Nouveau programme de Terminale

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Réponses

  • Merci bien. Du (re)nouveau en spécialité au détriment de grands pans.
  • Il y a de bonnes choses, avec le retour en spé math des barycentres et des équations différentielles (simple), mais les nombres complexes passent en "maths expertes" ; du coup, je ne vois pas comment les prépas scientifiques pourraient se contenter de la spé maths sans l'option maths expertes.

    L'option maths complémentaires, ce sont vraiment des "maths appliquées pour les économistes", non ?
  • Le choix de faire passer les nombres complexes en option maths expertes est assez curieux... Sinon le programme de la spécialité me parait bien (beaucoup plus cohérent), mais beaucoup de choses sont en "approfondissements"... Il va y avoir de grandes disparités entre les lycées à ce niveau là...
  • On pourrait introduire un mini cours où on dit la vérité pour pallier ce manque
    (un nombre complexe est un couple de nombre réels; $i$ abrège $(0,1)$; pour tous réels $(a,a')$ et $(b,b')$, $(a,a')+(b,b')$ abrège $(a+b,a'+b')$; $(a,a')*(b,b')$ abrège $(ab-a'b',ab'+ba')$; $|(a,b)|$ abrège $\sqrt{a^2+b^2}$; $\overline{(a,b)}$ abrège $(a,-b)$, peut-être égalités de type $\exp(i\theta) = (\cos(\theta), \sin(\theta))$ en fonction du public ).
    La présentation d'un laïus sur l'origine des notions (apparemment un sujet d'obsession pour certains) est amusante mais stricto sensu hors math et donc non indispensable (les nombres complexes ont été inventés comme outils auxiliaires lorsqu'à la renaissance, des mathématiciens s'affrontaient dans des concours de résolution d'équations algébriques).
    Une fonction est un ensemble $f$ de couples tel que pour tous $x,y,z$, si $(x,y)\in f$ et $(x,z)\in f$ alors $y = z$.
  • Je trouve que ce programme corrige beaucoup d'erreurs.
  • Il n’y a plus d’intervalle de confiance, alors ? :-D
    Algebraic symbols are used when you do not know what you are talking about.
            -- Schnoebelen, Philippe
  • Beaucoup de flou...effectivement je pense qu'il y aura de grands écarts selon les établissements. L'intégration par parties n'est toujours pas revenu et c'est pas demain la veille que l'on va interdire la calculatrice.X:-(
  • Ah bah si, les IPP sont de retour, dans les attendus, contrairement aux barycentres. Du flou et tant mieux, plus de liberté pédagogique ! Mais on risque d'avoir des progressions contraintes. Quant à la calculatrice, aux profs de faire pour le boulot pour que les élèves l'utilisent a minima.
  • Déjà, le retour de la combinatoire va permettre de limiter l'impact des BinomFdp.
  • Exact kioups, j'ai lu trop rapidement...l'IPP revient en maths expertes, bonne nouvelle surtout quand je vois que la démonstration de l'espérance de la loi exponentielle est dans la liste des R.O.C. cette année. ..
  • L'IPP est au programme de la spécialité, pas de maths expertes (il n'y a pas d'analyse en maths experte).
  • Plutôt bien.
  • @héhéhé
    Oui, je me suis complètement emmêlé les pinceaux, je m'excuse. Globalement je trouve ces programmes de terminale assez positifs même si je pense toujours que ce tout ou rien en première va causer des dégâts.
  • @kioups: les barycentres sont quand même notés en "approfondissement" de la spécialité, et même la fonction vectorielle de Leibnitz.
  • Personne n’a regardé les maths complémentaires ??? Le programme ne vous choque pas?

    @nicolas.patrois, oui pas de stats inferentielles en spé maths et maths expert.
  • Je continue de penser qu’on nage en plein délire entre un système permissif qui laisse passer les élèves de classe en classe sans véritable acquis et des programmes ambitieux à volume horaire réduit ! Ceux qui ont écrit tout ça savent-ils que la moitié de mes élèves de Seconde ne savent pas opérer sur les relatifs en début d’année ?! En même temps, rien d’étonnant puisque la quasi-totalité des profs de maths des trois collèges de secteur ont systématiquement autorisé la calculatrice depuis la sixième !
  • Tiens Badiste et les autres, puisque c'est les vacances (moins de 10 élèves en moyenne par classe au mois de Juin, vive la reconquête) et que je finis l'année en 1S avec la loi binomiale avec un exemple introductif à 3 répétitions et que je dessine l'arbre correspondant, je laisse chercher les élèves les probas correspondantes, la meilleure moyenne générale de la classe au dernier trimestre (16/20) m'a dit "je sais pas multiplier les fractions, monsieur !".

    Bon, allez, il y a Federer-Nadal en demi-finale de Roland Garros. Comme quand j'étais élève en 1S... ça fait un point commun.
  • J’interviens peu dans ces discussions plutôt convenues, parfois du café et du zinc.

    Je ne crois pas qu’autoriser la calculatrice soit un problème important.
    J’entends par là qu’en n’utilisant pas la calculatrice on serait dans exactement les mêmes problèmes.

    Idem en ce qui concerne les programmes d’ailleurs. Qu’ils soient « bons ou mauvais » (à définir...) les mêmes constats seraient réalisés.

    Je m’étonne de lire que des profs croient encore que « le » problème est là. Tout cela (calculette, programme) est très accessoire.

    C’est toute l’école, tout le collège et tout le lycée qui posent problème.
    Il faut plutôt chercher du côté de l’idéologie à la con de l’élève qui construit son savoir, du fait de « la bienveillance » de l’écoute du pauvre enfant, de la disparition de la frustration concomitante à la disparition de l’autorité, en partie de l’abandon des parents qui défendent systématiquement « leurs génies », de l’idéologie du collège unique qui ne fait que creuser les écarts entre « les bien nés et les mal nés », de la violence scolaire que ce sytème fait subir à au moins la moitié des élèves qui ne sont pas disponibles pour suivre des cours pour les raisons précédentes et bien d’autres.

    Cela dit, je suis d’accord pour que les débats sur la calculatrice ou encore les programmes aient lieu.
    Ce ne sont pas des discussions inintéressantes.

    Bref. Je vais prendre un Jet 27.
  • Merci de ne pas dévier le débat, on parle des nouveaux programmes de terminale.

    J'ai un peu plus regardé le programme de maths complémentaires, c'est du délire. C'est quasiment le contenu de la spécialité maths mais avec moitié moins de temps, et avec des élèves beaucoup moins à l'aise. Le plus drôle étant qu'on peut prendre maths complémentaire sans avoir fait maths en première...Bref du grand n'importe quoi pour les maths complémentaires...
  • On ne dévie pas du débat. La calculatrice n’est pas le seul facteur mais c’est un facteur aggravant où nous, profs de maths, pouvons vraiment intervenir, contrairement aux problèmes structurels que tu évoques Dom! Quant aux programmes de Terminale, là encore comme tu le dis Héhéhé, il convient d’étudier leur faisabilité par les élèves (et pas par nous!) donc oui, je réaffirme que les compétences des élèves en calcul sont un pré-requis indispensables et pèsent dans l’étude et l’analyse des programmes de Terminale!
  • C'est certain.

    Pour en revenir aux maths complémentaires, le message est clair: c'est un condensé en 3h de la spécialité de 6h. L'option s'adresse donc aux bons élèves qui abandonneront maths (typiquement les élèves qui s'orientent vers médecine) et non aux élèves un peu plus faibles. Les filières économiques et sociales vont faire la gueule.
  • Je suis d’accord! Les bons, y en a de moins en moins, qui abandonneront maths, ça en fait encore moins... et qui voudront qd même se taper 3h en plus des deux autres spé... j’en vois vraiment pas des masses!!!!
  • [small]Pas d'inquiétude, je ne vais pas traîner.

    L'inertie étant tellement incontrôlable que je ne crois pas en cette aubaine de l'interdiction de la calculatrice.
    Les tables n'étant plus apprises à l'école (ce n'est pas la faute des professeurs de écoles), l'élève du collège arrive avec un bagage vide en calcul que l'outil, qu'il soit à sa portée ou pas, ne lui apporte rien.

    Je prends une image qui vaut ce qu'elle vaut :
    Si on ne sait pas écrire le français, un stylo ou un clavier ne change rien à l'affaire. Ha si, le clavier permet au moins de voir les lettres que le gamin écrit, sans déchiffrage.
    (ne pas prendre complètement cet exemple au sérieux, par pitié ! il n'y a qu'un tout petit peu de vrai)

    Mais Héhéhé a raison, ça risque de dévier.

    Disons que c'est mon avis et que toi, Badiste, tu as le tiens. Je le respecte.[/small]
  • Et du coup Dom tu fais comment au lycée? Tu conviens bien que la maîtrise du calcul sous toutes ses formes est indispensable puisque le but est d’étudier des concepts mathématiques pour autre chose que la vie du citoyen lambda (sujets de DNB)? Tu crois qu’on peut encore apprendre les bases de calcul mental au lycée? D’ailleurs, le programme indique bien que certaines évaluations peuvent être faites... sans calculatrice!
  • On ne peut ni les apprendre (les bases du clavier mental) au lycée, ni au collège.
    On tente de boucher les trous béants.
    D’ailleurs, tu constates toi-même que tu fais ce que tu peux avec les nouveaux lycéens qui ont eu l’outil tout le collège.

    Une remarque : au collège, rajouter des tonnes de calcul littéral (classiques développements ou écritures fractionnaires) permet de rendre la calculatrice inopérante pour celui qui n’y comprends rien ou bien de la faire utiliser uniquement par ceux qui savent quoi « tapoter » dessus (ceux-là se rendant compte qu’elle leur fait perdre du temps une fois passé le cap du côté rassurant).
  • Sauf que moi j’interdis la calculatrice tant que possible, soit plus d’une évaluation sur deux dans toutes les classes de lycée! Et que oui.. à terme, si ça ne résout pas les problèmes d’intelligence de calcul (le boulot du lycée!), ça a au moins le mérite de combler certaines lacunes du collège (les automatismes!) Donc oui je prétends qu’IL FAUT interdire la calculatrice dès que possible! Ce n’est pas en Seconde qu’on l’interdit pour la première fois, c’est le monde à l’envers!
  • Chacun fait ce qu’il peut, dirais-je.
    Je décide de quitter par respect pour le sujet ouvert.
  • Exemples de sujets 0 : https://eduscol.education.fr/cid141765/sujets-zero-1e-bac-2021.html

    Même en stmg la calculatrice est interdite sur la première partie. Donc ce n’est pas hors sujet!
  • Dom a écrit:
    Les tables n'étant plus apprises à l'école (ce n'est pas la faute des professeurs de écoles), l'élève du collège arrive avec un bagage vide en calcul que l'outil, qu'il soit à sa portée ou pas, ne lui apporte rien.

    Ha bon. Ma fille est en CE1 et elle a appris les tables d’addition, elle commence celles de multiplication.
    Ce que tu dis est dans le programme ou c’est un reliquat d’un ancien programme ?
    Algebraic symbols are used when you do not know what you are talking about.
            -- Schnoebelen, Philippe
  • Je reviens sur "les tables ne sont plus apprises à l'école". Je pense qu'elles le sont en général, et je l'ai constaté en particulier. Au collège cette année, j'ai demandé régulièrement aux sixièmes d'apprendre et de réciter les tables. Ils l'ont fait très majoritairement. Peu savent les réciter de manière fluide, mais on voit que ça a été travaillé.
    J'ai des idées sur les raisons que je ne vais pas développer. En tous cas, des collègues de lycée font aussi ce type de remarque "les élèves n'ont pas appris à résoudre d'équation".
    Je suis de l'avis de certains intervenants. Sur le papier, le programme peut être sympa. L'école de la confiance, ne laisser personne au bord du chemin... On commence à avoir l'habitude des beaux discours.
  • Sur le papier cela semble pas mal mais dans les fait j'ai bien peur que cela soit seulement du saupoudrage. Une chose m'interpelle: rien n'empêche visiblement dans les textes qu'un élève n'ayant pas suivi l'option maths en première puisse choisir maths complémentaire en terminale (contrairement à ce que j'entendais parfois à droite à gauche au début ). Cela semble totalement aberrant...
  • [small]Nicolas, poli,

    Déjà entendu par un inspecteur du premier degré "les tables sont apprises au détour des problèmes" en disant en gros qu'il ne faudrait pas les apprendre bêtement (je n'ai pas la formule exacte mais elle vous laisse sans voix).

    Dans certaines écoles, on ne fait apprendre les tables que de 1 à 5 (vous savez, les enfants défavorisés, il faut bien les ménager un peu, non ?).
    Aussi, même quand c'est fait de 1 à 10, comme tu le dis, poli, ce n'est pas fluide, pour moi ce n'est pas avoir appris les tables. L'élève récite dans l'ordre sa table de 6 et trouve après un temps bien trop long le résultat de "six fois huit".
    Pour moi, "connaître ses tables" signifie sortir les nombres instantanément, comme son prénom, comme son âge.[/small]
  • biely : il est écrit
    L’enseignement optionnel de mathématiques complémentaires est destiné prioritairement aux élèves
    qui, ayant suivi l’enseignement de spécialité de mathématiques en classe de première
    mais effectivement, "prioritairement", ça ne veut pas dire que les autres ne peuvent pas le faire. On verra dans les faits comment cela se passe mais ça risque effectivement d'être très compliqué !
  • Il y a le retour des croissances comparer limite de $x^a.ln(x)$
    Somme de Riemann , équation fonctionnelle de Cauchy f(x+y)=f(x)+f(y) ,
    équation Pell-Fermat

    ça ressemble au programme des term C année 80-87
    En proba comme en term D année 80-87
  • Les élèves au profil ES étaient les grands perdants de cette réforme. Beaucoup ont abandonné de gré ou de force l'option maths de première car ils n'avaient pas suffisamment le niveau en seconde ou n'ont pas osé (et la notion de "niveau" fait le grand écart selon les établissements...). Quand je vois le programme de maths complémentaires de la terminale (pas de complexes, pas de géométrie dans l'espace et de géométrie tout court...) je me dis que pour certains de ces élèves cela reste rattrapable (avec une bonne calculatrice bien remplie:-D) si en première ils ont une aide personnalisée et en plus ils s'éviteront des Al-Kashi, produit scalaire...cela risque d'être un sacré bazar cette histoire :-D
  • biely a écrit:
    Les élèves au profil ES étaient les grands perdants de cette réforme. Beaucoup ont abandonné de gré ou de force
    Ce n'est pas vrai. 70% d'élèves ont choisi les maths pour la nouvelle 1ière. Or avant il y avait 52% élèves en S et 33% en ES. Au total 85% plus quelques L. Mais les élèves en ES allaient pour la plupart (2/3) en Licence sans maths (droit, socio, science Po, langues). Il y a aussi les élèves qui ont choisit SVT+PC sans maths, mais je ne sais s'ils sont nombreux.
  • D'où sort ce 70%? En tout cas dans certains lycées on est plus proche des 50% réels voire moins...je persiste et signe:les profils ES sont les grands perdants. Les élèves de seconde qui prenaient ES voulaient soit faire de l'économie soit ne savaient pas trop encore et ne voulaient pas trop se fermer les portes avant de choisir (sauf pour les sciences) et désormais beaucoup d'élèves de seconde qui auraient fait une ES n'ont pas pris l'option maths (de gré ou de force encore une fois) car la barre option maths de première leur semblait un peu trop haute...il y a déjà beaucoup de larmes avec cette histoire, j'en suis témoin.
  • Sur le papier ça me semble déjà beaucoup mieux bien qu'un peu trop touffu. On voit qu'ils ont refusé de faire un choix clair sur l'orientation du programme. Mais je ne comprends pas où est passée la géométrie et en particulier la géométrie analytique?

    Sinon des choses très positives et de véritables résultats de maths, c'est déjà ça. J'ai cependant de forts doutes sur l'application de ce programme: les manuels sont toujours aussi médiocres et la formation des enseignants laisse à désirer. Si l'on regarde les nouveaux specimens on voit que rien n'a changé, ils ont juste ajouté de petits encadrés pour se débarrasser rapidement des nouveaux points, tout en gardant la structure cahier de vacances, rigueur factice, imprécisions et erreurs en pagailles, exercices sans intérêt, cours abscons...

    Mauricio
  • Effectivement la géométrie est passée à la trappe...cela peut se comprendre , c'est plus difficile pour les élèves de faire les démonstrations sur cette partie avec seulement la calculatrice B-)-
  • Rappelons que le programme de Terminale de la spécialité a vocation à être traité intégralement avant les vacances de Février. Les épreuves de spécialité du Bac sont en effet prévues pour le mois de Mars (cf tweet d'AEF Educ; la dépêche (réservée aux abonnées) précise que l'annonce du Ministère a été faite lors d'une réunion à la Commission supérieure des lycées mercredi 29 mai et qu'une réunion sur le calendrier des examens est prévue le 12 juin.)

    Est-il humainement possible de traiter tout le programme en 21 semaines ?
  • @biely, pour faire de l'économie et gestion il faut les maths du niveau S. C'était toujours le cas! Même au début 2000 quand le programme de ES était plus poussé que le S actuel. S'ils envisagent l'économie, la gestion ou l'école de commerce, il faut les maths. S'ils sont surs de ne pas faire une filière avec des maths (parce qu'ils ont un niveau trop faible), je ne vois pas où est le problème. Et non, tu te trompes. Les élèves qui allaient en ES voulait faire droit, socio, langues, science Po. Et ils sont majoritaires! Les futures aspirants éco/gestion sont moins nombreux. Laisser entendre aux élèves que les maths lights ES et le saupoudrage de maths complémentaires est suffisant pour l'économie, gestion et la médecine, c'est de mentir.
    Pour les 70% - c'est la position officiel. L'un des syndicats a fait aussi un petit questionnaire et ils étaient autours de 65%.

    P.S. une observation ne permet pas de faire les statistiques. Je vous croie que dans les REP/REP+ ou les lycées avec les élèves faibles c'est plutôt 50%. Mais ce n'est pas le cas partout.
  • Oui, chez nous, 70 % des élèves qui font voie générale font maths. Sauf qu'on a une grosse "perte" de la seconde générale vers la voie techno. Donc, on arrive plutôt à 50% des élèves de seconde qui feront maths en 1ère.
  • Mauricio a écrit:
    Les manuels sont toujours aussi médiocres et la formation des enseignants laisse à désirer. Si l'on regarde les nouveaux specimens on voit que rien n'a changé, ils ont juste ajouté de petits encadrés pour se débarrasser rapidement des nouveaux points, tout en gardant la structure cahier de vacances, rigueur factice, imprécisions et erreurs en pagailles, exercices sans intérêt, cours abscons...

    Rien n'oblige les profs à utiliser des manuels....
    Un prof digne de ce nom doit être capable de rédiger son cours et ses feuilles d'exercices lui-même...
    Liberté, égalité, choucroute.
  • Dom, tu ne dévies pas du débat puisque l’idéologie à la con est bien celle sous entendue dans le copier-coller des premières pages de ce programme.

  • Haha. Merci Sato ;-)
    Je pense que ceux qui lisent ces pdf de programmes, zappent toutes les conneries par réflexe.
  • Dom.
    Moi aussi j'ai vu, en conseil école collège, un inspecteur du premier degré et son conseiller pédagogique dire que les tables ne servaient à rien, car il y avait les calculatrices. Entre collègues de math on s'est regardés avec étonnement.
    Je crois que l'on demande, depuis plusieurs années, d'être moins exigeant sous le couvert de la bienveillance.
    Pourquoi? Pour permettre à un plus grand nombre d'aller en étude supérieure afin d'éviter que ça bouchonne chez pôle emplois.
  • Oh là là vous cherchez la petite bête, on peut déjà souligner que c'est un bon pas en avant.

    J'ai l'impression que si le programme reste comme il est ou baisse, on critique son inconsistance, mais s'il monte, on critique son irréalisme. Je ne le trouve pas irréaliste. Vous parlez encore d'idéologie supposée des hautes instances, même lorsqu'ils font des trucs bien.
  • Merci Geo de ce témoignage flippant mais désormais non surprenant.

    C'est un peu comme "l'orthographe et la grammaire ne servent à rien, on a les correcteurs orthographiques dans les traitements de texte".

    On tue les fondations.
  • C'est quoi l’intérêt d'apprendre des tables ? À part entraîner la mémoire, comme une poésie.

    Je pose sincèrement la question, je ne connais pas par cœur les tables de multiplication.
    La seule fois où j'aurais pu en avoir besoin c'était en CE1 quand on devait écrire le résultat d'un calcul le plus rapidement possible sur une ardoise et le montrer en premier au dessus de sa tête, mais la maîtresse m'a assez vite fait comprendre que c'était mieux si je ne jouais pas :-X

    J'utilise toujours une machine pour faire le moindre calcul, même 6x7 parce que on ne sait jamais je pourrais me tromper et dire '42' si je ne suis pas concentré/fatigué. Alors que vérifier si j'ai tapé le bon calcul est plus facile et plus sûr !

    Bref donner des calculs à faire oui c'est intéressant, de toute façon un calcul est une démonstration, mais apprendre des tables par cœur je ne vois pas bien l’intérêt mathématique. Et puis pourquoi s'arrêter à 10 ?
    C'est juste une façon de mettre en avant ceux qui ont une bonne mémoire pour du "par coeur" pur...

    PS ceux qui ont vérifié avec des additions que 42 est le bon résultat ne connaissent pas leurs tables !
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