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Des conseils pour apprendre la modélisation ?

Bonjour à tous,

Ayant arrêté les mathématiques après le lycée (terminale S), je voudrais reprendre mon apprentissage en autodidacte.
Je suis un étudiant en deuxième année de médecine et je suis intéressé par la recherche qui s'y fait surtout au niveau de la modélisation (réseaux de neurones, immunologie...).
Après quelques recherches, je me suis fixé des objectifs pour pouvoir avoir des bases mais c'est encore assez confus :

- Apprendre le Python (J'ai trouvé une formation gratuite sur internet qui a l'air pas mal), ce serait un des langages les utilisés dans le domaine. On m'a aussi parlé de R et Matlab mais je ne me suis pas renseigné plus que ça.

- Apprendre une partie du programme de L1. Je ne sais pas si ce sera suffisant ou s'il faudra aller plus loin (L2, L3 mais en autodidacte ça va être plus compliqué je pense). J'ai aussi trouvé un site sympa avec des exercices et des polycopiés http://exo7.emath.fr/un.html . Par contre, je ne sais pas qu'est-ce qui est utile pour la modélisation (je vais essayer de faire une sélection des chapitres, le temps me manque pour tout explorer...) : dans l'algèbre, l'analyse et la géométrie. Sur ce que j'ai vu par exemple, une grande partie de la géométrie et l'arithmétique est dispensable ?

- Je ne sais pas si c'est vrai mais en me documentant un peu j'ai vu des "concepts clés", essentiels : statistiques bayésiennes, chaîne de Markov, Monte-Carlo, équations différentielles, systèmes dynamiques (points fixes, instables...). C'est abordable pour mon niveau ?

Est-ce que ce serait possible de m'aiguiller pour que je m'évite d'être un peu trop dispersé dans ce que je vais faire ?
Merci de votre aide !

Réponses


  • Pour ne rien dire d'original : apprendre les maths après le lycée, ça demande d'apprendre avant tout un mode de pensée entier. Je ne pense pas que ce soit conciliable avec le travail demandé en médecine.
    D'autant que tes concepts clé sont plutôt dans la partie post licence des maths (vu que tu sembles vouloir apprendre honnêtement en partant à plat et ne pas juste acquérir un savoir-faire). Et ça fait partie de ces cas où ces choses sont étudiées tard non pas par le fait du hasard, comme ça arrive parfois, mais vraiment parce qu'elles demandent des prérequis pointus. On peut toujours faire quelques trucs qui seront surtout des savoir-faire à acquérir (par exemple, l'idée de base du Monte-Carlo est toute bête, tellement que le commun des mortels n'imagine pas que ça repose sur un résultat mathématique très difficile). Mais ça s'arrêtera là.
    A vrai dire, moi qui suis en M1 et compte m'orienter vers les maths appliquées à la biologie, je vois les concepts que tu évoques seulement maintenant.

    Apprendre Python ou R pour faire quelques choses en biostats me semble plus réaliste, et être un vrai atout pour faire des choses concrètes en médecine. R est vu par les étudiants en bio par exemple, et si tu le vois bien, puisque tu sembles avoir l'intelligence de voir à quoi il sert (les étudiants évoqués sortent des "Ils nous font faire du R juste pour nous embêter tfacons" dans les couloirs, sic), tu pourras faire des choses intéressantes plus tard.

    Hélas, il nous faut tous faire des choix !
  • Merci de ton message !

    Oui, c'est sur pour le Python et R, c'est un incontournable : ça permet de faire tellement de choses !
    Clairement, je ne deviendrai pas une bête en maths : je profite justement de ces premières années pour m’intéresser aux maths (je ferai une année de césure pour faire un M2 recherche à la fin de ma troisième année) et aux applications qu'on peut en faire.
    Concernant les "concepts-clés" ça va être compliqué de les aborder alors d'après ce que tu me dis : je vais me concentrer sur les bases pour l'instant donc.
  • Bonjour,
    je ne sais pas ce qui est le mieux pour arriver à concilier tes études de médecine avec l'étude de mathématiques sérieuses. Mais si tu y parviens, c'est une vraie plus-value, à titre personnel, bien sûr, mais aussi, j'ose à peine le dire, pour le bien commun. La sélection pour faire médecine valorise plutôt le bachotage et la capacité de travail. Les qualités humaines sont évidemment aussi très importantes, mais ne manque-t-on pas de médecins ou chercheurs en médecine avec une qualification plus poussée en "sciences dures" ? C'est une double compétence qui peut amener à beaucoup de résultats intéressants.

  • La sélection pour faire médecine valorise plutôt le bachotage et la capacité de travail.

    Contrairement aux CPGE. ;-)
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