Parler l'anglais

Personne n'en parle pour l'instant mais dès la rentée prochaine il faudra avoir une certification privée et payante https://blogs.mediapart.fr/francoise-dubosquet/blog/160420/quand-luniversite-se-voit-imposer-des-certifications-privees?fbclid=IwAR3WSPj8z8gRs6UpdJzkQIipo3eji-A57aOvF2r2KQZCxfXHsI2mtD11-Nk pour obtenir son diplôme universitaire!

Seul point positif cette certification étant indépendante de l'EN un travail minimal sera exigé :-D
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Réponses

  • Bonjour,

    C'est que la certification n'est utile que si elle est reconnue universellement. TOEFL et TOEIC sont répandus dans le monde entier.

    Je n'y vois que du pragmatisme et de l'efficacité.

    Les universitaires sont libres de travailler avec les administrateurs du TOEFL et TOEIC pour les améliorer.

    Enfin, c'est sans doute moins cher que de lancer une nouvelle certification qui ne sera pas reconnue. Pour se lancer dans se genre de projet (voué à l'échec), on trouve toujours des cons.
  • I think there is a misunderstanding.

    Il est écrit sur l'arrêté : Les étudiants se présentent au moins à une certification en langue anglaise faisant l'objet d'une évaluation externe et étant reconnue au niveau international et par le monde socio-économique.

    Donc les étudiants doivent se présenter, mais ne sont pas tenus de réussir la certification.
  • C’est encore mieux : ils doivent payer leur écot à la pompe à phynances.
    Algebraic symbols are used when you do not know what you are talking about.
            -- Schnoebelen, Philippe
  • Il n'en reste pas moins que cette surévaluation de l'anglais par les autorités françaises est scandaleuse, et proprement révélatrice de l'idéologie cosmopolite mondialiste qui prévaut dans les hautes sphères du pouvoir actuel. Un gouvernement de la France digne de sa fonction devrait tout faire pour promouvoir la francophonie, qui est un phénomène mondial concernant des millions d'êtres humains, et qui est en expansion.
    Bonne journée.
    Fr. Ch.
  • L'un n'empêche pas l'autre. Ici on parle de la formation des étudiants déjà francophones. Cela dit je ne vois pas pourquoi il faut privilégier l'anglais par rapport à d'autres langues étrangères.
  • Réussir la certification je ne sais pas ce que cela veut dire...On obtient un score et selon le score on peut définir le niveau mais je ne vois nulle part un niveau requis dans cette histoire.
  • JLT voici l'arrêté https://www.legifrance.gouv.fr/eli/arrete/2020/4/3/ESRS1922076A/jo/texte et c'est vrai jusqu'à ce qu'un nouvel arrêté soit plus contraignant.

    Donc cela coûtera plus cher aux étudiants et comme d'habitude ceux qui ont accès aux meilleurs formations seront les mieux informés (avant les autres) et réussiront d'avantages.
    Cela fait un moment que ce genre de tests sont exigés pour faire des stages à l'étranger.

    C'est mesquin comme d'habitude.

    C'est dommage que tu prennes cela à la légère. Si on passe une certification c'est pour la réussir surtout pour une certification jugée basique.
    Triste mentalité.
    Cela dit je ne vois pas pourquoi il faut privilégier l'anglais par rapport à d'autres langues étrangères.

    Vu le nombre de livres de math en anglais il y a intérêt à comprendre très tôt cette langue.
    Je n'y vois que du pragmatisme et de l'efficacité.

    Si on est pragmatique on demande ces certifications au niveau bac puis à l'université une seconde en chinois voir en japonais puisque les USA et la Chine se partage la première place suivis du Japon.

    Autre idée mais irréaliste : arrêter de copier les autres et de courir après mais construire sa propre voie [small](ou voix ça marcherait aussi)[/small] et donc rendre au français la place que l'on lui a volontairement fait perdre.
  • L'enseignement de l'anglais en France de la 6ème à la terminable est aussi nul que celui des maths....

    Au lycée, les moyennes de classe tournent autour de 15 mais presque aucun élève n'est capable de faire ne serait-ce qu'une phrase élémentaire correcte....

    On voudrait exiger une certification universitaire à des étudiants qui ne connaissent pas les bases. Apprendre la grammaire, le vocabulaire, le duo thème/version sont depuis longtemps proscrits de l'enseignement des langues en France....

    De toute façon, il faudrait aussi se mettre à l'allemand puisque nos politicards ne savent rien faire d'autre que se soumettre à l'Allemagne de Mémère....La politique économique de la France se décide à Berlin....
    Liberté, égalité, choucroute.
  • Apprendre la grammaire, le vocabulaire, le duo thème/version sont depuis longtemps proscrits de l'enseignement des langues en France....

    Quand j'étais au collège il y a plus de 30ans il fallait apprendre les verbes irréguliers par cœur mais à aucun moment on ne nous donnait les idiomes de la langue conclusion j'étais bloqué sur la traduction de choses simple même avec du vocabulaire* et je n'ai jamais réussi a dépasser ce stade pourtant je la lis et la comprends (pas toujours) oralement.


    * vous savez dire table, pieds en anglais cela n'aide pas à traduire pieds de table les anglais disent table legs (leg = jambe)
    L'anglais est surement la pire langue à apprendre pour les français.
  • @Chaurien, promouvoir la langue française et bien parler anglais ne sont pas incompatibles, au contraire. Ceux qui ne peuvent s'empêcher de truffer leur discours d'anglicismes sont souvent de ceux qui ne maîtrisent pas du tout l'anglais.

    Ces certifications "feront bien" sur le papier, mais en pratique, même en faisant appel à des organismes extérieurs sérieux normaux, on risque lors du passage à l'organisme Ednat de se retrouver avec une ânerie du niveau du B2I ou C2I2E. Un exemple : un niveau B2 ou C1 (c'est élevé) est exigé pour la certification complémentaire en anglais des matheux, alors qu'en réalité, bien parler anglais est un énorme handicap pour avoir cette certification devant les inspecteurs.

    Et si on a en L3 un génie des maths qui déteste l'anglais, qu'est-ce qu'on fait ? On le vire ?

  • Soleil vert a écrit:
    Vu le nombre de livres de math en anglais il y a intérêt à comprendre très tôt cette langue.
    Pas d'accord du tout. On trouve absolument tout ce qu'on veut en français jusqu'au niveau M1 math fonda, il n'y a que pour le M2 recherche que cela devient, parfois, problématique. Une bonne partie des étudiants de math s'orientent vers le capes ou l'agreg et n'ont donc pas besoin d'apprendre l'anglais pour les maths.

    N'oublions pas qu'ici on parle d'une certification pour obtenir la licence, pas le master...

    Une des demandes est que la certification soit "reconnue au niveau international et par le monde socio-économique.", mais quel intérêt pour tout ceux qui veulent travailler en France (ou autre pays francophone) et n'auront pas besoin de l'anglais pour faire leur travail ?
    soleil vert a écrit:
    Si on est pragmatique on demande ces certifications au niveau bac puis à l'université une seconde en chinois voir en japonais puisque les USA et la Chine se partage la première place suivis du Japon.
    Là où j'habite il est souvent plus utile de parler allemand qu'anglais. Ailleurs en France c'est l'espagnol, l'italien, le basque, le corse... Apprendre le chinois ne serait certainement pas pragmatique.
    JLT a écrit:
    Cela dit je ne vois pas pourquoi il faut privilégier l'anglais par rapport à d'autres langues étrangères.
    Si j'ai bien compris le texte sur légifrance (ce qui n'est pas sûr) les étudiants peuvent toujours avoir leur licence sans faire d'anglais. Mais dans le cas où ils choisissent l'anglais alors ils sont obligés de passer une certification externe.
    nicolas patrois a écrit:
    C’est encore mieux : ils doivent payer leur écot à la pompe à phynances.
    Quand j'étais étudiant on devait passer le CLES, pas besoin de le réussir en revanche. Cette évaluation était gratuite pour l'étudiant et il ne devait payer que s'il voulait la repasser. On peut espérer qu'il en sera de même pour le toefl et toeic.

    L'enseignement de l'anglais en France de la 6ème à la terminable est aussi nul que celui des maths
    De mes souvenirs personnels il est encore pire à la fac :-D Enfin, en tant qu'étudiant en filière scientifique je n'ai pas eu de cours d'anglais, c'était de "l'auto formation". Les étudiants des filières littéraires, eux, avaient de vrais cours d'anglais. Si j'ai appris l'anglais c'est surtout grâce aux films/séries en VOST et à mes pérégrinations sur l'internet anglophone.
  • Heu... cher(es) camarade(s). Vous êtes TRES en retard sur ce sujet. TOEIC est exigé par toutes les écoles d'ingénieurs et presque tous les masters depuis plus de 10 ans. On demande non seulement de le passer... mais aussi de le valider avec un score 750 voire plus. Peut-être les masters sciences appliquées pas très cotés ou masters sciences (parcours recherche) sont en retard... quoique.

    Etant donnée les exigences pour l'anglais dans les autres formations, je trouve normale que DUT s'y joint.
  • @Corto,
    Pas d'accord du tout. On trouve absolument tout ce qu'on veut en français jusqu'au niveau M1 math fonda
    Niveau pédagogie, ce n'est pas toujours top. Je préfère les bouquins anglais.
  • Blague à part, il est souhaitable que les jeunes Français apprennent en priorité plusieurs langues de notre aire civilisationnelle, autrement dit européennes, afin de prendre conscience de cette composante de notre identité millénaire. Et bien sûr en disant ceci, je ne manifeste aucune sympathie pour le machin de Bruxelles, dont on a bien vu qu'il ne sert à rien.
    On avait signalé il y a deux ans des publications en italien :
    http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?11,1600932,1600970#msg-1600970
    et il serait sympathique de donner de telles informations si elles se présentent, pour d'autres langues européennes.
    Il est bon par ailleurs que l'université française assure ensuite l'étude des grandes langues du monde, chinois, arabe, etc., pour des fins de culture, mais aussi plus prosaïquement de commerce, diplomatie, renseignement, tourisme, etc.
    Bonne fête du Travail,
    Fr. Ch.
  • Il s'agit d'une préférence personnelle vorobichek, beaucoup d'étudiants préfèrent lire le français.
  • Quel est le niveau de certification requis pour valider le diplôme ?
    Sauf erreur de ma part, ces certifications ont une durée limitée. C'est-à-dire que contrairement à un diplôme de l'EN ces certifications ne sont pas valables à vie.
  • Corto a écrit:
    Quand j'étais étudiant on devait passer le CLES, pas besoin de le réussir en revanche. Cette évaluation était gratuite pour l'étudiant et il ne devait payer que s'il voulait la repasser. On peut espérer qu'il en sera de même pour le toefl et toeic.

    Mais pourquoi faire passer une certification par une boîte privée alors qu’on a déjà tout un tas de profs qui le font lors du bac ?
    Mieux : on a demandé à des profs d’anglais (des fonctionnaires) de faire passer une telle certification sur leur temps de travail.
    Algebraic symbols are used when you do not know what you are talking about.
            -- Schnoebelen, Philippe
  • Ces tests sont la propriété intellectuelle d'individus et d'entreprises.
    Rendre obligatoire ces tests pour la délivrance de diplômes c'est garantir des profits supplémentaires aux propriétaires de ces tests.

    PS:
    Je pense même que des enseignants d'Anglais utilisent ces tests en toute illégalité.
    C'est le même phénomène quand un enseignant utilise un film, un documentaire pendant ses cours.
    Même phénomène quand dans une chorale on utilise des partitions photocopiées d'oeuvres qui ne sont pas tombées dans le domaine public.
    Tout ceci constitue des violations de la propriété intellectuelle.
  • Je suis d'accord avec toi Nicolas, la situation est débile. Je soulignais juste le fait que les étudiants n'auront peut-être pas à payer de leur poche. Je ne sais pas si le TOEIC est plus cher ou moins cher que le CLES par exemple.
  • Il s'agit d'une préférence personnelle [], beaucoup d'étudiants préfèrent lire le français.

    Moi aussi, par préférence personnelle, je préfère lire mes livres de maths en français plutôt qu'en karakalpak.

  • On ferait mieux d'exiger une certification en chinois.
    Cela sera plus utile à des étudiants dont les assignats universitaires ne leur permettront que de s'expatrier à Shanghai, Wuhan ou Harbin pour devenir livreurs de pizzas, cireurs de chaussures ou nounous pour ados obèses et mal élevés (ce n'est rien de le dire...)
    Liberté, égalité, choucroute.
  • Je ne vois toujours pas ici des personnes offusquées et scandalisées par le fait que TOEIC est obligatoire dans les grandes écoles. Et devinez... qui paye les frais d'inscriptions? Mais bien sur, vos gosses, eux, ils iront en prépa + grandes écoles. Ils passeront TOEIC. Pas besoin de financer les gueux à la fac. Donc on peut se mettre sur les grands chevreaux et défendre nos "principes".

    Un peu plus sérieux : j'ai confiance en France pour l'organisation des tests TCF, DELF et DALF. Ils ont une longue expérience et maitrisent le sujet. Par contre je n'ai pas du tout confiance en nos chers ministères pour organiser le test d'anglais. Sans parler que cela va nous coûter beaucoup plus cher.
  • Vous parlez Anglais? Oui
    On a trouvé quelqu'un pour la corvée de chiottes. :-D
  • Vorobichek a écrit:
    Donc on peut se mettre sur les grands chevreaux et défendre nos "principes".

    You can't judge a book (bouc) by its cover ! B-)
    Karl Tremblay 1976-2023, je t'appréciais tellement.
  • Le diplôme est en train de devenir une marchandise qu'il faut faire certifier par un organisme indépendant pour qu'il ait une valeur sur le marché du travail mondialisé. C'est un certificat d'authenticité qu'on va coller dans le dos de l'aspirant salarié.
  • Vorobichek : la situation n'est pas comparable. Les écoles d'ingé délivrent des diplômes d'ingénieurs à bac+5. On imagine facilement que l'anglais est utile au métier d'ingénieur. Là on parle d'une certification à bac +3 (voir bac+2) toutes formations confondues.

    Je crois aussi qu'une part des offuscations viennent de la mauvaise compréhension du texte, mais, comme je l'ai déjà dit, je ne suis pas sûr de l'avoir parfaitement compris moi même. De ce que j'en comprends, ça ne change pas grand chose si ce n'est qu'à la place du CLES les étudiants qui ont choisi l'anglais passeront le TOEIC, sans obligation de le "réussir".


    Une autre critique n'est pas que les écoles ou les facs décident d'utiliser le TOEIC plutôt que le CLES. Ces établissement font ce qu'ils veulent avec leur dotation dans les limites du légal. Là, on écrit directement dans la loi que la certification doit être "externe et [...] reconnue au niveau international et par le monde socio-économique". Si on détermine que le CLES n'entre pas dans cette catégorie alors on force les établissements du supérieur à opter pour le toeic/toefl. Il s'agirait donc d'une loi qui assurerait un marché très important à des organismes privés. Encore une fois c'est spéculatif, je ne suis pas une source sûre quant à l'analyse des textes législatifs...
  • Bonjour,

    Corto:
    Il s'agirait donc d'une loi qui assurerait un marché très important à des organismes privés.


    Comme le contrôle technique des voitures (un exemple parmi mille). Où est le problème ?
  • YvesM,

    C'est une question rhétorique, tu sais très bien qu'il ne s'agit que d'opinions politiques. Certains y voient un gros problème, d'autres pas du tout.

    Ceci dit je ne suis pas sûr que ta comparaison soit pertinente. Imagine que l'état ait pleins de garages automobiles dont les employés soient (majoritairement) des fonctionnaires et qu'un jour on passe une loi qui fasse en sort qu'en pratique, à partir de maintenant les seuls garages habilités à faire passer ce contrôle technique soient ceux franchisés point s et feu vert. Pas très "libre concurrence" si tu veux mon avis. Ça c'est pour l'aspect économique mais il y a aussi l'aspect "les facs ne peuvent pas certifier eux même leurs étudiants" que je trouve problématique.
  • Si on estime qu'une université n'a pas la crédibilité pour garantir ses formations, ses diplômes alors demain on estimera qu'elle n'a pas la crédibilité pour dispenser des cours. Qui va payer le recours à l'industrie de la certification?
  • Je confirme que l'enseignement de l'anglais à la fac de sciences est nul. En ce qui me concerne c'est le fait d'avoir une "copine" américaine qui m'a fait nettement progresser en américain (pour ne pas froisser nos voisins d'outre Manche). Et je suis d'accord avec Vorobichek pour dire que les Américains sont de bien meilleurs pédagogues, les Français, ces infâmes bourbakistes, sacrifiant volontiers l'intelligibilité à la sacro-sainte rigueur.
  • Une des demandes est que la certification soit "reconnue au niveau international et par le monde socio-économique.", mais quel intérêt pour tout ceux qui veulent travailler en France (ou autre pays francophone) et n'auront pas besoin de l'anglais pour faire leur travail ?

    En Suède presque tout le monde parle anglais.
    Il s'agit d'une préférence personnelle vorobichek, beaucoup d'étudiants préfèrent lire le français.

    Ils n'ont pas été habitués à lire au lycée voir ils ont des problèmes de lecture du français.
    Les écoles d'ingé délivrent des diplômes d'ingénieurs à bac+5. On imagine facilement que l'anglais est utile au métier d'ingénieur. Là on parle d'une certification à bac +3 (voir bac+2) toutes formations confondues.

    Une dernière fois "parler" l'anglais est considéré comme une compétence de base comme conduire une voiture, savoir être... en entreprise, mais au moins c'est utile pour accéder à une masse d'information.
    Il faut choisir entre suivre ou se donner les moyens de prendre des décisions , comprendre l'anglais est nécessaire pour être dans le second cas.
    Là on parle d'une certification à bac +3 (voir bac+2) toutes formations confondues.

    C'est déjà tard à bac+3 ou les étudiants sont supposés se perfectionner et se former.
    Je confirme que l'enseignement de l'anglais à la fac de sciences est nul.

    Youtube permet d'écouter de l'anglais et plein d'autres langues toute la journée.
  • Conduire une voiture, une compétence de base ? Moi qui ai raté le permis 3 fois, je ne devrais pas avoir le droit de travailler ?
  • Oui ça m'est arrivé tandis qu'il y avait un bus toutes les 15min et autant de trajet, eux venaient en voiture.
    Ils ont peur que l'on ne soit pas à l'heure ou un manque d'autonomie, c'est peu rationnel comme comportement.
    Comme pour le télétravail ceux qui ne sont pas dans les locaux ne font rien :)o
  • Sylvain :
    Constat : Les Américains des meilleurs pédagogues.
    En quoi ? En maths ?

    Causes : Les français sacrifiant l’intelligibilité a la sacro-sainte rigueur.
    D’où ça sort ?

    De nos jours je constate au contraire un perte de rigueur.
    Mais rien à voir avec Bourbaki ou pas Bourbaki. Cette thèse est absurde.
    Les enseignements de maths perdent de rigueur d’années en années depuis trente ou quarante ans.
    Le primaire c’est le néant en math et logique, le secondaire n’importe quoi et ça se transmets au supérieur.
    C’est contradictoire avec ton propos.
    L’école Française était (été coquille corrigée !) la plus jalousée, non ? Est-on d’accord là-dessus ?
    On ne me fera pas croire que c’est un regain de rigueur qui l’a faite couler.
    Je constate même le contraire : plus on vulgarise plus on obtient n’importe quoi.
  • Bonjour,

    Il s’agit d’une certification internationale, pas française. On utilise donc le même test partout. Vouloir imposer un test français n’a aucun sens. On utilise TOEFL parce que le test existe et a fait ses preuves.

    Qu’est-ce qu’on a à faire qu’une université française (ou bolivienne) fasse son propre test ?

    J’ai vraiment du mal à comprendre que vous trouviez à redire sur des trucs évidents.

    @Corto : je ne connais aucune université française qui a un test d’anglais reconnu dans le monde entier. Tu en connais une ?

    Donc le choix n’est pas de donner le test à une université ou à TOEFL, le choix est de rendre le TOEFL systématique ou pas. Comme la plupart des écoles à l’étranger demande le test, c’est une bonne chose que tous les l’étudiants le passent.

    Par ailleurs, quand les scores seront bien nuls, ça motivera certaines universités d’adapter leurs cours. Et si au contraire les scores sont braillants, les universités françaises pourront donner des leçons aux autres...
  • Je parle des bouquins de maths oui, ou des versions anglaise et française de Wikipédia.
  • On compare La France avec La Suède pour la pratique de l’anglais.
    Quelle hérésie.
    Les suédois (bon, je ne les connais pas tous ;-)) se foutent de leur langue.
    Les français aiment la leur. Ils peuvent même en être chauvin, oui.

    De toute manière ces pochettes surprises en carton n’apprendront pas à parler anglais.
    Des foutaises tout ça. Ça va encore être offert pour faire bien.

    Allez je me fais des amis maintenant : on parle ici de « diplôme d’ingénieur ».
    « Ingénieur » ça fait bien. Mais franchement c’est très galvaudé de nos jours.
    J’oserais « tout le monde peut être ingénieur » de nos jours.
    Est-ce grâce à la rigueur ?
  • @YvesM : je suis contre une sélection par l'argent. Si on veut un test international d'anglais ou de je ne sais quoi à la fac, que ce soit gratuit. Marre de voir la légitimité de la vie de quelqu'un dépendre de façon croissante de son compte en banque.
  • YvesM a écrit:
    Qu’est-ce qu’on a à faire qu’une université française (ou bolivienne) fasse son propre test ?

    Parce qu’il sera peut-être libre et gratuit ?
    J’ai vraiment du mal à comprendre que vous trouviez à redire sur des trucs évidents.

    Ce n’est pas parce que quelque chose est qu’il est légitime.
    Et puis bon, on n’a pas tous ton intelligence pour trouver ça évident, si tu pouvais nous éclairer au lieu de dire que c’est trivial…
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            -- Schnoebelen, Philippe
  • Sans rentrer dans la polémique, j'ai entendu dire que le TOEFL et le TOEIC expirent au bout de deux ans, et qu'il faut payer à nouveau et le repasser si on a le malheur de l'avoir eu un peu trop tôt avant d'en avoir besoin. Si c'est avéré, c'est un petit peu du gaspillage d'argent que de le faire passer à tout le monde, sachant que la plupart l'auront perdu quand ils en auront réellement besoin (recherche d'emploi ou inscription dans une université à l'étranger).
  • C’est contradictoire avec ton propos.
    L’école Française été la plus jalousée, non ? Est-on d’accord là-dessus ?
    On ne me fera pas croire que c’est un regain de rigueur qui l’a faite couler.
    Besoin de vacances?

    L'école était jalousée quand on y appliquait le programme de 1902 soit jusqu'aux années 1960.

    C'est la mode attribuée à Bourbaki qui tua la géométrie ("ah bas Euclide" disait Dieudonné) puis le reste.
    Mais on en a déjà parlé 100 fois...
    j'ai entendu dire que le TOEFL et le TOEIC expirent au bout de deux ans

    Du bidouillage!
  • YvesM : je ne suis pas d'accord avec toi, pourquoi ne pas laisser le choix aux fac ? Si le toeic est tellement mieux et qu'elles ont le choix elles finiront par l'adopter de toute façon, non ? Pourquoi l'inscrire dans la loi (à supposer que ça le soit vraiment) ?

    Et pourquoi vouloir à tout prix une certification internationale ? Je veux bien que le CLES ne soit pas reconnu à l'international (en théorie il l'est au moins au niveau européen) mais pour tout un tas de formations je ne vois pas de raison de l'imposer.

    Bon de toute façon il s'agit d'opinions, je ne cherche pas à te convaincre et je ne pense pas qu'il y en ait un de nous qui ait tort et l'autre raison.
  • Bonjour,

    @Corto : J’essaie de ne pas t’encourager à penser que tous les points de vues sont valides. Ce n’est pas vrai.

    Le test n’est utile que si il est reconnu par tous. Un test géré par une fac française n’a aucune valeur pour une entreprise ou une école ailleurs sur la planète. Il faut un test universel, sinon le même étudiant devra passer non pas un mais dix tests (pour obtenir un visa étudiant dans tel pays, pour être accepté dans telle école à l'étranger, pour obtenir tel stage dans telle entreprise internationale, etc.

    @Sylvain : Parler de sélection par l’argent parce qu’il faut payer un test, es-tu devenu fou ? Sans déconner. Pourquoi ne pas parler de sélection par l’argent parce qu’il faut payer un pantalon pour aller étudier ?

    @nicolas.patrois :
    Non, aucun test n’est libre et gratuit. Tout a un coût.

    Il est préférable pour un étudiant de payer pour le TOEFL que de recevoir une certification non-reconnue - même si elle est française.
    Cette décision force les universités à voir la réalité du niveau de nos étudiants. Je pense que le niveau s’améliorera grâce à ce test généralisé. Tout le monde y gagne, les étudiants aussi.

    Par ailleurs, le fait de repasser tous les deux ans montre le sérieux du test. On perd beaucoup quand on ne pratique pas.
  • En effet soleil_vert, l’ « été » arrive dans quelques moi (:P) !

    Si un des membres de Bourbaki jette un œil dans un manuel de 6e en 2020 il ne dira certainement pas « ha, ça c’est les maths que j’aime bien ».
    C’est cette thèse qui est défendue dans ce fil et dans un autre et je ne comprends pas pourquoi. C’est tellement absurde ?!

    Bourbaki n’est pas responsable des abrutis qui s’autoproclament « scientifiques de l’éducation ».
    Ni des inepties qu’on trouve dans les discussions au conseil supérieur des programmes.
  • YvesM a écrit:
    Non, aucun test n’est libre et gratuit.

    Eh bien pourquoi ne pas en créer un ?
    Tout a un coût.

    Non.
    Par ailleurs, le fait de repasser tous les deux ans montre le sérieux du test. On perd beaucoup quand on ne pratique pas.

    Ça serait amusant de demander ça à n’importe quel certifié ou agrégé, tiens.
    Tous les deux ans, hop, on remet ça.
    Algebraic symbols are used when you do not know what you are talking about.
            -- Schnoebelen, Philippe
  • Je ne comprends pas la réponse « non » à « tout à un coût » dans ce cadre.
    Sans politique, ni idéologique, ni polémique.
  • Pour commencer, tout n’a pas de prix ni de coût.
    Et parmi ce qui a un coût, tout n’est pas nécessairement payé directement par le bénéficiaire.
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            -- Schnoebelen, Philippe
  • YvesM a écrit:
    @Corto : J’essaie de ne pas t’encourager à penser que tous les points de vues sont valides. Ce n’est pas vrai.
    Oh mais c'est fort aimable à toi de me guider sur le chemin vertueux de tes lumières... Où as-tu vu que je parlais de tous les points de vues ? J'ai parlé de deux point des vues assez précis concernant un sujet spécifique. À te lire on croirait que tu penses être le seul détenteur d'une hypothétique vérité absolue. Si c'est le cas dis le clairement (je suis un peu long à la détente parfois) et on arrêtera simplement notre discussion là.
    YvesM a écrit:
    Le test n’est utile que si il est reconnu par tous.
    Encore une fois, pas d'accord. Il est utile s'il est reconnu par certains et si ces certains sont la cible visée. Et je ne pense pas qu'un test d'anglais soit utile pour tout le monde. tu dis :
    YvesM a écrit:
    Il est préférable pour un étudiant de payer pour le TOEFL que de recevoir une certification non-reconnue - même si elle est française.
    Mais pour certains étudiants le TOEFL ne sert à rien. Le CLES non plus d'ailleurs mais lui a au moins l'avantage de ne pas leur demander de débourser 200€. Moi je suis d'avis qu'on laisse le choix, si ce n'est aux étudiants, au moins aux directeurs des formations.
  • Ha mais justement. Ce n’est pas parce que c’est gratuit pour le bénéficiaire que ça n’a pas de coût. On a toujours quelqu’un qui paye.

    Remarque : j’ai précisé « dans ce cadre » car on parlait bien d’une prestation non bénévole pour faire passer ou corriger des tests validant un niveau d’anglais.
  • Soleil_Vert a écrit:
    En Suède presque tout le monde parle anglais.

    Mais est-ce qu'ils savent écrire leur langue?
    Il y a la même chose en Hollande.

    On va bientôt aussi avoir une certification en mathématiques?
    Et si la certification consiste, entre autres, à calculer des intégrales en dansant à cloche-pied les yeux bandés, pas grave, ce qui compte est que ce soit partout la même n'est-ce pas?
    Les élèves sont en train de devenir des tomates qu'on calibre avec des normes internationales: les producteurs d'élèves- tomates seront priés de passer à la caisse pour utiliser les tests. Evidemment ce coût sera à un moment donné ou un autre facturé à la famille de l'éleve-tomate voire directement à ce dernier qui devra faire un peu plus d'heures de salariat au domac du coin.
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