Comment avoir une tête mal faite et bien vide

A) Le Journal de la philo du 16/04/2019 : Faut-il enseigner la philo aux enfants ?
B) Montaigne dans le texte
C) Rendons à Montaigne ce qui est à Montaigne
1) Celui qui, selon Montaigne, doit avoir « une tête bien faite plutôt qu’une tête bien pleine » n’est pas l’élève…
2) Si c’est le précepteur qui doit avoir « une tête bien faite plutôt qu’une tête bien pleine »…
3) Mais qu’a dans la tête ce précepteur qui doit avoir « une tête bien faite plutôt que bien pleine » ?
4) Une proposition modérée ?
5) Allègement et tête bien vide ?
6) Une solution simple à nos problèmes
Annexe : le texte de Montaigne en "ancien français"
http://bit.ly/3mots-tete

MD

Réponses

  • Salut Michel,

    ci-après une vidéo de 4 minutes sur le livre intéressant de Jacques Rancière (philosophe) : "Le maître ignorant" :


    Un article qui en parle :
    https://www.cairn.info/revue-le-telemaque-2005-1-page-81.htm

    Amicalement,
  • Salut Mateo
    Je te remercie d’avoir donné ces références car elles posent un certain nombre de questions fondamentales, qui tournent en gros autour du rôle de l’intuition et abordent également la question « des têtes bien faites ». J’en ai quelquefois parlé dans des exposés oraux mais je n’ai jamais pu écrire un texte dont je sois suffisamment satisfait pour le publier.
    Mais puisque que tu me relances, je vais essayer d’écrire quelques petites choses; mais il faudra être un peu patient.
    Ce que je peux dire dans l’immédiat est que je ne parlerai pas de Rancière - ou alors vraiment à la fin -, qui à mon avis n’apporte rien et si on veut s’intéresser aux réformateurs de l’école au XXème, c’est à Illich qu’il faut penser (et à son conseiller scientifique K. Hoechsman tant qu’il est encore vivant). Par contre la personnalité importante est le « vrai » maître ignorant, c'est-à-dire Jacotot qui a un rôle fort positif (!!!) mais pas en tant que « maitre ignorant » au sens strict au vu de ce que raconte Wikipedia sur ses connaissances :
    Wikipedia a écrit:
    « il est docteur ès lettres et professeur d’Humanités à dix-neuf ans. Ses anciens maîtres devenus ses collègues, frappés de la fermeté et de la droiture de son caractère, lui confient leurs intérêts. Afin de justifier la confiance dont on l’honore, il étudie le droit et devient avocat et docteur en droit. Puis il entreprend des études approfondies de mathématiques et obtient un troisième doctorat. »
    A suivre MD
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