Distance entre deux points

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Réponses

  • Je te pose des questions mathématiques, tu me renvoies à la sortie d'un programme informatique.

    Je te demande "si un élève te pose telle ou telle question ...." tu me réponds, ils ne les posent pas. Admettons.

    Je te demande "et si un collègue ou un inspecteur te pose telle ou telle question" tu ne me réponds pas (vas tu renvoyer l'inspecteur à un post d'un internaute ou à l'exécution d'une boite noire joliment nommée "units" ?)

    Je te demande s'il ne serait pas intéressant de s'abstenir d'inclure dans des calculs où tout est bien défini, des unités issues de la physique (dont aucun modèle mathématique à ce jour ne s'est imposé ni ne fait consensus) afin de montrer que les mathématiques sont justement là pour abstraire ces notions, et tu me réponds un argument d'autorité sur tes compétences (dont je ne doute aucunement)

    Je parle d'éviter justement de compliquer inutilement les calculs en y incluant des symboles non définis et en ne gardant que ce qui est définissable et tu me parles de définir rigoureusement une droite affine.
    nicolas.patrois a écrit:
    Tu crois vraiment que je n’ai jamais parlé d’erreur de mesure quand on mathématise ?
    Quel rapport avec le sujet ? Tu as lu ça dans le fil de discussion à quel endroit ?

    Ce que tu appelles mathématiser c'est quoi pour toi, modéliser ?
    nicolas.patrois a écrit:
    C’est quand même bien, parfois, d’avoir deux ou trois notions sur les unités
    Les cours de physique servent précisément à ça.

    La communication étant visiblement difficile, je vais te laisser introduire à tes élèves ce modèle tout personnel des unités définies via un produit tensoriel confidentiel qu'on peut trouver sur Internet, quelque part.

    N'oublie pas cependant de compléter ce modèle car il ne permet pas à l'heure actuelle de justifier tes écritures en 4ème quand arrive Pythagore. Encore un peu de boulot. Demande un coup de main au créateur du "modèle" dont tu appréciais la construction, il va sûrement bricoler un moyen.
  • La communication est difficile parce que tu me prêtes des idées ou des intentions que je n’ai pas, ce que je me garde bien de faire avec tes pratiques, tu remarqueras (et je ne crois pas avoir parlé de mes compétences puisque je t’ai proposé en exemples des choses faites par d’autres que moi).
    Tu me dis que ce n’est pas mathématique, je te propose deux modèles distincts PLUS un programme informatique (qui fonctionne comme l’un des deux), je ne sais pas ce qu’il te faut de plus. L’analyse dimensionnelle existe depuis un moment et je ne vois pas en quoi elle ne serait pas mathématique même si presque seuls les physiciens l’utilisent. Je me rappelle très bien avoir entendu un préparateur à l’agrégation contester une formule mathématique écrite au tableau parce que les dimensions étaient fausses (au sens de l’analyse dimensionnelle). Tu crois que l’agrégatif va l’envoyer paître parce que l’analyse dimensionnelle n’est pas mathématique ? C’est un modèle, oui, et justement, puisque c’est un modèle, on est passé dans le domaine des mathématiques et donc, on peut l’utiliser si ça ne nous défrise pas. Ça te défrise, grand bien t’en fasse, pas moi. Je ne vois pas pourquoi je serais obligé d’expliquer le modèle à un élève avec la formalisation, construite par d’autres et si tu avais bien lu les fils, tu y aurais lu que c’était une question mathématique qui me traînait dans la tête et à laquelle je n’avais pas de réponse, justement. En clair, je ne connais pas grand chose à propos des tenseurs, contrairement à toi à ce qu’il me semble, sinon j’aurais sorti le modèle à la place de Calli (ou de Foys).
    Je te dis que jamais un élève n’a soulevé de telles questions, c’est peut-être parce que les unités de longueur leurs sont familières. C’est un outil, je ne vois pas pourquoi on ne pourrait pas s’appuyer dessus, justement dans le but d’abstraire. En collège, aucun élève n’a été choqué par ça. On ajoute bien des décimètres et des mètres dans la vie courante, la mathématisation ne crée aucun problème en collège.
    Algebraic symbols are used when you do not know what you are talking about.
            -- Schnoebelen, Philippe
  • nicolas.patrois a écrit:
    C’est un modèle, oui, et justement, puisque c’est un modèle, on est passé dans le domaine des mathématiques

    Ah bon ? On trouve des bouquins qui sont des références ? En Analyse ? Géométrie ? Topologie ? Mesure ? Algèbre ?

    As-tu une référence qui fait consensus chez les mathématiciens ?

    Dans ce modèle, dont tu parles, il faudra quand même songer à retoucher un peu pour pouvoir faire des maths de 4ème et écrire des $\sqrt{25m^2}=5m$. Avec une ou deux rustines posées sur les produits tensoriels ça doit être faisable (ou pas, il faudrait retrouver le créateur de cette esquisse de modèle).

    Sinon, chez les physiciens je peux trouver des références. Le problème de l'homogénéité c'est un problème de physique (as-tu jeté un œil où le range wikipedia ?) donc finalement c'est logique de ne trouver aucune référence mathématique mais de ne trouver que des ouvrages référents en physique

    Les mathématiques ne s'occupent pas de ça car il n'y a aucun intérêt fondamental à s'en occuper sur le plan mathématique. On s'en occupe au moment de la modélisation (pendant qu'on interprète le réel), puis on ne s'en occupe plus pendant qu'on fait des maths (ouf ! ça simplifie énormément les écritures de ne pas tout se traîner), puis, pour revenir au réel, en sortie, on rappelle les unités initialement choisies pendant la première phase (de modélisation).

    C'est un point de vue très efficace qui clarifie ce qui appartient au monde réel, qui nous rappelle que les observations sont mesurées physiquement avec des unités physiques (étalons) et qui permet de comprendre comment les maths n'ont que faire de ces considérations.

    Après si tu veux vraiment mélanger ces notions avec les mathématiques, il va falloir construire un modèle qui le permet complètement (donc qui dépasse le niveau 5ème pour aller chercher a minima Pythagore). Mais qu'est-ce que ça donnera au final en plus que les techniques dites d'homogénéité utilisées par les physiciens ?

    Ce que le préparateur à l'agrégation a fait c'est d'exercer son sens physique lié à la cohérence des unités pendant un calcul pour voir qu'une formule n'est pas cohérente et je le fais aussi, comme tout le monde. Ce n'est pas pour autant qu'il y a un modèle derrière tout ça, ni que ce modèle est intéressant à définir sur le plan mathématique au point d'être enseigné. On le laisse aux phases de modélisation (entrée ou sortie), donc aux physiciens.(cf la conclusion du document sourcé plus bas)

    C'est bien pour ça qu'aucun cours de math n'enseigne ceci mais qu'on le retrouve tout le temps .... en physique.

    En PCSI, un cours de .... physique !!

    La conclusion résume ce que je viens de te dire. Étonnamment ce n'est jamais le prof de math qui écrit tout ça. Y aurait-il une raison selon toi ?
  • La racine carrée d’une aire est la longueur d’un carré de cette aire.
    On y arrive, non ?
  • Et oui, et tout ça sans avoir besoin d'unité physique ! C'est génial les maths :)
  • Je parle d’une définition physique avec les mètres et les mètres carrés.
    Pour pouvoir écrire $\sqrt{25 \ m^2}=5 \ m$

    J’avoue ne pas comprendre l’échange ou les objections.
  • troisqua a écrit:
    Ah bon ? On trouve des bouquins qui sont des références ? En Analyse ? Géométrie ? Topologie ? Mesure ? Algèbre ?

    Je viens de t’en proposer deux.
    As-tu une référence qui fait consensus chez les mathématiciens ?

    Un modèle proposé par Calli et par Foys, je crois que ça me suffit, pas toi ?
    Dans ce modèle, dont tu parles, il faudra quand même songer à retoucher un peu pour pouvoir faire des maths de 4ème et écrire des $\sqrt{25m^2}=5m$. Avec une ou deux rustines posées sur les produits tensoriels ça doit être faisable (ou pas, il faudrait retrouver le créateur de cette esquisse de modèle).

    Le code source du programme units est disponible, tu peux le lire si tu le souhaite. Je pense que tu y verras une mis en œuvre des produits tensoriels avec la rustine qui va bien.
    Sinon, chez les physiciens je peux trouver des références. Le problème de l'homogénéité c'est un problème de physique (as-tu jeté un œil où le range wikipedia ?) donc finalement c'est logique de ne trouver aucune référence mathématique mais de ne trouver que des ouvrages référents en physique

    Ils font ce qu’ils veulent à Wikipedia. Par ailleurs, ce n’est pas parce que les physiciens utilisent majoritairement les unités qu’on devrait, nous, s’abstenir d’y réfléchir.
    Les mathématiques ne s'occupent pas de ça car il n'y a aucun intérêt fondamental à s'en occuper sur le plan mathématique.

    C’est ton avis.
    Ce que le préparateur à l'agrégation a fait c'est d'exercer son sens physique lié à la cohérence des unités pendant un calcul pour voir qu'une formule n'est pas cohérente et je le fais aussi, comme tout le monde. Ce n'est pas pour autant qu'il y a un modèle derrière tout ça, ni que ce modèle est intéressant à définir sur le plan mathématique au point d'être enseigné.

    Donc tu utilises en classe un sens physique implicite en mathématiques sans modèle derrière, tout en me reprochant de le faire explicitement en classe ?
    La conclusion résume ce que je viens de te dire. Étonnamment ce n'est jamais le prof de math qui écrit tout ça. Y aurait-il une raison selon toi ?

    Si, les matheux le font, tu viens d’écrire toi-même que tu le fais, juste au-dessus. ;-)
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            -- Schnoebelen, Philippe
  • Dom, tu connais un cours de math qui fait référence où on définit bien puis on emploie ce genre d'écriture ? Genre dans le B.O, ou chez un mathématicien célèbre, ou je ne sais pas moi, plus proche de nous l'APMEP et ses corrigés ?

    Si tu réfléchis tu vois que si on n'écrit jamais ça c'est que ça fait écrire des choses qui ne sont pas définies (ni fausses ni vraies donc), et pire, des choses qu'on n'arrive pas à construire mathémtiquement, au point que ça ne figure dans aucun ouvrage référent. Même les tentatives compliquées citées par Nicolas, n'aboutissent pas à donner un sens à ce que tu as écrit (pourtant c'est niveau 4ème).

    Du coup arrivent deux questions: pourquoi n'y arrive t-on pas ? (même à grand renforts de produits tensoriels) et surtout pourquoi on se prendrait la tête à le faire.

    A la première question je dirais "parce que ça ne motive personne de se prendre la tête à construire un modèle prenant en compte les unités de la physique" et la raison c'est "parce que ça ne sert à rien, vu que c'est une activité du physicien toute bête que de regarder la cohérence de ses unités physiques"

    C'est pourquoi, on ne retrouve jamais ce genre d'écriture dans les ouvrages un tant soit peu référents. Si certains enseignants veulent utiliser ces écritures c'est bien, mais ce qui est gênant c'est qu'ils ne voient pas que ce n'est pas une pratique mathématique mais de la physique et pire, qu'ils ne savent pas eux-mêmes définir les objets qu'ils sont censés enseigner aux élèves. Mais bon ce n'est pas grave, les élèves ne poseront pas de question (im)pertinente à ce sujet ce qui justifie qu'on puisse leur faire des maths qu'on ne s'explique pas à soi-même...
  • Personnellement, je n’ai pas rencontré beaucoup d’enseignant en mathématiques capables de définir clairement la totalité de ce qu’ils enseignent (et pour pas mal d’entre eux, la non totalité est assez grosse). Ça ne fait pas d’eux de mauvais enseignants pour autant.
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            -- Schnoebelen, Philippe
  • Dans les programmes officiels de collège, c’est recommandé.
    Édit : en effet ce n’est pas défini !
    Je n’ai pas la formulation exacte.
    C’est d’autant plus embêtant que ces programmes contiennent des choses souvent peu pertinentes de mon point de vue.

    Pour ce cas $m^2$ et $m$ ça marche très bien avec $\mathbb R[m]$.
    Certes ça sort du collège mais toute la communauté mathématique connaît bien cet ensemble.
    Et quand on a un monôme $a \ m^2$ avec $a>0$, on retombe bien sur nos pieds.

    Une longueur est un monôme de la forme $\ell \ m$, $\ell \geq 0$.
    Une aire est de la forme $a \ m^2$, $a\geq 0$.
    On a des belles structures avec $+$ et on se méfie du $\times$.

    Est-ce trop naïf ?
  • L’ennui, Dom, c’est qu’avec la vision polynomiale des unités, tu en arrives à la contradiction soulevée par troisqua : $3m-3m=0=3g-3g$. C’est quand même gênant.
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  • Nicolas, les modèles que tu cites ne donnent pas de sens à $\sqrt{25m^2}$. Tu ne vas pas me le faire écrire à chacun de mes commentaires ? Autrement dit, non tu n'as pas de modèle.

    D'autre part je te demandais un bouquin faisant référence pas un post ou code source sur un forum.

    Je cherche un ouvrage ou un article, quelque chose qui tient la route dans la communauté scientifique. Quelque chose d'éprouvé au point qu'il est enseigné.

    Ce n'est faire affront à aucune des deux personnes que tu cites de dire que leur construction n'a pas fait l'objet d'une publication officielle, n'est ni reconnue par l'éducation nationale, ni encore moins enseignée, ni même n'a fait l'objet d'aucun ouvrage.
    nicolas.patrois a écrit:
    Donc tu utilises en classe un sens physique implicite en mathématiques sans modèle derrière

    Non, pendant que je modélise, je réfléchis au modèle, car je ne pratique pas de la physique sans réfléchir. Il n'y a pas de "modèle" pour respecter les unités car il suffit d'annoncer quelles sont les unités.

    Quand j'aboutis à une formule censée décrire le monde physique, je m'accroche à tout ce que je peux issu du monde réel: les unités physiques, les intuitions (du genre "plus la masse est grande plus telle autre grandeur doit être grande ou petite", donc telle ou telle formule sera cohérente ou pas). Tout cela c'est de la physique. Et il n'y a pas de modèle mathématique pour ça: c'est de la physique et on apprend ça en physique. C'est quand même pas compliqué à comprendre.
    nicolas.patrois a écrit:
    Si, les matheux le font, tu viens d’écrire toi-même que tu le fais,
    Même si je le faisais, ça ne voudrait pas dire que les matheux le font. Et non, relis bien, en tant que prof de math je n'écris jamais ce genre de chose (omg ! heureusement !). Je peux, en sortie de calcul, au retour vers le réel, trouver une formule physiquement incohérente. Mais jamais je n'ai besoin d'écrire $\sqrt{25m^2}$ pour m'apercevoir d'un problème d'unité !

    Par contre, si le problème qu'on m'a posé est d'ordre physique, il va m'arriver de prendre ma casquette de physicien, (je le dis comme ça aux étudiants) et je vais me questionner sur l'homogénéité (compétence de physicien enseignée par le physicien qui m'est utile) tout comme je vais me questionner sur les valeurs limites (avec mes compétences de petit physicien je vais aussi pouvoir tester la cohérence) ou sur les variations des grandeurs les unes en fonction des autres pour les confronter au réel. Tout ça, c'est de la physique et quand je le fais, tout étudiant voit clairement que c'est purement de la physique. Critiquer ce que les maths ont sorti à l'issue des phases 1 et 2 pour arriver en phase 3 c'est faire de la physique. Le lien avec la physique est permanent quand je résous un problème de physique mais inutile d'aller coller des unités dans les calculs pour avoir ce lien : c'est lourd, difficilement définissable, et ne sert à rien pour vérifier l'homogénéité puisque je le fais sans avoir à écrire ces machins.

    Et si je sais faire tout ça, c'est parce que j'ai eu des cours de .... physique :)

    En PCSI, ce n'est pas le prof de math qui a rédigé le papier dont j'ai donné le lien mais le prof de .... physique :)
  • Les modèles que j’ai cités ne donnent pas de sens à ta question parce que la question ne leur a pas été posée. Libre à toi de reprendre le fil pour le faire.
    En revanche, le modèle donné par le programme en donne un. Tu peux lire le code source si tu veux, il est public.
    Quant à dire qu’une question de physiciens n’intéresse pas les matheux, je pense que c’est aller un peu vite en besogne.
    Quand tu modélises un problème de distances en collège, les unités ont l’avantage de ne pas noyer les élèves sous une abstraction supplémentaire. D’ailleurs, quand on n’écrit pas d’unité, les élèves demandent souvent où elle est partie.
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  • Moi, ça ne me gêne pas de dire que : $0\ g= 0\ m =0\ €.s^{-1}$.
  • "Quant à dire qu’une question de physiciens n’intéresse pas les matheux,"

    Si cette question avait intéressé la communauté mathématique, tu aurais pu trouver des ouvrages de math à me donner à lire, elle ne serait pas traitée qu'à moitié au fin fond d'un forum, elle serait probablement enseignée dans un cours de maths, et pas uniquement dans les cours de physique.

    Tu n'as aucun ouvrage à donner, ni aucun cours de maths, pour les raisons que j'ai déjà expliquées.

    Sinon, quand tu expliques Pythagore à des élèves, tu donnes le code source d'un programme ? Si tu expliques à des étudiants l'équation de la corde vibrante tu fournis le code source d'un accordeur de guitare ?

    Si un inspecteur te demande d'expliquer un peu ce que tu fais écrire aux élèves, tu le renvoies au code source de "units" ?
  • On fait tous de l’analyse dimensionnelle quand on écrit que 3 vaches + 2 vaches = 5 vaches ou que 2 €+3 €=5 €. C’est dur de faire moins abstrait qu’une monnaie, l’euro en plus. Et même pour des vaches, c’est une abstraction : en vrai, on a Marguerite, Caroline, Charlotte, Marie et Coralie. C’est une abstraction que d’y voir cinq vaches. C’est la même chose quand on mesure des mètres : on ne mesure jamais exactement 5 mètres.
    troisqua, tu n’es ni un élève ni (à ma connaissance) un inspecteur.
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  • @Dom,

    Apparemment, il existe un modèle où c'est faux.
    nicolas va t'expliquer que ça marche pas, dans un certain modèle fait par un internaute, grâce à un programme. Il faudra que tu croies sur parole le fameux programme "units" ou que tu lises le code source :) et que tu en déduises les règles valides dans le modèle.

    Il existe aussi sûrement un modèle où c'est vrai, il suffit de le construire. Les maths c'est génial.

    Par contre, toujours pas compris l'intérêt d'écrire tout ça.
  • @nicolas
    Ce que tu appelles 'l'analyse dimensionnelle' c'est une activité physique qui consiste à se raccrocher au réel, à la nature de ce qu'on compte, pour faciliter l'interprétation de ce qu'on fait mathématiquement.

    Le mètre est aussi indéfinissable que la vache en mathématiques. C'est pour ça qu'on n'y définit ni l'un ni l'autre !!

    C'est pour ça aussi que quand un agriculteur compte ses vaches, il n'écrit (ni ne dit) pas 2 vaches + 3 vaches mais qu'il dit 2 + 3 vu qu'ensuite il n'a pas oublié qu'il parle de vaches.

    Pour faire cela l'agriculteur n'a pas besoin d'un modèle mathématique de la vache.

    Je ne suis pas élève, mais je l'ai été et je te l'aurais demandé (j'ai posé bien pire à mes profs).
    Par contre je suis peut-être inspecteur ;) Et si j'évoque ça à quelques collègues qui le sont, ils seraient très curieux d'avoir des réponses tout à fait légitimes.
  • Un mètre est parfaitement définissable en mathématiques, il est une abstraction du mètre étalon.
    L’analyse dimensionnelle est une abstraction, il n’existe pas de mètre concret égal à n’importe quel autre mètre concret dans la réalité. Un mètre est une abstraction et à ce titre, c’est aussi le boulot des matheux (et des philosophes) d’y mettre le nez. Après, ils ne le font pas en très grande majorité, probablement parce que ça ne les intéresse pas des masses. Oups.
    Et si tu es inspecteur, je suis mal. ;-)
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  • Flûte.
    Là non, je ne vois pas.
    Sauf à savoir ce que veut dire « définissable en mathématiques ».
    Le mètre, pour moi, n’est pas définissable, en maths.
  • C’est une unité de longueur choisie arbitrairement.
    Sur une figure, tu choisis arbitrairement que telle longueur vaut 1 mètre.
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  • Mais ça n’a rien à voir avec le mètre alors.
    Et il n’y pas plus de « le » mètre d’ailleurs.
  • C’est exactement comme quand tu écris un « UA » sur une figure pour représenter une unité d’aire.
    Évidemment que non, ce n’est pas un mètre étalon réel. C’est une abstraction. J’ai l’impression que troisqua m’a mal compris (ou alors je me suis mal exprimé). C’est comme sur une échelle sur une carte des Terres du Milieu.
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  • @nicolas

    Le mètre est, en mathématiques, tout aussi (in)définissable que la vache ou le bonbon !
    Par contre, mon sens physique me dit que la vache carrée ou la vache cube l'est moins que le mètre carré ou le mètre cube ;)

    Cela dit, avec du produit tensoriel on devrait s'en sortir tu crois pas ? Y a bien des magiciens sur le forum qui sont capables de fabriquer n'importe quel modèle pour faire exister le mètre mathématiquement, la vache carré a donc tout autant sa place. C'est pour extraire la racine d'une vache carrée que le modèle peut brouter un peu :)

    D'ailleurs il faudra également y ajouter le bonbon à cette construction (le bonbon étant davantage utilisé que la vache comme unité de nombreux problèmes sachant que le bonbon permet lui aussi, par homogénéité de vérifier une formule bien qu'il ne fasse pas partie du modèle de Calli ni de Units).

    Grâce à ce modèle, le petit 5ème pourra diagnostiquer une erreur grossière en écrivant 2,3 vache² + pi bonbons (à moins qu'il existe une fonction permettant à l'agriculteur d'échanger une vache contre des racines de bonbons. Il faudrait dans ce cas corriger le modèle pour qu'il permette ce type de conversion, mais avec quelques isomorphismes ça devrait passer). Il lui suffira alors de chercher le code source de units, de rajouter une ou deux fonctions par-ci par là pour se convaincre que ça marche.

    Les maths à la nicolas commencent à me distraire :):)

    Par contre, il me semble avoir lu que le mètre a une définition en ........... physique. Hourra ! On est sauvés ! La vache a quant à elle une définition biologique, mais peut malgré tout aussi servir d'unité dans le modèle (attention certaines vaches sont plus grosses que d'autres et bien distinguer la charolaise de la hollandaise avant de tensoriser et passer par l'épi(!)morphisme canonique)

    Nicolas, tu trouveras aussi peu de matheux pour définir un modèle incluant la vache ou le bonbon que pour définir le mètre pour des raisons déjà évoquées mais je ne suis pas certain que tu lises bien les arguments que j'écris. On dirait que tu tries. Peut-être l'humour sauvera t-il ce fil :)
  • nicolas.patrois a écrit:
    C’est une abstraction. J’ai l’impression que troisqua m’a mal compris

    Pourtant, ça m'étonne, j'ai un bon prof. Il m'explique tout avec le programme Units (écrit par ?) et un modèle qui ne permet certes pas encore de faire du Pythagore de 4ème mais qui invite à lire le code source pour se débrouiller. Le truc c'est que je suis débutant, j'ai besoin d'être un peu guidé, je suis peu autonome :) Une pédagogie moderne, un peu déstabilisante mais amusante en fait :) Un jour, il donnera la solution du problème de toute façon.
  • J’espère bien que l’humour va sauver ce fil.
    À propos, est-ce que l’humour est mathématisable, est-ce qu’on peut faire de l’humour en mathématiques (Frank Zappa posait la même question en musique) ?
    Et l’humour second degré est-il le carré de l’humour au premier degré ? Et la racine carrée de l’humour au premier degré, c’est quoi, au juste ? Et un humour au second degré mélangé à un humour au premier degré, mélangés à un humour au ras des pâquerettes, est-ce que c’est résoluble par Marguerite (qui est le GNU qui a écrit units, et non une simple vache) ?
    Je sens que je vais encore me prendre un SCUD par troisqua, moi, surtout la prochaine fois qu’il viendra m’inspecter. :-D
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  • Je ne suis pas méchant, je suis simplement tenace :-D
  • Je le redis, même en collège on peut très bien raconter.

    « Quelle que soit A, l’aire d’une figure, $\sqrt{A}$ désigne la longueur d’un carré dont l’aire vaut $A$ ».

    C’est une définition propre qui relie maths et physique.

    Je vais vous trouver un prof qui fait ça l’année scolaire prochaine...
  • Oui Dom ça tu peux parfaitement le dire, il n'y a aucun problème. Ce qui est plus gênant c'est d'aller écrire des unités en plein dans tes calculs. On les écrit seulement à la fin pour interpréter physiquement le résultat dans le monde "réel". Ça évite d'écrire un peu n'importe quoi et d'avoir toutes les peines du monde à le justifier (ce qui est compréhensible pour le coup).

    Regarde les corrigés du brevet disponible sur le site de l'APMEP, tu verras comment ils rédigent.
  • 1 dm+15 cm, c’est écrire un peu n’importe quoi ? Ou alors on écrit 1+15 ? :-D
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  • Je ne suis pas d’accord troisqua.

    Je suis par contre d’accord pour dire qu’écrire des calculs avec unités, ça sort des maths.
    Et alors ?

    Comme Nicolas, je ne vois pas le problème pour écrire des choses comme ça dans le secondaire même dans la matière « mathématiques ».
  • On trolle, on trolle, mais on ne voit pas le fond du bol.
    Pourquoi les matheux ne se sont pas intéressés au problème ? Peut-être justement parce qu’il est résolu en un message sur un forum et qu’il est inutile de pondre un bouquin entier dessus.
    Il est clair que si je rencontre une expression lourde, je vais séparer l’application numérique du calcul des dimensions. J’étais bien content de découvrir ça quand j’étais élève. En revanche, au collège, si ça peut éviter que les élèves ajoutent des mètres et des grammes ou des dm et des m comme des fleurs…
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  • nicolas.patrois a écrit:
    Peut-être justement parce qu’il est résolu en un message sur un forum

    Bah non justement, tu peux même pas faire des maths de 4ème avec ce modèle donc non.
    Ça doit faire à peu près 15 messages que tu ne veux pas l'entendre.
    Dans le modèle de Calli, l'unité est un vecteur d'un espace et rien n'est prévu pour passer d'un espace à un autre par une racine carrée (sinon bonjour le bricolage). Et s'il le fait, il faudra le faire pour les mètres mais l'interdire pour les grammes, les Tesla etc. Ce qu'a fait Calli est un amusement pour faire par exemple des mètres $\times$ des secondes avec du produit tensoriel tout en conservant une trace de l'unité en multipliant juste les coordonnées. Il a aussi modélisé la division (par le morphisme réciproque de morphisme de multiplication). Il a aussi considéré $\R$ comme espace à part entière pour modéliser ce qui est sans unité.

    C'est donc quelque chose qui ne permet pas de gérer des situations aussi simples que $\sqrt{25m^2}=5m$ que vous voudriez pouvoir écrire avec vos élèves. On va pas le répéter 100 fois.

    En fait si le problème n'est pas résolu c'est juste parce qu'il n'y a pas de question !

    La "question" que tu voudrais régler c'est modéliser l'unité du réel ! Comme s'il fallait modéliser la vache pour compter les vaches ! Comme c'est un non-problème il est automatiquement non-résolu ! (ou résolu comme tu veux)

    Quand tu écris 1 + 15 dans ton message précédent, l'élève a juste raté sa phase de modélisation (la partie "physique" du problème). S'il écrit ensuite 1 + 15 = 17 il rate la deuxième phase (les maths). Et s'il pond 17 $m^3$ en sortie de modèle il a raté sa phase 3 qui est encore de la physique. Qu'est-ce qui est compliqué à comprendre ?

    Donc oui Dom, tu peux écrire des unités avec des élèves en leur disant que cette partie n'est pas des mathématiques mais de la physique. Une fois le calcul à effectuer bien modélisé avec les bonnes unités, pourquoi continuer à écrire des unités dans les calculs mathématiques en trimbalant des notations non définies mathématiquement ? L'agriculteur traîne t-il le mot vache chaque fois qu'il les compte ? Non, car il modélise une fois, puis fait des maths, puis se souvient qu'il compte des vaches.

    Mais si vous tenez absolument à modéliser toutes les unités, n'oubliez pas de gérer les racines carrées (bon courage avec la définition de Calli) et n'oubliez pas aussi que parfois il existe des fonctions de conversion d'une unité à une autre (dans la vie, une vache peut valoir 1000 bonbons) et que le fameux "modèle" va devoir intégrer tout ça pour toutes les situations possibles et imaginables....

    Ce "tout ça" n'est pas des maths mais de la métamathématique qui n'a pas beaucoup d'intérêt. Pas étonnant donc que ça n'ait intéressé personne jusqu'à aujourd'hui à part au cours de l'élaboration d'une petite tentative en 10mn (car ça ne va pas au bout) dans un forum et que ça fasse pschitt.

    L'intérêt de la question initiale du fil c'est qu'on voit la difficulté chez certains à identifier ce qui ressort de l'activité de modélisation, cette fameuse phase avant la production mathématique. C'est assez flagrant et ce qui est étonnant c'est l'entêtement à ne pas vouloir dissocier ces deux aspects de la résolution de problème. Pourtant chez les élèves, quand on fait de la résolution de problème, il est très important de bien identifier quelle phase pose des difficultés à l'élève pour ensuite pouvoir plus facilement l'aider.

    Maintenant si vous avez décidé de créer un modèle perso, des notations perso, de mélanger unités physiques et objets mathématiques bien définis bah ce n'est pas un drame non plus mais juste tant pis pour la clarté. Au moins dites aux élèves que vous avez mis une casquette de bricoleur / physicien c'est le minimum pour éclaircir ce que vous faites avec eux.
  • Cachez-moi ces unités que je ne saurais voir !
    Tu es parfaitement libre d’appeler une longueur de ton choix mètre (ou table, ou chaise, ou bock de bière) et de faire des maths avec.
    Algebraic symbols are used when you do not know what you are talking about.
            -- Schnoebelen, Philippe
  • Tu fais pas des maths avec des tables, non.

    Tu abstrais le mot table et tu n'écris plus que des objets définis avec ZFC. Ensuite tu te souviens que tu voulais parler de tables. Ouf, tu peux alors énoncer un résultat exprimé en unité "tables" et tu es sauvé.

    Quand l'enfant en CM2 résout un problème de bonbon, l'opération qu'il pose ne contient pas le mot bonbon. L'enfant a abstrait le mot bonbon pour faire ses maths.

    L'intérêt c'est que ça évite de définir le mot table ou le mot bonbon via les axiomes de ZFC ce qui est peut-être réalisable mais parfaitement superflu sur le plan qui nous intéresse ici à savoir les mathématiques. L'homogénéité des formules est alors une confrontation du résultat au réel : c'est de la modélisation qu'on peut apprendre par exemple en physique car c'est fréquent en physique.

    Tu aimes faire durer les explications parce que tu ne comprends pas ce que je dis ou par plaisir d'écrire ? Moi ça me va, mais j'ai l'impression que tu t'entêtes à ne pas vouloir regarder l'endroit précis de la conversation pour qu'elle dure longtemps. Qu'est-ce qui n'est pas clair dans ce que je te dis ?
  • On n’est pas d’accord, c’est tout.
    Pas de quoi en faire un fromage.
    Algebraic symbols are used when you do not know what you are talking about.
            -- Schnoebelen, Philippe
  • Les gens montent sur leur grands chevaux mais l'analyse dimensionnelle c'est juste du typage (qui intéresse les physiciens plutôt que les matheux).
    Une fonction est un ensemble $f$ de couples tel que pour tous $x,y,z$, si $(x,y)\in f$ et $(x,z)\in f$ alors $y = z$.
  • C'est exactement ce que je pense Foys. Il manquait le mot "typage" qui appartient au processus de modélisation (qu'elle soit informatique ou physique) et qui est étrangère à ZFC.

    @nicolas: Ce qui ne veut pas dire que le prof de math doive s'interdire de parler de modélisation, juste éviter au possible de mélanger tous les aspects pour clarifier la rédaction et la pensée.

    Et quand tu auras défini via ZFC ce que c'est ton $m$ ou ta vache, et que ce modèle validera le fait que $\sqrt{\text{vache}^2}=\text{vache}$ (et non $-\text{vache}$ (que fait-on si on tombe sur une vache négative ?), que ton $1\times m$ n'existe pas mais que $1m$ existe, que $1g-1g\neq 0m$ et tous ces trucs que tu fais écrire (ou que tu interdis) à tes élèves dans le cadre de tes cours à l'éducation nationale, alors la question d'être d'accord ou pas ne se posera plus.
  • @Foys http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?18,1475088,2036798#msg-2036798

    Le typage n'intéresse pas les matheux ? Les ensembles de définitions de fonctions c'est quoi à ton avis ? Ce n'est pas du typage ?
    Beaucoup de langages formels en informatique sont typés, leurs sémantiques dénotationnelles font intervenir la théorie des types. C'est pas des maths tout ça ?

    [Inutile de recopier l'avant dernier message. Un lien suffit. AD]
  • Ce n'est pas ce que j'ai dit SERGE_S, je parle du cas spécifique de l'analyse dimensionnelle.
    Une fonction est un ensemble $f$ de couples tel que pour tous $x,y,z$, si $(x,y)\in f$ et $(x,z)\in f$ alors $y = z$.
  • Je crois que je ne comprends pas.
    Les mètres et les vaches ne sont pas dans les maths.
    Je suis d’accord avec ça.

    Par contre, mes ensembles $\R[m]$ ou $\R(m)$ sont des ensembles de maths qui représentent assez bien ce que je fais avec mon copain physicien. Certes, ces ensembles ne sont pas connus à l’école et au collège.
    Et ils sont « trop gros » pour ce que l’on en fait. Comme je l’ai dit plus haut, je ne me sers que de monômes.
    Et idem pour des ensembles plus gros avec les unités usuelles $\R(m,L,h,g)$ ou avec plus d’indéterminées.
    Les symboles préfixes peuvent aussi rentrer de sorte que je puisse intégrer cm, dm, km etc.

    J’utilise bien un objet mathématique pour me représenter un objet physique.
    Cette phrase bleue est-elle fausse ou vraie ?
    Je ne trolle pas, je souhaite comprendre.

    Et avec ça, je peux bien définir $\sqrt{P}$ pour certains éléments de $\R[m]$, non ?
    Et même je suis bien plus restrictif que ça : je n’ai besoins juste que de une racine carrée d’un monôme qui est un monôme.
    Est-ce vrai aussi ou pas vrai non plus ?

    Je ne sais pas vraiment ce qu’est un « type » ou du « typage ».
    C’est cela peut-être qui me masque la vue.

    [small]C’est chiant, quand je prononce $\R[m]$ j’entends presque le parti présidentielle...[/small]
  • SERGE_S a écrit:
    Les ensembles de définitions de fonctions c'est quoi à ton avis ? Ce n'est pas du typage ?
    Pas tout à fait, ce sont plutôt des usines à gaz mal définies (dans les situations de maths scolaire ou le "concept" apparait; il y a eu un fil récemment à ce sujet).
    Une fonction est un ensemble $f$ de couples tel que pour tous $x,y,z$, si $(x,y)\in f$ et $(x,z)\in f$ alors $y = z$.
  • Typiquement, soit $d$ une fonction de domaine $\N$ et $f$ l'application qui à $x\in \N$ fait correspondre $0$ si $d_x \in d_x$ et $1$ dans le cas contraire.
    Quel est l'ensemble de définition de $\frac{1}{f}$? il n'appartient pas à la famille $d$ et en particulier si $A$ est un alphabet et $\phi:A^*\to \N$ une bijection de tous les mots finis de $A$ à valeurs dans $\N$ (une "numérotatio de Gödel"), alors en considérant que $d_{\phi(\alpha)}$ est "l'ensemble défini par le mot $\alpha$", on voit qu'il n'est pas possible d'expliciter l'ensemble de définition de la fonction en question avec des mots de $A$.
    Une fonction est un ensemble $f$ de couples tel que pour tous $x,y,z$, si $(x,y)\in f$ et $(x,z)\in f$ alors $y = z$.
  • @Dom

    $\R[m]$ désigne l'ensemble des suites d'éléments de $\R$ nulles à partir d'un certain rang et $m$ désigne la suite $(0,1,0,0,\dots)$. C'est une algèbre dans laquelle $\sqrt{m}$ n'a pas de sens à moins que tu me dises lequel et qu'on définisse un nouvel objet.

    Ce n'est pas très pratique pour faire ce que tu veux faire. Surtout que dans cette algèbre figure $m^2+m$ qui va poser un problème à tes élèves :)
  • Si on ne précise rien, alors par convention entre les matheux : $\sqrt{vache^2}=e\sqrt{vach}$. :-D :-P
  • Mais voyons, troisqua, on dirait que tu occultes volontairement une partie de mon discours.

    J’ai bien dit que $\sqrt{.}$, je ne le définis pas partout.
    Dans $\N$ on a bien la notion de carré parfait, et donc une notion de racine carrée (entière).

    Dans n’importe quel ensemble muni d’un $\times$, s’il existe un élément $u$ tel qu’il existe $r$ tel que $r^2=u$.
    Alors si je le peux, j’en désigne un comme étant $\sqrt{u}$.
    Dans les monômes de degré $2$, c’est facile on a deux candidats et j’en désigne un.
    Mieux encore mes monômes de degré $2$ sont identifiables à $\R$, c'est chouette ça.

    La cohérence est bien là, non ?

    [small]Ne confondez pas $vache \ carrée$ et $vache \ qui \ rit$. [/small]
  • @vorobichek ; meuuuuh non ! :)

    @Dom : dans $\R[m]$, c'est à dire dans l'anneau des polynômes formels à coefficients réels, il n'existe pas de $u$ tel que $u^2=m$ (comparer la parité des degrés des deux membres)

    Peut être veux-tu parler de cette autre notation et dire que $m$ est dans un sur-corps $K$ de $\R$ (comme $i$ est dans $\C$) et que $m$ possède une racine carrée dans $K$ (comme $i$ en possède deux dans $\C$), que tu en choisis une , et qu'alors $\R[m]$ désigne la plus petite sous $\R$ algèbre de $K$ contenant $m$ ? Mais alors pourquoi $\R[m]$ contiendrait-elle $\sqrt{m}$ alors ?

    Juste une question, admettons que tu te fixes $u$ une racine carrée de $-1$ dans $\C$. Que vaudrait alors $\sqrt{u}$ ? Faut faire un nouveau choix là non ?

    Et de toutes façons, quoique tu choisisses pour ton $\R[m]$ tu auras toujours le problème de pouvoir mélanger des torchons $m$ avec des serviettes $m^2$. Pas terrible comme modèle pour apprendre à gérer les unités aux élèves.
  • Très étrange dialogue de sourd...

    Tu me montres des éléments qui n’ont pas de racines carrées (je les ai bien vus et je dis que je ne m’en occupe pas pour créer d’autres choses) mais moi je te parle d’éléments qui en ont une.
    À savoir, par exemple, les monômes de degré $2$ dont le coefficient est positif.
    Comment continuer à discuter ?! :-S

    [small]récréations :
    Sur les torchons et les serviettes : et ben justement.
    Pour moi, $2 \ m + 4 \ m^2$ n’est pas « mélangé ».

    Un exemple pour qu’on s’amuse un peu avant de partir en WE :
    Dans mon coffre j’ai un sac, une roue et deux bouteilles de Bologne.
    Ça ne me gêne pas de modéliser : $c_1(s,r,b)=1\ s +1\ r + 2\ b$.
    Et si dans la caravane on a $c_2(s,r,b)= 2\ s+ 2\ r + 6\ b$, ça ne me dérange pas de parler du contenu du convoi $c=c_1+c_2$ :-P.[/small]

    J’ai mis les récréations en petit car c’est le premier paragraphe qui m’intéresse.
  • Les monômes de degré 2 ne forment pas un sous-anneau de $\R[m]$. Aie, on ne peut pas additionner ces bébêtes. Gênant.

    Mais au final, si tu autorises $m+m^2$, pourquoi tu ne poses pas tout simplement $m=1$ ? Tout marche très bien alors sans aller chercher je ne sais quel modèle.
  • Concernant la récréation j'aurais utilisé plutôt le symbole $\cup$ puisque $+$ désigne communément une application de $S^2$ dans $S$ et que ce que tu souhaitais faire c'était réunir des objets du sac $S$, pas en proposer une somme qui ne serait pas dans $S$. Ton $+$ dans ton sac n'a pas d'élément neutre ? Et $+$ n'est pas non plus interne ? Pas fan de ton choix de notation avec ton $+$ moi.
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