Professeur pervers ?

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Réponses

  • Prouvez que : $$\frac{1}{a^2} \sqrt{ \bigg( a^6

    +\frac{3a^4}{b^{-2}} + \frac{a^2 b^4}{3^{-1}}

    +\frac{1}{b^{-6}} \bigg)^{ \frac{2}{3}} } +\Bigg(

    \frac{(b^\frac{2}{3} -a^ \frac{2}{3})^3 -2a^2 -b^2

    }{a^2 +(b^ \frac{2}{3} -a^ \frac{2}{3})^3 +2b^2}

    \Bigg)^{-3} = 1$$

    On a $a^6 +\frac{3a^4}{b^{-2}} + \frac{a^2 b^4}{3^{-1}} +\frac{1}{b^{-6}}=(a^2+b^2)^3$ donc le premier terme vaut $1+\frac{b^2}{a^2}$.

    Pour le deuxième terme, posons $c=a^{2/3}$ et $d=b^{2/3}$.

    On a $\Bigg(\frac{(b^\frac{2}{3} -a^ \frac{2}{3})^3 -2a^2 -b^2
    }{a^2 +(b^ \frac{2}{3} -a^ \frac{2}{3})^3 +2b^2}\Bigg)^{-1}=-\frac{3d^3-3d^2c+3dc^2}{3c^3+3d^2c-3dc^2}=-\frac{d}{c}$ donc $\Bigg(\frac{(b^\frac{2}{3} -a^ \frac{2}{3})^3 -2a^2 -b^2
    }{a^2 +(b^ \frac{2}{3} -a^ \frac{2}{3})^3 +2b^2}\Bigg)^{-3}=-\frac{b^2}{a^2}$.

    Édit : coquille corrigée, voir le message de GG ci-dessous.
  • En tant que tel, l'exercice de Vorobichek 'Prouvez que ... =1' n'a pas un intérêt pédagogique énorme.
    Mais dans un travail de 4 heures, il permet de différencier l'élève qui a fait l'impasse sur cet exercice, l'élève qui a vu immédiatement les 2 ou 3 petits trucs qu permettent d'aller vite, et qui permettent de faire cet exercice en moins de 5mn, et l'élève qui a trimé, qui a sué sang et eau, qui a gaspillé toutes son énergie sur cet exercice, et qui n'avait plus que 3h30 pour faire les autres sujets.
    Et donc l'exercice est très efficace.
    Tu me dis, j'oublie. Tu m'enseignes, je me souviens. Tu m'impliques, j'apprends. Benjamin Franklin
  • @mathosphere,

    Je suis désolé, mon message était trop agressif, c'est disproportionné.

    Cordialement.
    Karl Tremblay 1976-2023, je t'appréciais tellement.
  • @JLT, merci. Je me suis perdue dans la forêt des puissances. :-D Ce genre d'exercice est toujours très simple, si on trouve une bonne approche.

    @Badiste75, ce genre d'exercices est fait pour s'entrainer sur plusieurs thèmes à la fois (fractions, puissances, identités remarquables). Plus on fait, mieux on maîtrise. Quant aux problèmes, c'est l'application quand on maîtrise la technique. Je ne sais pas comment tu es en cours et à quelle vitesse vont tes élèves. Mais j'ai vu avec les miens, que:
    - il faut 2-3 fois plus de temps pour traiter le problème. C'est-à-dire l'enrobage te ralentie beaucoup et on traite moins de cas différents.
    - s'ils ne maitrisent pas la technique qui est derrière, ils ont du mal à suivre, bavardent et certains ont l'air d'être perdus.
    - la meilleure façon de taire les bavardages, c'est de donner un exercice calculatoire. Ils suivent, comprennent et posent des questions.
    Cette année j'ai toujours commencé par des exercices purement calculatoires sans texte. Et puis les applications. Cela a l'air de passer mieux. Demain ils ont le contrôle, on verra... 8-)
  • @Mathurin: je trouve votre reponse vide d'arguments et insultante, je ne vois donc pas l'interet de poursuivre une discussion avec vous.

    @vorobichek: non, je ne propose pas un plafond comme vous dites. Mais je pense que c'est un exercice bien trop difficile en evaluation, en tout cas *sa non-resolution ne permet en rien de decider si un eleve a compris les regles de manipulation algebrique qui lui permettront de suivre au niveau superieur*. Par contre, comme je l'ai dit, donner cette expression a simplifier *sans donner la reponse* comme un defi a chercher en temps libre pour les eleves que ca amuse, c'est tres interessant. Et si plusieurs eleves d'une classe ont trouve par des methodes differentes et l'exposent au reste de la classe, ca serait surement tres formatteur. Je ne vois pas en quoi dire cela diminue le niveau d'exigence. Je pense d'ailleurs que mes etudiants riraient bien s'il leur venait aux oreilles que mes evaluations n'ont aucun niveau d'exigence!

    Ensuite sur votre attitude, je n'ai rien contre le fait que vous nous presentiez le systeme russe (ou sovietique je ne sais pas), bien au contraire, mais j'apprecierais que ce soit fait de maniere aussi objective et complete que possible, en s'efforcant d'eviter l'imperialisme et la tentation de faire du cherry-picking pour defendre vos points de vue (par exemple sur la virtuosite technique en calcul). Ainsi, si on compare l'aisance dans tel ou tel domaine des eleves formes par le systeme russe ou francais, par exemple en 1ere annee de *sciences* a l'universite ou de CPGE, il me parait important de connaitre les horaires hebdomadaires dans le secondaire annee par annee d'une part, le pourcentage d'une classe d'age qui est concerne ainsi que les programmes.

    Je precise enfin que je suis bien persuade que le systeme francais actuel est tres perfectible, mais je ne crois pas qu'on ameliorera les choses en appelant de ses voeux un retour au systeme scolaire du debut des annees 80 (ou a un systeme etranger qui s'en rapprocherait) sans tenir compte des evolutions de la societe.
  • @JLT: on peut je pense un peu simplifier en utilisant un argument d'homogeneite.
  • RE

    Je me rappelle un livre de Licence, qui commençait par une citation du genre
    "Sans technique, un don n'est rien qu'une sale manie".

    La Castafiore fait ses vocalises quotidiennes, bien que cela soit moins enthousiasmant que de jouer Carmen à la Scala.

    Quand on compare les bons résultats de la Russie aux OIM avec les performances médiocres de la France depuis 2000 ou même avant, on est obligé de reconnaître la supériorité de l'ours sur le mammouth dans le domaine des math.

    A+
    Hic bene futuna est. (Wallis)
  • @Piteux_Gore: Brassens, le mauvais sujet repenti.
  • @Parisse, en attendant les faits sont implacables même si durant des années on a voulu les cacher: dans les années 80, les collégiens et lycéens français étaient sur le podium, aujourd'hui on est dans la voiture balai mais on grimpe , on grimpe tellement c'est facile donc tout va bien...et le nombre d'heures n'a pas diminué de 80% il me semble entre les deux périodes. J'ai vraiment l'impression que la politique de casser le thermomètre pour ne pas voir que la température du malade dépasse les 41 degrés fonctionne à plein régime. Pour votre remarque sur "l'impérialisme " de vorobibichek je la trouve totalement ridicule...
  • @Parisse
    je regrette que vous ayez pris pour vous ce qui n'était qu'une généralité.
    Ce sont vos arguments que je critique, pas votre pratique que j'ignore.
  • de @vorobichek "Pour réussir en maths dans le système français, les parents doivent suivre les enfants de près, combler les lacunes des programmes, donner des exercices ambitieux etc. (il y a des exceptions bien sur) Mais ce n'est pas tous les parents qui veulent le faire. Et surtout beaucoup en sont incapables parce qu'ils n'ont pas le niveau."

    Oui c'est exact les programmes étant pourris dès le primaire, il faut prendre garde à ce que le pré-requis soient ok, sinon les lacunes fonctionnelles s'accumulent et c'est l'enlisement dans des programmes ahurissants et délayés à l'extrême.

    En fait les programmes sont faits pour que même un enfant doué ne puisse pas s'en sortir. C'est assez sophistiqué, je ne l'ai compris que récemment. En faisant le retro engineering, le cahier des charges a été le suivant:

    1. Ecole primaire
    - empêcher l'acquisition d'une bonne maîtrise calculatoire de base (les cas généraux de la division et de la multiplication ne sont plus enseignés),
    - empêcher l'acquisition des manipulations arithmétiques simples (fractions, puissances dans le cas des surfaces et volumes, intuition sur les nombres premiers entre eux ou premiers etc.). À ce niveau il est important que les parents croient que les choses sont effectivement enseignées : il faut donc aborder plus ou moins les têtes de chapitre de ce qui existait avant en les vidant de leur intelligence.
    - ne plus aborder que des exemples "boite à chaussures" pour les volumes pour empêcher l'exploration naturelle par l'intelligence de l'enfant si Pi et des formes plus attrayantes avaient été présentés,
    - réduire au maximum l'étude des proportionnalités.

    2. Collège
    À ce niveau les premières lacunes importantes de l'école primaire vont commencer à jouer à plein dans les difficultés. Il est très important de supprimer tout élément conceptuel qui pourrait susciter l'intérêt des plus curieux (pgcd, ppcm, recul sur le nombre, petits trésors de géométrie élémentaire etc.) Les efforts dans le délabrement des programmes se poursuivent donc :
    - délayer à l'extrême les manipulations algébriques de bases en supprimant l'étude de celles qui reviennent en pratique fréquemment (identités remarquables, puissances etc.),
    - supprimer la géométrie structurée, l'initiation au calcul vectoriel etc,
    - en prenant garde à ne pas inciter au raisonnement démonstratif,
    - présenter "le numérique et l'informatique" pour faire croire que les enseignements se sont modernisés.

    3. Lycée
    - n'aborder qu'un contenu indigents permis par les acquis des années précédentes,
    - noyer les élèves dans des difficultés d'apprentissage des manipulations algébriques et géométriques élémentaires qui doivent avoir lieu en parallèle avec l'apprentissage de concepts qui les réclament.

    Donc il faut passer du temps et investir dans les manuels d'occase des années 80 (ou d'avant), cohérents et truffés de super exos.
    "J'appelle bourgeois quiconque pense bassement." Gustave Flaubert
  • @parisse , l'opinion de vorobichek est assez représentatif des russes, il n'y a rien d'excessif dans ce qu'elle dit, ils ont effectivement un rapport à la connaissance un peu plus "respectueux". C'est un des rares héritages positifs de l’ère "communiste". Donc en soit c'est une opinion respectable, même si pour certaines raisons ça parait parfois décalé, ça ne l'est pas tant que ça.

    Si tu lis ce que certains cadors russes disent du système français, c'est beaucoup plus brutal ( cf. V. Arnold : http://sgpwe.izt.uam.mx/files/users/uami/jhmb/arnold_matematique.pdf )
    "J'appelle bourgeois quiconque pense bassement." Gustave Flaubert
  • @JLT, je crois qu'il y a une coquille dans ton calcul (c'est -3cd2 à la place de ton -3dc2).

    (J'ai corrigé une faute de frappe. JLT)
  • @zeitnot

    C'est pas bien grave, je ne l'avais pas mal pris.
    Cela m'a incité à me renseigner plus sérieusement sur la dyscalculie, ce que je n'avais jamais fait et que j'aurais dû faire avant de poster mon message. :):):)

    Du coup j'ai vu que comme pour la dyslexie et la dysphasie, il y a l'air d'y avoir différentes formes de dyscalculie, je cite:

    ( http://www.irles-aquitaine.fr/enfant-en-difficulte-scolaire/dyscalculie )
    - Dyscalculie numérale ou de transcodage ou avec déficit du traitement numérique : difficultés pour lire et écrire les nombres ("deux cent soixante-dix-sept" = 20060107 ; "13" = trente).
    - Dyscalculie de faits arithmétiques : difficultés pour mémoriser les tables d’addition, de multiplication, lenteur importante (l’enfant utilise souvent ses doigts pour compter).
    - Dyscalculie de type visuospatiale : difficultés pour comprendre les signes "<" et ">", le "x" et le "+", mélange les colonnes dans une opération posée, difficultés pour dénombrer.

    Est-ce que le trouble rencontré par mon pote ne correspondrait pas à une dyscalculie de faits arithmétiques ?
  • @xax : j'ai eu le même constat que toi concernant le bridage depuis le primaire des connaissances et le fait qu'il faille se plonger dans des vieux livres pour trouver des bons cours (je recommande au passage les livres Transmath de Terminale S, programme 1994, Edition Nathan écrit par Raymond Barra : ils sont d'un limpidité et d'une clarté incroyable). J'ai l'impression que des personnes qui n'ont probablement jamais vu un élève écrivent les programmes. Le désastre annoncé est le même que pour la méthode globale : encensée au début, on s'est aperçu qu'elle avait en fait renfloué les caisses des orthophonistes en augmentant les troubles de type dys-.

    Le système actuel est perfectible mais je ne suis pas sûr que le programme soit entièrement à blâmer : je fais partie des "salauds" que les parents paient pour aider leur progéniture à s'en sortir. Et je vois absolument de tout : un prof en 1ere S qui distribue le cours imprimé et en guise d'explication "les parties importantes à souligner en rouge sont ça, ça et ça. Celles moyennement importantes en orange sont ... "
    Mais j'ai vu encore mieux : un autre prof ne donne même plus de cours photocopié : il les met en ligne, chacun devant aller le chercher sur internet. Et la séance commence par : "vous avez des questions ? Non, bon alors on passe aux exercices d'applications".
    Et lorsque les parents s'indignent on leur répond que ce sont des méthodes modernes. Bref.

    Entre les pédagogues indéboulonables de l'éducation nationale, les profs ne sachant plus vraiment enseigner (vive la mastérisation), le désastre annoncé de la future réforme, je sens que le métier de précepteur a encore de beaux jours devant lui.
  • Je ne vois rien de choquant dans ces pratiques. Le temps dégagé pour le cours est utilisé ... pour autre chose! Que retiennent les élèves du cours? S’ils ne pratiquent pas, à part deux ou trois, absolument rien. Alors qu’en s’entraînant en classe, là on réduit vraiment les inégalités sociales puisque chacun dispose du même enseignant, sans aide extérieure pour certains. A ce moment là on peut tout aussi bien s’indigner sur un corrigé de devoir polycopié et non corrigé en classe. Seul l’élève sans lacunes et qui n’a loupé que quelques questions en tirera profit.
  • qu'est ce qui change entre ce transmath et le transmath d'aujourd'hui ?
  • Concernant mon professeur "pervers", voici l'effet de la pression qu'il exerce sur les élèves : lors des interros "surprises" quasi hebdomadaires, les élèves ont tellement la pression qu'ils en perdent leur moyen. Tout comme @JLT j'ai moi même effectué les dérivées et si j'ai mis moins de 20 mn pour les faire dans le confort de mon domicile, je doute qu'un élève ayant la pression et une aisance moindre puisse parvenir à un tel résultat.
    La preuve en est c'est qu'en reprenant avec eux les questions, je m'aperçois qu'ils connaissent parfaitement les réponses mais ne comprennent pas ce qu'il s'est passé.

    Une de mes élèves est profondément affecté par ce prof avec à la clé une perte totale de confiance en elle, alors que c'est une élève brillante. Elle veut faire prépa mais elle se trouve plombé par ce prof qui lui a dit qu'il ne fallait pas qu'elle vise une trop grosse prépa... Bref...

    En admettant que ce prof n'essaye pas de régler des comptes avec sa propre vie en se vengeant sur ses élèves, comme de nombreux posts l'ont souligné vouloir imposer un niveau trop élevé sans s'assurer que les élèves en face de lui ont toutes les billes en mains me paraît vraiment destructeur.

    Concernant le niveau des élèves, je rencontre en tant que précepteur toujours le même type de difficultés dans les manipulations algébriques de base (développement, factorisation, identités remarquables...) et je passe mon temps à revenir sur ces fondamentaux, y compris parfois avec des élèves de terminale. Je rejoins ainsi totalement l'analyse de @xax à ce sujet
  • @Badiste75:
    Je trouve cela scandaleux car la compréhension se fait à mon avis en partie en écrivant.

    D'autre part, le prof ne sert dans ce cas là strictement plus à rien, son salaire n'est plus justifié : autant que l'élève reste chez lui et regarde des vidéos sur youtube de la chaîne de "Yvan Monka" par exemple. Il apprendra plus de choses, sera dans le calme de son domicile et sauvera la planète en ne se déplaçant plus dans une école où un prof fait acte de présence pour justifier son salaire et où il risque de se faire racketter de surcroît.
  • @Badiste75 si un prof ne présente pas et n'explique pas le cours je ne vois même plus l'intérêt de le payer. Dites vous bien que les quelques bons élèves que vous avez avec cette "méthode" ont tous reçu des cours particuliers ou des aides de leurs parents qui expliquent ou réexpliquent le cours et que ces élèves ne vous le diront jamais car on leur a bien conseillé de se taire sachant bien que les profs dans leur grande majorité voient d'un très mauvais oeil cette aide extérieure...
  • Voici un lien vers des extraits de Transmath programme 1994 ainsi que la version de 1986... J'adore :)
    Liens vers extraits Transmath Old School
  • @biely "bien que les profs dans leur grande majorité voient d'un très mauvais œil cette aide extérieure... "

    Oui c'est rigolo, je l'ai vécu, les profs me sortaient un discours un discours pseudo égalitariste vis à vis de l'enseignement - auquel bien sûr ils ne croient pas.

    Sauf que l'éducation des enfants n'est pas un droit de l'éducation nationale, mais un droit absolu des parents. C'est un des droits fondamentaux de la chartes européenne même.

    Et si les programmes sont pourris, ce droit implique un devoir d'assistance aux enfants.

    @Badiste75 ce que décrit iotala (pas de cours "magistraux" exos directs) je crois que ça s'appelle la pédagogie inversée. Elle est bien nommée puisqu'elle a contribué à inverser les résultats de la France dans les classements internationaux.

    La seule pédagogie "alternative" qui marche, quand elle est bien conçue, c'est l'enseignement mutuel. Mais c'est plus compliqué à bien gérer. C'est plus adapté à certaines formations professionnelles ou certaines études ( ex : école 42 où il n'y a que des encadrants et pas de profs).
    "J'appelle bourgeois quiconque pense bassement." Gustave Flaubert
  • @xax: C'est tres certainement vrai que le rapport a la connaissance ainsi que la consideration de la societe envers les enseignants est un point tres important. Mais ca ne se change pas d'un coup de baguette magique et c'est sans rapport avec le fait d'exiger de toute une classe d'age une tres grande virtuosite technique.
  • Iotala a écrit:

    Concernant le niveau des élèves, je rencontre en tant que précepteur toujours le même type de difficultés dans les manipulations algébriques de base (développement, factorisation, identités remarquables...) et je passe mon temps à revenir sur ces fondamentaux, y compris parfois avec des élèves de terminale. Je rejoins ainsi totalement l'analyse de @xax à ce sujet

    Tu dois avoir des élèves dont les parents sont riches. Ce type de remédiation prend du temps. Les élèves qui ont besoin de soutien scolaire ont généralement de profondes lacunes mais l'institution continue à dérouler son programme ou comment noyer quelqu'un qui s'est déjà noyé (vous avez dit sadisme?). Mon expérience dans le domaine est qu'avec deux pauvres heures par semaine (au plus) de soutien scolaire tu t'occupes du plus urgent (le programme de mathématiques en cours pour l'élève) les lacunes ne sont pas comblées ou bien à la marge. (la plupart des élèves ne connaissent pas correctement les tables de multiplication et d'addition je pense)
  • Je ne dis pas qu’il ne faut pas faire cours. Je donne des polycopiés mais parfois il faut près d’une heure pour expliquer un seul polycopié dans le détail. Donner des polys ne signifie pas ne pas faire cours ou ne pas expliquer. Ça permet juste de se dégager du temps (on en manque tant!) pour autre chose. Mais en effet, reléguer toute la partie cours à la maison n’est certainement pas la solution.
  • J'ai traité l'exercice de seconde en 5 minutes et l'exercice de TS en 10 minutes....

    Obtenir entre 10 et 13 ne me parait pas hors de portée pour un élève de niveau convenable...
    Un élève qui obtient 6 à l'interro de TS n'a rien à faire en MPSI l'année prochaine...
    Liberté, égalité, choucroute.
  • Je dois avouer que je suis assez d'accord avec la dernière phrase de Ramon. Bon, 20 minutes pour faire l'interro, ça me parait court quand même. 30/40 minutes serait peut-être mieux...

    xax : filer le cours sur Internet avant de faire des exercices en classe, ce n'est pas du tout la pédagogie inversée... En pédagogie inversée, les élèves créent le cours.
    xax a écrit:
    En fait les programmes sont faits pour que même un enfant doué ne puisse pas s'en sortir.

    Comment expliquer que des élèves s'en sortent ? (sans cours particuliers, sans parents profs ou bacheliers, avec des profs qui suivent les programmes. Oui, oui, ça existe)
  • @kioups il y a pas mal d'élèves qui s'en sortent tout simplement parce qu'il y a pas mal de bons profs de maths qui aiment bien leur matière et qui savent ce qu'ils font, et ce qu'on doit faire! Heureusement.
    Mais attention : il faut pas se raconter de mensonges, le niveau moyen a, objectivement, beaucoup baissé. On peut critiquer les comparatifs internationaux, mais quand c'est si massif, bon ....

    @Ramon Mercader et bien passe au trivium d'Arnold :-) Si tu sais faire la question préliminaire dans le temps imparti je te paye une bière. http://michel.delord.free.fr/trivium.pdf
    "J'appelle bourgeois quiconque pense bassement." Gustave Flaubert
  • @Fin de partie effectivement les parents qui ont un précepteur, en général quelqu'un qui fait une à deux heures chaque jours + weekend sont de milieux aisés. Plus précisément ça concerne les professions chronophages (avocats, la plupart des ingénieurs etc.) qui n'ont pas assez de temps pour s'occuper de leurs enfants.
    Personnellement j'ai vu ça sur Paris.
    "J'appelle bourgeois quiconque pense bassement." Gustave Flaubert
  • @parisse personnellement je ne milite pas pour qu'une classe d'âge entière soit au niveau pour passer polytechnique ou le concours général.
    J'estime plus modestement que l'ensemble d'une classe d'âge doit avoir un niveau standard consolidé, c'est à dire manipuler le nombre arithmétique à 100%, les manipulations algébriques élémentaires, le B.A.BA de la géométrie.

    Ce n'est pas le cas, tout comme la lecture-écriture, il y a trop de disparités sociales dépendantes, trop d'insuffisances, et pour moi c'est plus une question de dignité humaine tout simplement.
    "J'appelle bourgeois quiconque pense bassement." Gustave Flaubert
  • Il y a une coquille à la question 14. Enfin, je crois.
  • Il y en a quelques unes mais là elle est pas trop dure à rectifier ...
    "J'appelle bourgeois quiconque pense bassement." Gustave Flaubert
  • Xax: tu rectifies comment la question 14? On a envie de rajouter un numérateur égal à 1 mais est-ce ce qu'avait en tête l'auteur?
  • @xax: les trolls d'Arnold sont divertissants mais à prendre avec des pincettes (le fameux brûlot sur l'éducation date de plus de 20 ans et visait l'enseignement supérieur, et non pas ce qu'est devenu le lycée contemporain français, en outre l'auteur se déclare opposé à l'idée même de formalisation des mathématiques; quant au "trivium" les exos sont cools mais faut-il virer des formations de math post bac tous les gens qui ne connaissent pas leur formule de Stirling avec encadrement-sans quoi la résolution de l'exo relève du pari- par coeur?).
    Une fonction est un ensemble $f$ de couples tel que pour tous $x,y,z$, si $(x,y)\in f$ et $(x,z)\in f$ alors $y = z$.
  • @kioups
    Ne pas faire le cours ou donner le cours sur polycopié sur email avant les exercices , franchement, pour 98% des élèves c'est exactement la même chose, surtout que les programmes sont tellement mal fichus que même un élève relativement motivé qui s'y plonge aura souvent du mal à le comprendre. La très grande majorité des élèves qui réussissent ou surnage avec cette non méthode reçoivent de l'aide mais encore une fois ils ne vous le diront jamais et le plus navrant c'est de voir certains profs qui pratiquent cette pédagogie inversée se gargariser des progrès de son élève qui était au fond du trou et qui est revenu comme par magie à la surface et voit enfin un peu la lumière . Je ne suis pas du tout adepte de passer des heures et des heures sur le cours, à vouloir absolument tout démontrer dans les moindres détails (il y a un juste milieu selon moi) . Expliquer une première partie du cours et appliquer immédiatement sur des exercices simples , puis on continue tout en donnant des méthodes claires mais pas des recettes (à quelques exceptions tant le programme nous y force ).
    Il existe quelques rares élèves qui arrivent à se débrouiller tout seuls, oui, mais c'est très rare et même ceux là se poseront des questions du style: mais comment je peux savoir quelle méthode sera applicable (ou pas trop compliqué techniquement parlant) pour étudier le sens de variation d'une suite u(n+1)=f (u (n))? Pourquoi dans cet exo j'arrive à déterminer facilement le signe de u(n+1)-u(n) et pourquoi dans l'autre je n'y arrive pas ou c'est vraiment "galère "...pourquoi dans cet exo j'arrive à montrer un encadrement par recurrence par la méthode "petit à petit" et pourquoi dans un autre cela ne fonctionne pas ou cela "marche" d'un "côté" et pas de l'autre... (un grand classique sur des suites de style u(n+1)=(au(n)+b)÷(cu(n)+d) par exemple), pourquoi et à quelles conditions la méthode par recurrence en utilisant la croissance de f est applicable (et donc préférable ) etc etc...
    Pour en revenir au sujet du début, je trouve que 20 minutes c'est quand même un peu court pour l'exo de TS si il faut tout rédiger et tout justifier correctement .
    Il y a beaucoup de dérivées de fonctions trigonométriques dans ce sujet et je me pose d'ailleurs des questions sur l'étude des fonctions trigonométriques en terminale S. En feuilletant différents manuels on se rend compte de l'énorme différence de traitement , l'un va quasiment zapper le chapitre, l'autre va au contraire bien insister...j'estime que c'est un chapitre très important mais loin d'être facile si vraiment on le creuse un peu et qui demande pas mal de temps pour vraiment le maîtriser au niveau des exercices . Quand je regarde les sujets tombés au bac c'est le calme plat, je ne vois que le sujet des Antilles de 2018 qui effleure le sujet...ne me parlez pas du sujet de rugby de 2017 dans lequel on donnait tout... sincèrement je serais bien ennuyé devant une classe de TS avec ce chapitre car j'ai l'impression qu'il est au programme sans vraiment y être. ..
  • @xax: il faudrait preciser ce qu'il y a derriere chaque terme.
    Il serait souhaitable en priorite a mon avis que chaque citoyen maitrise les 4 operations arithmetiques de base (+ - * /), les pourcentages, la regle de 3, et les unites courantes (longueur, surface, etc.) et soit capable de lire avec un minimum de regard critique des informations presentees dans un graphique telles qu'on peut en trouver dans la presse. Je crains effectivement que ce soit loin d'etre le cas.
    Concernant les manipulations algebriques de base, je ne pense pas par exemple qu'il soit prioritaire de savoir resoudre des systemes lineaires de 2 equations a 2 inconnues. Je ne sais pas ce que vous entendez par b.a.ba en geometrie.
  • xax : facile, n'ayant pas vu la mention "calculatrice interdite" j'ai répondu à la question d'Arnold en 30 secondes.

    Enfin, les exercices de calcul de valeurs approchées d'intégrales ne sont plus vraiment au goût du jour de toute façon.
  • @Foys: pas besoin de Stirling, on sait que les intégrales de Wallis vérifient $nI_nI_{n-1}=$ constante, ce qui permet d'obtenir un encadrement (si on parle bien du même exo).
  • @JLT: pas mal cette astuce (on en apprend tous les jours) mais si c'est ce qui est attendu certains vont crier au CDAL !
    Une fonction est un ensemble $f$ de couples tel que pour tous $x,y,z$, si $(x,y)\in f$ et $(x,z)\in f$ alors $y = z$.
  • @Fin de partie , @Foys le trivium d'Arnold c'était un clin d'oeil à Ramon Mercader ; la 14 on dirait qu'il manque dx et - à l'infini. De mémoire il y a des gens qui ont proposé des solutions au trivium ça doit se trouver, ou au pire sur archive.
    "J'appelle bourgeois quiconque pense bassement." Gustave Flaubert
  • Xax: Pour le 14 il manque plus qu'un - devant un infini et un dx, à mon humble avis ou alors la question appelle une réponse triviale genre +infini.
  • @Foys Arnold n'était pas un troll ! Il était assez brutal mais c'était argumenté. C'était un grand admirateur de l'école française de math (d'avant les légotiers) dont il a contribué à redécouvrir la richesse. Ses critiques visait le formalisme, mais certainement pas l'abstraction comme j'ai pu le lire. En clair il était féroce avec le groupe normaloïde de Bourbaki mais pas avec l'école de Grothendieck (qui se fichait tout autant qu'Arnold de l'axiomatique des "fondements").
    C'est intéressant cette évocation, avant les légotiers il n'y avait pas de distinction entre physique et mathématiques, plutôt un continuum de différenciation. Maintenant c'est très (trop?) tranché.

    D'autre part dans ces textes il parle de tous les niveaux, j'ai pas relu mais je suis certain qu'il parle du primaire et du secondaire parce qu'il était connu pour son implication à ce niveau en Urss.

    @parisse " systemes lineaires de 2 equations a 2 inconnues" si c'est important car ça permet de fixer en tête que certains problèmes se modélisent comme ça et se résolvent facilement - je crois que quelqu’un avait sorti ici un problème de brevet il y a quelques semaines de bagnoles. Même si tu ne fais plus de maths pendant un certain temps, ça reste ça.
    Le B.A.BA en géométrie, je dirais que c'est ce qu'il faut pour faire les problèmes élémentaires historiques (Eratosthène sur le diamètre de la terre par exemple). Dans le détail il faudrait (et j'espère le faire) lire des auteurs connus pour leur réflexion la dessus (A. El Kacimi, D. Perrin, DJ Mercier etc.)
    "J'appelle bourgeois quiconque pense bassement." Gustave Flaubert
  • @Fin de partie le 14 d'Arnold, je vois une solution là - je ne la comprends pas tout à fait - et pas le temps de m'y coller:
    http://www.mathoman.com/index.php/1611-la-collection-d-exercices-de-vladimir-arnold#co
    "J'appelle bourgeois quiconque pense bassement." Gustave Flaubert
  • @FdP et xax : J'avais il y a quelques années posté l'article original de Arnold sur ce forum ... une simple recherche (Arnold trivium) donne ceci
    http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?17,603508,page=1

    Au passage, cette question 14 se trouve traitée dans le bouquin de Makarov et al, Problèmes d'analyse réelle, paru chez Cassini.
  • @xax: attention, je dis que pour le citoyen savoir resoudre un systeme lineaire 2x2 n'est pas prioritaire, pas qu'il ne doit jamais en avoir entendu parler. Dans la vie de tous les jours, ca ne va pas servir souvent, alors que maitriser les unites, les pourcentages et la regle de 3 si (c'est d'ailleurs un ingredient dans la mesure de la circonference de la Terre par Eratosthene).
  • @parisse savoir + ou - faire et lire un plan de maison simple. Les % oui et au delà, les intérêts composés pour pas se faire arnaquer par un banquier ou un assureur (ou tout autre profession infamante).

    @Eric merci beaucoup !!!! c'est mignon tout plein, voilà de quoi meubler agréablement un dimanche après midi en famille (du moins le fiston).
    Cassini fait vraiment un bon travail. Mon regret c'est que le bouquin d'Artin ne soit pas encore traduit. Parce que vu la taille des nouvelles générations, il est grand temps d'utiliser les Lelong-Ferrand et autres RDO sous les pieds des tables qui seraient utilement remplacés par des bouquins bien faits compréhensibles en 1ere lecture.

    En parlant d'Arnold, je crois que son mythique cours de lycée va bientôt sortir en français chez le même Cassini.
    "J'appelle bourgeois quiconque pense bassement." Gustave Flaubert
  • Oui c'est ça il sort le 26 mars 2019

    Le théorème d'Abel : Un cours d'Arnold

    "Ce livre tire son origine d'un cours expérimental fait en 1964 par le grand mathématicien Vladimir Arnold à des lycéens de Moscou. Le cours portait sur le fameux théorème d'Abel (1828) qui affirme qu'il est impossible de résoudre par radicaux l'équation algébrique générale du cinquième degré. Il s'agissait bien sûr de lycéens un peu plus doués que la moyenne, et le projet d'Arnold était de leur donner l'occasion d'exercer leurs capacités. C'est pourquoi l'enseignant s'efface dès qu'il le peut devant l'auditeur (ou le lecteur). Chaque notion nouvelle, une fois présentée, fait l'objet d'une série de problèmes, qui permettent à l'étudiant d'en acquérir la maîtrise, pour pouvoir ensuite l'employer dans des situations relativement complexes. En 350 et quelques problèmes, le lecteur, bien guidé, parvient ainsi, si ce n'est à démontrer lui-même le théorème d'Abel, du moins à comprendre en profondeur la structure de sa démonstration. Après cet exercice, il reste au lecteur de solides connaissances sur les groupes, les nombres complexes, la topologie, et surtout l'expérience d'un travail de longue haleine en mathématiques.

    Valeryi Alekseev était l'un des lycéens auditeurs d'Arnold en 1964. Devenu mathématicien, il refit le même cours à partir de ses notes, pour d'autres lycéens, en 1970-1971, et ce livre en est résulté. Traduction et illustrations de Francesca Aicardi. "
    "J'appelle bourgeois quiconque pense bassement." Gustave Flaubert
  • En fait ce livre était perdu. Arnold m'a demandé si je pouvais le retrouver, en 1996 je crois. En lisant Shokurov dans l'encyclopédie Russe, je me suis aperçu qu'il le citait. Je lui ai écrit et il m'en a envoyé une copie. J'en ai fait une pour Franca Aicardi. Elle en a ensuite retrouvé un exemplaire à Moscou et a commencé la traduction. Je crois qu'elle était terminée en 98.
    En fait le théorème démontré par Arnold est beaucoup plus fort que le théorème d'Abel: il montre qu'il n'existe pas de formule donnée par une fonction continue avec des ramifications algébriques. Je ne crois pas que ce soit une conséquence évidente du théorème d'Abel. Il date aussi de l'époque où il a quitté les systèmes dynamiques pour la théorie des singularités.
    C'est un joli livre, même si je ne l'ai pas relu depuis.
    M.
    PS/ J'imagine que dans l'exercice 14 c'est probablement 0+\infini.
    PPS: Arnold ne visait pas que l'enseignement supérieur, il était féroce contre le lycée et même l'école primaire, en France et en Russie! Il n'aurait pas beaucoup aimé des exercices vide de sens ou de technique pure. Beaucoup des bourbaki étaient ses amis, notamment Serre. Enfin l'idée du trivium est que chaque exercice est le début d'une théorie: intégrales oscillantes, méthode du col, surface de Riemann, analyse harmonique etc. Je n'ai pas le souvenir d'un seul exercice d'Arnold qui ne soit un condensé de mathématiques, chaque fois qu'un élève devait aborder un nouveau domaine il proposait un petit exercice qui était comme une porte d'entrée dans la théorie.
  • @Fin de Partie : mes élèves sont issus des classes moyennes. Les parents sont pratiquement tous propriétaires, avec les deux parents qui travaillent. La grande majorité des parents ne sont pas suffisamment bons en math pour aider leur enfant. Et puis faire cours à son enfant crée souvent des tensions par exemple si l'enfant ne veut pas faire un exercice qu'il estime barbant ou s'il ne comprend pas rapidement une notion.

    De plus les parents ne connaissent parfois qu'une seule façon d'atteindre un résultat, si l'enfant ne comprend pas alors c'est cuit.

    Tout bon enseignant sait que si un enfant ne comprend pas une explication, alors il faut changer d'angle d'attaque. Ma devise est "si mon élève n'a pas compris, c'est que j'ai mal expliqué". D'où l'agacement que je peux avoir face à des profs qui avancent sans leurs élèves...

    Je me permets de poster un lien vers un article court et vraiment intéressant sur la pédagogie : 8 techniques pour enseigner avec pédagogie

    Enfin, je ne sais pas si vous saviez que les cours à domicile rentrent dans la catégorie des services à la personne et donc permettent d'avoir un crédit d'impôt. Je cite : "Le crédit d'impôt est égal à 50% des dépenses effectivement supportées, retenues dans une limite annuelle."

    Donc les parents payent en réalité la moitié de ce que le précepteur demande... Voila pour l'aspect financier...
  • Iotala a écrit:
    Enfin, je ne sais pas si vous saviez que les cours à domicile rentrent dans la catégorie des services à la personne et donc permettent d'avoir un crédit d'impôt. Je cite : "Le crédit d'impôt est égal à 50% des dépenses effectivement supportées, retenues dans une limite annuelle."

    Un scandale d'une certaine manière. La moitié, à peu près, des foyers sont exonérés de l'impôt sur le revenu (par manque de revenu). Pour ces foyers, l'heure de cours est à 30 euros, tandis que ceux qui sont imposables paient 15 euros (c'était sensiblement les prix pratiqués quand je courais dans tout l'Ouest de la région parisienne pour faire du soutien scolaire tarifé). Et on peut se demander qui aurait besoin en priorité de soutien de scolaire (si on croit que le soutien scolaire a une quelconque utilité).
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