Comment enseigner les mathématiques.

Un texte d'une grande générosité de l'indispensable site images des mathématiques.

e.v.
Personne n'a raison contre un enfant qui pleure.


Réponses

  • Bonjour ev et merci pour ce partage.

    On ne peut que partager ton enthousiasme et pour le site et pour cet article de vécu et de transmission.
    Les math préparant, par leur rigueur et leur exigence de démonstration, à l'esprit critique (mais constructif), du citoyen, voilà ce qui peut sembler un à-côté, mais en réalité une noble mission. Qui a malheureusement été massacrée par le pédagogisme outrancier de ces dernières décennies. Et qui nous inflige sur les réseaux sociaux tant de bêtise, d'incapacité à raisonner, d'idioties assénées comme des vérités auxquelles se soumettre. Tant de refus à considérer les faits, partant, [ajout : tant de facilité] à se laisser embobiner par les mensonges les plus éhontés.

    Merci encore.
  • La trajectoire professionnelle est aussi belle que l'humilité de la personne à travers ce superbe texte. Merci ev.

    Ce que je retiens est le questionnement suivant : peut-on enseigner les mathématiques si on a pas le feu sacré ?
    Feu sacré = volonté d'éveiller à ce qui a émerveillé l'enseignant.

    Juste quelques mots relatifs à votre intervention sieur Félix : je ne crois pas les choses soient aussi simples que vous les décrivez, qui dans ce forum se résume au pédagogogisme. Moi par exemple, je pense que si tout fout le camp c'est à cause d'internet et des jeux vidéos et que l'appauvrissement des programmes est une adaptation à cet état de fait. Qui a tort qui a raison ? Qui de la poule ou l'oeuf est venu en premier ?

    -> AMOR FATI

    S
  • On ne va pas entrer dans une discussion stérile et inutile, mais nulle part je n'ai dit que c'est simple et que ça se réduit à ça. Si on veut creuser un peu plus et schématiser outrancièrement, on pourrait dire que nous sommes passés d'une société qui a connu la guerre, la douleur, les privations, puis après l'effort, pour reconstruire, à une société qui progressivement s'est tournée vers l'hédonisme, la consommation, où on ne se sentait plus des devoirs mais uniquement des droits. Les parents ont abdiqué leur devoir d'éduquer leur progéniture, trop fatiguant. Et exigé que l'école le fasse à leur place. Ou pas du tout. L'éducation nationale a elle aussi baissé les bras : pas d'effort, pas d'exigences envers ces chers petits, il ne faut pas les traumatiser. D'autant que les parents prennent leur défense au lieu de les remettre en place et leur ériger des barrières. Dans ce paysage internet, les jeux vidéos, ça fait partie du laxisme des parents qui ont depuis longtemps renoncé à leur rôle d'éducateurs. A mon tour de te dire que ton "explication" est outrageusement caricaturale et oublie beaucoup de choses.

    [ajout : autrement dit, "pédagogogisme" et jeux vidéo ne sont ni la poule ni l'œuf, mais conséquences de l'hédonisme de la société (de chacun, donc) et de son refus de l'effort.]

    Mais inutile de poursuivre, nous sommes totalement hors sujet.
  • Je confirme l'inutilité de poursuivre pour cause de hors sujet.

    Comme dirait Cidrolin : lapinou year

    l'habit de ma Maure
    c'est vrai
    sans foi se relever
    t'chak t'chak fois
    se découpler
    et Muller sait
    o6

    S(i nais Mord de Lol)
  • Très beau texte d'Yves Meyer.
    L'approche de Donald Geman, celle américaine du textbook, la transmission rigoureuse prônée par Poitou, tout cela mêlé avec le contexte scientifique et historique est passionnant et émouvant.

    Bon, je vais pas défendre le pédagogisme, mais il faut être nuancé : un point positif (un des rares je le concède) est d'avoir fait lever le pied sur les brimades fréquentes dans ces années là (bonnet d'âne, coups de règles sur les doigts, dévalorisation très excessive des élèves les moins pourvus etc.)
    "J'appelle bourgeois quiconque pense bassement." Gustave Flaubert
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