Quel niveau universitaire après prepa ecs

Bonjour,

Après une prepa ecs j’ai intégré l’emlyon.
Après 1 mois de rentrée même si j’aime la vie en école de commerce, les maths me manquent et j’aimerais obtenir un master 2 en maths (objectif personnel qui ne « sert à rien »). Pensez-vous que c’est encore possible 1 mois après la rentrée ? À quel niveau ?
Conscient des « trous » existant en ECS, j’ai acheté 2 bouquins de cours mpsi + mp pour apprendre les notions que je ne connaissais pas avant (arithmétique, structures algébriques, déterminant avec les permutations, polynôme caractéristique et minimal, toutes les normes sont équivalentes en dimension finie etc...)
Même si je ne réussis pas les exercices associés dans les livres souvent issus d’annales du style centrale ou mines pont, je comprends le cours et les démonstrations.
En faisant cela tout seul toute l’année, je me demande si je pourrai rentrer en L3 maths « classique » l’année prochaine, c’est-à-dire quand je commencerai mon M1 à l’emlyon.
Avant de me diriger vers la fac de Lyon, j’aurais aimé savoir comment m’y prendre et je crois que bcp beaucoup d’admin du forum sont eux mêmes des personnes qui évoluent dans le monde universitaire mathématiques.
Merci d’avance et aussi merci à tous ceux qui m’ont aidé sur ce forum (16 et 15 aux 2 épreuves de maths de HEC et 20 aux épreuves de maths de l’emlyon et de l’edhec) au cours de ma prepa. Même si j’ai échoué sur les parisiennes, ce n’est pas à cause des maths.

Réponses

  • Salut,
    J’ai fait une L3 et un M1 de mathématiques fondamentales. La L3 si tu bosses bien les bouquins de prépa ça devrait aller. Le M1 c’est plus corsé, ce n’est pas que les notions sont beaucoup plus difficiles (un peu quand même), c’est que la quantité de travail à fournir est plus élevée. Pour le M2, si c’est un M2 recherche que tu vises je peux t’apporter le ressenti d’amis à moi. C’est beaucoup plus difficile car ça s’appuie sur des notions que tu n’auras pas vues en cours parfois (un ami inscrit en M2 m’a dit que le cours de théorie des nombres s’appuyait par exemple sur une certaine connaissance des groupes topologiques alors que nous n’en avons jamais entendu parler réellement en cours). En plus tu te retrouves sur les mêmes bancs que les normaliens qui sont en général excellents, ce qui a tendance à donner un certain rythme m’a-t-on dit. Enfin sur le M2 ce ne sont que des « on m’a dit que », les autres te renseigneront mieux que moi. Un dicton tout de même : à cœur vaillant rien d’impossible.
  • Salut !

    Edit
  • Merci pour vos réponses.
  • Renseigne-toi auprès de la fac pour t'inscrire au second semestre voire même faire une unité ce semestre.
    Les unités étant souvent sans grande corrélation entre elles ça sera sûrement faisable.
  • Pour un ECS assez motivé, et donc prêt à fournir un réel travail, il est possible de réussir en licence de mathématiques, que ce soit une MIASH ou une filière classique.

    Certaines écoles, comme HEC et l'ESCP (mais il y en a peut-être d'autres) développent des partenariats avec des universités (Orsay et Panthéon-Sorbonne pour les écoles citées ci-dessus) pour faire une licence de maths appli.

    Les résultats aux écrits des concours sont un indicateur très imparfaits. Cependant, l'expérience prouve qu'un ECS qui a des notes proches des tiennes et fournissant un travail conséquent a de fortes chances de réussite.

    Le risque est parfois d'arriver en terrain conquis parce qu'on a fait prépa. Il est déjà arrivé qu'avec plus de 19 de moyenne aux concours, certains échouent dans ces filières parce qu'ils croyaient que ce serait "les vacances", vue l'opinion qu'ils avaient de l'université. Mais j'imagine que si tu poses la question sur le forum, c'est que ta démarche est réfléchie et je ne me fais guère de doutes quant au fait que tu devrais réussir.

    Pour un ECE, le résultat est plus aléatoire. J'ai détaillé les choses en MP à Flora, mais si certains ont très bien réussi dans les filières citées plus haut, le taux d'échec ou d'abandon est assez important. Nombre d'entre eux ont avoué bosser davantage leur licence de maths que tout ce qu'ils bossaient en prépa (à quoi s'ajoute le programme en école !), et certains, malgré des notes remarquables aux concours, ne savaient pas rédiger des démonstrations même élémentaires (par exemple l'unicité de la limite) et ont été amenés à abandonner.
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