Manuel de spécialité 1ère

Bonjour,

Avez-vous opté pour un manuel ou alors vous attendez l'an prochain?
Dans mon établissement on préfère attendre.
Cordialement.

Réponses

  • On a pris un intellectuel.
  • On va en choisir un parce qu'on n'a pas assez de manuels de 1S. Sinon, on aurait attendu.
  • echec&maths a écrit:
    Avez-vous opté pour un manuel ou alors vous attendez l'an prochain?

    Révoltez vous !!!!! Ne choisissez aucun manuel !!!! Faites vos cours et vos exercices VOUS-MÊMES !!!!!!

    Liberté, égalité, choucroute.
  • Et oui, Ramon Mercader, mais comme "y a des crédits", autant les utiliser. Et si l'on ne les utilise pas, on ne les aura pas l'an prochain. Alors qu'on pourrait faire un rond-point avec, quel dommage.

    La routine...
  • Comme les militaires qui font des tours de caserne en camion pour brûler les quotas d'essence.....
    Dans tous les cas, c'est le contribuable qui finance....Facile de gaspiller de l'argent que l'on ne sort pas de sa poche.....
    Liberté, égalité, choucroute.
  • Que les élèves aient un manuel ou pas, ça n'empêche pas de faire ses propres cours et exercices. Mais effectivement, ça permet de ne pas perdre de crédits, au détriment de matières/collègues qui ont besoin de manuels régulièrement. Et, accessoirement, même si c'est très rare, ça permet à quelques élèves curieux de le feuilleter.
  • Avez vous besoin d’utiliser un livre qui porte le titre « manuel »? Est-ce que ce genre de livre est interdit à l’achat en tant que manuel :
    https://www.editions-ellipses.fr/mathmatiques-seconde-pour-aller-plus-loin-dmontrant-sentranant-p-12970.html
    ??? Ce genre de livre est beaucoup plus util aux élèves que les manuels vide du contenu... mais plein de couleurs!
  • Bonjour,

    @vorobichek: j'ai eu dernièrement l'occasion de feuilleter le livre que vous mentionnez, je ne suis pas emballé. En revanche, cela fait plusieurs années que j'essaie de convaincre mes collègues de ne plus choisir de manuel mais de fournir ce livre de la seconde à la terminale:
    Démontrer pour comprendre
    Mes élèves, de la seconde à la terminale, qui l'ont utilisé ces dernières années en ont généralement tiré grand profit.

    Cordialement.

    Y.
  • @ybreney, moi non plus. Il y a des choses discutables. Mais comparé à un manuel vide du sens c'est quand même mieux.
    P.S. dans ton lien, je n'aime pas la page 7. La technique n'est pas pratique. Il vaut mieux utiliser les critères de divisibilité pour décomposer en nombres premiers.
    312 | 3
    104 | 2
     52 | 2
     26 | 2
     13 | 13
    
    Donc $2^3 \times 3 \times 13$. L'ensemble des diviseurs découle des combinaisons possibles avec ces nombres.
  • Je trouve assez pitoyable ces critiques constantes à propos des manuels scolaires. Certes ils ont tous un certain nombre d’erreurs mais il faudrait aussi prendre davantage en compte les délais dans lesquels ils sont écrits face à des programmes souvent flous. J’ai participé ce mercredi à une table ronde où on a échangé (une dizaine de profs d’établissements franciliens aux profils variés) durant trois heures sur une dizaine de manuels de première générale et nous avons tous pu constater à quel point beaucoup d’efforts avaient été faits par les différents éditeurs (du moins dans leur large majorité) pour intégrer les consignes officielles (on en pensera ce que l’on veut mais ils ont le mérite de les intégrer) et les apports éventuels du numérique pour autre chose qu’un copié collé du manuel papier. On aurait aussi je pense largement de quoi critiquer ceux qui tentent ici d’imposer leurs visions : j’aimerais bien là aussi voir le manuel scolaire qu’ils proposent. Je suis à peu près convaincu qu’il y aurait sans doute beaucoup à redire aussi.
  • "Intégrer les consignes officielles" c'est justement cela le problème:-D
  • Ça peut effectivement se défendre. Mais du coup ce ne sont pas les éditeurs qui sont responsables de la débâcle.
  • Le problème, c'est qu'on est fonctionnaire, on doit appliquer les directives qui nous sont données. On a une petite marge de manoeuvre mais bon...

    Il est évident que dans un monde idéal, chaque prof ferait son propre manuel.
  • Rien n'oblige à sortir un mauvais manuel ... si ce n'est l'apat du gain. Et les changements de programme tous les 5-6 ans permettent aux éditeurs de se gaver sur le dos du contribuable. Et tu voudrais en plus que l'on se taise quand la qualité des contenus est pathétique.
    Tu employais le mot "pitoyable" à l'égard de ceux qui constatent le niveau pathétique des manuels ... je le trouve parfaitement adapté pour qualifier ta précédente réflexion.
  • Je ne pense que les rédacteurs écrivent volontairement un "mauvais" manuel. Comme le dit badiste, les délais sont courts, c'est un travail en plus du temps de cours. Ce n'est pas si évident que ça à faire.

    Et bon, ceux qui font de mauvais manuels risquent d'avoir du mal à en proposer d'autres lors des prochaines réformes...

    Hâte que certains ici proposent leurs propres manuels, qu'on puisse rire un peu ! ;)
  • En faisant acheter des manuels pitoyables, vous dilapidez l'argent du contribuable et vous obligez des familles modestes à dépenser leurs maigres ressources pour acheter n'importe quoi....
    Achèteriez-vous un pantalon à une jambe ou une poubelle sans couvercle ???

    En principe, un prof de maths doit être capable de rédiger son propre cours, ses exercices et ses devoirs tout seul....c'est peut-être d'ailleurs la seule liberté pédagogique subsistante....

    Mais, en lisant certaines remarques, j'en viens à douter de la capacité de nombreux profs de maths à faire autre chose qu'utiliser ces mauvais manuels ou bien pomper des cours mis en ligne....
    Liberté, égalité, choucroute.
  • Une composante à ne pas négliger, l'économie de papier lorsque l'on utilise des manuels.
    Je pense que c'est important.
    Sinon je suis assez d'accord avec Eric sur les maisons d'édition.

    Ramon ce que tu dis sur les manuels et l'armé, c'est aussi valable pour les associations, les mairies les départements et les régions.Il faut bien justifier une hausse d'impôts ou, à défaut, éviter une baisse.
  • On fait comment si on a pas de manuel ? On passe notre vie à donner des polycopiés aux élèves ? Pas sûr qu'on y gagne niveau économique.
  • C'est si compliqué que ça de sortir un manuel sans couleurs, sans photos inutiles, sans témoignages de personnes, sans vendre du rêve à parler d'astrophysique ou je ne sais quoi, etc.. ??
  • Ok alors allons y, Éric, j’attends avec impatience ton manuel qui sera, j’en suis convaincu, inattaquable!

    Proposez donc un bouquin à l’ancienne, contrairement à ce que vous croyez ça ne réglera absolument rien au problème. Le vrai problème est dans la communication ministérielle et ses injonctions, pas chez les éditeurs ni les auteurs!
  • Lors de la réforme NVB, une de mes anciennes élèves m'a contacté pour participer à un projet éditorial. J'ai refusé, précisément parce qu'il n'est pas possible de faire un bouquin correct avec un programme de m..., qui plus est dans un temps imparti bien trop court.
    Encore une fois, personne n'est obligé de publier un bouquin dans des conditions qui assurent la faillite intellectuelle du projet. Ceux qui s'y aventurent et produisent un bouquin où seule l'indigence intellectuelle est remarquable méritent les commentaires que l'on trouve sur ce forum.
  • @Badiste75, je suis d'accord avec @dm974! Qu'est-ce que les empêche à:
    1) Enlever les images inutiles. Cela multiplie par 2, voir plus, le nombre des pages. Il faut utiliser des couleurs, c'est très polluant. Et le poids! Les cartables sont trop lourd.
    2) Se limiter à 3 couleurs. Les couleurs en arc en ciel distrait le lecteur. Si moi, une matheuse, je n'arrive pas à finir une page et me concentrer, comme doivent faire les élèves?
    3) Supprimer les ateliers. Ils n'ont rien à faire dans le livre de l'élève. Ils n'ont qu'à les ajouter au livre du prof + sortir des cahiers d’atelier...
    4) Écrire des cours en français, avec des mots français. Bref, faire du texte au lieu des encadrés dans tous les senses et les images. Le texte explique le cours et est accessible à l'élève et ses parents. C'est un vrai outil d'aide qui est sensé être une partie principale et intégrale du manuel. Mais il n'y a rien!

    ??? C'est si difficile?
  • Souvenir de mes années de lycée en mathématiques:

    1985-1986 Seconde: Pas de manuel
    1986-1987 1ère S: Pas de manuel
    1987-1988 TC: Pas de manuel

    Mes profs étaient donc capables de concevoir leurs cours tous seuls comme des grands....et le niveau de l'époque était très au dessus de celui d'aujourd'hui....
    Mon prof de TC était normalien et a poursuivi sa carrière en prépa...je pense qu'il était équipé pour nous faire cours sans utiliser de manuels....


    Aujourd'hui, certains reçus au CAPES ne savent pas faire un raisonnement par récurrence et d'autres sont persuadés que si $a, b, c, d$ sont des nombres réels strictement positifs tels que $a<b$ et $c<d$ alors $\dfrac{a}{c}<\dfrac{b}{d}......$
    Je comprends que ceux-là aient besoin d'un déambulateur pour marcher.....
    Liberté, égalité, choucroute.
  • Ce n’est pas parce que le prof n’utilisait pas de manuel devant élève qu’il n’en utilisait pas dans ses préparations. Ok alors comme seule proposition valable, on part donc du principe qu’il faut refuser d’écrire quoi que ce soit parce que ce qu’on nous demande d’enseigner ne nous convient pas. Si on pousse le raisonnement à l’extrême, on peut aussi faire la même chose au niveau des cours. On peut avoir envie d’enseigner les maths mais quand on choisit ce métier je pense qu’il y a tout de même un minimum de sens du service public à avoir sinon on fait autre chose. Attention, je suis le premier à m’opposer à toutes les réformes du moment qui visent à détériorer conditions de travail d’enseignants et élèves alors qu’à la base ce n’est pas mon style, je serai d’ailleurs en grève pour la philo, voire après si reconduit.
  • Badiste75 a écrit:
    Ce n’est pas parce que le prof n’utilisait pas de manuel devant élève qu’il n’en utilisait pas dans ses préparations.

    Cela te paraît inconcevable qu'un prof de maths soit capable de se passer de manuels pour rédiger ses cours ??????
    Liberté, égalité, choucroute.
  • Non mais comment peux tu affirmer que ce n’était pas le cas des tiens? A mon avis tu peux au mieux le conjecturer...
  • @Ramon Mercader : même constat, les profs faisaient leurs cours. Nous avions des manuels, ils étaient surtout utilisés pour les exercices. J'ai eu comme toi un normalien en TC, c'était celui qui utilisait le moins les bouquins, il concevait pratiquement tous les exos et les DM.
    C'est sûr que pour les éditeurs, le marché est intéressant ...
    "J'appelle bourgeois quiconque pense bassement." Gustave Flaubert
  • @Badiste75:

    Les cours que j'ai suivis au lycée n'avaient pas l'air frelatés....on sentait nettement la touche personnelle....
    De plus, cela allégeait le coût de la rentrée scolaire....pour beaucoup de familles, ce n'est pas négligeable.....
    Liberté, égalité, choucroute.
  • Cela te paraît inconcevable qu'un prof de maths soit capable de se passer de manuels pour rédiger ses cours ??????
    Oui! Parce qu'on a besoin d'inspiration, on a besoin de savoir quels angles d'attaque il vaut mieux prendre etc. Par contre rien n'oblige le manuel d'être français ni récent. :-P
  • vorobichek a écrit:
    Parce qu'on a besoin d'inspiration, on a besoin de savoir quels angles d'attaque il vaut mieux prendre etc.

    Je ne vois pas en quoi cela rend indispensable l'utilisation d'un manuel....Un cerveau suffit....
    Liberté, égalité, choucroute.
  • Tu es vraiment naïf de croire que tes profs n'utilisaient pas de bouquin Ramon.
  • Je ne vois pas pourquoi....d'autant plus que je connais certains profs qui n'en utilisent pas.....
    Liberté, égalité, choucroute.
  • Bonjour,

    Un exemple de livre susceptible de remplacer un manuel vide plein de couleurs, d'encarts, d'ateliers, de ROC et autres trissotinades : Contrôle continu Seconde (résumés de cours plus exercices corrigés) chez Ellipses.

    Quels sont les défauts du livre de Wacksmann ?

    A+
    Dominant de cent coudées les philosophes des lumières, Sade fut le penseur le plus pénétrant de son temps. (Lautréamont)
  • @Piteux_gore, je ne peux voir que des pages d'exemples. Quelques critiques :

    \on[élève pas très futté]

    - Il faut un peu plus de texte pour expliquer les choses.
    - Un axe des coordonné serait bienvenu dès le début, avec flêche de diréction et sans le blablabla "dans un repère machin chose" !
    - Nombres décimaux.... je n'ai pas compris pourquoi il compte des $0$. Ce n'est pas expliqué. Une définition moins abstraite aurait été bienvenu (grosso modo : un nombre est décimal si on peut compter le nombre des chiffres après la virgule. Contre-exemple: 1/3 = 0,33333333....)
    - Pour le nombre rationel $a/b$ il est d'usage de dire que $a \in \mathbb{Z}$ et $b \in \mathbb{N}^{\ast}$. Et d'après la définition du livre $2$ n'est pas rationnel, parce qu'il n'a pas la partie décimale illimitée périodique.
    - Puisque l'auteur dit que tous les nombres non rationnels sont irrationnels. Heu.... cela veut dire que les complexes sont irrationnels? En plus, plus loin on dit que les irrationnels + rationnel = $\mathbb{R}$.
    - Un groupe??? C'est quoi, Monsieur????
    - l'écriture magique $-(-a)=a$ sans préciser que c'est une écriture simplifiée de $-1 \cdot (-a)$.
    - Pages 7-8 sont difficilement ou pas du tout compréhensibles.

    \off[élève pas très futté]

    Pfffff, je suis nulle aujourd'hui, trop de fautes dans le message initial.
  • Et si l'on ne les utilise pas, on ne les aura pas l'an prochain.

    Si les livres sont de moins en moins bon, ou est le problème?
    Dans tous les cas, c'est le contribuable qui finance....Facile de gaspiller de l'argent que l'on ne sort pas de sa poche.....

    Non, sur les 80 milliards du budget de l'état il y a 20 milliards d'emprunt.
    De plus, cela allégeait le coût de la rentrée scolaire....pour beaucoup de familles, ce n'est pas négligeable.....

    J'ai eu des manuels (pas les meilleurs...) durant tout le lycée!
  • Ramon, le prof de maths d'aujourd'hui n'est pas toujours quelqu'un qui va avoir pour plusieurs années une Terminale S, qui habite près de son lycée parce que son salaire le lui permet et à qui l'Institution laisse un peu de temps en dehors de ses heures de service pour préparer ses cours au lieu de lui prendre son temps et le saouler avec des réunions ou tâches outrageusement débiles afin qu'il n'ait plus le temps de réfléchir.

    Le prof de maths d'aujourd'hui change tout le temps d'affectation car il va mettre 10-15 ans à se rapprocher de ce qui lui convient. Il est remplaçant, ce qui signifie qu'on peut lui demander à tout bout de champ de prendre une classe en charge, quasiment à l'improviste, de n'importe quel niveau et n'importe quelle filière (et plus les filières sont vides en maths, plus les demandes de l'Inspection sont tordues), c'est-à-dire de faire garderie à un groupe de jeunes qui vont plutôt essayer de s'amuser. Si on n'y va pas, on n'est pas payé.

    Dans ces conditions, il est bien commode de pouvoir regarder les élèves en leur demandant d'ouvrir leur manuel à la page 57. Certes, on ne devrait pas en être arrivés là...

    Pour le reste, je suis d'accord avec toi, un agrégé avec du temps devrait être capable de rédiger son cours. Pour autant, doit-il se mettre des oeillères et refuser de lire ce que font les autres ?

    À noter que comparer de nombreux manuels a aussi eu récemment une autre utilité : essayer d'imaginer ce qu'il faut entendre derrière les formulations absconses de certains programmes. Cf l'ex-programme de Seconde.

    Badiste, puisque le contribuable paye pour ces manuels, il est naturel d'exiger un minimum de qualité des gens qui en vendent parce qu'ils ont choisi comme métier d'en faire et qu'ils profitent bien du marché. Tout comme j'ai des exigences vis-à-vis de mon boulanger alors que je n'ai pas son niveau en panification...

  • Je n’ai jamais dit que je n’avais aucune exigence envers les manuels et qu’ils étaient tous formidables. Exemple : le transmaths2019 n’apporte rien de nouveau par rapport aux précédentes éditions. (On a juste modifié les contenus qui ont disparu ou sont (ré)apparus. Je dis simplement que tout n’est pas catastrophique et qu’il y a quand même pas mal de choses positives à exploiter, contrairement à ce que certains semblent dire ici. Je précise que je ne suis pas auteur et n’ai aucun intérêt particulier à faire la promotion d’un quelconque manuel.
  • Bonsoir,

    hors l'association Sesamaths, existe-t-il un groupe de travail qui conçoive des manuels exercices ...
    Je trouve qu'il n'y a que très peu de coordination à l'EN. Sesamaths d'ailleurs prépare-t-il qqch avec la réforme du lycée ?

    Si cela existait je ferai bien parti d'un groupe qui écrit les cours, les exercices, les activités ...
    Il y a le site de Yvan Monka que j'aime bien, mais comme on peut le voir, c'est un travail en solitaire.

    J'ai aussi des collègues à l'APMEP, mais comme les réunions sont le samedi, j'ai pu voir de bonnes choses
    mais il faut être adhérant. C'est un peu fermé. J'ai eu l'occasion de lire des revues qui ont suscité de l'intérêt.

    J'ai aussi eu utilisé au collège de vieux manuels des IREM (IREM Strasbourg 6eme et 5eme) avec du contenu mathématique de grande qualité. Mais il n'y a pas de regroupement de l'ensemble des ressources ce qui est dommage.
    De même la géométrie dans l'espace (lorsqu'on on en avait en 6eme, 5eme, 4eme, 3eme) était superbement traité
    sur le site de l'IREM Paris Nord.

    L'idée pour moi serait une arborescence de ressources par thème.
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