    C'est bien tout l'intérêt d'avoir choisi une notation comme $\sqrt{a}$ et pas $toto_{18012017}$ pour $\sqrt{2}$ par exemple.

    PS:
    Autrement, je trouve intéressant de rappeler, en effet, que la notation $\dfrac{b}{a}$ vient de l'impossibilité de toujours trouver des solutions de l'équation $ax=b$ dans $\mathbb{Z}$
  • $\frac{b}{a}$ :-D
  • A ce compte-là on n'est pas loin de dire que $\pi$ ou $e$ n'existent pas.
  • Flip-Flop:

    Je me suis rendu compte de mon incohérence avant d'avoir lu ton message. Merci de ta vigilance. B-)-
  • En réponse à Benoit.

    La chose qui me dérange c'est qu'il enrobe le message de tellement d'explications "vulgarisantes" que par moment c'était presque faux (ou alors trop subtilement vrai pour être perçu correctement).

    Notamment, il glisse allègrement sur les fractions où l'on rencontre exactement le même problème.

    Pire, à 5min30 il assène (violemment) qu'à l'équation $x^2=4$ on n'a "PAS LE DROIT" de répondre que la solution est $\pm \sqrt{4}$. Et juste après, il dit textuellement "racine de 4, c'est interdit" :-X .

    Au yeux du matheux chevronné, ça peut paraître un détail, pour les néophytes, ce sont les choses qu'ils vont retenir. Donc did63 je te déconseille de passer cette vidéo à ton élève.

    Bref, je critiquais plus la forme que le fond.


    @Fin de Partie

    Effectivement ma tournure n'est pas heureuse et n'était pas destinée brute de décoffrage à des élèves, mais plus à un "pro" de l'enseignement qui saurait préciser le sens de ma phrase. Mais effectivement, il vaut mieux être précis même (surtout?) dans cette optique, je reformule donc (ça reste du "vite tapé, pas forcément présentable tel quel à des élèves"):

    "la recherche d'une solution numérique [à une équation de la forme $ax=b$ ou $x^2=a$] ne donnant pas (toujours) un nombre décimal, on ne peut que calculer une valeur approchée de la solution. Faire ainsi est gênant car cela peut donner des résultats (très) faux dans les calculs futurs."
  • Sebcheep a écrit:
    Faire ainsi est gênant car cela peut donner des résultats (très) faux dans les calculs futurs.

    Malgré ton avertissement. Cette phrase signifie indirectement que c'est une pratique normale de prendre la valeur approchée d'un nombre à la place dudit nombre.

    Une mise en garde ne serait-elle pas plus appropriée
    Si on veut des valeurs exactes, c'est à dire pas des valeurs approchées, on ne peut pas substituer dans un calcul une valeur approchée de $\sqrt{2}$

    Le problème étant que les expressions valeurs exactes, valeurs approchées ne sont pas nécessairement comprises comme étant distinctes.

    On trouve normal de convoquer tous les nombres d'un coup, l'ensemble des entiers, l'ensemble des réels, l'ensemble des rationnels, mais un élève ne peut pas convoquer toutes les décimales d'un nombre non décimal en même temps.

    Ne serait-ce pas judicieux de dire une fois pour toute, que souvent en mathématiques, ce n'est pas la valeur des décimales des nombres qui nous intéresse mais les relations que les nombres entretiennent entre eux.
  • Bonjour, j'ai discuté avec Martin pour savoir exactement ce qu'il avait voulu me dire. Pour lui résoudre une équation, c'est avoir une idée de la valeur des solutions, pouvoir se les représenter. Ainsi ,dire que la solution (positive) c'est la solution (positive) c'est une arnaque. J'ai donc dit qu'on ne pouvait en donner une écriture décimale (avec l'algorithme de la multiplication que l'on pose) mais qu'il pouvait avoir une valeur approchée. Il le savait déjà mais j'ai eu du mal à lui faire comprendre l’intérêt de la valeur exacte. Difficile avec un programme qui nous incite à ne travailler que du concret.....
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