C'étaient les mathématiques

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Réponses

  • Foys ce que tu indiques présuppose que le délabrement terminal au lycée après 1995 est du au fait que les enseignements antérieurs ont été eux-mêmes ravinés et que l'on ne pouvait pas faire autrement pour maintenir un flux de bacheliers généraux 35 à 40% Je suis pas convaincu - tu ferais alors une hypothèse bien pessimiste - mais ça se défend.

    Actuellement c'est une autre affaire, 25 ans après ce que j'ai vu en primaire et maintenant au collège fait peur et cette impression m'est confirmée sur la base d'éléments objectifs (mesures nationales et comparatifs internationaux, examen des manuels et anciens cours etc.).

    La "veille garde" id les profs ayant eu eux-mêmes des enseignements dignes de ce nom qui sont dans la cinquantaine seront pratiquement tous en retraite d'ici une dizaine d'années ...
    "J'appelle bourgeois quiconque pense bassement." Gustave Flaubert
  • @Foys : Voilà le [sujet polémique] de 2003.
    Un collègue d'histoire-géo m'a appris que [ce sujet] de 1983 avait également provoqué des contestations mais je ne sais pas quel impact elles eurent dans les médias, les sujets n'étant pas nationaux à l'époque.
    FdP bûcha sur ce sujet l'année de son bac, il pourrait peut-être nous en dire plus.
  • Gai Requin:
    J'ai bien composé sur le sujet que tu mentionnes de 1983. Mais j'ignorais que cela avait donné lieu à une polémique. Mes parents n'étaient pas engagés dans une association de parents d'élèves et je ne lisais pas la presse.
    Cette année-là j'ai eu une note lamentable en mathématiques et j'ai été recalé. Si j'avais su que j'étais victime d'un complot de la secte des vingt pourcent. X:-(
    Foys a écrit:
    Les répercussions d'une politique du chiffre ne sont pas intanstanées (sinon les gens réagiraient au passage).

    Tu crois que les gens se plaignent du fait que leur gosse ait eu le bac alors que normalement ils ne l'auraient pas eu* si on laissait faire ce qu'ils veulent les gens qui ont la mauvaise manie de scier les barreaux de l'échelle qu'ils ont empruntée ?

    *: Ils ne seraient même pas allés en terminale pour réaliser les voeux des 80% d'une classe d'âge au niveau de la classe de terminale.
  • Comme sujet de Bac prétendûment difficile, avant 1983, il y avait eu 1978, dont nous avions parlé ici : http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?6,1246193,1248159.
    Chaque fois qu'au Bac on pose quelque chose d'un peu sérieux, les pleureuses professionnelles pédagogo-gauchistes didactico-APMEP emplissent le ciel de leurs lamentations.
    En 2020, on a atteint les 96 % de réussite, enfonçant les 80 % de notre pauvre Chevènement, mais on pourrait encore mieux faire (:D.
    Cet accroissement du nombre des diplômés est l'argument des pédagogistes pour prouver que le niveau monte.
    Bon, bonne soirée quand même.
    Fr. Ch.
  • Chaurien:

    Comme indiqué plus haut, Chevènement n'a jamais fait la promotion de 80% de bacheliers dans une classe d'âge.
  • Chaurien:

    Pour le peu qu'on peut lire de l'article que tu cites, je ne vois pas de contradiction avec ce que je t'ai rappelé.
    Il ne faut pas confondre 80% d'une classe d'âge au niveau du bac et, 80% de bacheliers d'une classe d'âge.
  • Aujourd'hui, lorsque l'on regarde la copie de la meilleure note d'une 1S (en l'occurence la mienne), on lit en première page :

    $$
    1 - p - p^2 \geqslant 0 \\
    - p - p^2 \geqslant - 1 \\
    - p^2 \geqslant \frac{-1}{-1} \\
    - p^2 \geqslant 1 \\
    - p \geqslant \sqrt{1} \\
    p \geqslant \frac{1}{1} = 1.
    $$

    Bon cette élève a eu le bac S avec mention TB. X:-(
  • Je n'ai pas eu de mention, mais je ne me souviens pas que je faisais d'erreurs aussi énormes ::o
  • A l'époque peut etre que tu en faisais pas. De nos jours, j'en serais pas aussi sûr :-D
  • On se souvient rarement des erreurs qu'on fait quand elles n'ont pas de conséquences vraiment notables.
    Comme indiqué dans un autre fil, j'ai des vieux devoirs sur table de collège et les erreurs commises que j'ai pu y lire des années après me semblent incompréhensibles. B-)-
  • @Chaurien : prétendument ! :-)
  • @ GG
    En effet. Une recherche trop rapide m'a fait croire que les deux formes étaient correctes, et j'avais donné ma préférence au circonflexe. Pan sur le bec !
    Bonne journée.
    Fr. Ch.
  • Pan sur le bec !

    Quelque chose me dit que Chaurien doit lire le canard enchaîné !
    Karl Tremblay 1976-2023, je t'appréciais tellement.
  • Bon, je suis non violent, le coup sur le bec est en fait un clin d'oeil ! :-)
  • Au sortir de l’école tous les élèves ne sauront pas vraiment lire écrire et compter, mais ils ne se tromperont pas de poubelle pour le « tri sélectif ». Et aussi, ils auront « changé leur regard » sur les LGBT+ et les phénomènes « genrés ». Toute l’ambition de notre époque est là et notre pays n’est pas un cas à part.

    Sans commentaires....tout est dit dans ce paragraphe....ce malheureux journaliste risque de s'attirer les foudres de la police de la pensée...

    La gauche de la marchandise abreuve le peuple de sa propagande politiquement correcte (on retrouve d'ailleurs tous ces poncifs à longueur de journée sur "France" Inter ou dans l'inénarrable série "Poubelle la vie" sur le service "public" télévisuel)....mais envoie ses enfants à l'École Alsacienne puis à LLG puis à l'X ou HEC....avec des vrais cours de maths qui ressemblent aux cahiers de DJ Mercier....
    La devise de ces zécologauchobobos est: "Faites comme je dis mais ne faites pas comme je fais"......

    1974: Le contenu des cahiers de DJ Mercier est accessible à toutes les classes sociales dans toute la France.

    2020: Le contenu des cahiers de DJ Mercier est réservés à une "élite" des beaux quartiers de Paris....
    Liberté, égalité, choucroute.
  • L'article est peu intéressant - on sait que Voltaire n'a pas toujours été très bien inspiré il est vrai - et n'indique pas grand chose sur la stratification éducative qui s'avère bien plus complexe, du moins d'après ce que je constate et cela ne fait pas l'objet d'une sociologie très active - les mesures quant à l'éclatement de la société françaises sont il est vrai récentes (Guilluy, Fourquet etc.). Plus précisément, alors même que la notion de stratification éducative est elle-même un concept bien admis de sociologie, sa dynamique et sa réalité actuelle ne me paraissent pas étudiées avec pertinence.

    Ce que rappelle RM sur la générosité de l'enseignement de l'époque, qui parvient des années 70 aux années 90 à plus que doubler le nombre de bacheliers généraux, avec une qualité de l'enseignement élevée et assez homogène sur tout le territoire, montre bien ce que nous avons perdu.
    "J'appelle bourgeois quiconque pense bassement." Gustave Flaubert
  • Ramon:
    Je ne sais pas ce que tu désignes par "cahiers" ici. Je ne vois que du matériel relatif à l'enseignement supérieur sur le site en question.

    En 1974, il n'y avait pas 30% d'une classe d'âge qui obtenait le bac sauf erreur donc dire qu'un certain enseignement était disponible à tout le monde est une escroquerie intellectuelle.

    Aujourd'hui on ne demande pas aux élèves qui veulent étudier au lycée Louis Le Grand, la copie de la feuille d'impôt des parents donc on peut dire aussi de la même façon que ce lycée est "accessible à toutes les classes sociales".

    Les gens qui sont "méritants" pour un méritocrate (quelqu'un qui fait la promotion de la méritocratie, cette escroquerie intellectuelle) on les trouve essentiellement parmi les élèves dont les parents ne sont pas des ouvriers/employés de base.

    Tu trouves que c'est un super projet pour l'école que celui d'étendre un peu la base de l'"élite" à des gens dont les parents ne sont pas milliardaires (ou millionnaires) mais qui ne sont pas ouvriers ou simples employés? ::o
  • @Rm les cours de terminale de DJ Mercier sur son site me rappellent un peu les miens, mais impossible de les retrouver. Je crois que les professeurs de TC à l'époque étaient nommés par l'IG ...

    FdP en plus de [large]...[/large] tu n'es pas capable de retrouver les cahiers de DF Mercier dont RM vient de donner le lien diretc ... aië aië aië
    "J'appelle bourgeois quiconque pense bassement." Gustave Flaubert
  • Voici les cahiers: https://megamaths.fr/themes/th0026TC2.html
    FDP a écrit:
    En 1974, il n'y avait pas 30% d'une classe d'âge qui obtenait le bac sauf erreur donc dire qu'un certain enseignement était disponible à tout le monde est une escroquerie intellectuelle.

    30% d'une classe d'âge obtenant le Bac, c'est largement suffisant....tout le monde n'a pas besoin de 5 années d'études universitaires. Un boucher, un plombier, un serrurrier, un fleuriste, un coiffeur ont un CAP qui leur permet souvent de bien gagner leur vie....
    L'enseignement de ces cahiers était accessible à tous les individus de TOUTE CLASSE SOCIALE, à condition évidemment d'avoir les capacités intellectuelles nécessaires et de mériter l'accès aux études supérieures PAR LE TRAVAIL.

    Tu pleurniches contre l'élitisme...mais tu as toi même bénéficié d'un enseignement de haut niveau au lycée puisque tu affirmes avoir obtenu ton Bac C en 1983....c'est-à-dire dans la fillière la plus sélective à une époque ultrasélective.....
    Mais peut-être étais-tu un "privilégié" ?????
    FDP a écrit:
    la méritocratie, cette escroquerie intellectuelle

    Par contre, remplacer le mérite et les diplômes par un "certificat d'assiduité" décerné au travailleur comme au glandouilleur....ça c'est de l'honnêteté intellectuelle probablement.....
    Même Carambar n'oserait pas écrire cela dans ses emballages !!!!
    FDP a écrit:
    Les gens qui sont "méritants" pour un méritocrate (quelqu'un qui fait la promotion de la méritocratie, cette escroquerie intellectuelle) on les trouve essentiellement parmi les élèves dont les parents ne sont pas des ouvriers/employés de base.

    Je vais raconter cela au fils de ma femme de ménage qui a fait maths sup, maths spé puis une école d'ingénieurs. Aujourd'hui il est doctorant à CALTECH....Contrairement aux montagnes, cela le fera beaucoup rire....
    Je pourrais aussi raconter cela à un ami d'enfance d'origine marocaine, fils d'un père ouvrier et d'une mère au foyer. Il rata d'un cheveu la Rue d'Ulm mais finit tout de même à Oxford où il accomplit de brillantes études de philosophie jusqu'à l'obtention d'un doctorat.....

    Tes propos hors-sol sont tout simplement irrespectueux envers tous ceux qui, issus de milieux modestes, ne doivent qu' à leurs capacités intellectuelles et leur travail acharné, leurs brillantes études et leur élévation sociale méritée !!!!

    Imaginons que les diplômes soient abolis pour laisser place au certificat d'assiduité prôné par le kamarade @FDP.
    Le fils d'ouvrier travailleur et méritant se verrait décerner le même certificat que le fissapapa glandouilleur....et au bout du compte, c'est ce dernier qui serait embauché en faisant jouer son réseau....
    Liberté, égalité, choucroute.
  • RM "tu affirmes avoir obtenu ton Bac C en 1983" 1984 il en parle souvent :-) Dans les années 80 pour avoir son bac du premier coup en juin il fallait bosser un minimum, la présence ne suffisait pas.
    "J'appelle bourgeois quiconque pense bassement." Gustave Flaubert
  • Ramon a écrit:
    Tu pleurniches contre l'élitisme...mais tu as toi même bénéficié d'un enseignement de haut niveau au lycée puisque tu affirmes avoir obtenu ton Bac C en 1983....c'est-à-dire dans la fillière la plus sélective à une époque ultrasélective.....
    Mais peut-être étais-tu un "privilégié" ?????

    Je n'ai pas obtenu le bac en 1983. J'ai eu des notes lamentables en mathématiques et physique.
    J'ai obtenu le bac l'année suivante. Le programme de mathématiques avait changé.
    Peut-être qu'autrement je n'aurais jamais obtenu le bac.

    A moi tout seul, je ne suis représentatif de rien.

    Mais ce que je peux me rappeler de mes camarades de terminale est que parmi ceux que je connaissais il n'y avait aucun gosse dont les parents avaient travaillé à l'usine.
    Ramon a écrit:
    Tes propos hors-sol sont tout simplement irrespectueux envers tous ceux qui, issus de milieux modestes, ne doivent qu' à leurs capacités intellectuelles et leur travail acharné, leurs brillantes études et leur élévation sociale méritée !!!!
    C'est beau cette profession de foi dans ta croyance dans la méritocratie j'ai failli verser une larme d'émotion.
    (mais les années 70, quand <<les 30 glorieuses>> s'achevaient commencent à être loin)

    Ramon a écrit:
    Imaginons que les diplômes soient abolis pour laisser place au certificat d'assiduité prôné par le kamarade @FDP.
    Le fils d'ouvrier travailleur et méritant se verrait décerner le même certificat que le fissapapa glandouilleur....et au bout du compte, c'est ce dernier qui serait embauché en faisant jouer son réseau....

    Tu me confirmes l'image que tu as de l'école: une gare de pré-triage pour le marché de l'emploi. Tout ce que je veux est que ce triage n'intervienne pas à l'école. Les entreprises seront libres de mettre en place le triage qu'ils jugeront utiles pour embaucher des gens.
  • Une petite galerie de portraits, tous issus de milieux très modestes. J'aurais pu en citer beaucoup d'autres....
    Le kamarade @FDP aura-t-il l'impudence d'en faire des privilégiés ????

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Aurélie_Filippetti : ENS et fille d'ouvriers

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Tatiana_Ventôse: Khâgne et fille d'ouvriers

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Édouard_Louis: ENS et issu du quart-monde

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Guéhenno: ENS et fils d'ouvriers en chaussure

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre-Jakez_Hélias: Khâgne et fils de paysans pauvres

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Éric_Dupond-Moretti: illustre avocat et fils de femme de ménage

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Maurice_Allais: Polytechnique, orphelin de père et mère petite commerçante

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Alain_Devaquet: ENS et fils d'ouvrier boulanger

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Michel_Onfray: Docteur en philosophie et fils d'un salarié agricole

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Juquin: ENS et fils d'un employé à la SNCF
    Liberté, égalité, choucroute.
  • « J'aurais pu en citer beaucoup », ça n'est pas un argument tenable. Ce qu'il faut comparer pour montrer ou réfuter l'effet de l'origine sociale sur la réussite scolaire, ce sont les proportions d'enfants de familles modestes dans la population française et dans les élèves de l'ENS. Mieux : comparer l'évolution de ces proportions au temps de Pierre Juquin, le dernier de ta liste, était élève et maintenant.
  • 1) Née en 1973.
    2) Née en 1988
    3) Né en 1992
    4) Né en 1890
    5) Né en 1914
    6) Né en 1961
    7) Né en 1911
    8) Né en 1942
    9) Né en 1959
    10)Né en 1930

    1992-1890=102 ans.

    Ramon n'a même pas été capable de trouver un "exemple" pour toutes les années entre 1890 et 1992. B-)
  • Et si le rallongement des études n'avait tout simplement pas pour but de retarder l'entrée sur le marché du travail ? La hausse de l'espérance de vie, ça doit jouer dans tout ça aussi...
  • Qu'est-ce que le combat contre l'élitisme?
    Avant, l'élitisme était présent dans presque chaque lycée, dans toutes les villes de France. Même si ce n'était enseigné qu'à une minorité de la jeunesse de la ville, la population lycéenne de Plouc-les-Bains avait le droit d'apprendre les bases la théorie des ensembles ou des groupes au lycée. Aujourd'hui il ledit élitisme n'existe plus qu'à deux ou trois lycées comme LLG (l'emblématique lycée public et hors contrat) et ses programmes parallèles.

    La lutte contre l'élitisme a été très concrètement la disparition de la diffusion des savoirs non triviaux aux masses.
    Des endroits comme ça sont remplis de gens qui se vantent à l'occasion d'être le plus à gauche possible et de lutter contre l'élitisme bourgeois. Cocasse non?
    Une fonction est un ensemble $f$ de couples tel que pour tous $x,y,z$, si $(x,y)\in f$ et $(x,z)\in f$ alors $y = z$.
  • L'élitisme, c'est quand on trouve que tout va bien quand deux élèves suivent à peu près, non ?
  • @Foys ce que tu décris n'est pas de l'élitisme - bien que certains aient parlé à une époque de leur souhait d'une "élitisme de masse" (Walusinski ?) - mais une réelle foi en un enseignement que je qualifie de "généreux". Un enseignement primaire et secondaire d'une qualité sans équivalent dans l'histoire de France qui a atteint son apogée lorsque la France a achevé avec succès la secondarisation pour un nombre d'élèves très important et qui s'est crashé après à partir du milieu des années 90.

    L'élitisme actuel c'est ça : "Cela peut sembler paradoxal que « permettre que tout le monde suive » donne un système élitiste, mais se comprend parfaitement si on pousse la logique jusqu’au bout. On arrête d’enseigner quoi que ce soit, et on donne le bac à tout le monde : le résultat est que les enfants dont les parents pourront prendre la relève verront leurs performances inchangées à l’enquête PISA, et que le reste de la population verra ses résultats s’écrouler : une éducation d’un élitisme absolu au nom de l’égalité complète !" in https://images.math.cnrs.fr/R-eduire-les-in-egalit-es.html
    Et c'est pas terrible, mais c'est exactement ce que j'observe. Avant l'habitus sociologique suffisait pour que l'enseignement soit profitable aux enfants de CSP+ et aussi à des jeunes de milieux populaires qui faisaient confiance à l'école (Finkielkraut va jusqu'à parler de la "confiance absolue" de ses parents qui l'ont poussé à un fort investissement scolaire); ce n'est plus le cas aujourd'hui puisqu'il faut aussi suppléer aux programmes pourris et aux "compétences" des jeunes profs (PE et certifiés).
    "J'appelle bourgeois quiconque pense bassement." Gustave Flaubert
  • Comment se fait-il que des élèves d'un lycée de campagne puissent intégrer H4 en MPSI ?
  • Foys a écrit:
    La lutte contre l'élitisme a été très concrètement la disparition de la diffusion des savoirs non triviaux aux masses.

    Mais ces "masses" n'en bénéficiaient que sur le papier. Moins de 30% d'une classe d'âge qui obtenait le bac c'est sans doute une majorité de jeunes qui ne bénéficiaient pas de "la diffusion des savoirs non triviaux aux masses".
  • kioups écrivait :
    > Comment se fait-il que des élèves d'un lycée de campagne puissent intégrer H4 en MPSI ?

    J'ai vaguement retenu qu'on peut intégrer des éléments de mesure nulle ça ne change rien. Ce sont ces exemples qui sont d'ailleurs donnés pour faire croire que tout va bien, y compris par des gens de bonne foi (RM, Foys etc.).
    Mais la réalité n'est pas très reluisante.
    "J'appelle bourgeois quiconque pense bassement." Gustave Flaubert
  • XAX a écrit:
    On arrête d’enseigner quoi que ce soit, et on donne le bac à tout le monde

    On peut aussi enseigner plus et donner le bac à tout le monde. Selon moi, cela ne peut sembler contradictoire qu'à ceux qui voient le bac seulement comme un sésame pour le marché du travail actuel (un coupe-file en quelque sorte).

    Ce que je dis, en quelque sorte, est: même si on ne ressort pas de l'eau en sachant nager on en ressort mouillé. Si on ne va pas dans l'eau on reste sec. B-)-
  • Moins les gens comprennent un sujet , plus ils en parlent, et plus ils parlent fort.
    Tu me dis, j'oublie. Tu m'enseignes, je me souviens. Tu m'impliques, j'apprends. Benjamin Franklin
  • FDP a écrit:
    On peut aussi enseigner plus et donner le bac à tout le monde.

    Un examen ne se donne pas....un examen se prend...on devrait l'obtenir par LE TRAVAIL et LE MÉRITE.

    Explique-nous donc comment on peut enseigner plus tout en "donnant" le bac à tout le monde....nous brûlons d'impatience de connaître tes recettes miracle !!!!! Et de grâce, évite de nous resservir la blague éculée du "certificat d'assiduité".
    Liberté, égalité, choucroute.
  • Fin de partie
    ’’même si on ne ressort pas de l'eau en sachant nager on en ressort mouillé.’’
    Je ne comprends pas ta phrase.
    Edit
    Oups, ok j’ai capté...:-D
    Bon, tu remplaces les mots ’’eau’’ par ’’boue’’ , ’’mouillé’’ par ’’souillé’’ cela fonctionne aussi...:-D
  • C'est clair non ? D'après lui il faut mettre tout le monde dans la piscine et donner le certificat de maître-nageur à tout le monde, même si personne ne sait nager.
  • On abaisse l’eau de la piscine de façon à ce que tout le monde ait pied, personne ne coule donc tout le monde sait nager. La logique selon Fin de partie.:-D
  • Mais au moins tout le monde est mouillé, et toutes les classes sociales sont mélangées dans le même bassin, c'est plus important que d'apprendre à nager.
  • Si vous scandez que l’eau a un niveau plus bas, vous êtes des déclinologues qui avaient vos solutions pour la chair à patrons !

    Attention !!!
  • JLT a écrit:
    donner le certificat de maître-nageur à tout le monde, même si personne ne sait nager.

    [large]MAIS NOOOOON[/large] @JLT, tu n'as rien compris !!!!!!
    On donne le certificat à tout le monde, même si personne ne sait nager et plus tard si l'un d'entre eux postule à un emploi de maître-nageur, c'est l'employeur qui doit vérifier par des tests si cette personne sait nager.....
    dom a écrit:
    Si vous scandez que l’eau a un niveau plus bas, vous êtes des déclinologues

    Et en plus, dans ce domaine, le niveau monte, ainsi que l'affirment les seides de Sainte Greta....
    Liberté, égalité, choucroute.
  • JLT a écrit:
    D'après lui il faut mettre tout le monde dans la piscine et donner le certificat de maître-nageur à tout le monde

    Non, ce n'est pas ce que je dis du tout.
    Toi aussi tu penses, très probablement, école en terme de sésame pour le marché de l'emploi.
    Comme déjà indiqué je veux casser autant que c'est possible ce lien.

    Quand je disais "mouillé" c'était une allégorie pour dire que des gens ont été exposés à de la connaissance.

    Si on veut savoir si des gens sont compétents pour être maîtres-nageurs il faut que les gens qui sont intéressés par le recrutement de ces personnels mettent en place l'organisation et l'infrastructure destinées à cette fin.
    Ramon a écrit:
    et plus tard si l'un d'entre eux postule à un emploi de maître-nageur, c'est l'employeur qui doit vérifier par des tests si cette personne sait nager.....
    Pour être qualifié comme maître-nageur, savoir nager est un préalable, mais ce n'est pas suffisant j'imagine.
    Mais en effet, il s'agit bien de faire peser la charge de vérifier, que les personnels qu'on souhaite embaucher sont compétents, sur la structure qui veut les employer dans la mesure du possible et en rien sur l'école.
  • FDP a écrit:
    Quand je disais "mouillé" c'était une allégorie

    Après L'Allégorie de la caverne de Platon, voici L'Allégorie de la piscine du kamarade @FDP.....
    Liberté, égalité, choucroute.
  • Oui pardon j'ai déformé ta pensée. On met tout le monde dans la piscine et on donne un certificat d'assiduité dans la piscine à tous. Et on adapte le niveau des cours de natation aux gens qui sont nés avec un boulet de 5kg à chaque cheville afin que personne ne coule.
  • Bonjour.

    Ça à l'air chouette ce que vous dites, mais si plus personne ne coule, pourquoi vouloir engager un maître nageur ?

    Et que fait-on de ceux qui veulent nager en plus grande profondeur ?

    Au passage, je défie qui que ce soit de me faire un beau crawl par 50 cm de profondeur d'eau. Il ne doit y avoir que 1 ou 2 personnes sur terre ayant la technique nécessaire à cet exploit.

    A bientôt.

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  • On appelle ça l’égalité des chances, Dreamer.

    Certains ne veulent surtout pas entendre parler de nivellement par le bas. Car c’est être déclinologue.
    Et le théorème des bien-pensants est « si t’es déclinologue, c’est que tu as déjà tes solutions. ».
  • T'as rien compris à l'argumentation de FdP, Dreamer. Ceux qui veulent nager en plus grande profondeur sont ceux qui sont nés avec des bouées aux chevilles, et qui sont prédestinés à devenir les directeurs-voyous de piscines, ce n'est pas la peine de se préoccuper d'eux.
  • JLT:

    Tu peux tourner en dérision mon propos mais en réalité je pense que tu l'as bien compris même si c'est contraire à tes croyances.
    J'ai bien compris que, même si tu ne t'en rends pas compte, tu lies école et marché de l'emploi de façon trop étroite.

    En France on a la "religion" des diplômes me semble-t-il. Est-ce que dans les autres pays cette "religion" est aussi forte?
  • Mais j'ai pas du tout l'impression de tourner en dérision tes propos. Je crois avoir au contraire parfaitement traduit ta pensée en suivant l'analogie
    école = piscine,
    savoir scolaires = capacité à nager
    Les certificats d'assiduité c'est toi qui en parles. Idem pour les boulets.
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