J'aurais dû être prof de maths...

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Réponses

  • Et les jeunes ne savent plus calculer en effet ! (Je crois que 90% des calculs faits par mes élèves de seconde en classe avec la calculatrice correspond aux multiplications de deux nombres à un chiffre, certes avec un des deux qui peut être négatif...)

    Question bête, pourquoi ne pas faire faire beaucoup de calcul de bases (niveau 6ième 5ième) aux élèves pendant leurs deux premiers mois de seconde?
    Au moins ils se rendraient compte de leur valeur.
    Il fait beau - Sortez dehors


    (:D
  • Il me semble que les mathématiques pré-bac devraient avoir pour but de former des citoyens indépendants (i.e. faire sa compta, comprendre les statistiques, etc.) et il me semble que c'est dans cette direction que les programmes se dirigent.

    Voir par exemple cet article (mais il en existe beaucoup d'autres) qui montre que la majorité des métiers ne requiert quasi-aucune mathématique.
    http://www.atlantico.fr/decryptage/maths-ceux-qui-utilisent-vraiment-au-travail-et-masse-autres-michel-vigier-736025.html

    Ou alors, on dit que ce sont les mathématiques pré-lycée qui ont ce but, et on propose une autre filière que le lycée pour la majorité.

    À trop dénigrer les "petits métiers" ou les "petits études", on a forcé tout le monde à vouloir obtenir le bac, et résultat le niveau du bac baisse.
  • Bonjour,

    Ce sont plutôt les maths pré-lycée qui ont ce but. (former en théorie des citoyens autonomes, c'est à dire libres et responsables)
    Cela est en théorie sanctionné par le brevet.

    Au lycée, il y a plusieurs filières, qui ont des enseignements différents de maths.
    Il s'agit plutôt d'un enseignement différencié, "culturel" ou "pre-professionnel" selon les cas.
    Il ne s'adresse pas à tout le monde, mais uniquement à ceux qui ont les goûts et les compétences idoines.

    Il faudrait idéalement éviter de "collègiariser" le lycée.

    Cordialement.
  • julien a écrit:
    Il me semble que les mathématiques pré-bac devraient avoir pour but de former des citoyens indépendants (i.e. faire sa compta, comprendre les statistiques, etc.) et il me semble que c'est dans cette direction que les programmes se dirigent.

    C'est vraiment triste de lire de tels propos car c'est ce genre de discours qui a coulé l'enseignement des mathématiques en France.....
    Le lycée n'est pas un lieu où des curés laïques auraient pour mission d'inculquer un catéchisme bien pensant et politiquement correct appelé "citoyenneté".
    Un prof de maths doit enseigner les vraies maths, un prof de physique, la vraie physique etc....

    Ton discours est celui des profs de physique et de SVT, dont les disciplines sont dans un état de délabrement encore plus avancé que celui des maths....En physique au lycée, il y a désormais un enseignement par thèmes (sport, hygiène, développement du râble.....) et le résultat de ces leçons de choses 2.0 est réellement désastreux.....Aujourd'hui les moyennes de 1 ère S d'une classe banale sont 15 en physique, 17 en SVT et 8 en maths. Les profs de physique sont pour la plupart complices et sont fiers que leur discipline soit devenu une discipline littéraire ou on n'utilise plus aucune formule mathématique....tout cela a été remplacé par des zétudededokuments.....

    Le collège et le lycée de 2018 c'est:
    des maths sans démonstrations ni calcul algébrique
    de la physique sans maths
    du français sans grammaire ni conjugaisons
    des langues vivantes sans thème ni version
    de l'histoire sans chronologie
    de la géographie sans cartes
    et on pourrait allonger la liste de façon indéfinie.....seule la philo paraît avoir échappé au naufrage et maintient de réelles exigences (avec des moyennes de classe autour de 6.....)

    Si l'enseignement dispensé au lycée doit être purement utilitaire, autant supprimer les disciplines actuelles et les remplacer par des cours de ménage, de cuisine, de jardinage, de code de la route.....

    Avec les propositions de @Julien, le programme de la L1 de maths sera le suivant:
    Calculs sur les fractions et les puissances
    Développements et factorisations
    Identités remarquables
    Equations et inéquations du 1er degré
    Règle du produit nul
    Trigonométrie (SOHCAHTOA)
    Pour les tableaux de signes, on attendra l'année de L2....et peut être qu'en fin de M2, les meilleurs étudiants seront capables de dériver une fonction homographique....
    Julien a écrit:
    À trop dénigrer les "petits métiers" ou les "petits études", on a forcé tout le monde à vouloir obtenir le bac, et résultat le niveau du bac baisse.

    Là, je suis entièrement d'accord avec toi....ces propos paraissent contradictoires avec ce que tu dis auparavant. Serais-tu toi aussi un adepte de la dualité de l'Homme ?

    Le lycée ne devrait concerner au maximum que 25 à 30% d'une classe d'âge....et d'ailleurs la France est LE SEUL PAYS à n'instaurer aucune sélection pour le passage au lycée. Dans un pays tel que la Finlande, qui est pourtant le paradis de tous les pédagogos, seuls 25% des élèves vont au lycée et les autres vont faire un apprentissage......J'imagine qu'en Finlande les universités ne sont pas bloquées par des punks à chien qui n'ont d'étudiant que la carte de sécu....payée par le travail des contribuables, c'est à dire vous, moi....et beaucoup d'autres.....
    Liberté, égalité, choucroute.
  • @Ramon Mercader
    Ils apprennent mieux avec : CAH SOH TOA (casse-toi !)X:-(

    Edit : mais, dis-moi, as-tu une source sur ce "25% des élèves au lycée général en Finlande" ?
    Cela m'intéresse grandement pour argumenter au sujet de ce "Paradis".
  • De la géographie sans carte... Si tu voyais les cartes réalisées par les élèves de 4ème d'une collègue... M'enfin...
  • Bien coloriées...au $BIC$...
  • Pour Dom, sur le fabuleux mythe finlandais, tu as par exemple ce brillant article La Finlande au tableau noir

    Ca démontre parfaitement l'hypocrisie du système finlandais qui, sous couvert de bienvaillance, est super sélectif. Il faut bien noter qu'il serait inimaginable d'être aussi sélectif que les finlandais pour ce qui concerne le lycée ou l'université. Personne ne parle bien sûr jamais du côté hyper compétitif à partir du lycée du système finlandais.

    Bonne soirée !
  • Ramon Mercade a écrit:
    Là, je suis entièrement d'accord avec toi....ces propos paraissent contradictoires avec ce que tu dis auparavant.

    En fait, je suis partisan d'un système logique : soit on booste le collège (pour y introduire les stats par exemple) et on refoule à l'entrée du lycée, soit on accepte la baisse de niveau du lycée sans broncher. Personnellement, je préférai la première option, comme tu le décris très bien ci-dessous.
    Ramon Mercade a écrit:
    Le lycée ne devrait concerner au maximum que 25 à 30% d'une classe d'âge....

    J'ajouterai qu'il me semble qu'une maitrise des statistiques est bien plus importante que de connaitre le théorème de Pythagore (pour la majorité de la population). Je parle de stats parce que c'est le premier exemple de mathématiques utiles pour un citoyen lambda qui me vient à l'esprit. Ca pourrait être autre chose. Par exemple, une introduction au calcul propositionnel serait une bonne idée pour apprendre à raisonner.
  • Après des décennies à entendre rabâcher "oui non mais ce qu'il faut c'est que les maths servent enfin à quelque chose",

    ce dont on s'aperçoit, c'est que, réforme après réforme, nos élèves sont de plus en plus fragiles, au point que l'innumérisme progresse inexorablement, et devient un vrai problème de masse !

    On fait semblant de former nos élèves de terminale à la thématique de la fiabilité des sondages, alors que beaucoup d'entre eux ne voient pas très bien la différence entre les plus et les fois...

    Comme dirait Christophe, nos élèves ne voient plus les murs, et ils sont souvent prêts à acquiescer à une chose et son contraire, par manque de clarté de la formation de nos programmes "pour futurs citoyens".
  • Bonjour,

    Il y a parfois une association naturellement faite : citoyen - votant. Être un citoyen responsable, c'est être un votant responsable, avec une mise en exergue de la statistique, via l'analyse des chiffres diffusés par les media, de la fiabilité des sondages.

    Je me permets de souligner qu'un citoyen lambda peut devenir, à tout moment de sa vide d'adulte, un élu. On peut penser aux élections municipales, par exemple. Dans ce cadre, il aura des décisions sensées à prendre, sur des sujets techniques notamment, et il lui faudra bien plus que des connaissances en statistiques pour mener à bien cette mission : il aura des compte-rendus techniques à comprendre, des appels d'offres à comparer, des calculs à faire ou au moins à comprendre avec l'équipe technique communale, ...

    Je pense qu'il faut, a minima, en plus des statistiques niveau lycée :
    calculs d'aires et de volumes (donc trigonométrie)
    calcul littéral
    représentations graphiques de fonctions
    fonctions de références du lycée
    intégrales
    (et peut-être) suites.

    Un citoyen lambda est un décisionnaire en puissance, et cela me semble être une raison suffisante pour affirmer qu'un enseignement solide en mathématiques pour tous semble inévitable.
  • Conique,

    J'ai l'impression que les suites sont plus utiles que les calculs d'aire, non?
    Quand est-ce qu'on utilise un calcul d'aire pour un truc utile ?

    (C'est une vrai question, pas de la rhétorique)
  • Si on veut sortir des maths et être utile, on peut s'intéresser aux aires pour une pose de papier peint, ou des couches de peintures : les bâtiments sphériques notamment peuvent justifier qu'on sache calculer l'aire d'une sphère.

    Quant aux volumes, ils sont utiles pour les problèmes de chauffage/climatisation.
  • Ah oui d'accord, c'est vrai que je n'ai jamais fait de peinture donc je n'y avais pas pensé

    Edit: bon et du coup, pouvoir calculer combien va nous coûter le remplissage de la piscine c'est pas mal en effet.
  • Pour des illustrations de trucs utiles, tu peux consulter les manuels de maths ou de physique/chimie, qui en regorgent (parfois un peu trop). Je peux m'essayer à proposer des cas concrets, en plus de ceux que Dom a proposés :
    * [ aire ] Un local est à repeindre (le bureau du secrétaire de mairie, par exemple). Le technicien municipal s'en charge, plutôt que de contracter un peintre. Des rouleaux et de la peinture sont à acheter, peinture dont on connait le pouvoir couvrant (une grandeur quotient impliquant une unité de surface et une unité de quantité de matière).
    * [ volume ] Un bassin est à creuser, il y a une discussion au conseil municipal sur la forme que doit avoir ce bassin, il est décidé que le bassin aura la forme d'un financier à l'envers, dont un conseiller arrive à trouver le nom : c'est une pyramide tronquée à base rectangulaire. Combien de flotte peut-on mettre là'n'dans pour savoir combien de poissons on peut mettre par ex. ? Si le bassin a une forme plus compliquée, c'est sympa (voire même réglementaire ?) de pouvoir calculer la quantité de flotte que contient le truc.
    * [ périmètre ] Il est décidé de clôturer un terrain communal, aux frais de la commune. Combien de poteaux, de longueur fil de fer ? Lecture de cadastre, mise à l'échelle, calcul de périmètre.
    * [ aire par intégration ] Le maire n'est pas content, parce que le syndicat des eaux lui annonce une consommation d'eau de beaucoup supérieure à ses impressions. Or, il se souvient qu'un capteur mesure le débit d'une vanne d'arrivée d'eau à tout instant. Il dispose donc de la courbe du débit entre deux temps. Peut-il vérifier le chiffre du syndicat et ainsi, potentiellement, faire faire de substantielles économies à la commune, voire de détecter un dysfonctionnement dans le comptage du syndicat ?
    * [ suites ] Pour les suites, j'ai un peu plus de mal à trouver des cas concrets. Amortissements ? Surface des nénuphars qui double chaque semaine ? ...

    Qu'en penses-tu ? Tout cela est à discuter, car je n'ai jamais participé à la vie citoyenne de cette manière, mais j'ai essayé d'imaginer des cas que je ne trouve pas totalement improbables.
    Note aussi que je ne reviens pas sur les arguments généraux sur la nécessité de faire des mathématiques en tant qu'elles sont, en elles-mêmes, un exercice pertinent intellectuellement. Là, j'essayais simplement de diversifier les domaines nécessaires au "citoyen lambda".
  • [ suites ] Pour les suites, j'ai un peu plus de mal à trouver des cas concrets. Amortissements ? Surface des nénuphars qui double chaque semaine ? ...
    De nombreux cas concrets sur http://emprunttoxique.info/change/
  • conique* a écrit:
    * [ suites ] Pour les suites, j'ai un peu plus de mal à trouver des cas concrets. Amortissements ? Surface des nénuphars qui double chaque semaine ? ...

    Les remboursement d’emprunts sont modélisés par une suite arithmético-géométrique, les parcours de graphes probabilistes par des suites géométriques (de raison une matrice carrée et dans le cas 2×2 on se ramène à deux suites arithmético-géométriques).
    Algebraic symbols are used when you do not know what you are talking about.
            -- Schnoebelen, Philippe
  • Bonjour Conique*.

    Il est amusant de remarquer que tes trois premiers exemples étaient des exercices de base pour le certificat d'études (passé à 11 ans jusqu'en 1935, à 13 ensuite) qui a disparu vers 1970. Et se préparait dans les écoles primaires.

    Cordialement.
  • Ne sachant pas ce qu'est un financier, je sais gré à ce conseiller d'en avoir explicité la forme.
  • Celui-ci présente l'avantage de pouvoir être mangé, contrairement à ses homonymes indigestes :75856
  • Ah c'est ce petit gâteau...Est-ce parce que ça ressemble à un lingot que ça s'appelle ainsi ?
  • Voilà l'explication : Comme son magasin était tout près de la Bourse, sa clientèle se composait en grande partie de financiers désireux d'avaler sur le pouce un petit gâteau qui ne salisse pas les doigts.
  • Bonjour,

    Oui et non. Pour fourguer cette patisserie aux personnes qui travaillaient près de la Bourse, le pâtissier changea le nom et la forme pour effectivement représenter un lingot.
  • Parfois, les financiers sont ronds (sans vouloir jouer sur l'ambiguïté, c'est quand même saisissant !).
  • Comme dit le proverbe, on n'attrape pas les mouches avec du vinaigre.
  • Ramon Mercader a écrit:
    Le lycée ne devrait concerner au maximum que 25 à 30% d'une classe d'âge

    Et les autres en cadeau de consolation on leur offre un vélo pour qu'ils puissent monter leur entreprise de livraison de nourriture sous contrat d'une seule autre entreprise?
  • Pour une fois je vais être positif (évènement ! ) : j'ai le sentiment que malgré la baisse de niveau, une plus grande proportion de la population de disons moins de trente ans a bénéficié d'un meilleur niveau d'éducation que les baby boomers ou apparentés, en ce sens qu'ils sont davantage autonomes, notamment vis-à-vis de l'utilisation de la technologie, que les seniors. Bien sûr il y a des exceptions. Mais ma génération et les suivantes semblent quand même beaucoup plus à l'aise avec les espaces abstraits (cliquer sur un lien hypertexte met en jeu ce genre de compétence : il y a sous-jacente une structure qui n'est pas celle de l'espace physique dans lequel on vit). Ca vient aussi probablement d'une stimulation cognitive plus importante dans l'enfance : j'ai beaucoup joué aux Lego quand ma mère de bientôt 75 ans faisait des bonhommes avec des brindilles du fait de conditions de vie assez difficiles eu égard aux conditions actuelles : fratrie de sept filles et un garçon dans un milieu rural, pas d'eau courante...aujourd'hui un gamin de CP réclame un smartphone. Tout ça pour dire que revenir en arrière ne me paraît peut-être pas si souhaitable.
  • Et si on revenait en avant ?

    S
  • Marty, je reviens du futur ! :-D
  • Quelle proportion de la population mondiale ne connaît pas le futur composé ?

    S
  • Sylvain a écrit:
    Marty, je reviens du futur !

    Nom de Macron, pardon, de Zeus !
  • Mojojo, les civilisations en question se sont bel et bien écroulées.
  • @ Samok.

    Les punks ?

    e.v.
    Personne n'a raison contre un enfant qui pleure.


  • Merci @Benoit RIVET
    Sait-on si c'est un problème de compétences des élus qui a mené à la généralisation des emprunts toxiques ?

    @nicolas.patrois
    Merci pour ces deux idées.

    @gerard0
    C'est intéressant en effet. Ces calculs devaient donc être considérés comme des savoir-faire "de base". Ce n'est pas surprenant, car dans la vie réelle, celle d'aujourd'hui comme celle d'hier, ces situations surviennent constamment, et fréquemment. Les épreuves du brevet d'aujourd'hui arrivent 2 ans plus tard, si je ne dis pas de bêtises, et comportent des énoncés dont j'ai l'impression qu'ils sont à cheval entre la mathématique pure, telle que des épreuves indiennes diffusées sur un autre fil, et le problème "réel" à résoudre. J'ai la croyance, qui ne demande qu'à être confrontée, qu'un problème "réel", s'il est bien rédigé, sans faire de concession sur son contexte, sur la nécessité impérieuse de le résoudre, même, peut susciter de l'intérêt.
  • Bonjour,

    Pour la question des prêts toxiques aux collectivités, le rapport du Sénat de début 2017 était assez explicite, "opacité et sophistication". Et un rôle important de l'Etat pour, après coup, affaiblir les recours en justice des collectivités lésées. Le mécanisme du miroir aux alouettes était le même que pour les particuliers, taux alléchants au début mais une "bombe à retardement" avec les clauses de révision. On peut critiquer les signataires qui ont accepté des indexations sur le taux du change avec le franc suisse, et d'autres références plus exotiques encore. Le bon sens commandait de ne pas s'embarquer dans de telles galères. Mais les vendeurs savaient emberlificoter leurs clients, et ceux-ci pouvaient craindre la pression des conseils municipaux (ou autres instances) leur reprochant de ne pas avoir conclu un marché à l'apparence avantageuse.
    Dans le rapport du Sénat, voir essentiellement pp. 118 à 122 :
    http://www.senat.fr/rap/r16-393/r16-3931.pdf

    Pour les séries géométriques à habillage concret, il n'y a que l'embarras du choix, entre inflation, taux d'intérêt, croissance économique, démocratie...
    Pour les calculs d'aire et de volume, je me souviens de certains problèmes d'école primaire des années 60 demandant, pour par exemple creuser la piscine dont on a parlé, le volume de terre excavé, sachant que sa décompression conduit à constater une augmentation de 25 %.

    Amicalement
  • david chappé a écrit:
    Mojojo, les civilisations en question se sont bel et bien écroulées.
    Je ne vois pas à quelle partie de mes messages tu fais référence.
  • Désolé pour le hors-sujet mais les thèmes liés à la finance m'obligent à réagir. J'exprime en particulier ma déception d'avoir vu l'industrie de la finance, parce que les salaires y sont effectivement déraisonnables et largement injustifiés, tarir les sources de recrutement en profils scientifiques de haut niveau dans de nombreuses industries et dans la recherche.

    A propos des prêts "toxiques". Les banques sont évidemment coupables; elles devraient être sanctionnées par leurs clients (mais l'argent électronique rend cela quasi impossible... à méditer)
    Mais ne disculpons pas si vite les souscripteurs.
    Connaissant assez bien le "milieu" du produit toxique (en langage policé, on appelle ça un produit "structuré"), je puis vous assurer que tout ne tient qu'en un mot, la concupiscence.
    Une semaine dans une belle villa avec une belle voiture et un ou plusieurs oreillers sur le lit. Cave à vin bien remplie. Soirées avec jeunes filles peu farouches etc etc. Tout cela emporte rapidement l'adhésion de notre souscripteur complaisant. Ce n'est pas du fantasme, c'est bien réel.
    Et un bon gros bonus bien juteux pour notre vendeur de came financière méritant.

    On parle ici d'argent public; la place des souscripteurs est assurément à l'ombre.

    "Un peuple qui élit des corrompus, des renégats, des imposteurs, des voleurs et des traîtres n'est pas victime, il est complice" (Orwell)
  • J'imagine qu'en Finlande les universités ne sont pas bloquées par des punks à chien qui n'ont d'étudiant que la carte de sécu....payée par le travail des contribuables, c'est à dire vous, moi....et beaucoup d'autres.....

    Par n'importe qui qui paye la TVA en fait.
    Le lycée ne devrait concerner au maximum que 25 à 30% d'une classe d'âge....et d'ailleurs la France est LE SEUL PAYS à n'instaurer aucune sélection pour le passage au lycée. Dans un pays tel que la Finlande, qui est pourtant le paradis de tous les pédagogos, seuls 25% des élèves vont au lycée et les autres vont faire un apprentissage......

    Laurent Schwartz disait dans ses mémoires qu'il fallait envoyer les vainqueurs du concours général à l'ENS directement, cela ressemble à de l'apprentissage!

    Ce serait d'ailleurs une bonne idée d'ouvrir des classes hors programme dans les universités (et les grands lycées de provinces éloignés des universités) pour les meilleurs lycéens pour en faire des "apprentis"!
  • Bonjour,

    Du coup je regarde où m'inscrire pour préparer l'agrégation. J'ai le sentiment que l'université la plus proche de chez moi (Dijon) ne propose pas de classe dédiée à l'agrégation externe de mathématiques. En revanche je vois Lyon I en a une. Du coup, me confirmez-vous que je devrais plutôt viser Lyon que Dijon?

    Merci beaucoup pour vos apports.
  • N'as-tu pas vu ce lien :agreg dijon ?
  • Ah non, j'ai fait une rapide recherche Google et je l'ai loupé. Merci beaucoup !

    Si je suis l'un des conseils qui m'a été donné plus tôt dans ce topic, je devrais aller là-bas plutôt qu'à Lyon ou plus loin encore.
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