Roue et équiprobabilité

Bonjour à tous,

1) dans la roue suivante, dites-vous qu'il y a 4 issues (jaune, bleu, rouge, vert) ou qu'il y en a 10 (4 verts, 3 rouges, 2 jaunes et 1 bleu) ?

2) autre problème que je rencontre est lié à l'équiprobabilité :
- si on considère qu'il y a 4 issues, il y a équiprobabilité entre elles donc proba (jaune) = proba (bleu) = proba (rouge) = proba (vert) = 1 / 4, ce qui est faut au vu de la situation.
* peut-être que ce que je viens de dire est faux parce que chaque couleur n'est pas associée au même nombre de secteurs : bleu -> 1 secteur contre vert -> 4 secteurs ... *
- si on considère qu'il y en a 10, chaque secteur a une proba de 1 / 10 d'être obtenu, ce qui est plus cohérent et réaliste.
Question : est-ce que ce sont les 2 tirés ci-dessus qui me permettent de déterminer le modèle (proba 1 / 4 ou proba 1 / 10) à choisir ?

Aidez-moi s'il vous plaît...
C'est un point auquel je ne suis jamais parvenu à comprendre la logique...

Merci pour votre aide et surtout, pour votre non jugement...97760

Réponses

  • Bonjour Arturo.

    1) C'est toi qui choisis ! Suivant ce que tu veux faire ...
    2) "si on considère qu'il y a 4 issues, il y a équiprobabilité entre elles" ?? Tu te moques du monde !
    Il n'y a aucune raison qu'il y ait à priori équiprobabilité.
    "si on considère qu'il y en a 10, chaque secteur a une proba de 1 / 10 d'être obtenu" ? Preuve ? Encore une fois, l'équiprobabilité est un modèle qu'il faut justifier dans une situation concrète. par exemple, si on lance trop doucement la roue, certains secteurs sont plus probables que d'autres.

    En fait, ce qui manque au départ, c'est une description de l'épreuve probabiliste, et de la façon de la modéliser. Les probas viennent après. Si on ne fait pas tourner la roue, "jaune" sort à tous les coups !!

    Cordialement.
  • Je pense que l'idée du programme est qu'une issue est un secteur, et tous les secteurs ont la même taille. Peu importe la couleur ou le numéro qu'il y a dessus.
    Les élèves intuitent bien que dans un sac de 100 jetons dont 1 bleu et 99 rouges, ils ont plus de chances de tirer un rouge qu'un bleu. Donc une issue est un jeton dans cet exemple.
  • Ici, l'épreuve est : "On fait tourner une roue de loterie, composée de dix secteurs superposables, on attend qu’elle s’arrête et on observe la couleur désignée par la flèche".
    Une fois que j'ai l'épreuve, quel est le cheminement à suivre ?

    Merci gérard0.

    PS : je n'ai pas mentionné, je me situe au niveau 3ème.
  • PS 2 : C'est une expérience aléatoire car chaque résultat ne dépend pas des résultats précédents mais est déterminé par le hasard.
  • En troisième seul l'arbre de dénombrement est au programme, pas l'arbre de probabilité donc on a la réponse par rapport à la question initiale.
  • Ici, il y a 10 résultats possibles et ces 10 résultats sont équiprobables.

    Il se trouve que chaque segment a une couleur, et qu'il n'y a que 4 couleurs différentes. Soit.
    Sur le dessin, ajoute une lettre sur chacun des 10 segments.
    A jaune
    B rouge
    C vert
    D vert
    E jaune
    F vert
    G rouge
    H bleu
    I Rouge
    J vert
    On a bien 10 segments différents, équiprobables. Quand on lance la roue, un segment va sortir. Si on s'intéresse à la couleur du segment, on aura certains calculs. Si on s'intéresse à la lettre du segment (Voyelle // consonne), on aura d'autres calculs. Mais les 10 segments sont équiprobables.
    Tu me dis, j'oublie. Tu m'enseignes, je me souviens. Tu m'impliques, j'apprends. Benjamin Franklin
  • Salut,

    Les issues sont les résultats auxquels tu t'intéresses, càd les couleurs, donc oui il y en a 4.

    Elles ne sont pas équiprobables parce que pour le coup l'équiprobabilité concerne les secteurs.
    Donc la probabilité d'une issue sera donnée par le nombre de secteurs qu'elle concerne.
    P(bleu) = 1 * 1/10
    P(jaune)= 2 * 1/10
    P(rouge) = 3 * 1/10
    P(vert) = 4 * 1/10

    Modif : Bon message de gerard0, mais justement je crois qu'un intérêt de l'exercice est de faire trouver à l'élève le modèle adéquat.
  • Merci pour vos réponses.

    @Lourran, en reprenant tes idées : imaginons que l'on ait un cercle partagé en deux secteurs 1/4 bleu et 3 /4 rouge.
    Quelles explications données ?
  • L'explication est en termes d'aire.
  • En collège, on ne voit pas les probas continues. Donc on va admettre (c'est raisonnable) que des secteurs de même angle ont la même probabilité de sortie si on lance la roue fortement (*). Comme on a 10 secteurs de même angle (exercice pour les élèves : combien ?), les 10 résultats de secteurs sont équiprobables. Donc soit on prendra comme issues les secteurs, et on a leur probas; soit on en déduira les probas des couleurs, et on prendra comme issues (non équiprobables) les couleurs. Ne pas se priver d'une expérience où les probas sont inégales !!

    Cordialement.

    (*) certains croupiers arrivent à favoriser telle ou telle zone à la roulette, en jouant sur la force du lancer; c'est pourquoi ils sont surveillés en permanence.
  • un cercle partagé en deux secteurs 1/4 bleu et 3 /4 rouge.

    En fait, il y a 4 secteurs; on considère que chacun des 4 secteurs a une proba 1/4 de sortir. Et 3 secteurs sur les 4 sont peints en rouge. Tu poses la question, mais tu connais la réponse.
    Dans ton dessin initial, on a cette configuration, si on considère qu'on ne voit pas bien le trait noir entre les 2 secteurs verts sur la gauche du dessin.
    Tu me dis, j'oublie. Tu m'enseignes, je me souviens. Tu m'impliques, j'apprends. Benjamin Franklin
  • Merci pour vos réponses.

    @gerard0 : tu pointes, me semble-t-il, ce qui me pose problème en disant " Donc soit on prendra comme issues les secteurs, et on a leur probas; soit on en déduira les probas des couleurs, et on prendra comme issues (non équiprobables) les couleurs. "

    1) Modèle 1 : "soit on prendra comme issues les secteurs, et on a leur probas"
    Issues : secteurs / total : 10.
    4 secteurs verts V1, V2, V3 et V4 donc p(V1) = ... = p(V4) = 1 / 10.
    3 secteurs rouges R1, R2 et R3 donc p(R1) = p(R2) = p(R3) = 1 / 10.
    2 secteurs jaunes : J1 et J2 donc p(J1) = p(J2) = 1 / 10.
    1 secteur bleu : B1 donc p(B1) = 1 / 10.

    2) Modèle 2 : "soit on en déduira les probas des couleurs, et on prendra comme issues (non équiprobables) les couleurs."
    Issues : couleurs / total : 4 (Vert, rouge, jaune et bleu).
    p(V) = 4 / 10.
    p(R) = 3 / 10.
    p(J) = 2 / 10.
    p(B) = 1 / 10.

    J'allais demander : mais pourquoi p(V) = 4 / 10 ?
    Vous allez me dire que ça se voit, que c'est intuitif, que p(V) = P(V1) + p(V2) + p(V3) + p(V4).
    Oui mais le fait que p(V) = P(V1) + p(V2) + p(V3) + p(V4), cela revient à choisir le modèle 1, avec un peu d'équiprobabilité à l'intérieur (puisque p(V1) = ... = p(V4) = 1 / 10), non ?
    Alors l'issue V est non équiprobable mais les "sous-issues", V1, V2, V3, V4, le sont.
    Vous allez peut-être me répondre alors que "oui, c'est normal, et c'est la raison pour laquelle on retrouve le même résultat, que finalement tout se recoupe".

    C'est ça ou suis-je fou ?
  • La question 1) est très importante.
    On choisit l’univers qu’on veut (comme le dit Gérard).

    Je pense qu’il faut montrer au moins les deux situations (couleurs ou secteurs).

    Comme dit plus haut, les programmes officiels de collège ne parlent plus d’arbre du tout.
    Ni proba ni autre (ou alors j’ai loupé l’occurrence) d’ailleurs.

    Mais je pense qu’il faut les montrer aux élèves. Et leur faire faire.
    En inscrivant les probabilités sur les branches (arbre pondéré).

    Bien entendu, la justification de chaque proba (dans chacun des univers évoqués) vient du théorème « si équiprobabilité alors il suffit de compter les secteurs ».

    Ce qui est sorti des programmes est l’expérience à deux épreuves (avec le théorème « on multiplie les probabilités rencontrées sur le chemin »).

    Je crois que ça aide quand même les profs de lycées (et les élèves !) si chaque gamin sait représenter une expérience par un arbre pondéré.
  • Il n'y a qu'une seule issue : le centre du disque vers lequel pointe chaque secteur. À moins de faire tourner la roue suffisamment vite pour qu'elle se détache de son socle, auquel cas ce centre sera délocalisé.
  • Arturo,

    si tu connais des situations où on connaît les probabilités sans avoir utilisé une équiprobabilité, ça m'intéresse. Bien sûr que dans le cas 2 on utilise le modèle du cas 1; ou pas (mais ce n'est plus au niveau des élèves : On considère que la proba est proportionnelle à l'arc de cercle - ou l'angle au centre - ce qui utilise une équiprobabilité continue, une "uniformité").

    Pourquoi parles-tu de folie à la fin, alors que ce ne sont que des réflexions élémentaires ?
  • Mais parce qu'il est fou !
  • Concrètement au niveau collège, tu n'as que de l'équiprobabilité. Et les exercices reposent souvent sur le fait que les évènements équiprobables sont disjoints et permettent de reconstruire les éléments que l'on cherche par simple union, ce qui se traduit par une addition de probabilités.
  • Oui.
    Disons qu’il existe des cas rares mais possibles comme par exemple lorsque l’on attribue des probabilités non égales à chacune des cinq faces d’un dé cubique et où l’on demande la probabilité d’obtenir la dernière face.

    Mais c’est la même idée : évènement disjoint donc additions/soustractions possibles.

    Allez, un exercice du prochain DNB :
    Clémentine se demande s’il est possible que les probabilités des faces d’un dé cubique soient proportionnelles aux nombres (1.2.3.4.5.6) qu’elles indiquent. Qu’en pensez-vous ?

    Ça permettrait aux correcteurs d’aller vite :-)
  • Pardon d'insister, je n'ai pas tout lu en plus, mais une issue n'est pas la couleur ou une lettre qu'il y a sur le secteur. Une issue est l'un des 10 secteurs, en prenant soin que les secteurs soient "identiques", si on parle de boules qu'elles soient indiscernables, etc.
    Le but n'est pas de faire un truc super rigoureux, mais de pouvoir utiliser correctement la formule nombre d'issues favorables / nombre d'issues possibles.
  • Je m'étonne, poli, que tu sois si catégorique ("une issue n'est pas la couleur ou une lettre").

    Si l'expérience est : on fait tourner la rouge et on note sa couleur, l'issue est bien une couleur, non ?

    Avec un dé cubique, on peut parler de l'univers à deux issues {pair ; impair}, par exemple ou {1 ; pas 1}.
    Le fait d'avoir recours aux six faces est une autre question, de mon point de vue.
  • Je veux juste ramener la discussion à ce que l'on transmet à des élèves de quatrième et troisième.
    La probabilité d'obtenir un nombre pair en jouant au dé est bien 1/2, mais on arrive à cette conclusion proprement en passant par 3/6.
    Si le dé est numéroté 1,1,1,1,1 et 2.
    Si je repose l'expérience : "[...] et on note le numéro choisi." L'élève ne doit pas dire où penser que 1 est une issue, sinon la formule de probabilité ne marche pas. Il faut bien dire à l'élève qu'il y a 5 issues qui donnent 1.
    Tu fais l'expérience de la somme de 2 dés, il faut expliquer clairement qu'il y a 2 issues qui donnent 3.
    Bref, l'issue doit être associée à l'objet concret qui permet de réaliser l'expérience.
  • Justement pour le cas 1,1,1,1,1,2 c’est pertinent de penser qu’il existe DEUX issues et de mettre en garde « ATTENTION : elles ne sont pas équiprobables ».

    De suggérer de lire l’information dans le texte (« dé non truqué », « chaque face a autant de chance... », etc.) qui donne le droit de se ramener à un univers à six issues équiprobables.

    « L’élève ne doit pas dire ou penser que 1 est une issue » : bah c’est juste !
    S’il envoie sans justifier que c’est 1/2 ou même 5/6, là il faut le cueillir de mon point de vue. J’insiste : même s’il balance 5/6, il ne faut pas le féliciter s’il ne l’a pas justifié. « J’applique le cours cas-favorables/cas-possibles » n’est pas non plus suffisant. Il faut dire à un moment quelle est la loi (ici, le terme « équiprobabilité » ou phrase équivalente est attendu).

    Pour la somme des dés : le premier truc à faire est, pour moi, de déterminer les sommes possibles (les issues).
    Le deuxième travail est de connaître la loi et de ne pas s’engouffrer dans l’équiprobabilité.

    Suggestion : proposer l’exercice de la somme des deux dés en classe, le corriger proprement et donner en évaluation l’exercice « produit de deux dés », pour voir...

    Attention : en interdisant « de penser » aux autres univers, c’est là qu’on observe des dégâts, dans la poursuite des études.

    Quand tu dis « sinon la formule ne marche pas » : les maths sont simples. Si tu as les hypothèses suffisantes pour appliquer un théorème, alors tu peux l’appliquer. Ici, l’élève qui applique la formule SANS s’assurer (et même dire) qu’il y a équiprobabilité commet une grave erreur.
    Au passage : « la formule » dont tu parles est exactement la conséquence d’un théorème.
    C’est dangereux finalement de parler de formule.
    On observe tout et n’importe quoi quand on balance des formules dans un cours sans les présenter comme des théorèmes (ou propriétés si on veut). Il suffit de voir les trois quarts des gamins « calculer l’aire d’un triangle » en multipliant les trois longueurs...(« bah je fais ‘fois’, c’est la formule »).

    Propose l’exercice suivant (5e-4e-3e) sans spoiler et dis-moi ce que ça donne :
    EXERCICE : un coureur de marathon sait qu’il a une chance d’être le vainqueur.
    Si on considère que l’expérience ne contient que deux issues « il gagne », « il ne gagne pas », quelle est la probabilité qu’il gagne ?

    Cordialement

    Édit : coquille
  • Un dé classique.
    On s'intéresse au résultat affiché par le dé. Quelles sont les issues possibles ? Calcule en justifiant P(2).
    On s'intéresse à la parité du résultat affiché par le dé. Quelles sont les issues possibles ? Calcule en justifiant P(impair).

    En définissant le mot issue comme "une face", l'élève calcule les deux probabilités et peut les justifier sans problème.
    Pour la deuxième question, si les issues sont pair et impair. Comment peut-il justifier le 1/2 ?

    Avec un dé dont les faces sont numérotées 2, 2, 4, 6, 1 et 5. L'élève peut toujours répondre, en justifiant correctement, en définissant le mot issue comme "une face".

    Comment peut-il faire pour calculer P(impair) si les issues sont pair et impair ?

    L'équiprobabilité réside dans le fait que chaque face est "identique".
  • Je vais essayer d'être concret avec ce type d'exercices (on en a plein dans notre manuel).

    Pour commencer, je trouve qu'on ne devrait pas noter la couleur obtenue devrait noter le secteur obtenu (S1 ou S2)
    Pour moi, les issues sont un des deux secteurs : S1 et S2.

    --
    Je propose de le reformuler ainsi :
    "La roue équilibrée ci-contre est formée de deux secteurs S1 (pointé par la flèche) et S2 de formes et couleurs différentes.
    On fait tourner la roue et on note le n° du secteur obtenu."

    1) Issues : Secteur S1 et secteur S2

    2) Le fait de parler de probabilité d'issue me gêne : je parlerais plutôt de probabilité d'événement.
    L'événement A : "Le secteur obtenu est rouge".
    L'événement B : "Le secteur obtenu est violet".
    Quelle est la probabilité de A ? de B ?

    A et B sont deux événements non équiprobables.
    Le secteur rouge S1 peut être partagé en trois secteurs R1, R2, R3 identiques (superposables) avec le secteur S2 (en effet, 360° / 4 = 90° avec un des secteurs mesurant déjà 90°).
    Ainsi, la roue est partagée en 4 secteurs identiques donc, en nota C l'événement "Obtenir le secteur R1", etc. les événements B, C (pour R1), D (pour R2) et E(pour R3) sont équiprobables d'où p(B) = p(R1) = p(R2) = p(R3) = 90° / 360° = 1 / 4.
    Enfin, p(A) = p(R1) + p(R2) + p(R3) = 3 * 1 / 4 = 3 / 4.

    --
    Ce que j'essaie de faire est de partir d'un exo mal fichu (et il y en a des tonnes dans les livres), de le reformuler et d'en sortir une correction rigoureuse.

    Vous en pensez quoi ?97828
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  • poli,

    Je dis que l’on a le droit de dire que les issues sont pair et impair ou bien qu’on a le droit de dire que les issues sont 1,2,3,4,5,6. C’est tout. Et c’est vrai.

    Pour résoudre l’exercice, je propose de choisir les issues « faces ».
    Je contestais l’interdiction de dire « les issues sont les couleurs ».
    C’est tout.

    Arturo,
    Je lis cela « PS 2 : C'est une expérience aléatoire car chaque résultat ne dépend pas des résultats précédents mais est déterminé par le hasard ».
    C’est n’importe quoi.
    -Il existe des expériences aléatoires même si chaque résultat dépend des précédents.
    - « être déterminé par le hasard » ne veut rien dire.
    Je propose : c’est une expérience aléatoire car on ne peut pas savoir à l’avance le secteur affiché.
    Là on parle de physique et pas de maths (mais on a le droit !).
  • Bonjour, j'ai une petite question.

    Lorsque l'expérience est : "On fait tourner une roue de loterie, composée de dix secteurs superposables, on attend qu’elle s’arrête [et on observe ... désigné par la flèche]".
    Est-il utile d'indiquer ce que l'on observe ?

    En effet,
    - si j'indique que l' "on observe le secteur désigné par la flèche", dans ce cas les secteurs sont équiprobables et ont chacun pour proba 1 / 10 d'être obtenu.
    - si j'indique que l' "on observe la couleur désigné par la flèche", dans ce cas les couleurs ne sont pas équiprobables et il faut revenir à l'équiprobabilité des secteurs puis de compter.

    Donc si je n'écris que "L'expérience est : on fait tourner une roue de loterie, composée de dix secteurs superposables puis on attend qu’elle s’arrête. Quelle est la probabilité d'obtenir la couleur rouge ?".
    Il suffit de dire : tous les secteurs sont équiprobables et comme il y en a 10 dont 3 sont rouges, donc la probabilité recherchée est 3 /10.

    J'ai l'impression que cela simplifie la situation : ce qui m'a amené à ce raisonnement est que dans la plupart des exercices des manuels, il donner seulement "On tire une boule au hasard", "On lance la roue et on attend qu'elle s'arrête", "on tire une carte au hasard", mais il n'y a que dans de cas très rares une suite ("et on regarde la couleur de la boule", et on regarde le n° du secteur", "et on regarde la carte obtenue", etc.).
  • Il me semble quand même que quand on effectue une vraie expérience, on dit que ce l’on fait.

    Par exemple :
    « Expérience : on jette un dé »
    me semble faible.

    Mais bien entendu dans ce genre d’exercices on sait tout car tout le et implicite.
    Le dé, la pièce, la roue, l’urne...

    Moi je me dis qu’il faut proposer une exercice très clair qui dit tout (ou presque).
  • En fait, mon objectif était d'élider le problème de l'équiprobabilité ou de non équiprobabilité et ne précisant pas l'univers choisi.
    Il serait sous-entendu au moment de la question : "Quelle est la probabilité d'obtenir 2 ?" donc on choisit l'univers des numéro.
    "Quelle est la probabilité d'obtenir la couleur rouge ?" donc on choisit l'univers des couleurs, et ainsi de suite.
  • Surtout pas !!!
    C’est justement ça qui est important.
    Il faut que le texte soit très clair pour dire quel univers est posé sur l’expérience.
    L’expression « au hasard » ne garantit pas cela.

    Pas de sous-entendu. Pas d’implicite ou alors le moins possible.
  • J'y travaille... ^^
  • Digression :
    Pour les élèves qui savent résoudre le problème de la somme des deux dés équilibrés.
    Avec le 7 qui sort à 1/6, etc.
    Consigne :
    Est-il possible que les dés soient truqués (et comment ? dans l’affirmative) pour que les sommes soient équiprobables ?

    C’est hors programme. C’est juste pour les profs, dans cette conjoncture.
  • Autre question : "Quelles sont les issues de cette expérience ?"
    "Les issues sont 1, 2, 3, 4, 5 et 6" ou "Les issues sont {1, 2, 3, 4, 5 et 6} "
    Comment savoir si on parle d'ensemble ou pas ?
  • Les issues sont 1, 2, 3, 4, 5 et 6.
    L’univers (l’ensemble des issues) est {1;2;3;4;5;6}
    Un événement est par exemple : {1;6}
    Un événement élémentaire est par exemple : {4}.

    Bien entendu avec un autre univers {pair;impair} on n’a pas les mêmes issues, événement élémentaire etc.


    Arturo : avais-tu reçu le document ?
  • Yes, je suis en plein travail dessus depuis que je l'ai reçu.
    Je t'en donne des nouvelles bientôt.
  • Imaginons que les issues d'un événement A sont 1,2,3.
    On peut donc écrire A = {1, 2, 3,}.
    Donc j'ai un peu du mal à comprendre pourquoi quand on écrit une phrase en citant les issues, on ne met pas d'accolades alors que si on parle de l'événement, on en met.
  • Il existe un mélange du langage courant avec le langage mathématique.
    Bon, cessons la toute rigueur rigoriste....? Je ne sais pas...

    Mais je sors tout de même le cours :

    Mathématiquement :
    La fonction Probabilité notée $P$ a comme ensemble de définition les événements.
    Les événements sont les sous-ensembles de l’univers.
    Les issues sont les éléments de l’univers.
  • Pour le collège, ça suffit bien. Plus tard, ils verront qu'on rajoute une tribu des événements, que tout sous-ensemble de l'univers n'est pas nécessairement un événement. Mais seulement en supérieur.

    Cordialement.
  • Oui Gérard, cependant il n’est pas idiot d’encourager aux notations ensemblistes.
    Je ne dis pas d’en faire des exercices techniques, bien sûr.
    Pas de théorie non plus.

    Par exemple : « avoir un nombre pair » traduit en {2;4;6} me semble bien.
    S’il on veut se passer de ça, on a des phrases.

    « Avoir un nombre pair » correspond à l’événement « obtenir 2 ou 4 ou 6 ».
    Par expérience c’est plus compliqué.

    Une autre formule :
    L’événement « avoir un nombre pair » contient trois issues : 2, 4 et 6.

    Je le répète, je trouve que l’initiation aux notations ensemblistes n’est pas néfastes.
    En plus, ça ne pose pas souvent de problèmes aux élèves.
  • Dom a écrit:
    Surtout pas !!! C’est justement ça qui est important. Il faut que le texte soit très clair pour dire quel univers est posé sur l’expérience. L’expression « au hasard » ne garantit pas cela.

    Tout-à-fait. C'est d'ailleurs ce que dit ma bible : « If we want to speak about "experiments" or "observations" in a theoretical way and without ambiguity, we must first agree on the simple events representing the thinkable outcomes; they define the idealized experiment. » (W. Feller)

    En gros, il dit que c'est le choix de l'univers qui définit l'expérience. Il évoque avant le fait qu'un vraie pièce de monnaie tombe sur Pile, sur Face, ou sur la tranche. Nous choisissons, en mathématiques, de ne garder que deux valeurs et de leur attribuer la probabilité 1/2.

    À mon sens, c'est une erreur (typique des livres scolaires...) de parler de « dé parfait », de « dé non truqué », de « pièce parfaite »... On mélange une histoire avec un vrai type qui lance un vrai dé et une notion mathématique abstraite.

  • Pour la digression de Dom :
    Si on veut 2 dés truqués mais strictement identiques tels que les 11 résultats pour la somme : 2 ,3, ...,11, 12 soient équiprobables, on démontre très vite que c'est impossible.
    Si on s'autorise que les 2 dés soient truqués tous les 2 , et différents ( par exemple un dé qui donnerait très souvent 1, et l'autre qui donnerait très souvent 6), je n'ai pas de démonstration, mais je conjecture que c'est impossible.

    Digression n°2 : construire 2 dés, forcément identiques, pour avoir nos 11 résultats aussi équi-probables que possible. L'indicateur que je propose, c'est le suivant :
    Quand nos 2 dés sont définis, quand on a les probabilités correspondant aux 6 faces, on sait calculer P(2), P(3) ... P(12).
    On sait donc calculer le Max et le Min de ces 11 valeurs, et on veut Max-Min aussi petit que possible.

    PS : Je n'ai pas la réponse à cet exercice.
    Tu me dis, j'oublie. Tu m'enseignes, je me souviens. Tu m'impliques, j'apprends. Benjamin Franklin
  • @Sato : Tu dirais quoi du coup à la place de dé équilibré, pièce non truquée, etc. ?
  • Deux exemples.

    On considère un dé équilibré, c’est-à-dire que chaque face a autant de chance d’être obtenue.

    On lance une pièce non truquée, donc telle que les deux faces sont équiprobables.

    On peut dire aux élèves :
    cherchez le mot « évocateur » et rédiger « on suppose l’équiprobabilité des secteurs (des faces), etc. »
  • Je dirais : dé (tout court). Pièce (tout court).

    Dans la vie, il y a les dés tout court et les dés pipés. Les dés non pipés, c’est une invention de rédacteur de livre de maths scolaire. Si on parle d’un dé dans un exercice scolaire de probas, on sous-entend qu’il s’agit du modèle et non d’un vrai dé. Pour penser qu’un dé réel est peut-être (d’une façon à préciser) truqué ou pas, il faut faire des états et utiliser des résultats probabilistes qui ont justement pour base le modèle aux deux issues équiprobables.

    [small]Modif : deux issues pour le modèle de la pièce et non du dé, bien sûr...[/small]

  • Difficile de trancher Sato.
    Je suis d’accord mais il s’agit de conventions jamais partagées.
    1) Tous les sujets de probas de ce niveau sont truffés d’erreurs de ce type.
    2) Tous (presque ?) les élèves répondent en ayant tous les points alors qu’ils n’ont pas vu ces subtilités.

    Je préfère remuer le couteau dans la plaie en ajoutant explicitement et pompeusement des informations.
    C’est vraiment la misère ces probas (de collège) et pourtant avec un peu de rigueur c’est quelque chose de ludique.

    Flûte ! Ai-je envie d’ajouter ;-)
  • @lourran : sur ta digression 2 le problème est un QCQP non convexe, donc a priori compliqué. Ceci dis, sauf erreur de ma part, il se réduit par symétrie à un problème en dimension 2 et donne un écart max de 1/8. Ce qui fait un joli exo (un peu pénible quand même).

    Edit : l'argument de symétrie est faux. J'obtiens 0.09876 avec une répartition asymétrique : [2/9,1/9,2/9,0,2/9,2/9].
  • Si on s'autorise que les 2 dés soient truqués tous les 2 , et différents ( par exemple un dé qui donnerait très souvent 1, et l'autre qui donnerait très souvent 6), je n'ai pas de démonstration, mais je conjecture que c'est impossible.
    La conjecture (impossible d'obtenir l'équiprobabilité des sommes) est vraie.
    On traduit le problème en un système polynomial de 12 équations à 12 inconnues (les probabilités pour chaque dé), qui a 252 solutions dont aucune n'est réelle.
  • Ha ! GaBuZoMeu,
    Je tripatouillais des brouillons sans vouloir m’enfoncer dans des calculs imbitables.
    J’ai commencé par « si le dé ne contient que deux faces » puis « s’il n’en contient que trois » en tentant d’apercevoir une récurrence sur les solutions complexes ou sur le fait qu’il n’y a pas de solutions réelles.

    J’ai vu que l’on avait un système polynomial.
    Au début une équation de degré 2 à discriminant strictement négatif.

    1) Est-ce par substitution, en gros, qu’on le transforme comme je l’ai vu sur mes petits exemples (deux faces, trois faces) ?

    2) As-tu trouvé les racines explicitement parce que ça s’arrange bien (même avec un logiciel j’entends) ?
    Ou bien est-ce un théorème qui annonce « les solutions sont complexes » sans qu’on les connaisse ?
    Galois (qui m’est inconnu) se cache-t-il là-dessous ?
  • J'y suis allé à la force brute, en utilisant le logiciel SageMath (libre, gratuit, téléchargeable ici, et même ici pour un système Windows). Je donne mon code ci dessous.
    Mise en place de l'idéal engendré par les équations.
    # anneau de polynômes dans lequel on travaille : 
    # 12 indéterminées, p0 à p5 pour les probas des 6 faces 
    # du premier dé, p6 à p11 pour les six faces du deuxième.
    R = PolynomialRing(QQ, 'p', 12)
    p=R.gens()
    # équations : les sommes des probas pour les faces
    # sont égales à 1 pour chaque dé
    prob1=sum(p[j] for j in range(6))-1
    prob2=sum(p[j] for j in range(6,12))-1
    # équations : les probas pour les sommes des faces 
    # sont toutes égales à 1/11
    eqprobsomme=\
    [sum(p[k]*p[6+j-k] for k in range(j+1))-1/11 for j in range(6)]\
    +[sum(p[5-k]*p[11-j+k] for k in range(j+1))-1/11 for j in range(5)]
    # idéal engendré par les équations
    I=R.ideal([prob1,prob2]+eqprobsomme)
    
    Vérification que l'idéal est zéro-dimensionnel, nombre de solutions (dans la clure algébrique).
    # nombre de solutions complexes
    I.vector_space_dimension()
    
    Réponse :
    252
    
    Pour la résolution : passage par une base de Groebner pour l'ordre lexicographique.
    # on change l'ordre monomial pour l'ordre lexicographique 
    # et on calcule une base de Groebner pour cet ordre.
    R1 = R.change_ring(order="lex")
    I1=I.change_ring(R1)
    G=I1.groebner_basis(algorithm='singular:stdfglm')
    # on affiche la liste des degrés en les variables
    # p0,...,p11 pour chacun des 13 polynômes de la
    # base de Groebner.
    [P.degrees() for P in G]
    
    Réponse:
    [(1, 0, 0, 0, 0, 0, 0, 0, 0, 0, 0, 241),
     (0, 1, 0, 0, 0, 0, 0, 0, 0, 0, 1, 241),
     (0, 0, 1, 0, 0, 0, 0, 0, 0, 0, 1, 241),
     (0, 0, 0, 1, 0, 0, 0, 0, 0, 0, 1, 241),
     (0, 0, 0, 0, 1, 0, 0, 0, 0, 0, 1, 241),
     (0, 0, 0, 0, 0, 1, 0, 0, 0, 0, 0, 241),
     (0, 0, 0, 0, 0, 0, 1, 0, 0, 0, 0, 241),
     (0, 0, 0, 0, 0, 0, 0, 1, 0, 0, 1, 241),
     (0, 0, 0, 0, 0, 0, 0, 0, 1, 0, 1, 241),
     (0, 0, 0, 0, 0, 0, 0, 0, 0, 1, 1, 241),
     (0, 0, 0, 0, 0, 0, 0, 0, 0, 0, 2, 241),
     (0, 0, 0, 0, 0, 0, 0, 0, 0, 0, 1, 241),
     (0, 0, 0, 0, 0, 0, 0, 0, 0, 0, 0, 242)]
    
    Ètude du dernier polynôme de la base.
    # le dernier polynôme de la base est de degré 242 
    # en la seule variable p11. On constate qu'il
    # factorise en un facteur de degré 2 et 
    # 24 facteurs de degré 10.
    F=[item[0] for item in G[-1].factor()]
    F
    
    Réponse :
    [11*p11^2 + 1,
     161051*p11^10 - 29282*p11^8 - 29282*p11^7 - 6655*p11^6 + 3993*p11^5 + 2904*p11^4 + 484*p11^3 + 44*p11^2 - 11*p11 + 1,
     161051*p11^10 + 58564*p11^8 - 131769*p11^7 + 75867*p11^6 - 23958*p11^5 + 6050*p11^4 - 1331*p11^3 + 220*p11^2 - 22*p11 + 1,
     161051*p11^10 + 175692*p11^8 + 53240*p11^6 + 4961*p11^4 + 154*p11^2 + 1,
     161051*p11^10 + 204974*p11^8 + 54571*p11^6 + 4840*p11^4 + 132*p11^2 + 1,
     161051*p11^10 - 644204*p11^9 + 1024870*p11^8 - 893101*p11^7 + 515097*p11^6 - 200981*p11^5 + 53966*p11^4 - 8349*p11^3 + 825*p11^2 - 44*p11 + 1,
     161051*p11^10 - 644204*p11^9 + 1098075*p11^8 - 1010229*p11^7 + 593626*p11^6 - 200981*p11^5 + 46827*p11^4 - 7381*p11^3 + 770*p11^2 - 44*p11 + 1,
     161051*p11^10 - 644204*p11^9 + 1200562*p11^8 - 1039511*p11^7 + 511104*p11^6 - 161051*p11^5 + 35816*p11^4 - 5445*p11^3 + 539*p11^2 - 33*p11 + 1,
     161051*p11^10 - 483153*p11^9 + 541717*p11^8 - 292820*p11^7 + 90508*p11^6 - 18634*p11^5 + 3388*p11^4 - 605*p11^3 + 99*p11^2 - 11*p11 + 1,
     161051*p11^10 - 483153*p11^9 + 658845*p11^8 - 512435*p11^7 + 243573*p11^6 - 73205*p11^5 + 14278*p11^4 - 1815*p11^3 + 154*p11^2 - 11*p11 + 1,
     161051*p11^10 - 483153*p11^9 + 688127*p11^8 - 614922*p11^7 + 376673*p11^6 - 155727*p11^5 + 40777*p11^4 - 6413*p11^3 + 616*p11^2 - 33*p11 + 1,
     161051*p11^10 - 483153*p11^9 + 717409*p11^8 - 658845*p11^7 + 393976*p11^6 - 161051*p11^5 + 46464*p11^4 - 8591*p11^3 + 902*p11^2 - 44*p11 + 1,
     161051*p11^10 - 483153*p11^9 + 819896*p11^8 - 775973*p11^7 + 448547*p11^6 - 155727*p11^5 + 34243*p11^4 - 5082*p11^3 + 517*p11^2 - 33*p11 + 1,
     161051*p11^10 - 322102*p11^9 + 204974*p11^8 - 33275*p11^6 + 10648*p11^5 + 847*p11^4 - 484*p11^3 + 132*p11^2 - 11*p11 + 1,
     161051*p11^10 - 322102*p11^9 + 204974*p11^8 - 73205*p11^7 + 39930*p11^6 - 9317*p11^5 + 2178*p11^4 + 121*p11^3 + 11*p11^2 - 11*p11 + 1,
     161051*p11^10 - 322102*p11^9 + 292820*p11^8 - 161051*p11^7 + 66550*p11^6 - 23958*p11^5 + 6897*p11^4 - 1089*p11^3 + 44*p11^2 + 1,
     161051*p11^10 - 322102*p11^9 + 292820*p11^8 - 146410*p11^7 + 37268*p11^6 - 2662*p11^5 + 242*p11^4 - 605*p11^3 + 165*p11^2 - 11*p11 + 1,
     161051*p11^10 - 161051*p11^9 + 14641*p11^8 + 14641*p11^7 + 23958*p11^6 - 9317*p11^5 + 3630*p11^4 - 605*p11^3 + 154*p11^2 - 22*p11 + 1,
     161051*p11^10 - 161051*p11^9 + 58564*p11^8 + 58564*p11^7 + 31944*p11^6 + 3993*p11^5 - 605*p11^4 - 242*p11^3 - 22*p11^2 + 1,
     161051*p11^10 - 161051*p11^9 + 73205*p11^8 - 14641*p11^7 - 1331*p11^6 + 1331*p11^5 - 121*p11^4 - 121*p11^3 + 55*p11^2 - 11*p11 + 1,
     161051*p11^10 - 161051*p11^9 + 131769*p11^8 - 73205*p11^7 + 37268*p11^6 - 18634*p11^5 + 8228*p11^4 - 2420*p11^3 + 407*p11^2 - 33*p11 + 1,
     161051*p11^10 - 161051*p11^9 + 175692*p11^8 - 58564*p11^7 + 9317*p11^6 + 10648*p11^5 - 3025*p11^4 + 154*p11^2 - 22*p11 + 1,
     161051*p11^10 - 161051*p11^9 + 204974*p11^8 - 219615*p11^7 + 157058*p11^6 - 73205*p11^5 + 22143*p11^4 - 4235*p11^3 + 495*p11^2 - 33*p11 + 1,
     161051*p11^10 - 161051*p11^9 + 219615*p11^8 - 73205*p11^7 + 2662*p11^6 - 2662*p11^5 + 3388*p11^4 - 1210*p11^3 + 220*p11^2 - 22*p11 + 1,
     161051*p11^10 + 161051*p11^9 + 73205*p11^8 + 14641*p11^7 - 1331*p11^6 - 1331*p11^5 - 121*p11^4 + 121*p11^3 + 55*p11^2 + 11*p11 + 1]
    
    Aucune solution réelle (AA est le corps des réels algébriques, les calculs y sont exacts).
    # aucun des facteurs n'a de racine réelle
    S.<p11>=PolynomialRing(QQ,'p11')
    [S(P).roots(AA) for P in F]==25*[[]]
    
    Réponse :
    True
    

    On peut s'étonner de la différence de 10 entre le nombre de solutions complexes (252) et le degré du polynôme en p11 (242). Si on regarde de plus près, on peut voir que le nombre de solutions où p11 est racine de
    161051*p11^10 - 161051*p11^9 + 73205*p11^8 - 14641*p11^7 - 1331*p11^6 + 1331*p11^5 - 121*p11^4 - 121*p11^3 + 55*p11^2 - 11*p11 + 1
    (le 6e facteur de degré 10 en remontant depuis la fin de la liste des facteurs) est 20. La composante p10 de ces solutions est racine de l'équation du second degré
    p10^2 + 14641*p10*p11^9 - 14641*p10*p11^8 + 6655*p10*p11^7 - 1331*p10*p11^6 - 121*p10*p11^5 + 121*p10*p11^4 - 11*p10*p11^2 + 4*p10*p11 - p10 - 14641*p11^9 + 10648*p11^8 - 2662*p11^7 - 121*p11^6 + 242*p11^5 - 33*p11^4 - 22*p11^3 + 11*p11^2 - 2*p11 + 2/11.
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