Manque de motivation des élèves

Pour la première fois, j'ai une classe de Terminale S. C'est la plus "faible " des 3 TS de mon lycée.
Depuis 1 mois et demi, ils ne bossent plus .
Peu d'élèves rendent les devoirs maison, le travail est rarement fait.L'échéance du bac et Parcoursup ne leur font pas peur.Aujourdh'ui, j'ai fait un TP sur" la loi binomiale vers loi normale".Ils n'ont pas acccroché!

Ma classe de TES est un peu plus disciplinée et motivée.

Même constat pour ma classe de Seconde mais là c'est moins surprenant.
Dès la première semaine de septembre, j'ai eu des élèves très bavards et qui ne savaient visiblement pas qu'il fallait écrire sur un cahier, écouter le prof...
Leur comportement n'a pas vraiment changé.Pourtant ils sont de bonne volonté.

J'ai été inspectée avec eux, l'IPR n'a rien dit sur ma séance mais il a du sentir que je m'ennuyais car ma façon d'enseigner est trop routinière.
Pourtant en Seconde, je les fait construire un patron (j'ai l'impression d'etre avec des Primaires car "je n'ai pas de ciseau", je n'ai pas de regle"....), je les envoie en salle Informatique...

Donc, il va falloir que je change ma façon d'enseigner. Il faudrait que je les fasse bosser par groupes (je l'ai fait mais peu concluant), que j'individualise mon travail pour chaque élève(devoir différent pour les élèves...)...

Dans ces moments de découragements je me dis que je ne sers à rien, que je ne sais pas enseigner, ni gérer ma classe (j'ai toujours eu des soucis de bavardages mais je ne sais que faire pour les cesser s'ils s'ennuient...) et que je ferai mieux de changer de métier .
Car encore 20 ans avec des élèves qui seront de moins en moins intéressés et bosseurs, cela va devenir très dur!

Mes collègues ne sanctionnent pas le travail non fait ni les bavardages . Ils ont surement un très grande autorité naturelle?
Ils ne se plaignent pas trop de leur manque de travail. Ils s'en fichent ou savent passionner leur auditoire?

Voilà mes plaintes du vendredi soir à l'heure où je me dis que qu’éleveuse de chèvres seraient surement plus épanouissant ;-)
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Réponses

  • Bonsoir chanig,

    personnellement j'envisage la voie monacale filière Bouddhiste.

    Mon autorité est fondée sur l'humour (à base de jeux de mots) et des formes d'exercices dépaysants, qualifiés de jeu de plages par au moins un intervenant du forum. Mais bon, ne te dis pas que je dépayse et suis marrant tous les jours (cf seconde ligne du post).

    -> Va fouiner dans sesaprof du site sesamath, c'est mon conseil.

    S
  • Je ne suis certainement pas le mieux placé sur ce forum pour prodiguer des conseils, mais voici ce que je te dirais : ne change pas ta façon d'enseigner.

    En effet, depuis des années (me semble-t-il), on assiste à deux phénomènes largement répandus par l'institution :

    1. Une remise en cause systématique et permanente du professeur du secondaire ;

    2. Un glissement du rôle du professeur, de celui qui transmettait des connaissances vers celui qui devrait "intéresser ses élèves".

    Selon moi, l'institution a très mal identifié les problèmes, mais il est plus facile de s'en prendre aux professeurs que de traiter les vraies causes (multiples) de l'absence de travail de beaucoup d'élèves des collèges et lycées (et aussi des premières années de fac).

    Concernant le premier point, je crois qu'il ne faut pas hésiter à rester droit dans ses bottes : tu as eu une excellente formation en maths qui t'a permis de devenir professeur de maths, tu reproduis donc cette formation car elle a montré ses succès.

    Pour le second point, ne pas hésiter à dire aux élèves qu'un cours, ce n'est pas un one-man show, les élèves ne viennent pas au spectacle te regarder t"agiter au tableau, mais viennent bien pour bosser, c'est-à-dire participer activement à l'avancée du cours dans leur propre intérêt.

    Bon courage,

    NdT.
  • Bon courage !

    Mon conseil perso : oublie ces soucis le temps du week-end (mets-les de côté) et profite !

    Pour ta classe, c'est vraiment difficile de dire, car on ne sait pas : toi, ta classe, etc.
    Mais, il reste quand même ça : Enseigne avec ta personnalité et tes convictions. Ne te compare pas aux autres profs. Tu crois que ... mais en es-tu sûre ? Non !

    Personnellement (c'est mes convictions, que d'autres ne partageront pas — ce n'est pas le sujet), je pense que moins on en demande aux élèves moins ils en feront (je pense aux TS). Pour les Seconde, le problème est tout autre : j'imagine que x% de ta classe n'a pas le niveau pour être en Seconde... Mon objectif pour la Seconde est qu'ils arrivent en Première en sachant calculer, au moins.

    Colas
  • Colas a écrit:
    Pour les Seconde, le problème est tout autre : j'imagine que x% de ta classe n'a pas le niveau pour être en Seconde... Mon objectif pour la Seconde est qu'ils arrivent en Première en sachant calculer, au moins.

    Je dirais que c’est pareil en TS, tout le monde veut y aller mais beaucoup moins veulent faire des maths.
    Algebraic symbols are used when you do not know what you are talking about.
            -- Schnoebelen, Philippe
  • J’ai des TS depuis trois ans. La première année je n’avais que des spé SVT, 3,5 de moyenne au Bac Blanc, 9 et 8 dans les autres (moitiés de classes de spé maths). Cette année, j’ai la moitié de la classe qui fait spé. Meilleure classe au Bac Blanc. Tout est dit. Le niveau des élèves, c’est 80 % les élèves, 20 % le prof. Sanctionne les travaux non rendus (-1 sur 10 sur les évaluations pour ma part, tu verras certains rendront, si ça ne suffit pas, mets carrément -2!). Je les évalue presque chaque semaine (jamais plus de deux!), ça les oblige à suivre un minimum. Et surtout montre leur que tu fais le job en étant sûr de ton coup. Dernière piste, les parents sont plutôt un allié si on sait s’y prendre. Bon courage!
  • Merci pour vos encouragements :)

    Badiste, tu leur donnes un petit contrôle toutes les semaines?
    J'ai un été obligée de suivre mes deux collègues de TS qui ont des TS depuis ans. Dès le début, ils m'ont dit d'aller vite car le programme est chargé.je n'avais pas non plus de recul sur le programme et les exigences.
    Beaucoup de ces élèves auraient du redoubler leur Première S.


    Je donne des devoirs maison mais ne les note pas . J'ai longtemps noté les devoirs maison mais cela devenait du recopiage.
    Mais si je dois y revenir l'an prochain...

    En seconde, maintenant, je donne des petits contrôles sur le cours précédent.

    Mais je sais que je ne sanctionne pas assez le travail non fait que ce soit le boulot qu'ils ne font pas pendant mon cours (ceux qui attendent la réponse) , ou le travail du soir ou les devoirs maison.
  • Oui presque chaque semaine. Et le DM prépare. Ça fait bcp de copies mais ça paye un minimum. Faut comptabiliser les DM d’une manière ou d’une autre, en sanctionnant la pompe. Le but est qu’ils comprennent l’intérêt du DM et de récompenser ceux qui s’investissent. En bref, celui qui s’investit bonus, celui qui le fait mais bâclé s’en tire sans trop de dommage et celui qui ne fait rien se fait plomber.
  • Merci Badiste. Je mettrai ça en place en TS à la rentrée prochaine maintenant.
    Mais si on donne des DM et des interros toutes les semaines dans toutes nos classe, on est vite enseveli sous le boulot.
    J'ai donc abandonné (c'est pas bien!) les DM en seconde....
  • On est d’accord. Mais franchement c’est de loin les copies de TS qui sont les plus chronophages. Après il faut savoir ce qu’on veut. Des classes a priori plus agréables avec plus de boulot ou le contraire? Un DM de Seconde se corrige en deux heures, on y passe au moins le double en TS.
  • Le prochain DM de TS , je le noterai je crois. Si ça peut les faire bosser les dernières semaines qu'il reste, ça vaut bien sur le coup.
    Mais est ce que cela règlera les bavardages en Seconde qui deviennent une coutume chez les élèves?Je ne sais pas trop.Je me demande toujours, ce que j'ai pu "louper "en début d'année avec mes élèves pour qu'ils soient ainsi.
  • Un devoir toutes les semaines noté ou pas , on voit bien les dérives du système actuel : de nombreux élèves ne sont pas à leur place et il faut corriger le truc avec un travail hyper-lourd pour l'enseignant pour quelques minuscules résultats qu'on va applaudir .

    Il me reste quelques années avant de quitter la boîte , elles vont me sembler longues ...

    Domi
  • On peut accélérer ces corrections "sans intérêt" : je parle des DM.
    Il suffit de pointer les endroits importants dans le DM, par exemple avec un symbole qui signifie "chercher l'erreur".
    Le gamin qui cherchera apprendra quelque chose. Celui qui s'en fout, bah on ne peut plus grand chose...

    Ensuite mettre une appréciation, plutôt qu'une note ou bien noter sans compter la note.
    C'est toujours pénible de se dire que le gamin aidé va s'attraper des points même s'il n'a rien compris. Et l'autre gamin qui s'est arraché tout seul et qui a une note pourrie va être pénalisé. Le dilemme du DM ;-).
    L'avantage quand on ne compte pas la note est que l'on peut "massacrer" sans état d'âme.
    "Massacrer" dans le sens "je ne vais pas partir à la chasse aux points et bonifier une seule ligne de calcul juste".
    Bon, tout cela est à nuancer.

    On peut sanctionner quelque part (c'est à dire sur une note bricolage-bienveillance-participation-travail personnel) si le DM n'est pas rendu. Tout cela est pedagogo mais je ne crois pas que ce soit néfaste.

    Enfin, en effet, certaines promotions sont déroutantes, c'est comme les millésimes.
  • Donc, il va falloir que je change ma façon d'enseigner. Il faudrait que je les fasse bosser par groupes (je l'ai fait mais peu concluant), que j'individualise mon travail pour chaque élève(devoir différent pour les élèves...)...

    Non non. Tout ca ce sont des conneries. Moi même, je suiis en REP + depuis plus de 6 mois, et le problème ne vient pas de là. Le problème, c'est qu'il y a un certain nombre d'individus qui n'ont rien à faire dans un système scolaire classique. Ils sont incapables de se tenir tranquilles plus d'une minute, ils n'ont jamais ni feuille, ni cahier, ni même stylos, ils n'écoutent jamais rien du cours, et bien entendu ont un niveau qui oscillent entre le CP et le CM1.

    Dans certains lieux comme le mien, ils sont de plus d'une insolence êtrême (tutoiement, insultes, même à mon égard). Alors, méthode en groupe, différenciation pédagogique, tout ça tu peux tout remballer.


    Hier il y avait 8 exclusions temporaires, et 3 absents de plus, ils étaient donc 10 en classe, donc j'ai pu faire cours dans des conditions presque normales). Deux exemples de ma séance (fin du chapitre sur les statistiques) - j'ai mis un tableau résumant les buts d'un footballeur célèbre en fonction du nombre de buts marqués par matchs :

    "Voyons D..., s'il a marqué 2 buts, ce qu'on appelle un doublé, au cours de 12 matchs, il a mis combien de buts en tout au cours de ces 12 matchs ?
    - 12 ! "

    "Si on court 10,5 km tous les jours de la semaine, combien a t-on couru au bout d'une semaine ?
    (elle compte à haute voix) 70, 80,... 90 !
    - Voyons, combien y-a t-il de jours dans la semaine ?
    - 7 !
    - Donc ?
    - Ah oui, 70 !
    - Et le ,5 tu en fais quoi ?
    - Ah oui c'est vrai, 70,5 !!
    - Non
    - C'est pas ça Monsieur ???"

    Et des exemples comme ça il y en a chaque semaine, et c'est 50 % de mes élèves...
  • chanig a écrit:
    Je me demande toujours, ce que j'ai pu "louper "en début d'année avec mes élèves pour qu'ils soient ainsi.

    Nous ne vivons pas dans le village des schtroumpfs...Comme le disait Clint Eastwood dans Le maître de guerre il faut improviser, s'adapter et dominer !!!! La devise du prof qui veut survivre en milieu hostile est "Coeur pour oeil, machoire pour dent"....

    Si tes élèves de Seconde se comportent comme des abrutis, traite les comme des abrutis....
    chanig a écrit:
    Dès la première semaine de septembre, j'ai eu des élèves très bavards

    Au premier bavardage, il faut passer un savon monumental au coupable en expliquant que tu ne toléreras pas le moindre bruit dans ton cours et que le prochain bavardage sera sanctionné par 2 heures de colle.....en tenant bien évidemment tes promesses au cas où tes élèves n'auraient pas compris le message....
    chanig a écrit:
    (des élèves) qui ne savaient visiblement pas qu'il fallait écrire sur un cahier,

    Dans ce cas, patrouille dans les rangs et regarde leurs cahiers. Celui qui ne copie pas ton cours doit être immédiatement sanctionné (2 heures de colle)
    chanig a écrit:
    Peu d'élèves rendent les devoirs maison

    Inadmissible !!!!! Tout élève qui ne rend pas un devoir doit être puni (4 heures de colle). Je te garantis qu'à ce tarif TOUS LES ELEVES te rendront le prochain DM en temps et en heure.....Dès le début de l'année, en distribuant le premier DM, tu aurais dû leur dire de façon claire et nette que tu ne tolérais AUCUN RETARD dans la remise des DM et que tout devoir non rendu serait sanctionné....
    chanig a écrit:
    (j'ai l'impression d'etre avec des Primaires car "je n'ai pas de ciseau", je n'ai pas de regle"....)

    Au début de l'année, dès que tu constates que deux ou trois élèves n'ont pas leur matériel, tu arrêtes le cours et tu dis: "Très bien, vous vous comportez comme des petits 6èmes donc je vous traite comme des petits 6èmes....Je passe dans les rangs et je veux voir votre matériel sur la table !"
    Tu mets une croix devant le nom de chaque élève qui n'a pas ses affaires et tu dis clairement "Au bout de deux croix c'est 2 heures de colle !". Je t'assure qu'au cours suivant, TOUT LE MONDE a ses affaires....

    Les élèves ne sont en réalité que des TIGRES DE PAPIER... Dès que l'on fait preuve de fermeté et de justesse, en tenant ses engagements, beaucoup de problèmes se règlent facilement....mais il ne faut pas hésiter à sanctionner lorsque cela s'avère nécessaire....

    Si tu adoptes une attitude ferme dès le début de l'année, les bavardages cesseront très vite et tu entendras les mouches voler pendant que les élèves bosseront sur les exercices que tu leur aura donnés à résoudre....
    Liberté, égalité, choucroute.
  • Merci Ramon pour tes conseils.
    Tout ça , je le sais et malheureusement, je ne parviens pas à l'appliquer.J'ai beaucoup de mal à avoir ce comportement très ferme, depuis 20 ans . Sans doute aussi parce que notre lycée est assez laxiste.
    Il va falloir me faire violence pour sanctionner dès le début de l'année.
  • Bonjour,
    il y a une vieille devise médiévale qui dit :

    Oignez vilain il vous poindra,
    Poignez vilain, il vous oindra


    je crois que cela s'applique ici.
    Cordialement
  • J'ai beaucoup de mal à avoir ce comportement très ferme, depuis 20 ans . Sans doute aussi parce que notre lycée est assez laxiste.

    Moi-même, ce n'est pas mon caractère mais vu le collège qui m'a été affecté, j'avais moult bonnes intentions de fermeté. Maintenant, j'ai lâché l'affaire (les heures de colles ne sont jamais respectées, les absences jamais justifiées, les insultes jamais sanctionnées, etc). Quand il n'y a pas de capitaine à la barre (la direction) le bateau tangue. Le seul prof qui est vraiment craint des élèves, c'est un ancien légionnaire qui fait peur aux élèves. Tant mieux, c'est utile, mais ce ne sera jamais ton caractère ni le mien. Je ne vois aucune raison de culpabiliser. Bien sûr qu'il faut savoir se faire respecter un minimum, etc, mais moi aussi j'ai envie d'enseigner sans passer 80 % du temps à faire le gendarme. Les élèves qui ne respectent pas ce que tu dis, ne travaillent pas, ne se taisent pas, sont en tort. Point. Si derrière, tu signales le problème et qu'en vie scolaire ou à la direction, cela ne suit pas, tu n'y es pour rien.
  • Les avertissements que j'ai mis (peu souvent cette année) n'ont eu aucun effet sur les élèves.
    Je me souviens de trois avertissements que j'ai mis ces deux dernières années pour bavardages et non travail et que je n'aurai pas du mettre car fifille a des problèmes avec ses parents, fifille a son papa malade et sa maman au chômage. Des excuses totalement aberrantes car dans ce cas là, tout le monde a des problèmes persos!
  • chanig a écrit:
    Les avertissements que j'ai mis (peu souvent cette année) n'ont eu aucun effet sur les élèves.

    Un avertissement ne sert à rien car les élèves se moquent de ce genre de remontrance sans conséquence réelle pour eux. Tout manquement à la discipline ou au travail doit être FACTURE.... Il ne faut pas hésiter une seconde à coller les élèves qui le méritent.

    chanig a écrit:
    Je me souviens de trois avertissements que j'ai mis ces deux dernières années pour bavardages et non travail et que je n'aurai pas du mettre car fifille a des problèmes avec ses parents, fifille a son papa malade et sa maman au chômage.

    Il ne faut avoir AUCUN ETAT D'AME dans ce genre de situation. Le fait de bavarder ou de ne pas travailler ne guérira pas le père et ne donnera pas de travail à la mère...
    Liberté, égalité, choucroute.
  • Merci ramon.
    Il va falloir que je supporte encore ma classe bavarde de Seconde pendant 8 semaines.
    Je ne pense pas que je puisse "redresser" la barre maintenant.

    Mes élèves étaient bavards en septembre donc c'est qu'en collège , ils devaient avoir cette habitude de parler . D'ailleurs, je leur avais demandé s'ils étaient ainsi en 3ème et ils me disaient que c'était pire (bon, fallait il les croire? )

    Le problème est que certains profs se plaignent aussi de bavardages donc j'ai fini par baisser les bras et tolérer cela.
    Un silence total étant plutôt devenu impossible à avoir et tolérer un chuchotement peut se transformer en bazar an quelques mois.

    De plus, je me perds entre avertissements , colle, travail supplémentaire (déconseillé par ma conseillère pédagogique)

    Dans notre lycée, c'est plutôt : discussions avec l'élève!
  • chanig a écrit:
    Il va falloir que je supporte encore ma classe bavarde de Seconde pendant 8 semaines.
    Je ne pense pas que je puisse "redresser" la barre maintenant.

    Ce sera difficile mais essaie tout de même. Il faut instaurer des règles strictes dès le début (quitte à assouplir en cours d'année si cela s'avère possible).

    chanig a écrit:
    Dans notre lycée, c'est plutôt : discussions avec l'élève!

    Catastrophe !!!! La discipline et le travail NE SONT PAS NEGOCIABLES.
    Un élève qui nuit au bon fonctionnement de la classe par son absence de travail ou par son comportement doit être sanctionné....malheureusement,comme le dit le proverbe, le CPE est le pire ennemi de l'homme.....
    Dans ce cas, il ne faut pas faiblir et exiger fermement qu'un élève perturbateur soit puni.
    Liberté, égalité, choucroute.
  • Attention : « s'ils bavardent, c'est qu'ils ont pris l'habitude avant ».

    C'est complètement faux.

    Un gamin seul s'adapte à la situation.
    Une classe, c'est pareil.
    Et, en fait, tout le monde est régi par cela : chacun s'adapte à ce qu'on le laisse faire.

    Est-ce rattrapable ? Difficile... on est au printemps. Mais ce n'est pas impossible. En effet, selon la politique d'établissement c'est plus ou moins la croix et la bannière. Et évidemment selon la zone géographique...

    C'était pire avant, disent-ils ? C'est leur sorte de médaille : « Nous on mettait le bazar ».

    Remarque :
    Parfois, si les deux profs d'avant ont vissé à fond, alors le troisième devra avoir bien du courage pour instaurer le calme.

    Bon, allez, courage ;-)
  • Si dès la première semaine de l'année, les élèves de seconde sont très à l'aise et bavardent, cela vient sûrement d'un certain laxisme au collège . D'ailleurs des profs de collège le disent : élèves qui se savent pas se concentrer, bougent sans cesse....

    La CPE n'est pas du tout crainte par les élèves.

    Lors de mon entretien avec le Directeur suite à mon rendez-vous carrière, je lui ai demandé ce qu'il fallait faire avec un élève qui ne faisait pas son travail.
    Il ne semblait pas avoir de réponse, à part me suggérer de discuter avec l'élève pour lui faire comprendre que pour son bien, il doit bosser.

    Mes collègues de maths laissent passer le travail non fait.


    Il est vrai que cette année , j'ai lâché (grande erreur) du lest sur ça.

    TOUS les ans, je me dis, "ah si j'avais su, j'aurais été plus ferme " et je m'en mords les doigts après.
    Or en début d'année, je n'ose pas m'imposer par crainte sûrement des réactions d'élèves que je ne connais pas .
    Et je me dis aussi, à tort, que maintenant, il est impossible d'avoir le calme

    C'est seulement à cause de cette difficulté de gestion de classe, que je veux changer de boulot et cela me déprime bien souvent.
    Si j'arrivais à avoir le silence total, je ne voudrais pas partir.:-((je peux supporter mes collègues, les copies, le travail le week end, ...)

    Alors je me demande, si un jour , j'arriverai à gérer parfaitement mes classes ou bien si c'est impossible pour moi, au vu de mon caractère.

    Désolée de me plaindre, j'en ai un peu honte :-S
  • Un élève de 4ème m'a traité Vendredi (il y a 10 jours) de "Sale P....".

    Outre le fait que je ne suis ni homosexuel, et que mon hygiène est correct, rien n'a été fait par la direction (et pourtant la C.P.E. et la principale adjointe ont été informées le soir même). Cet élève est pourtant insupportable depuis l'école primaire.

    Dans mon autre 4ème, un élève a lancé un caillou à une collègue d'anglais qui par chance a eu le réflexe de l'éviter (on ne connaît pas le coupable, mais il y a des témoins). Aucune enquête n'a été faite, et j'ai eu le plaisir de trouver un nouvel élève ce matin en classe renvoyé d'un autre collège REP de ma ville que j'ai viré au bout de 20 minutes parce qu'il s'est levé en disant "je vais te n... ta race" à un autre. Une autre exclue 8 jours avant les vacances de Février m'a dit "je parle, je m'en bats les c....".

    En 6ème, une élève qui ne fait strictement rien, a 4 de moyenne en maths, n'a jamais ses affaires, rigole tout le temps et paraît-il m'avait fait un doigt d'honneur dans le dos un jour a eu les encouragements du conseil de classe. Mot de la principale "il n'y a qu'en maths que ça ne va pas".


    Ah, ce matin (j'étais énervé), quand j'ai voulu leur faire comprendre qu'ils n'apprenaient rien depuis des années, j'ai demandé à une fille de la classe (la deuxième meilleure moyenne de la classe) "quand est-ce que $\frac{a}{b} = \frac{c}{d}$ ?". Sa réponse : "quand $\frac{a}{b} = \frac{b}{a}$"....


    Seuls quelques 6èmes (que des filles d'ailleurs) et une fille de troisième en soutien me convainc que je ne me lève pas pour rien. Mais cela ne me fait plus grand sens d'aller là bas ... Manque de motivation d'un prof désarmé;
  • Bizarre comme annonce :
    « Si dès la première semaine de l'année, les élèves de seconde sont très à l'aise et bavardent, cela vient sûrement d'un certain laxisme au collège. »

    Et cet argument :
    « D'ailleurs des profs de collège le disent : élèves qui se savent pas se concentrer, bougent sans cesse.... »

    Que va écrire le prof de lycée qui s'en plaint ?
    S'il écrit que les élèves bavardent, va-t-on le taxer de laxiste ?

    Non, franchement, c'est bizarre de raisonner comme ça.
  • chanig a écrit:
    Alors je me demande, si un jour , j'arriverai à gérer parfaitement mes classes ou bien si c'est impossible pour moi, au vu de mon caractère.

    Tu peux y arriver, mais tu devras probablement poser fermement dès le jour de la rentrée tes exigences (discipline, travail, DM à rendre impérativement...). Tu devras aussi sanctionner sans pitié la première entorse aux principes que tu auras posés....

    chanig a écrit:
    Désolée de me plaindre, j'en ai un peu honte

    N'aie pas honte... car ceux qui regardent avec condescendance les personnes qui osent aborder ce genre de problèmes sont souvent les plus bordélisés....
    Liberté, égalité, choucroute.
  • Dom écrivait : http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?18,1630202,1631452#msg-1631452
    [Inutile de recopier l'avant dernier message. Un lien suffit. AD]

    Je n'accuse nullement tous les profs de collège de laxisme !
    Je suis étonnée, car il y a deux ans, les élèves de Seconde de mon bahut, étaient assez impressionnés et très disciplinés en début d'année.
    Je fais un constat. je n'en sais absolument rien de la gestion de classe de mes collègues.
  • Je comprends ce que veut dire chanig. Effectivement, des habitudes d'attention et de travail ça s'apprend (à l'école primaire, au collège). Et comme l'institution est de plus en plus laxiste à tous les étages (et pas qu'en maths!), un élève moyen aujourd'hui aurait à peine été accepté en Seconde GT il y a dix bonnes années.

    Les raisons? L'élève a des difficultés à l'écrit? L'interroger à l'oral ou le faire travailler avec le numérique. L'élève ne sait pas écouter un cours et se concentrer sur les explications du prof? Le mettre en groupe, son camarade va lui expliquer. L'élève s'ennuie? Le faire jouer, il va apprendre. L'élève est mauvais en calcul? Autoriser la calculatrice. L'élève a des difficultés en grammaire? N'en faisons plus, c'est rébarbatif, faisons des EPI. L'élève ne travaille pas? Il a sans doute une bonne raison, ne pas sanctionner ceux qui ne travaillent pas, valoriser ceux qui travaillent... Et c'est comme ça dans tous les domaines. La moindre difficulté est mise de côté au profit des méthodes les plus laxistes (notes pour acheter la paix sociale dans certains établissements par certains collègues par exemple). On s'étonne alors que les élèves ne cherchent plus. A quoi bon? Tout va bien pour eux, ils sont intouchables.

    Qui résiste? Quelques établissements (privés pour la plupart et quelques établissements publics, de plus en plus rares)...
  • Comme dom, je doute des soi-disant "habitudes prises".

    Il suffit de voir pour une seule et même classe. D'un enseignant à l'autre, d'une discipline à l'autre, les comportements peuvent être radicalement différents.

    Comme quoi, ils ont parfois des capacités surprenantes à s'adapter avec les règles des uns ou des autres, d'une heure à l'autre. Un collègue m'a une fois reproché que je "serrais" trop mes élèves, car ensuite les élèves se déchaînaient dans son cours.
    Karl Tremblay 1976-2023, je t'appréciais tellement.
  • Voilà, c'est que je veux dire @zeitnot.

    Je rejoins @Ramon Mercader : pas de honte à avoir.

    Une remarque : le collège n'apprend pas aux élèves à travailler longtemps à la maison. C'est l'un des fléaux au lycée.
    Les gamins lisent leurs cours et pensent avoir "travaillé". Ce ne sont pas les profs qui sont en cause, mais la situation que décrit @Badiste75.
    Pour compléter son propos, on peut penser à "devoirs faits" : le travail personnel est fait dans l'établissement, avec l'encadrement de quelques adultes. On renforce, selon moi, le genre "Je torche ça au collège et comme ça je n'ai plus rien à foutre chez moi".
    On entendait même l'idée de ne plus donner de travail aux collégiens. Le prétexte était (en exagérant, bon, d'accord) "comme on en trouve qui ne le font pas et qui ne sont pas aidés à la maison, ça crée des inégalités".
    Comprenez : "c'est de la triche, lui il s'entraîne".
    Rajoutez "quand je pense à ces salauds de parents qui ne laissent pas traîner leurs gamins dehors, c'est révoltant !".

    Allez, une conférence m'attend : :)o (ce smiley est fort à propos pour ce qui auront compris (:P))
  • Une petite poire, Dom ?
    Algebraic symbols are used when you do not know what you are talking about.
            -- Schnoebelen, Philippe
  • Il est clair que je suis moins stricte que leur prof de français ou d'anglais. Donc, je "rame".

    Ça se fait encore de donner du travail supplémentaire comme sanction ? Car coller tout de suite, c'est un peu "fort" et on grille nos cartouches.
    J'entends souvent que non, il ne faut pas punir par un travail de maths mais par un travail de réflexion
  • Aucun scrupule à donner un travail supplémentaire de mathématiques.
    Karl Tremblay 1976-2023, je t'appréciais tellement.
  • J'ai encore donné des fables de La Fontaine à copier aujourd'hui, par tranche de 10. Et si ce n'est pas fait demain, direction la perm.
  • Eric
    En quelles classes ?

    [Inutile de reproduire le message précédent. AD]
  • Pas de perm chez nous.
  • @ Chanig : en 4ème dans un collège tranquille du centre de Paris (mais où la surnotation est tout autant la norme que dans le 18e ou au fin fond du 93).
    Je refuse de donner du travail supplémentaire en maths et lorsqu'un administratif me dit qu'en plus je devrais le corriger (les c... osent tout, ...), je lui ris au nez et je l'envoie paitre.

    En parlant de travail en maths, je me suis vu reprocher par une inspectrice l'année dernière d'avoir donné trois exercices à faire pour le même jour, avec cet argument : "Vous devez penser aux élèves qui ont des difficultés, trois exercices, c'est de trop pour eux". Je n'ai pas pu m'empêcher de la raconter aux élèves le lendemain. Ils ont sauté de joie. Et ensuite j'ai ajouté que j'avais une mauvaise nouvelle pour eux : "l'inspectrice n'est plus là ... et ce sera encore trois exercices pour tout le monde."
  • Hello,
    Chanig a écrit:
    http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?18,1630202,1630202#msg-1630202
    Aujourdh'ui, j'ai fait un TP sur" la loi binomiale vers loi normale".Ils n'ont pas acccroché!

    Merci pour le point d'exclamation final, il m'a bien fait rire : (sur un air outré) "Quoi ?!?! Ils ont pas kiffé ??? Mais ils leur faut quoi alors ?"

    Une des premières choses à comprendre, c'est : ça ne va pas de soi parce que ça ne peut pas aller de soi. Sauf exception.

    Je n'ai pas tout lu les réponses dans le détail, mais il me semble que considérer comme normal le fait que les élèves doivent être motivés est un attitude un peu naïve, REP ou pas d'ailleurs. Pourquoi sont-ils en S à ton avis ? Attention, il y a beaucoup de réponses possibles et la celle qui consiste en "Pour les sciences", si elle a pour elle une certaine évidence sonore, n'est pas pour autant la plus pertinente selon moi. Il y a qu'à voir les choix pour le supérieur.

    Quant à faire du Science et vie junior (les pédagogos) ou bien plus de devoirs sur "les bases" à l'ancienne (les rétrocons...ervateurs), c'est sans doute ce qui vient le plus rapidement quand on n'a pas vraiment envie de se colleter sérieusement au fond du problème.

    J'ai bien une petite idée d'une origine du mal, je l'ai formulée dans "maths et société". Ça a l'air un peu provoc comme ça, mais c'est sérieux en fait.

    ;-)
  • [ Merci de ne pas recopier le message précédent. jacquot ]

    Bah, je sais très bien que les élèves de S n'aiment pas forcement les sciences et ne sont pas forcément bons dans ces matières. Ils sont là pour faire plaisir à papa et maman ou parce que ça fait "bien " ou pour gagner pleins de sous en étant médecin ou pour être pilote d'avion pour voyager....Tout ça sans trop faire d'efforts....

    Mais as tu des solutions pour faire bosser un élève de Terminale S qui s'en fiche de mon joli cours?
  • Hello Tatum,

    pas de solution clef en main, bien évidemment. Faire bosser, tu peux toujours l'exiger mais tu ne peux pas être sûr d'obtenir quelque-chose. L'élève apeuré ou soumis à l'autoritarisme n'est plus une denrée si courante en 2018.

    Une idée de départ très simple, c'est essayer de creuser la question du projet après le lycée. La motivation réelle sans perspective (au sens large), je pense pas que ça puisse exister. Bref, je pense que la question du sens est centrale. Tout le monde le sait, trop de gens l'oublient.
  • chanig a écrit:
    pour gagner pleins de sous en étant médecin ou pour être pilote d'avion pour voyager....Tout ça sans trop faire d'efforts....

    Je ne vois pas comment on peut devenir médecin ou pilote d'avion sans efforts....on n'accède à ces professions qu'après avoir passé un concours sélectif.
    chanig a écrit:
    .Aujourdh'ui, j'ai fait un TP sur" la loi binomiale vers loi normale".Ils n'ont pas acccroché!

    Ces jeux de plage ne servent à rien.....il faut faire un cours magistral car c'et le seul moyen d'apprendre quelque chose......
    Il faut en finir avec les zaktivités pour centre aéré.
    chanig a écrit:
    Mais as tu des solutions pour faire bosser un élève de Terminale S qui s'en fiche de mon joli cours?

    Comme le dit si bien le proverbe corrézien: "On ne fait pas avancer un âne qui chie".....Celui qui ne veut pas faire d'effort doit se tenir à carreau
    sinon, il faut facturer en heures de colle....
    Liberté, égalité, choucroute.
  • On peut rappeler que "tous" (allez, une grosse louche) les élèves de collège ne sont pas motivés.
    La différence entre les établissements est l'apprentissage de l'autorité et de la frustration : certains élèves l'ont déjà, d'autres sont "en manque".

    À la limite, c'est la frustration le plus important ou comment empêcher le "faire ce que je veux quand je veux" pour rester simple (simpliste ?).

    En lycée, il reste des "collégiens" mais aussi des vrais "ados/âge con/j'suis un bonhomme".
    Par contre, l'autorité pendant le cours est plus simple à obtenir (avec exceptions, filière, matière, public)

    Allez, bon courage ;-)
  • Hello Ramon,

    ton approche, si elle peut se défendre sur le plan dialogique, me semble toutefois assez difficile à mettre en œuvre à cause d'un truc un peu encombrant : le réel. C'est une sorte de chewing gum métaphysique qui se colle aux basques de la vie vécue pas rêvée.
  • Magnéthorax a écrit:
    Ton approche, si elle peut se défendre sur le plan dialogique, me semble toutefois assez difficile à mettre en œuvre à cause d'un truc un peu encombrant : le réel.

    Pardonne moi mais je ne vois pas en quoi le réel empêcherait mon approche de se réaliser....Pourrais-tu préciser le fond de ta pensée?
    Liberté, égalité, choucroute.
  • Hello,

    je te pardonne, bien entendu.

    "Ces jeux de plage ne servent à rien.....il faut faire un cours magistral car c'et le seul moyen d'apprendre quelque chose" : irréaliste et faux. Et tu balances ça sans même avoir vu le travail en question. Une activité peut être un truc passionnant pour tout le monde, y compris son auteur. Le plaisir (racine grecque du mot école) ce n'est pas tout, mais purée ça compte dans la vie.

    "Celui qui ne veut pas faire d'effort doit se tenir à carreau sinon, il faut facturer en heures de colle." : inefficace et irréaliste. A titre personnel, l'approche policière me fait vomir. Elle a à peu près autant de pertinence et donne autant de résultats que dans le domaine judiciaire : récidive, récidive, ferme, marginalisation, récidive, ferme, truc grave, perpet. De plus, la position vent debout seul contre tous n'est pas tenable aujourd'hui. Si tu savais le nombre de moyens déloyaux dont dispose cette hiérarchie pour faire revenir à la raison un hérétique. Et là, on est plus chez les tigres de papier.
  • Magnéthorax a écrit:
    Une activité peut être un truc passionnant pour tout le monde, y compris son auteur. Le plaisir (racine grecque du mot école) ce n'est pas tout, mais purée ça compte dans la vie.

    Mille fois d'accord avec cela.

    Néanmoins : un cours magistral peut être un truc passionnant pour tout le monde, y compris les élèves. Mais cette réalité est niée par l'institution, contrairement à celle que tu soulignes.
  • Hello discret mélanchoniste,

    autant que j'ai pu en juger comme élève, il y a cours magistral et cours magistral. D'ailleurs Ramon devrait nous préciser ce qui, selon lui, est un cours magistral. Est-ce un déroulé axiomatique ?

    A priori, si c'est à peu près ce que j'ai en tête, je parie que c'est quand même moins passionnant qu'une activité rondement menée suivie d'une toujours nécessaire "institutionnalisation". Même chez les "grands", Bourbaki n'est pas hyper hyper populaire pour apprendre.
  • Bonsoir,
    j'ai lu votre petit message intitulé manque de motivation des élèves, je suis moi-même une élève du coup je ne suis pas bien placée pour vous donner des conseils mais j'avais envie de vous encourager un peu car votre message m'a rendu triste.
    Je pense que vous ne devriez pas abandonner votre travail, ce serait vraiment triste surtout si vous aimez vraiment les mathématiques et enseigner. Vous avez travaillé dur dans votre vie, fait des études très difficiles, et peut-être même sacrifié des choses pour arriver jusqu'ici, ce serait dommage. En tout cas j'espère de tout cœur pour vous, que la prochaine promo sera mieux et prometteuse :)
    Je vous souhaite une très belle soirée.
    Courage, force et honneur.
    Cordialement,
    S.
  • Un cours magistral c'est quand seul le prof parle, sans qu'il y ait d'activités ou autres... Comme un exposé de séminaire.

    Il n'y a aucune raison pour que ce soit un "déroulé axiomatique". Ça peut être passionnant : par exemple, ou encore, ou encore... Je plains Magnéthorax qui n'a manifestement jamais eu la chance d'assister à des cours magistraux ou à des exposés passionnants.

    Moi j'avais un super prof en terminale (ça date, c'était avant les années 2000). Que des cours magistraux, bien sûr, à part quelques séances d'exercices de temps en temps. Je me rappelle encore son introduction sur les nombres complexes. Un régal.
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