calculatrice bac l'an prochain
Bonjour à tous,
a-t-on des nouvelles de comment ça se passera l'an prochain pour les calculatrices lors du bac ? Comment fera-t-on si un élève n'a pas le mode EXAMEN sur sa calculatrice ? Est-ce valable que pour le bac ou pour des examens / concours post bac ?
Merci pour vos réponses.
a-t-on des nouvelles de comment ça se passera l'an prochain pour les calculatrices lors du bac ? Comment fera-t-on si un élève n'a pas le mode EXAMEN sur sa calculatrice ? Est-ce valable que pour le bac ou pour des examens / concours post bac ?
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Réponses
Oui, le mode examen sur les calculatrices est obligatoire à partir de la session 2018 pour les BTS, par exemple.
Théoriquement, un candidat n'ayant pas ce mode examen sur sa calculatrice ne pourra donc pas composer, mais, en pratique, les centres d'examen auront, je l'espère, prévu de pouvoir prêter à un tel candidat une calculatrice idoine..(?).
Maintenant le casse-tête est de savoir comment les surveillants de salle vont faire pour désactiver ce mode examen sur chacune des calculatrices en fin d'épreuve..! Je leur souhaite bon courage !
Aleg.
Le problème des élèves qui n'ont pas le mode examen, le problème des surveillants qui ne sont pas tous des professeurs de maths... ça semble compliqué !
Et donc pour deux épreuves consécutives (disons oraux de rattrapage en physique et math pour un TS ;-) ) il fait comment le candidat si il faut un ordinateur?
Ca coûte cher un ordi? Depuis quand les maths se pratiquent avec des ordis?
L'info moi je veux bien mais là...
pourquoi ne pas, tout simplement, interdire la calculatrice? La quasi-totalité des examens sérieux l'interdisent, je ne comprends pas pourquoi on semble embourbés, comme avec une religion impérialiste, avec cette histoire inouïe de calculatrice autorisée!
De toute façon, avec le mode examen activé, elle n'a plus aucune utilité pour les candidats, elles ne leur servaient que justement parce qu'ils venaient couverts. Autant l'interdire. Et ça rendra en plus grand service aux personnels qui bossent dans les lycées en leur évitant de parler de calculatrice. Chez certains, ça frise la pièce de théâtre comique à ce que je me suis laissée dire.
T'es pas gentille toi. Les hautes instances se mettent en 4 pour maintenir 90 % de réussite au bac général (sujets stéréotypés, consignes de correction bienveillante...) et tu veux d'un coup faire baisser ça de 30 % ?
Sinon, pour le mode examen, je pense que d'ici juin prochain, y'aura des cracks qui simulent le mode examen même s'il n'est pas activé et qui permettront d'en sortir sans ordinateur.
Les problèmes sont surtout que :
- pour chaque modèle de calculette le clignotement de la diode signalant que le mode examen est actif est différent : comment savoir si c'est vraiment le clignotement qui signale cela... ou autre chose ?
- les surveillants n'auront pas le temps, en début d'épreuve, de passer auprès de tous les candidats pour vérifier s'ils ont ou non activer le mode examen AVANT de venir... et pourtant ils ne pourront pas se contenter de vérifier le clignotement de chaque calculette présente à cause de la méthode consistant à ajouter des données après avoir activé le mode examen, ce qui amène le 3ème problème :
- pour chaque modèle de calculette la façon d'activer le mode examen est différente, comment les surveillants pourront-ils tous connaître les modes d'activation de chaque mode examen de chaque modèle valide (il y en a 4 modèles chez Casio, 2 chez TI si on omet les différentes déclinaisons, et un chez HP) ?
Par ailleurs, les différentes calculettes consomment beaucoup plus lorsqu'elles sont en mode examen que d'habitude...
Si les élèves ne désactivent pas le mode examen à la fin de l'épreuve de maths, il est probable qu'en arrivant à l'épreuve de physique, la batterie ou les piles soient à plat !
Bref, je pense que cela va être un joyeux bordel !
Effectivement, la meilleure solution est d'interdire les calculatrices.
Il faudrait savoir si les examens et les concours sont sensés "juger" les contenus des têtes ou des machines.
Cordialement,
Rescassol
Il suffit de trouver un sujet qui nécessite des méninges.
On peut aussi faire de l'oral (qui a un coût, certes).
Bon, je dis n'importe quoi car comme il a été rappelé : il faut de la réussite à des examens...
-- Schnoebelen, Philippe
Bien entendu certains themes se pretent mieux que d'autres a l'usage d'outils de calcul, et il est raisonnable d'avoir certaines evaluations sans outils de calcul (soit parce que ca ne sert a rien, soit parce qu'on veut tester un minimum de capacite de calcul mental), inversement je pense qu'il est ou serait deraisonnable d'interdire a presque toutes les epreuves de la fac ou au bac les outils de calcul, il y a un juste milieu.
Ceci dit, je n'ai jamais vu un seul élève avec ce modèle de calculatrice.
Ceux qui ont les moyens achètent plutôt la TI-Nspire CX CAS que je ne connais pas.
-- Schnoebelen, Philippe
Mais le prix de ces modeles (environ 120 euros pour une HP Prime, un peu plus pour une Nspire cx cas et encore un peu plus pour une classpad, soit pas loin du double du prix d'une graphique standard) fait que tres peu d'eleves sont equipes de calculatrices formelles : moins de 5% parmi mes etudiants de L2. Ca doit etre un peu plus en TS avec les eleves qui veulent aller en prepa.
Je viens de vérifier qu'en mode examen personnalisé sur HP Prime, on peut aussi conserver toute la mémoire et faire clignoter la LED. :-D
[Inutile de recopier l'avant dernier message. Un lien suffit. AD]
Pire que ça... Il y a quatre ans, un collègue dont le fils était en prépa m'avait dit qu'il avait dû racheter une calculatrice collège à son fils, car les profs ne voulaient pas de calculatrice programmable, afin d'habituer les élèves le plus possible aux conditions des concours tout en leur laissant la possibilité de faire à la machine les calculs un peu pénibles à la main :-D
Petit rappel : C'est en pleine lutte des enseignants contre la réforme collège que notre Inspection Générale de Maths a sorti avec fierté la fameuse circulaire. Pendant que les collègues perdaient de nombreux jours de salaire dans les grèves, l'IG de maths allait permettre aux fabricants de calculatrice de se gaver de millions en obligeant les familles à racheter une calculatrice en rendant obsolète, par un texte abracadabrantesque, la calculatrice qu'on se passait dans la famille entre frères, sœurs ou cousins et cousines. Remercions donc encore une fois avec force nos valeureux IG de maths qui, alors que les collègues luttaient contre la réforme du collège, vendaient -eux- encore un peu l'enseignement aux grandes entreprises.
Cette affaire est un immense scandale et il faut se demander s'il n'y a pas un lobby qui a monnayé cette circulaire car les retombées financières sont colossales. C'est comme si un opérateur téléphonique décidait dès l'année prochaine qu'une nouvelle fonction sur les téléphones sera indispensable, obligeant d'un seul coup tous les utilisateurs à acheter un nouveau modèle de téléphone.
Ah oui, et on ne parle même pas du fiasco écologique consistant à rendre obsolète des calculatrices qui fonctionnaient très bien.
Les probas telles qu'elles figurent au programme d'aujourd'hui ne sont pas des maths.
Il s'agit exclusivement de séances de récitation de psaumes sans aucune preuve et sans même aucune idée de ce dont les gens parlent, les élèves étant (je n'insulte pas leur intelligence; de toute façon ils ne peuvent dans ce contexte rien faire d'autre au vu de la formation que l'éducation nationale leur impose) dans l'incapacité complète de donner les défintions précises des mots employés (et leurs enseignants dans leur grande majorité non plus, combien pourraient donner une signification précise et raisonnable de ce qu'est le risque d'un intervalle de confiance), encore moins d'expliquer la pertinence des rites religieux qu'on exige qu'ils accomplissent (déterminer l'intervalle de confiance de...).
Les maths consistent à construire les choses intégralement, et à fournir des explications au cours du processus. Pas à manipuler des "mots savants" dans le vague.
Aujourd'hui les calculettes servent à engraisser les vendeurs de calculettes en partenariat avec l'éducation nationale (80 balles pour un modèle récent qui fait la même chose qu'un autre d'il y a 30 ans, avec un hardware qui n'a pas vraiment évolué. Il y en a qui ne se refusent rien lol. Le progrès c'est beau.)
Du reste, cette idée avait été, je crois, suggérée il y a quelques années par un groupe de travail comportant notamment des IPR et IG, mais sans succès, les fabricants de calculettes ayant, semble-t-il, fait jouer leur lobbying...
Badiste75: certains concours autorisent les calculatrices dans des conditions analogues au bac, un eleve qui possede une calculatrice formelle et qui sait s'en servir pourra verifier des calculs ou meme faire une question en admettant le resultat calcule par la calculatrice a la question precedente. Je me suis laisse dire que pas mal d'eleves de prepas possedent des calculatrices formelles.
Ryuk: j'ai l'impression que la discipline physique-chimie a plus pousse au mode examen que les maths. Je suis personnellement oppose au mode examen, car cela renforce les inegalites entre les eleves qui jusqu'a cette annee pouvaient acheter des modeles formels pas chers ou compenser les manques de leurs modeles en ajoutant des programmes gratuits telecharges sur Internet (par exemple le moteur de calcul formel eigenmath sur casio graph), mais ce n'est pas une raison pour faire des insinuations a la limite de la diffamation sur l'IG de maths.
noix de totos: je pense aussi que ce serait une bon compromis, du reste nous etions plusieurs cosignataires a faire cette proposition a l'IG quand nous avons eu vent du projet, quelques mois avant la publication du texte, mais nous n'avons pas ete ecoutes (les choses etaient probablement trop avancees avec les constructeurs, qui avaient deja investi en hardware et software).
Ok pour l'histoire des LED.
Reste à savoir combien de surveillants d'examen connaîtront aussi bien cette machine que toi. ;-)