Calcul littéral

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Réponses

  • vorobichek a écrit:
    Dans les manuels russes les exercices sont organisés de telle façon que tu commences par des exercices faciles, mais chaque nouveau exercice ajoute une difficulté, demande une autre méthode. Puis on fini par les exercices qui sont compliqués : méthode à utiliser n'est pas évidente, plusieurs façon de faire, plusieurs méthodes à utiliser.

    Ah, quels génies ces Russes, comment ne pas y avoir pensé !
  • Tu peux rigoler @kioups, c'est tellement évident que ce n'est quasiment jamais appliqué dans les manuels français!
  • Bah, prends un bouquin au hasard, tu vas sûrement trouver une partie Entraînements puis Approfondissements (ou un truc du même style).

    Pis, comme dit Ramon, un bon prof fait lui-même ses feuilles d'exos...
  • Non, tu peux prendre un bouquin au hasard tu ne tombes pas sur cette démarche. Et je ne parle pas de la série d'exos titrée entraînement suivie de celle titrée approfondissement que tu as dans tous les bouquins actuels.

    D'ailleurs proposes nous ta feuille d'exercice où tu appliques ça, gros malin.
  • J'aimerais bien qu'on m'explique la différence mais va falloir être hyper convaincant vu l'exemplaire que je viens de feuilleter totalement au hasard...
  • Tu peux nous la scanner?
  • Transmath 2019, il y a 3 pages d'applications directes, 4 d'entraînements (pas un pet de contextualisation là-dedans) et 9 exos de synthèse.

    Juste le premier que j'ai pris, je peux regarder un deuxième, mais bon...
  • @Ramon

    Le calcul littéral, notre guerre sacrée...
  • Ah, quels génies ces Russes, comment ne pas y avoir pensé !
    Les rares manuels anglais que j'ai croisé ont été construit de la même façon.
    Bah, prends un bouquin au hasard, tu vas sûrement trouver une partie Entraînements puis Approfondissements (ou un truc du même style).
    J'ai analysé pas mal des manuels maths français. Il n'y a pas de ça. Et de toute façon diviser en deux, entrainements et approfondissement, ce n'est pas la même chose que l'évolution progressive des exercices allant du bête à très difficile.
    Transmath 2019, il y a 3 pages d'applications directes, 4 d'entraînements (pas un pet de contextualisation là-dedans) et 9 exos de synthèse.
    Et le niveau de difficulté des exercices? Si je prends sesamath 1e : ici, le chapitre 4 "Dérivation". Bon... déjà c'est assez bordélique et tout en vrac. Les exercices sur la dérivation: au début cela ressemble beaucoup, mais... Je n'ai pas vu les exercices "difficiles". Et surtout il y a trop de texte et c'est trop guidé. Dans les exercices que j'ai mis en ligne il n'y a pas d'indication. C'est à l'élève de se souvenir qu'il faut par exemple préciser l'intervalle sur lequel la fonction est dérivable. Dans le manuel français tout est mâché et mis dans la"bouche" de l'élève.
  • C’est vrai que rajouter des parties, ça change complètement la donne...
  • Bon, dans le Sesamaths, il y a quand même des gros titres aux différentes parties du chapitre, c'est pas hyper compliqué de s'y retrouver... Effectivement, on demande à chaque fois l'ensemble de dérivabilité...
  • Ah oui on demande bien l'ensemble de dérivabilité mais quand je regarde l'exemple corrigé du c) page 126 je pleure....
  • Encore pire , la correction de l'exercice 8)c) (page 127):un scandale!
  • Pardon de m'immiscer mais pourquoi pleures-tu p. 126 et comment vois-tu la correction p. 127 ?
  • On demande sur quel ensemble est dérivable une fonction. Pour le c) page 126 la fonction n'est pas dérivable en 0 mais ils n'expliquent pas pour quelles raisons elle n'est pas dérivable en 0 et pour le c) de l'exercice 8 page 127 c'est pire car la fonction est bien dérivable en 0 contrairement à ce que la correction laisse croire...
  • Si, ils expliquent pour le 126c, mais mal. C'est le souci de vouloir faire des produits de fonctions trop simples (même chose avec le 9c qui n'a aucun intérêt).
    Et pour le 8c, effectivement, c'est faux. Faire les manuels dans la précipitation, ça n'aide pas.

    Mais heureusement, les profs font leurs propres feuilles d'exo donc le problème ne se pose pas ! ;)
  • La précipitation? Avec des exemples aussi simples et connus? Je ne crois pas un seul instant à cette excuse. Franchement, je préfère encore le "on admettra que" ou "justifier que f est dérivable sur I" (quitte à ce que I soit volontairement restreint) plutôt que de voir ce simulacre de "déterminer sur quel ensemble est dérivable la fonction".
    Page 121 il n'y a même pas de remarque...dérivabilité en 0? Bof, pas important...
  • Au contraire, page 121, on voit bien d'où vient l'erreur faite par les rédacteurs...
  • vorobichek écrivait:
    > En 3h30 par semaine? Pour apprendre à utiliser le
    > logiciel, il faut du temps... or ce temps est
    > limité! Le temps est déjà gaspillé en
    > apprentissage de programmation, python, tableur et
    > scratch. Tu veux y ajouter le logiciel du calcul
    > formel?

    Sauf erreur de ma part, les horaires de maths ne sont pas de 3h30 par semaine au lycee, mais de 4h en 2nde et 1ere et 6h en Tale. Il n'y a pas de scratch au lycee. D'autre part, l'utilisation d'outils logiciels de calcul numerique et formel est toujours indiquee dans les preambules des programmes de maths de 1ere et Tale.
    Apprendre a utiliser un logiciel de calcul formel au niveau lycee c'est apprendre a utiliser un shell, ce qui est probablement indispensable pour apprendre a programmer. C'est l'occasion de revoir les priorites operatoires, de parler de representation exacte et approchee, de definir des fonctions (en commencant par des fonctions algebriques) et de pouvoir effectuer une verification en les representant graphiquement avec une simple commande plot (sans avoir a definir une discretisation et invoquer des commandes pour charger une bibliotheque graphique).

    >
    >
    Croire qu'en interdisant le calcul formel
    > on va ameliorer le niveau en calcul litteral est
    > une illusion car jusqu'a maintenant, le
    > pourcentage d'eleves muni d'une calculatrice
    > formelle est reste tres faible et pourtant le
    > niveau est faible.
    > Cela fait 10 ans qu'il existe des calculatrices
    > qui savent faire du calcul littéral, résoudre
    > les équations, dériver, intégrer, simplifier
    > des fractions, calcules. Bref, qui savent faire
    > tout ce qui est au programme dont le niveau est
    > faible. C'est pour ça que le niveau est bas.

    Vous n'avez visiblement pas lu ce que j'ai ecrit et que vous avez pourtant cite. Alors je le redis: le nombre d'eleves muni de calculatrices formelles au lycee est aujourd'hui tres faible (quelques pourcents d'apres mes sondages, et on observe que les eleves equipes ont un niveau moyen meilleur), ca ne peut donc pas etre pour cela que le niveau en calcul litteral est bas.
    Cela va changer dans les annees qui viennent avec le renouvellement des equipements des lyceens qui pourront installer Xcas sur les calculatrices compatibles (Casio Graph 35eii, Graph 90+e, Numworks N110). Sauf bien sur si les calculatrices graphiques sont interdites au lycee, ce qui serait contraire en contradiction aux preambules des programmes de maths.
  • @vorobichek tu as des livres maths exercices russes ?
    Est-ce qu ils sont sur un site web ? Merci.
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