Performances en calcul des élèves de CM2
Bonjour,
Ce dernier temps les études alarmantes sortent de plus en plus souvent. Voilà l'une de plus :-(
L'évolution des performances en calcul des élèves de CM2 à trente ans d'intervalle (1987-2017)
Les bons élèves, cela n'existe plus... En 2017 seul 1% des élèves atteint le niveau de 10% des meilleurs en 1987. En 2017, 93% des élèves ont un score plus faible que le score médiane en 1987.
Et tout cela avec le nombre d'heures d'enseignement de maths au primaire le plus grand parmi les pays OCDE.
Ce dernier temps les études alarmantes sortent de plus en plus souvent. Voilà l'une de plus :-(
L'évolution des performances en calcul des élèves de CM2 à trente ans d'intervalle (1987-2017)
Et quelques graphiques illustratives:En 2017, la reprise d’une enquête initiée en 1987, portant sur le calcul en fin de CM2, permet de comparer les performances des élèves à trente ans d’intervalle. Cette enquête donne des résultats à quatre temps de mesure : 1987, 1999, 2007 et 2017. Entre 1987 et 1999, les performances des élèves avaient fortement baissé. Cette tendance s’était atténuée entre 1999 et 2007. Dix ans plus tard, on assiste à une baisse des performances des élèves moins marquée cependant qu’entre 1987 et 1999. Les écarts restent les mêmes selon l’origine sociale.
Les bons élèves, cela n'existe plus... En 2017 seul 1% des élèves atteint le niveau de 10% des meilleurs en 1987. En 2017, 93% des élèves ont un score plus faible que le score médiane en 1987.
Et tout cela avec le nombre d'heures d'enseignement de maths au primaire le plus grand parmi les pays OCDE.
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Réponses
(je n'ai aucune idée de ce qui s'est passé à l'école élémentaire ces dernières décennies !)
Le primaire s'est au moins autant dégradé que le secondaire, si ce n'est plus puisque des choses acquises au primaire dans la fin des années 80 ne le sont plus par des lycéens, ni même des bacheliers.
Y'en a-t-il moins qu'avant ? À cause de la multipliciation des matières ? (je crois me rappeler de l'histoire d'une institutrice qui ne faisait que deux matières : math et français, et apparemment, ses élèves réussissaient spectaculairement bien au collège !)
On utilise (majoritairement/principalement/exclusivement) la calculatrice, à l'école primaire, maintenant ?
Si c'est le cas, c'est affligeant, en effet !
Je croyais que le programme de l'école primaire, c'était justement : comprendre le sens des quatre opérations (application en problèmes) et maîtriser leur "calcul" (calcul mental et opérations posées).
Ce n'est pas grave il suffit seulement de multiplier le temps des épreuves par 2 pour tenir compte des 1000 fois pendant l'épreuve où un candidat va triturer sa calculatrice pour savoir des trucs comme: combien font 8x9. B-)-
Le niveau va vite remonter puisque avant longtemps cette dernière sera greffée dans le cerveau des gens de toute façon (avec une puce gps pour pouvoir savoir où ils sont en permanence). X:-(
N'oublions pas qu'ils ont plein de nouvelles compétences! ^^
Les programmes sont pourris comment ?
Et donc vous confirmez que la calculatrice a pris une part prépondérante au motif que "maintenant il y a des calculatrices partout, donc ce n'est pas la peine que les élèves sachent trouver $10 - 3$", c'est ça ?
En géométrie périmètres, aires et volumes sont réduit à l'étude de la boite à chaussures (rectangle, pavé droit). Les problèmes supposés être au moins en 2 étapes au CM2 sont du 1+$\epsilon$ étapes.
En plus comme les "IE" se doivent de dire "il faut pas faire travailler les enfants", on a, sans surprise, ce résultat.
Voilà où on en est. Sachant que les dextérités ultérieures sont fondées sur une bonne maîtrise des acquis du primaire, on sait où on va.
Les PE s'en fichent, le fait d'avoir un recrutement "littéraire" n'a rien à voir : en lecture écriture grammaire orthographe c'est pareil.
Dans les années 80/90, on a eu les lycéens et les étudiants dans la rue en permanence. Et on leur a donné plein de moyens. On a réorienté les budgets en faveur des lycées et des études supérieures. Tout ça combiné au projet '80% d'une classe d'âge au bac', où forcément, il fallait des budgets conséquents.
Et on a pris l'argent où ? On l'a pris au primaire.
C'est une des raisons du problème.
Ce n'est bien entendu pas la seule raison. On est passé d'une époque où les parents respectaient les enseignants à une époque où les parents méprisent les profs. L'époque de l'enfant roi.
Le gouvernement actuel a fait le bon diagnostic. Les fondamentaux, lire, écrire compter, ça doit s'apprendre au primaire, pas au collège. Quand on refile à un prof de collège des gamins qui ne maitrisent pas les fondamentaux, on leur refile une bombe à retardement ; les profs de collège ne sont pas armés pour se battre avec de tels gamins. Et ils ne seront jamais armés pour ça !
Le diagnostic est le bon. Reste à voir si le traitement envisagé est le bon.
Voyons voyons....les élèves de CM2 de 1999 sont nés en 1988....
Que s'est-il donc passé entre leur date de naissance et le passage des tests ???? Une loi aurait-elle été votée...qui prétendait mettre l'élève au centre du système ????
On en revient toujours au même point: la loi Jospin-Allègre de 1989 a coulé définitivement le système éducatif français et les mesures prises par la suite (emprise croissante des pédagogos et des diafoirus de la didactique,lycée Chatel, collège NVB....) n'ont fait qu'empirer une situation déjà gravement compromise....
Tout redressement d'EDNAT ne saurait être amorcé sans une rupture radicale avec les 30 dernières années...Il faut revenir à l'esprit de l'Instruction Publique, à la sélection, aux cours magistraux....
IL FAUT ABOLIR LA LOI JOSPIN-ALLEGRE !!!!!
Les parents peuvent mépriser les profs si c'est justifié, je ne vois pas où est le problème.
Le respect dont tu parles venait de la confiance absolue que certaines générations accordaient, souvent à bon escient (pas toujours quand même) à l'école.
Or actuellement on ne peut plus accorder la moindre confiance à l'école, alors je ne vois pas en quoi elle est respectable. Des courbes comme ça tout le monde les comprend !
Ces approches sont quasiment perçues comme des renoncements à l'intelligence.
Citons:
-La haine de la construction de la langue écrite, à partir de lettres, de syllabes puis de règles d'orthographe, de conjugaison et de grammaire.
-La haine du solfège en musique (on devient comme Miles Davis par imprégnation peut-être).
-La haine plus généralement, de tout ce qui s'apparente à du déchiffrage assimilé à une forme de bêtise (alors qu'il faut apprendre à déchiffrer péniblement avant de déchiffrer et à déchiffrer avant de lire, de même qu'il faut savoir se tenir debout avant de marcher et savoir marcher avant de courir...).
-La haine des maths comme activité axiomatique.
-Pour ce qui nous concerne ici: la haine du fait que les nombres sont constitués de chiffres et sont liés entre eux par des opérations complexes, obtenues-elles mêmes par des étapes élémentaires. Remarquer au passage la prétention hallucinante qu'à l'institution d'initier les élèves à l'algorithmique à grands renfort d'activités bidon (scratch et chorégraphie absurde à base de Dijkstra au bac: les algorithmes fondamentaux des 4 opérations sont des exemples d'algorithmes très riches-stockage d'information en mémoire comme les retenues, manipulation d'unités d'information: les chiffres; entièrement exécutables à la main, sur des bouliers ou du papier- donc l'élève peut mieux abstraire le concept d'algorithme au lieu de rester sur scratch/windows 10).
L'école n'existe pas hors sol (pour reprendre un argument parfumé à la socio de mouvements qui ont pourtant contribué à sa destruction, car il est en fait juste). Elle est ce que la société veut qu'elle soit. La société croit que les concepts globaux précèdent toujours les atomes qui les réalisent (ramenés à de vulgaires contingences quand il ne sont pas tout simplement ignorés).
Bref la destruction de l'enseignement du calcul est à mon avis un problème de mentalité collective.
"Depuis les années 80, les programmes de mathématiques de l’école primaire ont, en fait, peu changé(…) L’horaire hebdomadaire d’enseignement des mathématiques est passé de 6h en 1980 à 5h en 2008. (…) d’autre part deux heures d’aide personnalisées ont été introduites, qui sont presque exclusivement dédiée au français et aux mathématiques."
Donc si les résultats sont catastrophiques, c'est parce que les professeurs des écoles sont nuls en math d'après ce qu'on comprend dans les paragraphes à la fin ?
On n'a pas eu ce type de comportement dans l'EN, ou plutôt il a été minoritaire, ou réservé à des clients exigeants.
Si les PE veulent coller au programme ça ne marchera jamais, on ne peut pas faire rentrer dans les maths un enfant avec des contenus si pourris. Donc la responsabilité est partagée.
(l'école) "est ce que la société veut qu'elle soit." ça c'est un raccourci qui est bien trop caricatural. Ce n'est pas la "société" qui modèle l'école, c'est une bande de personnes qui n'était pas très bien inspirée ces 30 dernières années, et c'est chez elle que l'on retrouve la "haine" dont tu parles. Haine d'une culture, haine de la transmission, haine - profonde - du modèle familial standard; un inspecteur a même écrit dans un de ses livres "le savoir ce n'est pas le SIDA ça ne se transmet pas".
Tout le monde sait que pour ceux qui sont rétifs aux maths, on est plutôt dans la crainte, le "c'est trop compliqué pour moi" etc, mais il n'y a pas fondamentalement de positions haineuses.
Et quand l'enseignant est incompétent, il occupe la galerie :
"Dans ces conditions, la question des outils est particulièrement importante. Or l’arrivée massive des fichiers, qui ont entièrement remplacé les livres au CP et au CE1, sont majoritaires au CE2 et commencent même à gagner du terrain au cours moyen, a des conséquences très fâcheuses. Car les fichiers favorisent une mise en activité de type occupationnelle, et masque la faiblesse de l’activité mathématique réelle."
Est-ce si différent au collège ? Au lycée ?
P. S. : en 2006, une formatrice IUFM (une certaine Nadine G.), clamait haut et fort que contrairement à ce que beaucoup croyaient, le niveau ne faisait que monter ! Souvenirs, souvenirs...
http://directeurenlutte.over-blog.com/article-27292481.html
En lecture : "deux fois plus d’élèves (21 %) se situent en 2007 au niveau de compétence des 10% d’élèves les plus faibles de 1987."
"pour les questions nécessitant la rédaction d’une réponse construite, le taux de non-réponses augmente de manière constante de 1987 à 2007. (...) Il renvoie au fait que les élèves français ont tendance à s’abstenir de répondre aux questions exigeant un effort de rédaction."
En orthographe : " La même dictée a été proposée aux élèves de 1987 et de 2007 (...)
Le nombre d’erreurs (...) a augmenté en moyenne : de 10,7 en 1987 à 14,7 en 2007.
Le pourcentage d’élèves qui faisaient plus de quinze erreurs était de 26 % en 1987, il est aujourd’hui de 46 %. Ce sont principalement les erreurs grammaticales qui ont augmenté : de sept en moyenne en 1987 à onze en 2007. "
Mais ce n'est pas le cas.
Lire, écrire, compter, ce sont les 3 matières qui sont en recul. Un recul aussi fort a forcément des causes multiples. Je lisais un rapport : En orthographe, dans les ZEP, le niveau a très peu baissé entre 2007 et 2015. C'est sûr, quand on fait déjà une faute à chaque mot, quand on touche le fond, on a l'assurance que la situation ne peut guère empirer. Donc j'annonce d'ores et déjà une bonne nouvelle : la courbe de la baisse va s'infléchir dans les 10 ans qui viennent.
Et une 2ème bonne nouvelle : le nombre d'élèves qui maitrisent parfaitement la lecture l'écriture et le calcul va peut-être encore baisser, mais il ne deviendra pas négatif.
cela confirme ce que je vois au collège
c'eest dur..
je suis fatigué, très fatigué, pour ne pas dire épuisé
je suis au milieu de ma carrière,
au milieu du désert plutôt
et je me dis : quoi ? passer l'autre moitié dans le vide..
ce n'est pas sérieux
je ferais mieux de faire comme mon père, cultiver la terre
le bon sens des paysans voilà une chose que l'école a fait disparaître en moi..
comme tout cela est triste
ou alors partir sur les routes
à la manière des gitans du formidable livre d'Alain Guyard "Natchave"
natchave, partir en argot
partir partir partir
C'est au delà de la tenue du stylo, je m'étonne de ne pas voir plus d'interrogations dans la profession de PE. Par contre tous les sujets à la mode font l'objet d'analyses pénétrantes si j'ose dire. Ainsi si vous voulez savoir comment "déconstruire la complémentarité des sexes" ou encore mettre en valeur que "Papa porte une robe" ça c'est bien documenté : https://www.snuipp.fr/IMG/pdf/document_telechargeable-2013-30-05.pdf (sur le coup quand on m'a envoyé ça, j'ai cru que c'était un fake d'extrême droite).
P.S. on voit que les enfants ont des lacunes en grammaire.
À cela s'ajoute une réduction importante du volume horaire en français avec des consignes explicites pour ne pas entraîner méthodiquement les enfants. Un délabrement des programmes a également eu lieu. Ainsi on n'apprend plus le passé simple, temps d'usage rare à l'oral, mais plus fréquent à l'écrit et qui est au cœur de la littérature française.
J'ai lu une remarque d'un enseignant plus haut qui se désespère aussi du faible entraînement à l'écriture.
Voilà donc nous avons là une catastrophe éducative sans précédent, du moins depuis que la république existe.
La langue est relativement difficile, mais bon ...
-- Schnoebelen, Philippe
J'ai cherché un fil où rajouter cet article. Sans succès.
-- Schnoebelen, Philippe
Ce que me fait peur c'est plutôt ça : "37% des élèves savent aujourd'hui faire une division" donc 63% n'y arrivent pas, et : "je reçois des élèves en seconde ils ne savent même pas ce que veut dire 5 demis, ils pensent que c'est 5 moins 2 ou +2, le sens même de l'opération a disparu."
Je ne sais pas si ce sera rattrapable, pour le moins on a une génération sacrifiée. C'est vraiment attristant.
On ne sait pas si PISA (et autres études) évalue vraiment un niveau de maths ou un niveau de capacités à résoudre le problème des trains qui se rencontrent.
Aussi on nous cite souvent des pays occidentaux dont il faudrait s’inspirer (au nom d’être fort en PISA) mais surtout pas de Singapour ou du Japon.
Bref.
Moi, je sais ce que cela veut dire: une bonne cuite en perspective. X:-(
Dom:
Dans l'article que j'ai cité il est question de Singapour (pour la formation des enseignants du "premier degré" en mathématiques) si j'ai bien lu. L'article fait porter la faute du faible niveau en calcul des élèves qui sortent du premier degré sur le manque de formation des enseignants, toujours si j'ai bien lu.
Imagine qu'on n'ait pas inventé des interfaces graphiques et la souris pour les systèmes d'exploitation des ordinateurs personnels. B-)-
"On sait ce qu'évaluent ces études..." : Mouais, je n'en suis pas convaincu...
Je lisais (dans les années 2000, quant à PISA) que "les petits français n'osaient pas répondre" alors que dans d'autres pays "ils osent, essayent etc.". Et je m'en félicitais, un peu seul...
Mon principe étant que "balancer n'importe quoi", même si ça rapporte des points, ne mesure rien du tout dans ladite discipline étudiée.
Mais des profs proposent pourtant cela : "essaye, écris quelque chose, ".
Pour un examen, pourquoi pas, lorsque l'on sait que ça n'enlève jamais de points, mais dans l'enseignement des maths (ou d'autres choses) cela me désole.
Sur PISA, par exemple, je ne trouve pas la manière d'évaluer, sauf des extraits parfois mais rien de bien transparent.
Je me doute qu'on essaye d'éviter que l'on prépare les gamins pour PISA et ce genre de dérive.
Sur Singapour ou La Finlande (pour faire apparaître le clivage), cela dépend de l'idéologie dominante dans le cercle de discussion. Je n'entends que du "Au moins en Finlande " mais aussi "à non, à Singapour, les enfants souffrent...".
Je ne cherche pas à polémiquer, juste à signaler que "l'on souhaite" (en France) se diriger vers La Finlande par idéologie, en ce qui concerne l'École. Avec pour seule argumentation : les classements. Mézalors, quid des autres pays bien classés ?
Je veux bien qu'on force à écrire, mais des choses justes, des théorèmes de cours, des définitions, des traductions de définitions ou théorèmes avec des lettres, etc.
Pour un examen : oui, oui, je dirais cela aux candidats. Puisqu'il n'existe pas de points négatifs, balancez tout ce que vous voulez. (Je ne plaisante pas : dans certains examens, la réponse juste suffit à attraper les points).
Sur La Finlande, il m'a semblé qu'on leur enviait la bivalence par exemple, dans l'enseignement.
En deux secondes sur google, j'ai trouvé cela : http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2017/10/05102017Article636427855608768353.aspx
Dont voici un extrait : "La bivalence, le pré-recrutement en licence, la possibilité pour un chef d’établissement d’avoir un mot sur le recrutement et l’évaluation des enseignants, c’est tout simplement du bon sens.Cela se fait à l'étranger, même en Finlande pays soucieux de l'égalité. "
Il faudrait que je trouve d'autres exemples, mais l'apéro est là...
-- Schnoebelen, Philippe
Ce qui est particulièrement désolant, c'est que lorsqu'on regarde attentivement la répartition que vorobichek s'est donnée la peine de poster ici, on n'a plus ce petit nombre d'élèves très bons. Or on a des études qui montrent une très forte corrélation entre le niveau en maths en fin de CM2 et celui qu'auront ces enfants 8 ou 10 ans plus tard.
Jusqu'à présent les effectifs des mathématiciens professionnels ou de professions qui font usage intensif des maths bénéficient de cursus parallèles à l'école, mais plus tard (clubs de maths, travail personnel par intérêt, parents etc.). Or on peut s’inquiéter du très faible nombre d'enfants très bons (1%) alors qu'ils étaient 10% avant.
Sachant qu'environ 15% des professions utilisent les maths à des degrés divers, on va avoir un gros problème à court terme.
Personnellement je perçois un niveau plus faible chez les jeunes ingénieurs depuis quelques années, alors que ce que je fais ne dépasse pas un petit niveau L3 maths applis. Je ne peux pas le quantifier, mais ça rejoint quand même ce que je lis sur les difficultés de recrutement aux concours de profs de maths.
Avec un niveau sensiblement plus faible ab initio en 2019 ... C'est ça, à mon sens, le problème important.
Pour faire du vélo et livrer des colis il y a besoin d'être très bon en mathématiques? B-)-
Ce type d'emplois est le futur de beaucoup de gens.
Tes 1% de "très bons" suffiront probablement à satisfaire à la demande pour exercer des emplois un peu plus qualifiés.
Ce qui explique sans doute la situation actuelle: pourquoi se "fatiguer" (dépenser de l'argent) à trop élever le niveau d'instruction de trop de gens alors qu'ils n'auront pas d'emploi en relation avec ce niveau d'étude?
(je pense que c'est la philosophie qui a cours actuellement, ce n'est pas la mienne)