Élèves en difficulté

Bonsoir,
Le message de Schumi m'a fait réagir avez-vous déjà connu des élèves en difficulté comme le montre Schumi et comment s'est passé la suite de leur formation dans le supérieur ou autre ? Ont-ils continué les math ? Progressé ? (les miracles ça peut exister) ou alors abandonné ?

http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?18,1803844,1806532#msg-1806532

Réponses

  • Pour ceux qui n'ont pas suivi, et ceux qui viendront à l'avenir, je pense que le message de Schumi est celui-ci : http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?18,1803844,1807120#msg-1807120

    peux-tu nous mettre le lien vers le message de Schumi dont tu parles ?
  • @Manolito, tout le monde qui enseigne connait ces élèves. Comme dit @Schumi il s'agit des meilleurs élèves. Ceux qui ont des capacités de réussir en maths.

    Oui, moi j'ai ces élèves en économie. Pourtant ils comprennent pas grande chose en calcul littéral. Les notes en micro sont plutôt bons, je ne sais pas pourquoi. Exercices faciles? Ou peut-être le fait d'utiliser toujours les mêmes lettres qui ont une signification claire (capital, travail, progrès technique, coûts etc.) Dans mon cours, stats inférentielles, je les pousse à faire les exercices, je les pousse à essayer de faire le plus possible. Les bons et très bons essayent de faire tous les exercices. Les moyens et faibles ont une peur bleu des calculs et les évitent au maximum.

    On voit aussi la différence entre ES et S. Les meilleurs d'ES ont beaucoup de mal avec des notions pourtant très simples et se sentent trait par le système. Les S réussissent.

    Et la dernière chose: un cours exigent les améliorent beaucoup. C'est la meilleur chose pour les aider. Mais il faut être bienveillant, pas "bienveillant" à la Éducation Nationale, mais en créant une atmosphère qui les rassure, en répondant à toutes leurs questions (même du niveau CM2) et en leur disant qu'ils peuvent réussir. Ils ont très peur de maths et ont un sentiment que c'est de la magie et du chinois, ce n'est pas facile.
  • Mais il faut être bienveillant, pas "bienveillant" à la Éducation Nationale, mais en créant une atmosphère qui les rassure, en répondant à toutes leurs questions (même du niveau CM2) et en leur disant qu'ils peuvent réussir. Ils ont très peur de maths et ont un sentiment que c'est de la magie et du chinois, ce n'est pas facile.
    Avec seulement 4h par semaine, tout le programme à boucler et en seconde un tiers qui n'en ont rien à faire de rien, ce n'est pas facile.

    Par contre là où on peut agir, c'est sur le contenu. Il faut prendre conscience des lacunes et retravailler les bases : calcul fractionnaire, opérations avec les nombres relatifs, priorités des opérations, insister beaucoup plus le calcul littéral, pour les équations commencer par faire la différence entre $ax =b $ et $a + x = b$ (pas maitrisé pour la.... moitié des élèves ::o).


    Quand je pense qu'en début d'année, les collègues disaient "développer/factoriser" c'est 2, maximum 3 semaines.

    PS : voici les deux derniers devoirs que j'ai posé en seconde. Je n'ai pas corrigé de manière sévère. La grande majorité des questions ont été traitées plusieurs fois en exercices. Pour les deux, 5 et 6 élèves ont la moyenne (le meilleur 19, les autres entre 10 et 13), la moyenne de classe est à 5 et 5,5.

    Le pire c'est qu'au devoir commun, la moyenne du lycée est en dessous de la moyenne de ma classe, c'est la deuxième pour ce qui est des notes entre 15 et 20, et que la meilleure classe a moins d'un point de moins que la mienne. Par contre, environ 45% des élèves veulent faire l'option maths de première (en gros le programme de 1S...). Mais comme certaines classes ont 12,5 voire 13 de moyenne, y'a pas de problèmes X:-( X:-(
    DS6.pdf 106.5K
    DS.pdf 102.4K
  • Salut Schumi. Je ne vois pas l’intérêt du QCM du premier devoir, d’autant que tu fais déjà développer une forme canonique dans le dernier exercice. Cette notion n’est d’ailleurs plus au programme de Seconde de l’an prochain, je l’ai zappée. Sur l’autre devoir, il faut demander « une » équation cartésienne. Sinon la difficulté est assez forte (mais c’est bien!), j’aurais encore moins que ça dans ma classe de cette année où seul un tiers fera spé maths (avec certains loin d’avoir le niveau)
  • Bonjour ,

    je pense aussi qu'un élève qui rentre en 3° sans connaitre les tables de multiplication a peu de chances de les connaitre un jour et peu de chances d'atteindre le même niveau en math qu'un élève qui connait les tables de multiplication .

    Cordialement
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