Que pensez-vous de cet échange étudiant-prof?

13

Réponses

  • J20 a écrit:

    Et si j'avais justifié ma réponse, qu'aurais-tu fait à la place de ce prof. ?

    Pressentir et localiser les défauts d'un cours est une chose, les verbaliser et les exprimer en est une autre. Surtout s'il y en a beaucoup.
    Tout dépend de ce que tu aurais dit exactement. Un exemple : certains étudiants demandent des corrigés des exercices que l'on ne traite pas en TD pour mieux préparer l'examen. J'y suis plutôt défavorable mais je leur répond toujours avec bienveillance. Il y a en effet pas mal de différences entre la demande de ces étudiants et ton mail :
    - Déjà il s'agit d'une demande, alors que dans ton mail tu ne fait qu'énoncer des choses (ou plutôt une opinion).
    - Cela part d'une bonne intention de la part des étudiants, ils veulent travailler et préparer au mieux l'examen.
    - Ils n'insinuent pas que si je ne fournis pas de corrigé c'est parce que je suis un branleur.
    S'ils demandent le corrigé pour quelques exercices en particulier je leur en écris un en général. Sinon je leur explique pourquoi je n'aime pas trop les corrigés, que je suis prêt à répondre à toutes leurs questions par mail ou en face à face, que je peux corriger les exercices qu'ils ont fait chez eux s'ils ne sont pas certains de ce qu'ils ont rédigé et/ou je leur indique quelques références avec des exercices corrigés.


    Bon mais je te ferai remarquer que tu énonces sur ce fil pas mal d'opinions personnelles comme s'il s’agissait de vérités générales... Deux exemples :
    J20 a écrit:
    Il fallait mieux avoir tort et être accepté par le groupe, que d'avoir raison seul et être rejeté par le groupe, surtout dans les temps préhistoriques, pour des raisons de survie.
    Aujourd'hui, une telle attitude largement sélectionnée par l'évolution est nuisible.
    J20 a écrit:
    Par ailleurs, au lieu d'écrire par exemple : "$0<M<\infty$", on écrit plutôt "$M\in\R^*_+$".
  • @Corto,

    Il ne faut pas {perdre de vue|oublier} que c'est un des rares mails qui m'aient posé problème.

    L'une des raisons principales pour lesquelles certains prof. refusent de donner les corrigés des annales des examens, est qu'ils {peuvent|sont susceptibles de} reposer certains exercices ou certaines questions, voire certains examens entiers, donnés dans ces annales, dans un examen futur.

    Par ailleurs, dans ta dernière citation, il est plus facile de mémoriser et d'assimiler "$M \in \R_+^*$" que "$0 < M < \infty$", d'ailleurs, la 1ère expression est plus visuelle, plus synthétique, et est écrite avec des notations de niveau plus élevé.

    Les notations de niveau plus élevé demandent certes un effort d'assimilation et de familiarisation (encore que), mais une fois acquises, elles nous facilitent la {tâche|vie}.
  • C'est lamentable !!

    Après l'enfant-roi, l'étudiant-roi ?
  • @gerard0,

    Je n'irai pas jusqu'à cette extrémité là et ce n'est pas ce que j'ai dit, ni ce que j'ai laissé sous-entendre dans mon message, et, en tout cas, je ne l'ai pas écrit, en me croyant être un étudiant-roi.
  • J20 : Les corrigés ont parfois un effet néfaste. On cherche sur un exercice 5 minutes sans trouver, on lit le corrigé et on comprend chaque étape, on se dit alors qu'on est prêt pour l'examen et qu'on pourrait refaire un exercice similaire en "condition réelle". En général il n'en est rien. C'est plutôt ce genre de chose que je cherche à éviter.

    Bon et pour ton histoire de $M\in \R_+^*$ ou $0<M<\infty$ je te signale que les deux expressions contiennent 5 signes, qu'elles ont toutes deux 10 caractères en Latex et qu'elles sont à peu près aussi rapide à écrire à la main l'une que l'autre. Par ailleurs le signe $\in$ est d'un "niveau moins élevé" dans la théorie des ensembles que le signe $<$ dans le sens ou il y apparaît bien avant. Bref, je le répète, c'est un avis personnel, absolument pas une vérité générale.

    Les avis...
  • J20:
    Tu contactes les autres gens qui suivent la même formation, tu te trouves un avocat, et vous montez une "class action" pour tromperie sur la marchandise. X:-(
    J20 a écrit:

    L'une des raisons principales pour lesquelles certains prof. refusent de donner les corrigés des annales des examens, est qu'ils {peuvent|sont susceptibles de} reposer certains exercices ou certaines questions, voire certains examens entiers, donnés dans ces annales, dans un examen futur.

    M'est avis que même s'ils donnaient un corrigé, cela changerait qu'à la marge l'influence de ce corrigé sur les notes aux épreuves futures avec un sujet analogue. De toute façon, il y a toujours un bout de TD, plus ou moins gros, dans une épreuve aujourd'hui.
  • Je ne suis (presque) pas intervenu parce que j'avais du mal à me faire une opinion. En réaction conservatrice et corporatiste de professeur, j'avais d'abord tendance à donner tort à J20. Mais au fil de la discussion, je me suis trouvé impressionné par la force de caractère de ce jeune homme et la qualité de sa réflexion et de son expression.

    Je n'ai pas suivi le débat en détail, on peut certainement déplorer une maladresse dans la forme de son courriel initial qui est en cause, et se demander quel était le but recherché. Se jeter dans la bagarre sans trop réfléchir est sans doute le privilège de la jeunesse. Peut-être aurait-il été plus opportun de faire circuler un recueil de passages critiquables du cours du professeur, afin de mettre les contestataires de son côté.

    On pourrait se faire une opinion plus fermement établie si l'on connaissait le cours de ce professeur, ce qui n'est malheureusement pas possible. Mais je dois dire qu'un professeur d'université qui massacre la langue française comme dans les trois lignes de sa réponse, ceci engage à quelque méfiance à son égard. On espère qu'il a été nommé à son poste selon d'authentiques critères académiques, et non en vertu d'autres considérations.

    Je ne vois rien d'autre à dire pour le moment.

    Bonne soirée.
    Fr. Ch.
  • @Corto,

    Concernant le 2nd § de ton dernier message,

    ce que je dis et les règles que je donne ne sont pas applicables et valables uniquement dans ce cas précis :

    Quand on écrit un livre, il est préférable d'homogénéiser et d'harmoniser les notations, et que le rendu soit plus visuel, plus esthétique, plus synthétique, plus lisible, plus assimilable.
  • J20 a écrit:
    NB: Ce professeur a un prénom nom à consonance étrangère.

    Je comprends l'intérêt soudain de certains pour ce fil.

    Attention, virus de la xénophobie présent dans ce fil.
  • @Fin de partie,

    Ce professeur est européen, et est très probablement blanc, même si je ne l'ai pas vu.
  • J20:

    Ce n'est pas à toi que je faisais allusion.
  • Natacha ? :-D
  • Remarquez qu'on peut aussi entendre échange comme permutation.
  • J20 écrivait : http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?18,1951788,1952650#msg-1952650

    Justement, c'est bien là le problème. Si tu avais conscience de ton insolence, si c'était un choix délibéré, le problème serait moindre. Le problème serait : l'individu J20 est insolent et il en est conscient
    Mais là, tu n'as même pas conscience de ton insolence. Ton insolence semble être la norme. C'est ça le problème que Gérard0 dénonce.
    Tu me dis, j'oublie. Tu m'enseignes, je me souviens. Tu m'impliques, j'apprends. Benjamin Franklin
  • @lourrran,

    Je ne crois pas que cette insolence soit la norme dans les milieux universitaires et en particulier dans les échanges par email étudiants-profs et le fait que je connaisse une telle situation est rare et non systématique,

    bien qu'une fois en 2010, j'ai connu l'un de mes plus mauvais moments.

    Alors que je n'avais connu aucun problème jusqu'alors :

    En commentant et en tirant des conclusions (d'ordre social) des CV d'un couple de profs, j'ai envoyé un message un peu sarcastique à un prof, sur un point (sur le fait qu'ils avaient passé ou qu'ils allaient passer une année sabbatique en amoureux), tout en voulant faire un mémoire avec lui., il l'a pris mal, j'ai riposté et j'ai surenchéri (toujours en commentant les CV, mais bien plus fortement) (C'était un coup de folie de ma part), il a envoyé le message à tout le monde, j'ai répondu, et le message a été envoyé à tout le monde, et plus tard, sans avertissement, je me suis fait, en quelque sorte "exclure" de la fac ou de l'université, sur une longue période.

    Même, si je méritais une sanction, c'est plutôt sévère et expéditif.

    Il existe des actes bien plus graves voire autrement plus graves que ceux que j'avais commis.

    De toute façon, j'aurais eu du mal à trouver un mémoire, étant donnés mes résultats.
  • Ben il serait temps d'en tirer les leçons.
    Ne serait-ce que sur l'usage de l'outil "courriel" :-D
  • Chaurien a écrit:
    Mais je dois dire qu'un professeur d'université qui massacre la langue française comme dans les trois lignes de sa réponse, ceci engage à quelque méfiance à son égard.

    Je connais plusieurs professeurs d'universités qui sont étrangers et font effectivement beaucoup de fautes d'orthographe en français. Ce sont d'excellents mathématiciens et des enseignants très consciencieux. Heureusement que les anglophones sont moins méfiants à l'égard des français qui massacrent leur langue chaque jour dans des universités britaniques ou américaines...
  • Bonjour,

    En tous cas, J20 a amplement prouvé une chose, il a beaucoup à apprendre sur les rapports sociaux.

    Cordialement,

    Rescassol
  • Faudrait-il encore qu’il en existe des cours dignes de ce nom !

  • Bien que ce fut maladroit à l'extrême de la part de J20, j'ai envie de traiter le prof amoureux de gros con.
    Ça me semble être aussi son rôle de comprendre que des gens simplement maladroits, à l'humour incompris, existent, et de ne pas bousiller leur avenir simplement parce que ouhlala je suis vexé. Qu'on n'aille pas me dire qu'il ne pouvait pas simplement prendre sur lui, refuser le mémoire (et encore pour ça), et avertir l'auteur qu'une telle familiarité pouvait lui nuire.
    J'ai beau être pour les rapports hiérarchiques profs élèves et comprendre qu'on lutte pour les préserver, mais ne pas voir que, parfois, certains élèves sont frustrés de ce mur et veulent sympathiser à leur façon (ça me semblait être l'envie de J20), mais se montrent simplement déplacés, je trouve ça triste autant pour le prof que pour l'élève qu'il plombe.
  • Omega a écrit:

    En effet, outre le professeur dont j'ai parlé, j'ai aussi un prof. italien, à qui il arrive parfois de ne pas toujours écrire en bon français (surtout dans les corrections des devoirs ou par email), mais globalement ça va et ses cours et ses TD, en collaboration avec un autre prof., se tiennent.

    Mais, il faut se dire que ça serait déjà bien, pour la plupart d'entre nous, qu'on parle ou écrive aussi bien l'italien que lui parle ou écrit le français.
  • Bien que ce fut maladroit à l'extrême de la part de J20, j'ai envie de traiter le prof amoureux de gros con.

    Nous n'avons que la version de J20...

    C'est quoi ce fil où on juge des gens sur la base de propos rapportés ? Quel rapport avec les maths ?
  • @Riemann_lapins_cretins.

    Les profs ne prennent généralement pas des années sabbatiques pour se retrouver en amoureux, mais pour voyager et participer à des séminaires ou pouvoir s'adonner à un projet important nécessitant du temps ou alors pour des raisons familiales, et cela se fait sur leurs deniers.

    L'un de ces professeurs était professeur hors classe de classe exceptionnelle (originaire de Neuilly sur Seine et ayant fait au moins une partie de ses études dans une université parisienne) et a dit ne prendre en mémoire de M2, que des étudiants qu'il connaissait, or il ne me connaissait pas.

    L'autre prof. était une normalienne (originaire d'Asnières sur Seine), avec un moins bon échelon que lui.


    Si j'ai réagi ainsi, c'est parce qu'au vu de leurs CV, c'était plus fort que moi et que ça me démangeait.

    Les origines sociales ne sont pas anodines dans la réussite sociale et professionnelle.

    D'un autre côté, on ne choisit pas son origine sociale et ils n'ont pas choisi la leur, et ce n'est pas de leur faute s'il en a été ainsi.


    Pourtant mon origine sociale n'est pas si mauvaise, mais elle remonte grosso modo, au plus, à une génération avant moi.
  • Gimax a écrit:
    C'est quoi ce fil où on juge des gens sur la base de propos rapportés ?

    C'est vrai ça. On est peut-être au début d'une nouvelle "révolution culturelle" comme celle qui a sévi en Chine.
    Porteurs de lunettes inquiétez vous X:-(

    PS:
    Ce professeur devra-t-il faire son autocritique devant toute son université? B-)-

  • Ça a conduit au renvoi et à l'affichage de l'étudiant, ce n'est pas rien. On peut se montrer un minimum stoïque en tant que prof en recevant un mail qui ne nous plaît pas.
    Il faudrait vraiment que J20 soit allé loin dans l'insulte pour que j'envisage l'utilisation d'un tel pouvoir contre lui.
    Et encore, ce n'est juste pas dans mes valeurs. Tuer à ce point quelqu'un pour maladresse manifeste, ça me fait peur en fait.
  • En 2010, tu étais donc étudiant, majeur et vacciné pour reprendre l'expression...
    Mais un peu immature, provocateur.
    10 ans plus tard, tu est toujours étudiant, toujours immature, toujours provocateur.

    Ouillle ouillle ouillle.
    Tu me dis, j'oublie. Tu m'enseignes, je me souviens. Tu m'impliques, j'apprends. Benjamin Franklin
  • Je reviens sur la critique du choix de la notation, critique oh combien superficielle et qui ne justifie pas la critique d'un cours.

    En revanche, même si moi je préfère la notation $M \in \R^+_*$, la notation $0<M<+\infty$ peut avoir un sens d'un point de vue pédagogique (en supposant au moins déjà que $M\in \overline{\R}$ pour pouvoir parler des inégalités).

    En effet :
    - tout d'abord un nombre non négligeable d'étudiants pense que $+\infty$ est un réel. Ainsi, lorsqu'on écrit $M<+\infty$ on insiste sur le fait que $M$ est fini, alors que via l'autre notation cela va passer inaperçu auprès d'un nombre non négligeable d'étudiants (y compris des étudiants bien formés, une fois un Centralien de Paris, ancien MP*, m'avait exprimé sa surprise que $+\infty$ ne soit pas un nombre réel). J'aurais donc envie d'utiliser cette notation si par exemple $M$ était défini comme une borne supérieure, ce qui l'autoriserait à valoir $+\infty$.

    - ensuite il y a deux ou trois ans de cela, je définissais dans un examen une partie $A$ de $\R^2$ comme étant un ensemble de couples $(x,y)\in \R^+_* \times \R^+_*$ satisfaisant une certaine propriété. Or, de mémoire un quart des étudiants m'a affirmé que $(0,0)$ était dans $A$ ! Et ceci en L3 ! Je pense que si j'avais écris les conditions $x>0$, $y>0$, le nombre aurait baissé (pas aller à zéro, les rapports des agreg signalent que même à ce niveau les candidats confondent inégalités strictes et larges !).

    Bref, il y a ce qu'on a envie d'écrire, et ce qui va mieux passer auprès des étudiants.
  • lourrran a écrit:
    10 ans plus tard, tu est toujours étudiant, toujours immature, toujours provocateur.

    La situation présente n'a rien à voir et est sans commune mesure avec la précédente.

    Je n'ai pas cherché à provoquer, mais, simplement, à signaler, à faire réagir et à faire prendre conscience.
  • Riemann_lapins_crétins:

    Il ne faut pas sous-estimer le pouvoir des mécanismes administratifs/institutionnels: quand ils se mettent à l'oeuvre, la personne, ou le groupe de personnes, contre laquelle ou lesquelles sont dirigés ces mécanismes se voie(nt) broyer sans qu'il n'y ait aucune intention malveillante derrière tout ceci (des gens appliquent des règles/règlements)

    Je connais l'exemple d'une jeune femme qui fait l'objet d'une mesure judiciaire d'interdiction de pénétrer dans une certaine enceinte universitaire prononcée après des mois (peut-être même des années) de conflits avec toutes les instances de ladite université.
  • "L'un de ces professeurs était professeur hors classe" : si tu parles de mémoire de M2, j'imagine que tu ne penses pas à un certifié ni à un agrégé dans l'enseignement supérieur. Dans ce cas, si tu penses prof d'université, je suis surpris d'apprendre qu'il existe un statut de professeur (d'université) hors classe, cf. https://www.emploitheque.org/grille-indiciaire-etat-Professeurs-des-universites-33

  • Fdp (ce n'est pas dur à lire au quotidien ce surnom ?) :
    On a déjà tous été broyés à un certain niveau par des rouages administratifs écrasants, pour des motifs plus mécaniques, procéduraux la plupart du temps. Moi par exemple, l'administration m'a bouffé une année de ma vie en m'empêchant de candidater à ma fac locale pour cause de dates dépassées, alors que le site me donnait toujours une page 403 quand je voulais me renseigner sur les dates délai, m'obligeant à m'isoler en master à distance.
    Ce genre de tares faites par les conditions sur les bouts de papier tuent assez de gens. Alors, si l'enseignant est conscient du pouvoir de ces rouages, pourquoi mettrait-il en route la machine qui fait déjà bien assez d'accidents de travail comme ça ? Il pouvait raisonnablement garder l'échange privé non ? Je suis si niais que ça ?
  • @math2,

    Je voulais plutôt dire "professeur (d'université) de classe exceptionnelle" :

    Je vais le signaler/corriger dans le message concerné.
  • C'est un détail.
  • Riemann_lapins_cretins:

    Dans une université, schématiquement, il y a trois types de personnes:
    1) Les étudiants.
    2) Le personnel administratif
    3) Les enseignants.

    Il ne faut pas croire que tous les enseignants s'intéressent plus que ça à tout ce qui ne relève pas de leur fonction (enseignant/chercheur)


    Riemann_lapins_cretins:
    Ne serais-tu pas un procrastinateur devant l'éternel? B-)-

    PS:
    En ce qui concerne mon pseudo. Tu le croiras, ou pas, mais je n'avais pas pensé aux initiales.
    C'est moins difficile à porter, dans un espace virtuel, que certains noms de famille.
  • math2 a écrit:

    A ce moment là, on écrit tout avec les notations des niveaux les plus bas :

    Je ne crois pas que ça va rendre le tout {très|plus} lisible.

    A un moment donné, il faut maîtriser les notations de niveau(x) plus élevé(s), et les utiliser tant que nécessaire, car cela nous facilite la tâche, et rend le texte plus concis, plus synthétique, plus lisible, plus visuel, plus assimilable, plus esthétique.

  • Fdp : pour contextualiser.
    J'ai abandonné les maths après la l3 pour faire des lettres modernes. J'avais quand même candidaté en m1 à Strasbourg, pour lequel les délais allaient jusqu'à octobre si on voulait postuler.
    J'ai donc fait mon année de lettres, puis ai voulu refaire des maths à Reims, ma ville natale, pour être avec ma waifu.

    Je me suis donc renseigné en avril sur le site de la fac pour connaitre les délais d'inscription, et disons-le bien, je pensais être très en avance.
    En allant sur la page "candidature", j'avais toujours une page 403, après une dizaine d'essais espacés sur la semaine. Je me suis dit que ne devais être tellement en avance que la page n'était pas faite.
    Le jour où j'y accède, j'apprends que les candidatures étaient fermées depuis trois jours.

    Ça s'est terminé en recours appuyé par les très compréhensifs responsables du département de maths, mais la lettre semble n'avoir même pas été lue par le directeur. Apparemment beaucoup d'élèves ont eu ce problème cette année, en droit notamment.
    J'ai presque l'impression que cette fac bousille ses effectifs délibérément.

    Heureusement l'UPMC à distance m'a pris et je ne regrette pas, pour la qualité d'enseignement, le prestige et le fait que beaucoup d'ue du m1 de Reims ont déjà été vues en l3 à Strasbourg.
    Mais c'était vraiment la grande expérience de ma vie contre l'administration.
  • Je ne connaissais pas cette utilisation des accolades dans un texte en français.
  • D'un autre côté, au vu de leurs CV, ce n'est pas, vraiment, un hasard, si les 2 profs, dont j'ai parlé, se sont rencontrés :

    Ils avaient tout simplement beaucoup de points et de goûts, en commun, et fréquentaient grosso modo les mêmes {endroits|lieux}.

    D'ailleurs, on ne compte plus les unions qui se font ou se sont faites, sur le lieu de travail ou le lieu d'études.
  • Je ne vais pas longtemps polémiquer avec toi, mais le but d'un enseignement est d'être compris par une majorité d'étudiants, et le fait qu'il soit délivré par correspondance rend cela encore plus nécessaire. Si j'enseignais par correspondance, je ferais encore plus attention à la lisibilité de mes polycopiés.

    Le choix de notation que tu critiques n'est pas plus compliqué que l'autre (même s'il a un sous-entendu car on a les inégalités), n'est pas "ampoulé", et au moins dans certaines situations est nettement moins mauvais d'un point de vue purement pédagogique.

    Tu vois que même si un étudiant ayant fait Centrale Paris est capable de mal comprendre la notation $\R^+_*$, pouvant éventuellement y inclure selon lui $+\infty$, dans un enseignement par correspondance, avec une population plus hétérogène, et dont on peut raisonnablement penser qu'ils n'ont pas tous un niveau très supérieur en mathématiques à un centralien ayant fait MPSI puis MP* (dans l'un des meilleurs lycées de France, que je ne citerai pas), le choix de ton professeur est plus que défendable.

    En plus, mais là ça n'a rien de pédagogique, ce choix est souvent fait dans les articles de recherche, y compris (là je parle pour mon domaine) dans des articles particulièrement bien compréhensibles (ce qui n'est pas toujours le cas). S'il était stupide ou complètement illisible, ça fait longtemps qu'il aurait été aboli par la communauté, ou au moins par ceux qui font l'effort d'écrire des articles bien explicités.

    Je veux bien que la notation ne te plaise pas, et d'ailleurs personnellement si je m'écris à moi j'utilise la même que toi. Pour autant, tes arguments pour la rejeter d'emblée n'ont rien de raisonnable sur la lisibilité du discours, et sont même plutôt contredits par mon expérience d'enseignement, et par celle de plusieurs collègues de différents horizons (profs de prépa, universitaires, enseignants en grandes écoles scientifiques).
  • math2 a écrit:

    Mon propos est plus général et ne concerne pas que les notations dont tu parles :

    Il en va de même de "$\nabla_x u$" et "$\displaystyle{{\Big(\frac{\partial u}{\partial x_i}\Big)}_{i \in [\!\![1,n]\!\!]}}$"

    et "$\nabla^2_{x,x} u$" et "$\displaystyle{{\Big(\frac{\partial^2 u}{\partial x_i \partial x_j}\Big)}_{i,j \in [\!\![1,n]\!\!]}}$"

    et "$\Delta_x u$" et "$\displaystyle{\sum_{i=1}^n \frac{\partial^2 u}{\partial x_i^2}}$" ou "$\displaystyle{\sum_{i \in [\!\![1,n]\!\!]} \frac{\partial^2 u}{\partial x_i^2}}$"

    et $\displaystyle{\partial_x^\alpha u = \frac{\partial^{|\alpha|} u}{\partial x^\alpha} = \frac{\partial^{\displaystyle{\sum_{i \in[\!\![1,n]\!\!]}} \alpha_i}u}{\displaystyle{\prod_{i \in [\!\![1,n]\!\!]} \partial x_i^{\alpha_i}}}}$

    avec $x ={(x_i)}_{i \in [\!\![1,n]\!\!]} \in U$ avec $U \in \mathcal{O}(\R^n)$

    et $\alpha ={(\alpha_i)}_{i \in [\!\![1,n]\!\!]} \in \N^n$ avec $\displaystyle{|\alpha| = \sum_{i \in [\!\![1,n]\!\!]} \alpha_i \leq k \,\, (\text{ou} \in [\![0,k]\!])}$

    avec $n \in \N^*$, $k \in \N$


    et $\partial^\alpha u = u \,\, \Leftrightarrow_{d \acute{e}f} \,\, \alpha = 0_n = {(0)}_{i \in [\!\![1,n]\!\!]}$.


    NB : On aurait pu aussi noter "$\N_n$" au lieu de "$[\![0,n]\!]$" et "$\N_n^*$" au lieu de "$[\![1,n]\!]$".
  • Riemann_lapins_cretins:

    Pour une raison qui m'échappe beaucoup d'étudiants extérieurs à une université pensent que les démarches administratives à effectuer pour s'inscrire à l'université (post-licence) peuvent attendre le 1er septembre (et au-delà).
    Mais cela n'est pas toujours (rarement?) le cas.


    Quand on n'a pas la réponse à une question précise on peut toujours téléphoner, ou mieux, envoyer un courriel au personnel administratif concerné pour avoir une réponse.
    C'est vrai que ce n'est pas toujours facile d'avoir la bonne adresse de courriel mais si le contenu du courriel est clair m'est avis que celui-ci finira pas arriver dans la boîte de courriels de la personne concernée par la question ("passe à ton voisin zin zin" aka forward)

    PS:
    Les services administratifs utilisent souvent des adresses de courriel génériques qui "arrosent" tout un service (du type: scolarite.licence@nom-université.fr )
    Généralement l'adresse de courriel d'un personnel d'une université (prof ou personnel administratif) est de la forme. prenom.nom@nom-universite.fr et Google connait tout ça si l'adresse figure quelque part sur une page.
  • La discussion a pas mal dévié du sujet de départ.

    J'ai dit une fois à un prof que j'avais du mal avec sa façon de faire cours. Je l'ai formulé exactement comme ça. Je trouvais le cours intéressant, mais il improvisait les démonstrations au tableau et se parlait parfois tout seul devant nous "est-ce que je leur parle de ça ou pas ?"

    Son cours était peu structuré mais intéressant. J'aurais voulu comprendre mieux mais j'avais du mal avec sa façon de faire. Jamais il ne m'est venu l'idée de lui dire que son cours était mauvais. Il ne l'a pas pris comme ça non olus, heureusement.

    Tout est dans la façon de faire.
  • Je n'ai pas compris, dans la série de 16 EDITS, ce qu'il en est des dérivées partielles, mais peu importe. Tout au plus je n'aurais pas mis d'indice $x$ au Laplacien ou au gradient, puisque là il ne s'agit pas d'une fonction ayant d'autres variables que $x$, il s'agit donc de gradient ou de laplacien "totaux" et non "partiels".

    Dans ton N.B., cela fait un bout de temps que je n'utilise plus la notation $\N_n$, l'autre est plus communément admise me semble t-il. Je ne crois pas avoir souvent rencontré la première notation en dehors de mes cours de lycée et de première année de taupe (ma prof de M' utilisait la seconde). En plus, dès qu'on sort du monde franco-français, la notation $\N$ est dangereuse : $\N$ désigne l'ensemble des entiers positifs, ce qui est au sens large en français et au sens strict en anglais. Pour plusieurs auteurs non francophones (je ne sais pas quel pourcentage), $0$ n'est pas dans $\N$. Je me souviens même lors d'un référé d'article que j'avais fait pour une très bonne revue, j'avais suggéré que l'auteur écrive $n \in \N^*$ (car je ne connaissais pas cette différence), l'éditeur, après m'avoir demandé un complément d'information sur le sens de l'étoile, m'avait répondu, "preuve" à l'appui, que $0$ n'est pas considéré dans $\N$.
  • math2 a écrit:
    Tout au plus je n'aurais pas mis d'indice $x$ au Laplacien ou au gradient, puisque là il ne s'agit pas d'une fonction ayant d'autres variables que $x$, il s'agit donc de gradient ou de laplacien "totaux" et non "partiels".

    Dans certaines situations, en théorie des EDP, on est obligé de mettre "$x$" en indice du gradient, et "$x,y$" en indice du "hessien", mais peut-être que dans ces cas les gradient et "hessien" en question sont "partiels".

    Ca ne coûte rien de mettre $x$, en indice du gradient, par exemple, et c'est plus précis.

    NB : Tu parlais de 16 EDITS, je suis même allé jusqu'à 18 EDITS, car les notations concernées sont lourdes, et il faut être très précis sur les conditions et ne pas se tromper.
  • @math2,

    Sans chauvinisme, la notation française "$\N$", pour désigner "$[\![0,+\infty[\![$" est la meilleure.

    La notation anglo-saxone renvoie à la définition préhistorique des entiers naturels où on ne concevait pas encore le nombre "$0$".
  • J'ai fait dans ma jeunesse des EDP, pas mal en tant qu'étudiant, j'ai même quelques articles de recherche qui utilisent ou qui démontrent des choses en EDP, même si ce n'est pas mon domaine de recherche principal, j'avoue que c'est bien la première fois que je rencontre cette notation (dans le cas où on prend toutes les dérivées partielles), qui pour le coup est inutilement alourdie. Il n'y a pas besoin de préciser par rapport à quoi on prend les dérivées partielles si on les prend sur la totalité des variables. Elle ne se justifie que dans un contexte où justement on a des variables différentes et que l'on prend des dérivées que par rapport à certaines variables. Par exemple, cela aurait du sens d'écrire l'équation de la chaleur sous la forme $\partial_t u=\Delta_{x}u$, même si ce n'est pas l'usage, on voit souvent $\partial_t u=\Delta u$

    Tu as vraiment une vision très personnelle d'expliquer à un de tes profs que son cours ne te convient pas, tu estimes que s'il ne te convient pas c'est forcément que le cours est mauvais, tu as une vision aussi très personnelle sur ce qu'un cours devrait être, tes critiques ne portent pour l'instant que sur des détails mineurs d'écriture, et d'ailleurs tes choix ne sont pas nécessairement les mieux d'un point de vue pédagogique, ni même de la lisibilité (des $x$ inutiles en indice), ni souvent même ceux en usage dans la communauté. Au delà même de la méthode que tu as employée (et sur laquelle je ne reviendrai pas, les choses t'ont déjà été expliquées), les éléments que tu nous fournis comme justifiant ton mécontentement donnent plutôt raison à ton prof, ou au moins en tout cas ne donnent aucun élément de critique de fond.

    La pédagogie nécessite parfois des notations plus lourdes pour faire passer des idées, et là les notations sur les DP, certes un peu "grosses" demeurent compréhensibles. Dans un cours d'équations différentielles, au moins aux débuts, où l'on va se poser la question de l'intervalle de définition des solutions, il n'est pas délirant d'appeler une solution un couple $(I,y)$, avec $y$ de classe $C^1$ sur $I$. Dans l'absolu c'est redondant car la fonction $y$ contient son domaine de départ, mais pédagogiquement ça simplifie certaines choses. Donc pour moi la solution c'est $y$, mais dans un premier cours d'ED (non linéaire) ma solution sera un couple.
  • Quand je poste un message avec beaucoup de Latex, j'utilise la fonction Aperçu. Ca me permet de relire et modifier 20 fois si nécessaire, avant de poster.
    Résultat : le message posté est le message définitif.

    C'est comme quand j'envoie un mail sensible. Je vérifie 10 ou 20 fois si ce mail est correct avant de cliquer sur 'Envoyer'.
    Tu me dis, j'oublie. Tu m'enseignes, je me souviens. Tu m'impliques, j'apprends. Benjamin Franklin
  • [small]Je ne sais pas pourquoi mais même avec l’aperçu j’en vois beaucoup moins (de coquilles) qu’une fois le message envoyé définitivement.
    Je suis souvent sur le téléphone, c’est peut-être une question d’interface.[/small]
  • math2 a écrit:
    les éléments que tu nous fournis comme justifiant ton mécontentement donnent plutôt raison à ton prof, ou au moins en tout cas ne donnent aucun élément de critique de fond.

    Mais pédagogiquement, la forme est importante, voire toute aussi importante que le fond.

    Il y a quelques négligences dans son cours et les TD correspondants, du moins pour les 3 premiers chapitres, qui nuisent à leur compréhension et à leur assimilation.
    math2 a écrit:
    et d'ailleurs tes choix ne sont pas nécessairement les mieux d'un point de vue pédagogique, ni même ... , ni souvent même ceux en usage dans la communauté.

    Ce n'est pas, nécessairement, pour autant que j'ai tort : Il faut bien que quelqu'un commence le 1er, pour faire admettre certaines notations et les faire adopter, par toute la communauté ou à une grande partie de la communauté, et je conseille entre autre d'utiliser des notations qui se passent totalement des "$\cdots$".
  • A un moment, il serait temps de se remettre un peu en question...
Cette discussion a été fermée.