Comité des programmes
Bonjour.
J'aimerais savoir qu'elles sont les personnes qui élaborent les programmes du collège à la prépa ?
Merci.
Geo
J'aimerais savoir qu'elles sont les personnes qui élaborent les programmes du collège à la prépa ?
Merci.
Geo
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Réponses
Les programmes sont conçus par le Conseil Supérieur des Programmes. La liste des membres est sur le lien.
Ah !
Et qui sont donc ces experts ? Comment sont-ils choisis ? Pourquoi ? Est-ce bien un processus démocratique et transparent ?
Dans plusieurs San-Antonio, l'auteur s'interroge sur l'intelligence des gardiens de la paix.
Pour ma part, je m'interroge sur l'intelligence des concepteurs de programmes scolaires.
A+
Cordialement.
je rejoins pleinement les remarques de zeitnot .
L'éducation est le résultat de pas mal de choses et du travail de tous ceux qui y participent , en particulier les enseignants .
http://specialite-maths.fr/wp-content/uploads/2018/07/Composition_GEPP_Futur_lycee.pdf
Alain DODARD, professeur de mathématiques, lycée Hélène BOUCHER, Paris
Françoise FLICHE, inspectrice d’académie - inspectrice pédagogique régionale de mathématiques, académie d’Aix-Marseille
Stéphane HERRERO, professeur de mathématiques, lycée Eugène HÉNAFF, Bagnolet
Sophie MARCUS, professeur de mathématiques, lycée Henri WALLON, Aubervilliers
Patrick POLO, directeur de la licence de mathématiques, Sorbonne Université, Paris (copilote du groupe)
Nicolas TOSEL, professeur de mathématiques en classes préparatoires aux grandes écoles MP, lycée Louis-le-Grand, Paris
Jacques-Arthur WEIL, professeur en mathématiques et applications, École supérieure du professorat et de l’éducation (ESPE), Limoges
Johan YEBBOU, inspecteur général de l’Éducation nationale, groupe Mathématiques (copilote du groupe)
Ah ah rassure toi, la moitié des L1 de la fac d'à côté également. D'ailleurs, même la moitié des L2 maths étaient incapables malgré un rappel de déduire de $(\sqrt{a} - \sqrt{b})^2$ l'inégalité arithmético-géométrique. Mais rassurons nous, on peut avoir le CAPES (haut la main) en mettant plus d'une minute pour simplifier $p/(1-(1-p))$ en L2. Relisons la première page de ce lien :
http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?18,1370822
(où l'on se rend d'ailleurs compte qu'il y a deux ans, notre collège Feyn s'étonne d'élèves de 4ème qui bloquent sur $3x = 6$, mais où j'ai lu $2x = 0$ donc $x= -2$ en filière scientifique à plusieurs reprises, et même entendu à l'oral de bac...)
Bon je vais voir l'année prochaine ce que cela donne dans une zone plutôt favorisée.
> Juste quelques exemples (bien choisis certes!) du nouveau programme de Seconde : démonstration de
> l’irrationnalité de racine de 2 ou, pire, l’algorithme de dichotomie pour les variations
> d’une fonction (déjà que pour la résolution d’une équation ça passait très mal!) La
> moitié des élèves de TS (en tout cas dans mon bahut du 93) sont en échec devant de telles
> notions alors quelle image les concepteurs ont-ils d’un élève lambda pour imposer ce genre d’inepties ?
C'est plutôt une bonne chose, non ? De nombreux professeurs (ou pas) se plaignent de la baisse du niveau, au moins la réforme devrait rehausser le niveau d’exigence, ce qui me paraît nécessaire si on veut rehausser le niveau des élèves.
Badiste75 écrivait :
>Pour réhausser le niveau, il ne suffit pas d’afficher des ambitions intenables
> dans pléthore d’établissements. La réalité, c’est que la moitié d’une classe lambda ne
> sait même plus opérer correctement sur les relatifs.
Oui mais c'est un autre problème, "opérer sur des relatifs" c'est d'un niveau sixième voire cinquième, ça n'a rien à faire avec les programmes de seconde. Que proposes-tu à la place de ce changement de programme ?
Badiste75 écrivait :
> Il s’agirait surtout d’avoir de vraies décisions d’orientation (comme jadis) et/ou davantage
> de moyens (dédoublements, heures supplémentaires pour traiter le programme et j’en passe...)
Pourquoi des dédoublements et des heures supplémentaires pour traiter le programme ? Dans mes souvenirs, pas si lointains, et pas dans un super établissement, les profs terminaient le programme et depuis je ne crois pas qu'on ait moins d'heures de maths par semaine, sans dédoubler la classe.
N'est-il pas possible qu'avec le redressement des programmes de primaire (je n'ai rien vu pour le collège encore) on assiste à une augmentation du niveau des élèves qui arriveront en seconde, d'ici quelques années, et que le programme ne soit pas du tout insurmontable ?
Merci pour la liste du comité en tout cas. C'est assez perturbant, les programmes qui sont souvent décriés par une grande partie du professorat sont réalisés par des professeurs qui enseignent ou ont enseigné ...
Certains profs ne seront jamais dans cette instance : ils ne pensent pas bien.
Je ne sais pas trop ce qu'il en est des programmes des lycées, j'espère simplement que vous ne vivrez pas la même chose qu'au collège : des programmes ultra ambitieux et hors sol que l'on détricote heureusement méticuleusement mois après mois. On abandonne la logique de cycle (si on pouvait faire de même avec les compétences qui sont in fine transformées en notes). Il n'y a plus vraiment de programme mais pour chaque année on introduit à la marge des attendus de fin d'année (avec au passage des petites nouveautés qui ne figurent pas dans les programmes mais qu'on s’empresse d'insérer au DNB).
Je n'ai pas envie de développer plus car il devient usant d'essayer de comprendre le pourquoi et le comment de ces programmes avant de les voir changer le lendemain. On nous expliquera comme toujours après le retournement de veste qu'on n'avait pas bien compris et que tout était dit en filigrane dans les précédents programmes : tout cela devient fatigant.
Il va être temps que je quitte le navire car il n'y a plus de capitaine à bord : est-on encore capable pour un niveau de construire un programme stable pendant simplement 3 ans ?
Domi
En revanche on est d’accord pour dire que tout est fait dans la précipitation. Dans ces conditions ça ne se passe évidemment pas bien et puis ensuite on procède effectivement à des modifications en disant « on n’a pas été assez clairs et vous (professeurs) n’avez pas compris ».
Ce qui ne nous empêche pas (en collège comme en lycée) de rester pantois devant les nouveaux programmes, réformes après réformes...
Quand je parle de l'ambition des programmes, je ne parle pas du contenu mathématique (il y en a de moins en moins) mais des exigences affichées. Tout le monde doit progresser, les meilleurs doivent exploser le plafond et les pires retrouver la soif d'apprendre, tout ça avec des rigolos qui passent leurs journées à changer les règles du jeu.
Domi
PS : Y a-t-il des collègues qui ont pratiqué "silence on lit" dans leurs établissements ? Avec quels résultats ?
PPS : Je ne parlerai pas des tablettes X:-(
Domi : ma femme le fait en collège, ça fonctionne bien. Encore faut-il être motivé pour le faire.
Si oui c’est une aberration. Le plaisir de la lecture ne vient pas en forçant les élèves/enfants/gens. Il ne faut pas oublier qu’il est (je pense) normal que des ados n’aiment pas tellement lire, et ce n’est pas grave. Ça vient plus tard.
C’est comme si je n’aimais pas les cornichons et que chaque jour on me forçait à en manger à heure précise.
PS : je n’ai rien contre les cornichons, je les respecte ;-)
Pendant une heure ça lit.
Bon c’est une idée débile...
Et surtout, comme tant d’autre chose, « il faudrait »...