En 2019, le carnage se poursuit

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Réponses

  • Nicolas.Patrois:

    Bien évidemment, c'est la raison pour laquelle j'ai bien précisé qu'il s'agissait d'une illusion.
  • @thule : mais non les élèves ne s'ennuient pas au collège. À condition de leur proposer des choses intéressantes :-)

    Ci-joint un joli sangaku.
    Problème : montrer que le rayon du cercle vert est 3 cm (faisable en quatrième).

    Mais je reviens aux épreuves de brevet. Toutes ces phrases qu'il faut comprendre avant de traiter le problème mathématique sont en quelque sorte un garde-fou : ils empêchent les élèves de se jeter tête baissée dans les calculs, et c'est une excellente chose. Maintenant il faut relever le niveau mathématique, car beaucoup de notions ne sont pas testées en profondeur.

    Bonne journée,
    Ludwig
  • Ludwig a écrit:
    À condition de leur proposer des choses intéressantes

    Des parties de fortnite? X:-(
  • C’est déjà has been.
    Algebraic symbols are used when you do not know what you are talking about.
            -- Schnoebelen, Philippe
  • Petit extrait des propos de Laurent Lafforgue:

    Le constructivisme est l’idée que l’enfant doit construire lui-même son savoir et que l’on ne doit plus lui dispenser d’enseignement explicite . C’est un point de vue très séduisant pour des universitaires, et j’estime qu’ils ont une grande responsabilité dans le désastre de l’école.

    Comme leur métier consiste à élaborer de belles théories sophistiquées, ils oublient trop souvent qu’ils ont commencé par être des enfants et par apprendre des choses simples, qu’ils ont dû apprendre par cœur. C’est ainsi que de fins lettrés peuvent en arriver à estimer que l’orthographe est la science des imbéciles. Beaucoup ont voulu remplacer les enseignements de base, trop simples à leurs yeux, par des choses plus « intelligentes ».

    En mathématiques, j’insiste sur l’importance des connaissances élémentaires et de la familiarité avec les nombres : additionner, soustraire, multiplier, diviser. Ces quatre opérations étaient auparavant abordées dès le CP, maintenant seule l’addition y est enseignée. La progressivité doit être celle de la complexité des opérations mises en jeu, et non pas, comme dans les programmes actuels, une succession étalée dans le temps de l’addition puis des trois autres opérations. Il faut apprendre ses tables d’addition, de multiplication, la règle de trois. Un autre apprentissage important est celui de la mesure des grandeurs et le repérage dans l’espace.

    Cela semble tout bête mais il faut savoir qu’à l’université, il n’est pas rare que les étudiants ne sachent même pas additionner deux fractions. Il existe un très gros contraste entre le gros des étudiants et une toute petite élite qui bénéficie de la recherche mathématique française qui est d’un très bon niveau. Parmi les jeunes mathématiciens d’aujourd’hui, une proportion importante sont des fils ou filles de mathématiciens. Sauf erreur de ma part, lorsque j’étais à l’ENS, il n’y en avait aucun. Pourquoi ? Parce que, l’école se dégradant, le milieu familial est devenu indispensable pour apprendre !

    Les responsables des programmes ont réussi à déstructurer les enseignements mathématiques, à réduire, par exemple, quasiment à néant la géométrie qui est pourtant très formatrice pour l’esprit. Au collège et au lycée, le niveau est très mauvais. Les manuels d’aujourd’hui ne demandent plus de démonstrations. Les cours sont très flous alors que l’un des buts principaux de l’enseignement des mathématiques doit être l’apprentissage du raisonnement et de la rigueur.

    De mon point de vue, les anciens humbles problèmes d’arithmétique du certificat d’études primaires étaient de beaucoup préférables aux actuels problèmes de terminale S.

    Ils consistaient en une seule question tenant en une phrase qui nécessitait pour sa solution un raisonnement en plusieurs étapes qu’il fallait rédiger. Maintenant l’épreuve de mathématiques en terminale S est constituée de 4 exercices, dont un QCM, et les trois autres sont découpés en de multiples questions, avec souvent des énoncés plus longs que les solutions.

    On a prétendu rendre les élèves plus créatifs, faire d’eux des chercheurs dès leur plus jeune âge, mais le résultat est que, quand ils parviennent à l’âge adulte, on ne peut leur demander autre chose que des automatismes, un savoir pré-mâché.

    Le contenu est comme je le disais plus haut déterminant, il faut savoir bien le choisir et bien le structurer. De manière générale, l’enseignement doit procéder de l’élémentaire à l’élaboré (et non l’inverse), avec des progressions cohérentes et bien construites. Cela passe par une revalorisation qualitative bien plus que quantitative.

    Ensuite, il faut cesser de prétendre que l’élève est capable de « construire » seul ses savoirs ou d’analyser d’emblée des situations complexes pour en tirer des éléments particuliers utilisables. Cela n’a pas de sens d’inviter les enfants et les jeunes à s’exprimer eux-mêmes sans leur avoir appris à maîtriser la langue. Cela n’a pas de sens de les appeler à la créativité sans leur avoir transmis ni technique ni culture. Il faut au contraire mettre les élèves en situation d’appréhender des notions fondamentales à partir de la culture et du savoir tels qu’ils ont été patiemment construits et reconstruits au cours des siècles – sans oublier néanmoins de leur laisser une marge d’initiative, de réflexion et d’exploration.
    Il faut également revenir à des apprentissages systématiques : en mathématiques : les nombres et leurs opérations, la géométrie, les énoncés rigoureux, les démonstrations, et en français : la grammaire, l’orthographe, les conjugaisons, les listes de vocabulaire, les rédactions, les dissertations – toutes choses qui ont été de plus en plus délaissées depuis au moins trente ans, réforme après réforme, à un point hallucinant.
  • merci biely, pour ce texte plein de bons sens de LL !

    A placarder dans les ESPE !

    Bonne journée

    gauss
  • LL a écrit:
    De mon point de vue, les anciens humbles problèmes d’arithmétique du certificat d’études primaires étaient de beaucoup préférables aux actuels problèmes de terminale S.

    Les anciens problèmes étaient des problèmes concrets que d'aucun résumait sous l'expression "problèmes de robinets qui coulent". Il me semble que cette approche est à nouveau en vigueur depuis quelques décennies après une période "abstraite".
    LL a écrit:
    Maintenant l’épreuve de mathématiques en terminale S est constituée de 4 exercices, dont un QCM, et les trois autres sont découpés en de multiples questions, avec souvent des énoncés plus longs que les solutions.
    Les QCM sont à la mode surtout au BAC ES.
    J'avais beaucoup de répugnance vis à vis des QCM. Mais dans un environnement d'examen où la fraude est difficile ce type d'exercice ne me semble pas si mauvais que cela (si bien conçu). Cela permet de tester les connaissances d'un étudiant plus largement qu'un bon vieux problème antique bâti sur un thème donné.

    PS:
    Un seul exercice ne fait pas un examen.
  • Il y a QCM et QCM.
    On peut faire de très bons QCM sans calculatrice où plusieurs propositions peuvent être vraies et avec des points négatifs pour les mauvaises réponses où la "triche " n'est pas vraiment possible.
    Pour les QCM des ES et d'autres séries à une époque dès que l'on voyait des propositions comme a) 1 b) 0 c) e et d) 2/e^3 on pouvait cocher direct d) c'est à dire la forme la plus "élaborée"...
  • Biely:

    Tu caricatures un peu. Il y a des QCM au BAC ES où les réponses ont toutes un air de famille.
  • Non, mais même avec des réponses évidentes, les élèves peuvent se planter, hein ! Au bac blanc, en STI2D, les notes au QCM (sur 5) correspondent quasiment à la note finale, sauf pour un élève (qui a dû avoir 4/5 au QCM et 4/20 au final...). Et bien que j'ai insisté sur l'utilisation de la calculatrice ! Ca, ils l'utilisent, mais mal...
  • @Fin de Partie
    Oui c'est vrai , je viens de faire un rapide tour d'horizon et j'avoue que sur ce point j'ai raconté des bêtises.
  • Ben, et mon sangaku alors ?
  • parisse écrivait:
    . Pour moi, il y a plein de nuances de gris.

    Bon, comme personne n'a l'air de vouloir relever, je me lance. 50 ?
  • Donc, ton Sangoku

    D'abord, je ne vois pas de consigne, je suppose que c'est de construire la figure.
    Sur papier blanc ou quadrillé ? parce que rien que bien faire le carré sur papier blanc, ça pose problème à pas mal de collégiens.
    C'est donné tel quel ? Parce que là ils ont la figure sous les yeux, tu skippe une grosse part de la difficulté encore (du genre ceux qui vont faire ABDC comme carré).
    Quel niveau ?


    Par contre pour le calcul du rayon, je ne vois pas ce que t'attends, ni ce que tu as fait en classe avant ,les élèves doivent avoir des habitudes , mais je dois avouer que rien de simple ne me saute aux yeux
  • Balix a écrit:
    Bon, comme personne n'a l'air de vouloir relever, je me lance. 50 ?

    Non, 254. :geek:
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            -- Schnoebelen, Philippe
  • X:-( Encore une blague inaccessible à 99% de la population (Ramon pourrait nous faire un intervalle de confiance s'il était chou )

    Mais grâce au niveau lycée, SNT et NSI, ta blague sera comprise dans quelques années par tout le monde.
    Rien que pour ça, on peut dire que le niveau monte.
  • On a tort de croire que le QCM est un cadeau fait à tous les élèves même s'il n'y pas de points négatifs.
    Dans un examen où la fraude est difficile je suis persuadé que ce sont des exercices (les QCM) qui sont en moyenne peu réussis. Dans un environnement où la prévention de la fraude est mal effectuée (40 jeunes entassés dans une salle de cours pour composer sur table) cela peut devenir cependant une bénédiction pour certains élèves. B-)-
  • Les notes au QCM sont catastrophiques en STMG car les élèves répondent n’importe quoi, comme d’ailleurs au reste du sujet, mais qu’il est impossible aux inspecteurs de trouver comment exiger des correcteurs qu’ils valorisent ce n’importe quoi.

    (Sauf peut-être une année récente où on acceptait une réponse fausse car la question n’était pas suffisamment protégée.)

  • Avoir 0/4 en répondant n'importe quoi c'est pas de bol :-D
  • Il me semble opportun de signaler qu’il existe beaucoup plus de nuances de marrons que de toutes autres couleurs.
    Il suffit de regarder un épisode de Derrick pour s’en convaincre.
  • biely a écrit:
    Avoir 0/4 en répondant n'importe quoi c'est pas de bol :-D

    $\left (\frac {3}{4} \right)^4=0,31640625$.
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  • Que je sache, l'espérance de la loi binomiale B(4;1÷4) vaut 1...
  • Je ne vois pas où est le problème.
    825b12c3ad82c66eb7f8002663ee5d52.png2aff31742429c42f7c81395d4e5c40c2.png
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            -- Schnoebelen, Philippe
  • Je suis d'accord mais on ne doit pas avoir la même définition de "pas de bol" (qui est très personnel) . Personnellement si je récolte au moins deux points en répondant au hasard à ce QCM je me dis que j'ai du bol et si j'ai zéro alors pas de bol.
  • Sato:
    Je n'avais pas pensé à cet aspect des choses. Dans un QCM, une réponse est soit vraie, soit fausse. On a les points à la question ou on a zéro.

    PS:
    C'est peut-être la raison pour laquelle il n'y a pas autant de QCM qu'on pourrait l'imaginer au BAC. B-)-
  • Bonjour,

    Une idée constructive : j’entends parler de cafés où le client paie ce qu’il veut (pas de prix, pas de facture). Ne devrait-on pas laisser les candidats au BAC choisir leurs notes ?
  • YvesM:

    Je peux essayer de répondre à ta question mais avant je voudrais que tu expliques ce que signifie une note pour toi et à quoi sert-elle si tu veux bien.
  • @Ramon Mercader
    Il a beaucoup mieux que le générique de SanKuKai (dont j'étais fan) :
    j'ai fait une vidéo montrant la construction GGB du sangaku avec une musique de Toru Takemitsu :
    CLIQUER SUR LE GROUPE DE MOTS QUI COMMENCE ET FINIT PAR CLIQUER
  • Parleriez-vous encore de carnage pour le sujet joint (Amérique du sud 2018) ?
    L'exercice 4, par exemple, demande une maîtrise de compétences qui n'étaient jamais testées il y a 20 ans.
    La direction donnée par ces nouveaux sujets est la bonne, n'en doutez pas.
  • Ludwig a écrit:
    L'exercice 4, par exemple, demande une maîtrise de compétences qui n'étaient jamais testées il y a 20 ans.
    Les élèves d'il y a 20 ans auraient été incapables de s'apercevoir que pour tout $x$, $4(x-5) = 6x -20 -2x$ ?
    Une fonction est un ensemble $f$ de couples tel que pour tous $x,y,z$, si $(x,y)\in f$ et $(x,z)\in f$ alors $y = z$.
  • @Foys : mais cet exercice ne se réduit pas à la démonstration de cette égalité ! Je dis qu'il est plus difficile que ceux proposés il y a 20 ans car il nécessite de bien comprendre la différence entre :
    1) l'égalité est vraie pour un certain nombre (fini) de valeurs de x ;
    2) l'égalité est vraie pour tout x.
  • @Ludwig
    Là franchement cela devient du grand n'importe quoi...
    Vos élèves ne savent pas développer 4(x-5) ni simplifier 6x-20-2x?
    Affirmer que les élèves il y a 20 ans ne savaient pas le faire c'est d'un ridicule!
  • Bah disons qu'il y a 20 ans, on ne donnait jamais de problèmes ouverts comme ça. Je ne vois pas le rapport avec une maîtrise du calcul littéral ou pas...
  • L'exercice 4 est de la propagande pro-consumériste et productiviste. Un tel habillage pour un sujet d'examen est honteux pour moi.

    PS:
    Je m'attendais à voir un bon de réduction à la fin du sujet ou un texte: ce sujet est sponsorisé par Big Electronic fabricant d'écrans de TV connectés. :-D
  • je pense que l'on parlait plutôt de l'exercice 3 vu la réaction de Foys et la réponse de Ludwig.
  • il n'y a pas de domaine de définition d'une fonction en 3ième. C'est volontairement laissé vague. Un élève ne se pose pas la question pour quelles valeurs de x , une expression a un sens.

    D'ailleurs, ce genre de question en 1iere S étaient ratées par la majorité. Les sujets de bacs sont reformulés en donnant le domaine de définition d'une fonction correspondant à un problème de modélisation.
  • Biely:

    L'exercice 3 n'est pas exempt de véhiculer de l'idéologie.
    Pourquoi Hugo ne donne-t-il pas les BD au lieu de les vendre? B-)

    PS:
    Partout en France on voit "des boîtes à livres" apparaître.
  • @Fin de partie
    les BD coûtent cher en général donc pourquoi les donner? Il fait ce qu'il veut non? Je ne vois pas d'idéologie dans ces exercices pour ma part.
  • Vous le faites exprès ?
    Un élève peut savoir développer 4(x-5) & simplifier 6x - 20 - 2x mais ne pas avoir compris que cela revient à dire que les programmes 1 et 2 donnent le même résultat quel que soit le nombre commun choisi au départ.
  • Ludwig a écrit:
    @Foys : mais cet exercice ne se réduit pas à la démonstration de cette égalité ! Je dis qu'il est plus difficile que ceux proposés il y a 20 ans car il nécessite de bien comprendre la différence entre :
    1) l'égalité est vraie pour un certain nombre (fini) de valeurs de x ;
    2) l'égalité est vraie pour tout x.
    Non, la preuve nécessite juste d'utiliser 2) et le tableau est purement décoratif à ce stade.

    A moins de déclarer officiellement que les preuves de collège se font en logique linéaire à la Girard(*), les consignes de correction se doivent d'admettre que quand l'exo livre les informations (affirmations supposées vraies), $A$ et $B$ et qu'une preuve de $C$ est demandée, le candidat peut se contenter de fournir une preuve de $A\Rightarrow C$ et non pas "obligatoirement" une preuve de $(A\wedge B) \Rightarrow C$

    [size=x-small](*) Domaine passionnant quoique technique. Chercher de quoi il s'agit sur Google.Mais les énoncés mathématiques courants ne sont ni des avoirs ni des dettes, on peut les utiliser autant de fois que l'on veut ou délaisser certains.[/size]
    Une fonction est un ensemble $f$ de couples tel que pour tous $x,y,z$, si $(x,y)\in f$ et $(x,z)\in f$ alors $y = z$.
  • C'est une plaisanterie?
    Si l'élève voit qu'en développant on a pour les deux formes 4x-20, l'élève voit bien que les deux programmes donnent le même résultat!
    Cet exercice est un ultra classique de troisième, on le voit partout!
  • à mon sens le tableau est là pour semer le doute : puis-je conclure que 4(x-5) = 6x - 20 - 2x rien qu'avec le tableau ?
  • Biely:

    Pourquoi les vendre si le but est de s'en débarrasser? Les donner est une autre façon de s'en séparer. Tu vois bien qu'il y a un parti pris dans cette présentation, c'est tout ce que je dis.
    (les BD perdent vite de leur valeur)

    PS:
    Cette idéologie est tellement présente autour de nous qu'on ne s'aperçoit même plus qu'il s'agit bien de cela.
    (les sujets d'examens en font même la promotion apparemment)
  • Ludwig a écrit:
    à mon sens le tableau est là pour semer le doute : puis-je conclure que 4(x-5) = 6x - 20 - 2x rien qu'avec le tableau ?

    Il y a deux points à préciser:


    1) puis-je conclure que 4(x-5) = 6x - 20 - 2x rien qu'avec le tableau ?
    On ne peut rien dire car on ne sait pas ce que cette lettre x désigne.

    2) 1) puis-je conclure que pour tout nombre x 4(x-5) = 6x - 20 - 2x rien qu'avec le tableau ?

    (digression: cette phrase du point de vue des maths est identique à puis-je conclure que pour tout nombre m, 4(m-5) = 6m - 20 - 2m rien qu'avec le tableau " et en fait ne parle pas de x, ni de m etc)
    Non sans plus de précision car le tableau n'est pas exhaustif.
    Bon il y a en fait moyen de le prouver par un calcul.
    Une fonction est un ensemble $f$ de couples tel que pour tous $x,y,z$, si $(x,y)\in f$ et $(x,z)\in f$ alors $y = z$.
  • biely a écrit:
    Je suis d'accord mais on ne doit pas avoir la même définition de "pas de bol" (qui est très personnel) . Personnellement si je récolte au moins deux points en répondant au hasard à ce QCM je me dis que j'ai du bol et si j'ai zéro alors pas de bol.

    OK, tu avais une conception plus commune alors que j’avais compris une conception plus mathématique de l’expression. :-D
    Algebraic symbols are used when you do not know what you are talking about.
            -- Schnoebelen, Philippe
  • @Ludwig
    Pourquoi vous me parlez de tableaux?
    Les deux programmes sont décrits très clairement au début de l'exercice!
    @Foys
    On est en troisième , on ne va pas chercher la petite bête à ce niveau.
    La seule chose qu'on voulait évaluer dans cette exercice c'est de savoir si l'élève était capable de traduire des "le double de" etc et de savoir développer et simplifier deux expressions simplissimes...
    Ludwig veut nous faire croire que c'est un exercice de recherche que les élèves ne pouvaient pas résoudre il y a 20 ans...
  • La vérité est au milieu. Non cet exercice n’était pas posé il y a vingt ans. Non, ce n’est pas plus difficile, les élèves ayant été entraînés à ça, comme ceux d’il y a vingt ans. Oui il y a légère contextualisation du calcul littéral mais uniquement sur le sens des opérations ici, donc rien d’insurmontable. Je viens de regarder le dernier sujet de DNB (centres étrangers), l’esprit est le même depuis six ou sept ans mais clairement il y a de moins en moins de tâches complexes et la difficulté générale amoindrie. Pourtant, les notes ne sont pas meilleures. A l’inverse, au lycée, on met des programmes plus exigeants... Cherchez l’erreur!
  • FDP a écrit:
    L'exercice 3 n'est pas exempt de véhiculer de l'idéologie.
    Pourquoi Hugo ne donne-t-il pas les BD au lieu de les vendre?

    L'exercice 4 est de la propagande pro-consumériste et productiviste. Un tel habillage pour un sujet d'examen est honteux pour moi.

    Ce qui est amusant avec @FDP, c'est que l'idéologie écologauchobobo doit se nicher partout y compris dans un sujet d'examen.....
    A côté de @FDP, Arlette Laguiller c'est François Bayrou....
    FDP a écrit:
    Les BD perdent vite de leur valeur

    N'IMPORTE QUOI.....Tu es vraiment très mal renseigné....87752
    ....PNG 329.4K
    Liberté, égalité, choucroute.
  • Ramon Mercader:
    Pourquoi suggérer qu'on devrait vendre des objets pour s'en débarrasser alors qu'on peut les donner?
    Je croyais que l'école devait être neutre. Ce sujet est bien la preuve que l'école n'est pas épargnée par l'idéologie dominante: tout doit se vendre et vous devez consommer.

    (Une BD qu'on achète pour la lire et hors fétichisme pour les EO n'a pas un prix si élevé que cela en occasion. Vu la quantité à laquelle sont imprimées certaines BD: Tintin, Les Schtroumpfs etc)
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