Parler l'anglais

13»

Réponses

  • Il en a oubliées un paquet dans la discussion, dont plusieurs dans le même message. Heureusement que la chasse n'ouvre qu'en septembre !
  • j'avais un assez bon niveau en anglais au lycée, que j'ai encore amélioré par la suite en lisant des magazines d'actualité, mais au moment de parler j'avais un peu peur de m'exprimer car je cherchais mes mots

    C'est vrai pour tout le monde et depuis des lustres sans solution visiblement.

    Pas toujours à cause de fautes de grammaire, mais souvent parce que les tournures de phrase n'étaient pas naturelles.

    C'est bien pour cela qu'il faut apprendre les expressions idiomatiques avant les verbes irréguliers et des listes interminables de vocabulaire.

    Le problème est que les expressions idiomatiques sont très difficiles à noter en classe c'est le péché originel de l'enseignement de l'anglais.
  • Bonjour,

    Puisque chacun parle de son cas :
    - j’ai fait mes études en collège international allemand (professeurs, programmes et élèves allemands) en France,
    - j’ai étudié l’anglais sérieusement pendant ma thèse,
    - j’ai vécu et travaillé 6 ans à Londres, 4 ans à Rotterdam, 1 an à La Haye, 2 ans à Cologne.

    Je parle couramment anglais et allemand. Je me débrouille bien en français mais avec des tournures de phrases parfais merdiques.

    Je lis le hollandais mais le parle difficilement.

    Bilan : il n’y a rien de mieux que l’immersion pour apprendre une langue. Je vois des sorties d’élèves à l’étranger, choses que je n’ai pas eues, et c’est une très bonnes initiative. Tant sur la motivation que sur la prononciation.

    Quand je me désole du bas niveau en anglais des français, c’est surtout pour des tournures de phrases qui arrachent l’oreille plutôt que sur la prononciation ou le vocabulaire. Immersion et version originale. Vive Netflix (que je n’ai pas)...
  • Autant la diffusion dans le public (*) d'un certain nombre de disciplines dont la nôtre s'est effondrée, autant celle des langues et particulièrement l'anglais, s'est considérablement amélioré et grâce à ces outil fantastiques que sont internet et le streaming.
    Le niveau d'anglais des jeunes en France dépasse celui de leurs aînés. Aujourd'hui les jeunes français parlent anglais; l'accueil des touristes dans les restaurants et cafés n'est plus un problème. Des sportifs (qui ne sont pas vraiment des modèles de réussite scolaire), des gens en vue peuvent se faire interviewer par des médias en vue sans trop de difficulté.

    Les générations d'avant qui ont dû apprendre dans les livres (dont votre serviteur, dont la pratique de l'anglais a été exclusivement écrite pendant longtemps) n'ont pas eu cette chance.

    Si vous ne pouvez pas assurer la moindre conversation téléphonique ou suivre une émission télévisée où les intervenants s'expriment à vitesse normale, vous ne savez pas parler anglais, même si vous maîtrisez tout le vocabulaire de la chasse traditionnelle du 19ième siècle; à un moment il faut être lucide avec soi-même. Combien de gens, si on les parachutait soudainement à Chicago ou même dans un pays non francophone, seraient limite en danger de mourir de faim ou de soif faute de pouvoir s'adresser à la moindre personne (même si le sujet a lu tout Dickens dans le texte)...

    Cependant rien ne justifie de permettre légalement à une entreprise de certificats de racketter des gens qui souhaitent avoir un diplôme dans une autre discipline et ce sur une base régulière. Un recruteur peut s'assurer du niveau d'anglais d'un candidat par d'autres moyens.

    [size=x-small](*) qui est la vraie première mission de l'enseignement -et c'est en ce sens que j'ai parlé de transmission des connaissances l'autre jour- très loin devant le formatage idéologique citoyen qui est surtout une dérive malsaine.[/size]
    Une fonction est un ensemble $f$ de couples tel que pour tous $x,y,z$, si $(x,y)\in f$ et $(x,z)\in f$ alors $y = z$.
  • C'est normal de chercher ses mots si on ne parle pas régulièrement. Quand on lit un magazine on peut choisir sa vitesse de lecture , retrouver des mots plus facilement avec le reste de la phrase alors qu'à l'oral il faut un vocabulaire actif immédiatement disponible ce qui est plus difficile mais avec une pratique régulière tout s'arrange assez rapidement.
    Dans mon cas j'ai toujours détesté les langues étrangères au collège et lycée (anglais et allemand) et j'ai même changé de collège à cause de conflits trop importants avec ma prof d'anglais de quatrième (les torts sont partagés je pense).
    J'ai eu le bac C avec un mauvais niveau d'anglais et un niveau pitoyable en allemand. Ce n'est que bien plus tard que mon goût pour les langues est arrivé en mode autodidacte : en premier l'arabe littéral, puis l'italien , le tchèque, un peu le grec moderne et enfin le russe . J'ai complètement oublié mon allemand et faute de temps j'ai abandonné il y a pas mal d'années l'arabe littéral, le tchèque et le grec moderne (même si pour ce dernier je révise un peu quand je pars en vacances dans ce pays(:D). Je comprends l'anglais mais je le parle très mal et mon aversion pour cette langue est toujours aussi prononcée, je pense que l'anglais est trop indispensable et universel pour mon côté rebelle et ''antimondialiste''...
    Aujourd'hui il me reste mes deux passions: l'Italien et surtout le russe que je pratique maintenant depuis cinq ans.
  • Je suis d'accord avec Foys, s'il y a bien une discipline qui a fait des progrès, c'est bien anglais et son enseignement (et je suppose des autres langues).

    Pour toutes celles et ceux qui critiquent la façon d'enseigner l'anglais au collège/lycée, vous vous basez sur l'enseignement d'il y a 15/20 ans (que j'ai subi aussi), ça a bien évolué dans le bon sens (ça reste perfectible bien entendu), et la multiplication des ressources (internet, streaming) y est aussi pour beaucoup.

    Je suis un peu jaloux des profs d'anglais qui ont réussi à mener une vraie amélioration de leur matière, alors que la nôtre, à grand coups "d'améliorations", s'enfonce dans une soupe infâme...
  • @Foys : pourquoi parler de racket ? C'est nous et notre système (qui se veut élitiste) qui sommes allés les chercher, pas le contraire. Les sociétés et autres sites de langues y ont vu un business colossal (il n'y a qu'à voir les familles d'accueil en Angleterre qui reçoivent des "froggies" à longueurs d'années).

    Il n'y a pas de secret, il faut pratiquer, parler, échanger, débattre, etc. le "must" étant de s'immerger plusieurs mois dans un pays étranger pour attraper les accents (quand on le peut socialement), et pas rester entre français comme lors des voyages scolaires.

    @Héhéhé: avec internet, l'accès à la culture (générale comme scientifique) est grandement facilité, mais alors pourquoi le niveau n'augmente-t-il pas ?
  • Après il y a les caractères.
    On le voit dans les avions et le train : les gens qui éprouvent le besoin de parler avec le voisin.
    Moi, même à l’étranger, je peux rester longtemps sans chercher à communiquer. Ce n’est pas dans ma nature de chercher la conversation. Je trouve même cela hypocrite et si le seul but est d’apprendre la langue c’est alors on ne peut plus consumériste (« toi là, viens on parle pour que j’apprenne, mais je me fiche de ta personne, ce qui m’intéresse c’est quelqu’un qui me donne la réplique »). Ça m’évoque le « Ha salut ça va d’où viens-tu ? » dans l’ascenseur. On ne voit pas ça en France. Certains disent alors « ils sont coincés les Français ». Comme si c’était une vertu d’être hypocrite. Tout le monde sait que personne n’a rien à foutre de cet échange éphémère pour passer le temps. La politesse, oui, d’accord mais pas davantage en ce qui me concerne.
    Je fais l’effort (c’en est un pour moi) pour mes achats ou demander mon chemin évidemment mais je peux très bien ne rien apprendre de la langue.

    En France c’est la même chose. Des gens aiment communiquer dans le bus par exemple. C’est un besoin. Ils se sentent obligés de dire une banalité un peu à la cantonade pour créer une discussion.
    Ce n’est pas mon profil. Chacun le sien.
  • Parce qu'il ne suffit pas d'avoir un accès à quelque chose pour que les gens y aillent. Je peux apprendre le croate ou le trombone à coulisse avec internet, ce n'est pas pour ça que je le fais.

    C'est le rôle de l'école de prendre les élèves par la main pour les balader dans les connaissances et de leur donner des armes pour qu'ils le fassent un peu tous seuls ensuite.
  • paul18 a écrit:
    @Foys: pourquoi parler de racket? c'est nous et notre système (qui se veut élitiste) qui sommes allés les chercher, pas le contraire; Les sociétés et autres sites de langues y ont vu un business colossale (il n'y a qu'à voir les familles d'accueil en Angleterre qui reçoivent des "froggies" à longueurs d'années)
    Contrairement aux familles d'accueil où la transaction est conclue librement entre les parties, dans le cas des certificats l'état m'oblige à payer à un tiers de l'argent sans mon consentement, pour obtenir des choses qui ne relèvent pas directement de la pratique de l'anglais. Il me transforme en clientèle captive de l'entreprise complice.
    Forcer quelqu'un à payer sans son consentement, comment appelle-t-on cela? Du racket? De l'extorsion?

    Quand je me rends à l'étranger je n'ai pas besoin d'un diplôme émis par une entreprise à laquelle l'état garantit une rente prise sur mon argent. Quand mes aptitudes en anglais ne conviennent pas aux personnes que je rencontre, notre interaction s'arrête là. C'est mon problème et celui des interlocuteurs en question et en aucun cas celui d'un tiers qui s'adonne au parasitisme. Il perd de l'argent quand je n'arrive pas à communiquer avec ces gens? Les seul juges légitimes de la compétence en langue anglaise d'une personne, ce sont ses contreparties et clients anglophones et personne d'autre.
    Une fonction est un ensemble $f$ de couples tel que pour tous $x,y,z$, si $(x,y)\in f$ et $(x,z)\in f$ alors $y = z$.
  • JLT a écrit:
    @Ramon Mercader : faut pas caricaturer non plus. Presque tout le monde commet des fautes dans les langues étrangères

    Je ne caricature pas...Il ne s'agit pas de "ne commettre que quelques fautes"...
    La situation des langues vivantes au lycée est pire que celle des maths, ce qui n'est pas un mince exploit....Les profs bien dociles appliquent sans discuter les grilles de notations ultradémagogiques transmises par leurs adjudants pédagogiques régionaux.

    Un élève qui écrirait: "Tomorrow I are go at the working but if I are malade, I stay in the house" aurait au moins 14/20 au prétexte que l'on comprend ce qu'il a voulu exprimer....
    En réalité, un 15/20 en terminale signifie que l'élève a au mieux un niveau 4ème....

    Les élèves n'ont appris ni grammaire, ni vocabulaire et n'ont jamais fait ni thème ni version.....il ne faut donc pas s'étonner de leur pitoyable niveau (comme tes étudiants qui n'ont jamais fait une vraie démonstration de 10 lignes avant le bac).
    Foys a écrit:
    Combien de gens, si on les parachutait soudainement à Chicago ou même dans un pays non francophone, seraient limite en danger de mourir de faim ou de soif faute de pouvoir s'adresser à la moindre personne

    Dans ce cas, la famine risque de devenir un phénomène mondial...ceux qui imaginent que la pratique de l'anglais est universelle risquent de tomber de haut...
    Allez donc en Russie, en Chine, au Japon, au Brésil, en Indonésie...si vous imaginez que dans ces pays, vous trouverez sans peine des interlocuteurs anglophones, vous allez au devant de graves désillusions....
    Liberté, égalité, choucroute.
  • Si, Ramon, tu caricatures. Et tu généralises des cas que tu as rencontrés (ou pas d'ailleurs). Mes collègues de langue notent plutôt sévèrement. Même si, il est vrai, les consignes pour les E3C les ont fait pleurer...
  • héhéhé a écrit:
    C'est le rôle de l'école de prendre les élèves par la main pour les balader dans les connaissances et de leur donner des armes pour qu'ils le fassent un peu tous seuls ensuite.
    Dans le cas spécifique de ce fil on parle tout de même de personnes majeures (bac+2/3), l'université (ou l'état) n'a pas à les prendre par la main.
  • Kioups a écrit:
    Mes collègues de langue notent plutôt sévèrement.

    C'est de plus en plus rare...c'est toi qui généralises un cas que tu as rencontré....
    Kioups a écrit:
    Même si, il est vrai, les consignes pour les E3C les ont fait pleurer...

    Mais il les ont appliqué sans discuter....un fonctionnaire, c'est fait pour fonctionner....

    PS: Temoignage d'un prof d'anglais de terminale. Plusieurs élèves ont traduit "Demain, je vais à Paris" par "Tomorrow, I am going to bet".....défense de rire....

    ALLEZ, POUR FINIR UNE PETITE CHANSON:
    Liberté, égalité, choucroute.
  • RM : où est-ce que je généralise ? Je parle uniquement de mes collègues. Pour les E3C, malheureusement, je n'ai aucune idée des résultats, les commissions devaient avoir lieu au début du confinement. Je sais qu'elles avaient attendu le dernier moment pour rentrer les notes, mais quelles notes ont-elles mis, je n'en sais rien...
  • Ramon Mercader a écrit:
    ceux qui imaginent que la pratique de l'anglais est universelle risquent de tomber de haut...
    Allez donc en Russie, en Chine, au Japon, au Brésil, en Indonésie...si vous imaginez que dans ces pays, vous trouverez sans peine des interlocuteurs anglophones, vous allez au devant de graves désillusions....

    Ça, c'est bien vrai. On surestime largement la prévalence de l'anglais dans le monde, même chez les jeunes.

  • Kioups a écrit:
    Je parle uniquement de mes collègues.

    Tes collègues notent sévèrement et c'est tout à leur honneur mais malheureusement ce n'est qu'une tendance ultraminoritaire chez EDNAT. Beaucoup d'autres ont entre 15 et 17 de moyenne de classe au lycée....ce qui abuse peut-être ceux qui sur ce forum imaginent que le niveau d'anglais a augmenté.....
    Liberté, égalité, choucroute.
  • Ramon Marcader a écrit:
    Dans ce cas, la famine risque de devenir un phénomène mondial...ceux qui imaginent que la pratique de l'anglais est universelle risquent de tomber de haut...
    Allez donc en Russie, en Chine, au Japon, au Brésil, en Indonésie...si vous imaginez que dans ces pays, vous trouverez sans peine des interlocuteurs anglophones, vous allez au devant de graves désillusions....

    On se demande bien une fois de plus à qui s'agresse ([small]faute volontaire[/small]) Ramon Marcader, puisque personne ne prétend une telle chose sur ce fil.
    ceux qui imaginent que la pratique de l'anglais est universelle risquent de tomber de haut...
    . Des propos qui arrivent une fois de plus sans aucun véritable lien avec les messages précédents. Du coup c'est ridicule.
    Karl Tremblay 1976-2023, je t'appréciais tellement.
  • @Zeitnot: mes propos étaient une réaction face à une affirmation de @Foys......

    @Héhéhé: méfie toi des enquêtes et des rapports Potemkine...on ne peut être à la fois juge et partie....
    Liberté, égalité, choucroute.
  • Je me méfie encore plus des grands gueules sur les forums qui ne font que râler.
  • Tu as raison, il vaut mieux avaler sans discuter la propagande gouvernementale.....

    Un petit article intéressant, même si je n'approuve pas tout son contenu: https://www.business-speaking.com/niveau-danglais-en-france-niveau-danglais-des-pays-europeen-la-france-23eme-sur-24-pays-classes
    Liberté, égalité, choucroute.
  • Il n'y a aucune contradiction entre le fait que le niveau monte en France et qu'on soit encore à la traîne dans les classements internationaux.

    Au passage, citer une page d'une boite privée qui fait son beurre en donnant des cours d'anglais, bonjour l'objectivité. Parler de propagande gouvernemental pour citer de la publicité (qui est une forme de propagande pour un produit), c'est assez amusant.
  • Héhéhé a écrit:
    Il n'y a aucune contradiction entre le fait que le niveau monte en France et qu'on soit encore à la traîne dans les classements internationaux.

    C'est le coup de talon après avoir touché le fond de l'océan ????

    Si le niveau des élèves en anglais était aussi bon que @Héhéhé se l'imagine, les boîtes privées dispensant des cours d'anglais pour tenter de sauver ce qui peut l'être, n'existeraient pas....

    L'anglais enseigné jusqu'en terminale serait largement suffisant pour se débrouiller dans cette langue....
    Ces officines ne prospèrent que sur les carences des bacheliers dûes à l'impéritie d'EDNAT...

    PS: Je serais d'ailleurs fort curieux de savoir sur quels arguments se fonde @Héhéhé pour nous affirmer que le niveau des jeunes français en anglais est en hausse...... (j' attends évidemment autre chose que des rapports émanant d'officines gouvernementales....)
    Liberté, égalité, choucroute.
  • Bonjour,

    @Foys :
    Nous sommes obligés de payer les impôts, les charges sociales, la TVA : est-ce du racket ?
    Nous sommes obligés de payer un contrôle technique chez un garagiste (non gouvernemental) : est-ce du racket ?
    Nous sommes obligés de payer une assurance pour pratiquer certains sports : est-ce d’un racket ?

    Par ailleurs,
    Un docteur français veut exercer à Londres. N’est-il pas légitime que les autorités britanniques s’assurent que les patients sont compris par le médecin et qu’ils le comprennent ?

    Donc non, ce n’est pas aux patients de décider si le médecin est compétent en anglais.

    Enfin, personne n’oblige à passer ces examens comme on n’oblige personne à faire des études. Une fois ce choix fait, il faut accepter les cours et examens (et le coût). Ce n’est pas le TOEFL qui préconise le test mais les instituts de formation (écoles, université, entreprises).
    Encore une fois, ces tests sont reconnus dans le monde entier et c’est un avantage pour une personne de pouvoir, par un simple score à un test, démontrer son niveau de langue. C’est très rapide et infiniment moins coûteux avec un test qu’avec toute autre méthode. De dire ‘on a d’autres moyens’ ne règle pas la question de l’efficacité économique du test.

    Donc tout me parait parfait dans cette affaire. Sauf peut être le coût dont on pourrait s’assurer qu’il n’est pas exagéré, mais je n’ai pas de données pour juger.
  • YvesM a écrit:
    @Foys :
    Nous sommes obligés de payer les impôts, les charges sociales, la TVA : est-ce du racket ?
    Nous sommes obligés de payer un contrôle technique chez un garagiste (non gouvernemental) : est-ce du racket ?
    Nous sommes obligés de payer une assurance pour pratiquer certains sports : est-ce d’un racket ?
    Mes réponses:
    oui
    oui (même si la partie qui reçoit l'argent n'est pas celle qui ordonne sa saisie)
    oui.

    En Italie du sud, les commerçants doivent payer le "pizzo" à la mafia en échange de leur "protection" (il s'exposent à des représailles sinon). C'est du racket. C'est le même mécanisme qui est à l'oeuvre (le grand moment hypothétique où des gens éclairés auraient signé un "contrat social" n'ayant en fait jamais existé: l'état n'est pas le fruit d'un travail philosophique mais le résultat d'un rapport de forces).

    Au bout du compte les gens acceptent tant bien que mal ce mécanisme, considérant que ses bénéfices (mot à interpréter dans un sens très large) excèdent son coût.
    Une fonction est un ensemble $f$ de couples tel que pour tous $x,y,z$, si $(x,y)\in f$ et $(x,z)\in f$ alors $y = z$.
  • Bonjour,

    Il est important de se mettre d’accord sur les définitions. Je comprends mieux ton propos.

    En fait je suis d’accord avec toi : le rapport coût bénéfice favorise ce système plutôt que d’autres.
Connectez-vous ou Inscrivez-vous pour répondre.