Travail en distanciel

[Discussion scindée à partir de celle-ci]
[Les deux premiers messages lançant cette discussion se trouve ici et . Comme ils sont aussi en lien avec la discussion initiale, ils ont été laissés dans le premier fil de discussion]

Bon, les gars, ça ne me regarde pas mais je me permets :

1) freinez un peu "le distanciel" :
Une partie cours (éventuellement), et deux exercices pour J+7.
Pour la Classe Virtuelle, une heure par semaine, pour chaque classe, pas davantage (si votre chef ne vous embête pas là-dessus).Et si vous avez deux classes du même niveau, regroupez-les en une heure de Classe Virtuelle.
Là encore, ça dépend du chef, il y a toutes les organisations possibles en ce moment...

Je ne sais pas ce que vous utilisez mais certains programmes proposent de partager une application, par exemple WORD ou autre.
Vous tapez en live sur le document WORD et ça vous fait un compte rendu de la séance (cours, exercices) et vous ajoutez, à la fin, les travaux à faire pour J+7. Et basta !

2) ça se présente (les oraux) comme un marathon pour septembre aux dernières nouvelles officielles
Laissez un peu de champ, là, ne forcez pas la formation puisqu'on est en mai.
Il faudra se réveiller plus tard, avec des batteries rechargées.

Je ne sais pas comment vous êtes, moi même en préparant un concours j'aime faire des maths (pas tout, uniquement ce qui me plaît). Donc éventuellement faites ce qui vous plaît ou tenter de ne traiter qu'un seul truc.

Je le répète, je sais que tout cela ne me regarde pas mais, les gars, lâchez un peu, vous serez plus fort mentalement après un peu de repos (difficile de ne pas cogiter, je sais, le cerveau ne se débranche pas quand on le veut).
Il va se passer l'inverse pour d'autres : ils sont à fond, là maintenant, mais vont tout lâcher un mois avant les oraux, et ça c'est encore plus chaud de mon point de vue.

Allez, courage ! Vous en rirez pour Noël !!! Je vous le souhaite ;-)

Réponses

  • Les visio pour 6 ou 7 élèves "distanciel" "classe virtuelle" et blabla...y en a ras le bol..Soufflez et vous préparez votre rentrée et vos oraux pendant l'été.
    Je suis assez d'accord avec Dom freinez..

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  • J'ai environ 25 élèves par classes qui sont toujours à fond ... sauf les Tle (des ES, 6 de moyenne au bac blanc, les maths c'est pas leur truc). Je n'arrive pas à lever le pied ....

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  • Sans indiscrétion : pour une classe, combien d’heures par semaine en virtuel ?
    Si digression il y a on créera un fil.

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  • Je ne fais que très peu de classe virtuelle, mais la création des documents, taper toutes les corrections d'exercices avec le plus de détails possibles et la création de qcm en ligne, de vidéos .... prend énormément de temps. Et je ramasse les travaux pour voir où ils en sont même si je corrige peu, le faire sur ordi est aussi bien plus long.

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  • Ok.
    Ha oui là ça fait exploser le compteur horaire.

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  • Oui moi c'est un peu pareil.

    Et puis mes élèves ont très peu d'ordinateurs, encore moins d'imprimantes, donc il faut que je trouve des contenus adaptés au téléphone :-S

    Les visio en fait, c'est assez sympa (si on excepte le fait que ça ne marche jamais pour tout le monde en même temps.)

    Pour le collège, je fais pas mal de choses très chronophages, mais j'apprends aussi des trucs dont je me reservirai à coup sûr ( quizinière, création d'exercices auto corrigés sur geogebra etc ... ). Et je ne fais "que" 2 fois 45min de visio par niveau et par semaine.

    Par contre, il y a la partie vraiment désagréable : je passe au moins 1h par jour à appeler les parents des élèves dont je n'ai pas de nouvelles ( ça je me suis promis aujourd'hui que c'était la dernière fois, je ne passerai plus aucun coup de fil ).
    Je réponds aux mail de ceux qui me demandent où sont les devoirs ( qui sont pourtant toujours au même endroit depuis leur 1er jour de 6è : sur l'ENT dans le cahier de texte ), de ceux qui n'ont pas compris les consignes ( et expliquer la consigne par mail, bah c'est pas toujours simple ). Et au passage, la plupart de ceux qui me demandent où sont les devoirs, ne m'envoient jamais ces devoirs ...
    Le boulot de prof principal est aussi assez ingérable à distance mais c'est encore autre chose.

    Bref, demain est un nouveau jour ;-)

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  • Dans certains bahuts, ce sont des profs référents par classe qui font le travail d’appeler les familles.
    Par exemple les profs d’EPS d’un bahut ont décidé de ne rien proposer (oui bon une vidéo...), en revanche ils ont accepté de passer les coups de fil. D’autres profs ont fait ce choix également. Ça soulage ceux qui proposent des choses.
    Si chaque prof doit appeler, c’est n’importe quoi par exemple.
    Et si c’est le prof principal c’est « légitime » mais c’est un boulot dingue.

    Bon bref.
    Levez le pied.
    J’ose vous dire que ça ne fera aucune différence sur le niveau des élèves si vous freinez un peu.

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  • "J’ose vous dire que ça ne fera aucune différence sur le niveau des élèves si vous freinez un peu" -> oui c'est sûrement vrai.

    Merci en tout cas :)

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  • Bonsoir à tous,
    pour parler du travail à distance dans les conditions des élèves, des parents et des enseignants, la situation est compliquée pour tous et difficile de dire qui décroche ou qui n'a pas les moyens de poursuivre.
    Pour ma part, j'ai eu peu de nouvelles de mes élèves malgré mon insistance pendant ce confinement. Pour info, je suis PP dans une TS assez moyenne, ai un groupe de Spé Maths en TS et des secondes.
    Les différents "cours" en visio réalisés n'étaient pas très convaincants avec les TS qui s'inquiétaient beaucoup plus de la suite des événements que de la fin du programme.
    Très peu de nouvelles des Spé Maths, étonnant au regard de leurs vœux Parcoursup et de la suite de leurs études souvent en CPGE. Comme je risque d'en croiser certains en colles l'année prochaine, j'espère qu'ils seront au point en Maths.
    Pour faire suite au message de Romanesco, il y a bien longtemps que je ne téléphone plus au famille depuis chez moi ou par mes propres moyens.
    C'est trop facile de demander de faire du télétravail ou autre mais avec notre propre matériel. Comme toujours, rien n'est jamais prévu et tout repose sur la bonne volonté des enseignants qui, dans leur grande majorité, vont se couper en quatre pour leurs élèves.
    C'est déjà énorme quand on a 4 ordinateurs dans une salle des profs de 80 personnes et on nous demande de faire cours à distance.
    N'importe quelle personne faisant du travail à domicile en cette période hors EN, et vous en connaissez tous, le fait avec du matériel professionnel et nous, nous devrions le faire, avec tout le mépris du Ministre et de l'administration centrale, avec nos propres moyens.
    Je souhaite donc vous proposer de démarrer une absence numérique et de se dire pour une fois:
    "Tant pis, j'arrête toute communication avec mon établissement puisque je ne suis redevable d'aucune communication électronique, numérique, téléphonique. A force d'accepter de nombreuses choses supplémentaires concernant mes conditions de travail sans aucun bénéfice, je crois que je peux me permettre une déconnexion et d'attendre un courrier postal de leur part auquel je répondrais volontiers.
    C'est l'année idéale pour se dire que je ne vais pas pénaliser les élèves davantage."

    Bon, si vous me dites tous que l'EN vous paie votre forfait téléphone et internet, je vais l'avoir mauvaise de m'être fait avoir pendant des années.
    EG

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  • Sur le forfait téléphone, pourquoi pas.
    Sur le téléphone lui-même, ça se justifie davantage.
    Sur le forfait Internet, c’est souvent de l’illimité, mais dans le principe, pourquoi pas.
    Par contre certains bahuts (c’est rare !) ont équipé les profs de PC portables (sans lien avec la crise sanitaire).

    Il existe un principe : la déclaration d’une espace et d’une partie du matériel « aux frais réels » (je crois que c’est ce nom là).
    Très peu utilisé en pratique d’après ce que l’on en m’a dit.

    Évidemment j’adhère tout de même à l’idée de ton message mais en même temps je le relie (sans t’offenser) à certains slogans purs et durs de certains syndicalistes qui trouvent tous les prétextes (dont certains sont légitimes de mon point de vue) pour ne pas exercer.

    Une grande majorité des profs a une trop grande bonne volonté, ça c’est certain.
    Ce n’est pas « facile » de « raccrocher ».

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  • Bonjour,
    même si je comprends le fait que le message ait été déplacé, je ne suis pas totalement d'accord car je tente de faire une proposition dans mon message.
    Les admissibles aux concours interne ont une demande que l'on peut juger légitime ou pas face à un ministre tel Juppé à l'époque "droit dans ses bottes", il faut donc créer un rapport de force.
    Même si je ne suis pas syndiqué pour des raisons personnelles qui reprennent en partie ce que Dom pense de certains syndicats, je trouve que c'est le moment idéal pour eux de mobiliser les enseignants et de renvoyer à ce ministre toutes les revendications récentes.
    J'ai rarement vu autant de mépris de la part d'un ministre qui enchaîne les mensonges ou les âneries en public.
    C'est donc le moment de rappeler à M Blanquer que la Nation apprenante 2.0 qu'il souhaite ne peut se faire sans les enseignants et de le mettre encore davantage en difficulté par rapport à ses prises de position intempestives qui énervent d'ailleurs certains membres du gouvernement.

    En ce qui concerne les frais réels, je conviens que les déductions forfaitaires des impôts correspondent à des fournitures pour le travail. Et effectivement, nous travaillons pratiquement tous chez nous pour la simple raison que les établissements ne permettent pas aux enseignants de le faire sur place dans leur grande majorité. L'antienne connue d'augmenter le temps de présence des enseignants dans les établissements pour prendre le formidable exemple anglo-saxon n'est pas possible par manque de lieux adaptés dans les bahuts permettant à tous les collègues de travailler en même temps correctement.
    Sinon rien ne nous oblige à travailler de chez nous. La révolution numérique qui permet à chacun d'être taillable et corvéable à merci le week-end, le soir et à n'importe quel moment est juste une intrusion de plus dans notre sphère privée et ne me semble pas être un grand progrès social.
    Rien ne m'oblige à avoir un ordinateur chez moi ou à vouloir l'utiliser de chez moi (même si prêté par l'établissement), rien ne m'oblige à utiliser mon téléphone pour appeler les élèves ou les parents.
    Les bons petits soldats répondront au mail dans la minute pour ne pas être mal vu de l'administration et penseront sans doute que c'est de la fainéantise de penser ainsi. Au contraire, je pense que c'est nécessaire de remettre les pendules à l'heure et de dire que l'on peut refuser de tout accepter sans sourciller alors que de l'autre côté, on reste autiste et sourd face à des revendications souvent légitimes d'un milieu enseignant qui semble en avoir marre d'être malmené.
    J'espère en tout cas que personne ne s'est senti offensé par mes propos. Tel n'était pas le but.
  • Je suis d’accord avec ce que tu dis. Il faut savoir raison garder sur les questions de l’investissement et du droit à la déconnexion.

    En effet la discussion est mêlée à l’autre dans le sens où les candidats de l’interne sont dans la situation d’attente mais aussi de travailleur à distance dans les conditions que l’on a rappelées.

    Un point amusant tant c’est incohérent :
    A l’heure où « le progrès », c’est le télétravail, d’autres (ou les mêmes d’ailleurs) veulent davantage de présence des profs dans leurs établissements. De mon point de vue, c’est le prof, le pionnier du télétravail.
    Le prof n’est pas encore considéré comme un travailleur comme les autres.
    J’oserais dire que c’est un des rares salariés qui a eu une augmentation du temps de travail quand le slogan était de le baisser.
  • EmmanuelG a écrit:
    Bonjour,
    même si je comprends le fait que le message ait été déplacé, je ne suis pas totalement d'accord car je tente de faire une proposition dans mon message.

    Libre à toi, alors, d'ouvrir un autre fil pour (re)faire cette proposition. Ou de mettre un message dans l'autre fil pour signaler ta proposition ici.
    Le sujet de départ étant clairement très loin de la discussion présente ici, la séparation des deux fils m'a semblé plus que nécessaire.

    Par ailleurs, tu noteras que toute la discussion a été déplacée, pas seulement ton message.

    Edit : les messages hors-sujet ont été supprimés.
    Merci de rester dans le sujet (ce fil est déjà un hors-sujet sorti d'une autre discussion). Pour débattre de l'usage de la langue (ou autre chose), ouvrez une nouvelle discussion dans "Vie du forum".
    Pour signaler un titre qui vous semble inconvenant, utilisez la fonction " alerter un modérateur ".
    Au passage, le titre ne fait que reprendre un des mots utilisés par les intervenants. Deuxième ligne du premier message :
    Dom a écrit:
    [...]
    1) freinez un peu "le distanciel"
  • Pour ma part, je ne fais pas de "classe virtuelle" (expression absurde pour dire, je suppose, vidéoconférence), car je ne me sens pas youtubeur. Je passe un temps fou à taper des corrections détaillées, des heures pour quelque chose qui est dit en 30 s en classe. J'essaye d'ailleurs à ce sujet « d'éduquer » les élèves (ou leurs parents) qui sont persuadés qu'un corrigé consiste en une liste de bonnes réponses à « marquer » dans le cahier. Il me faut aussi composer avec les directives hallucinantes de ma direction qui a décidé de nous priver de liberté pédagogique grâce à l'outil numérique.

    Plus généralement, je suis tout-à-fait d'accord avec EmmanuelG sur son deuxième paragraphe.

    Il arrive souvent que mon ordinateur soit en panne. J'ai eu des soucis d'imprimante. Que faire ? Est-ce obligatoire, ce matériel ? Et comment corriger des copies « virtuelles » (elle est bien bonne) ? Pour annoter une feuille de papier, j'utilise un stylo. Pour annoter une photo numérique, pourquoi n'aurais-je pas un stylet ? Dois-je l'acheter ? 100 € pour le bas de gamme en promo qui ne me servira pas par ailleurs, quand mon employeur refuse de me rembourser mes déplacements depuis 10 ans ? Et depuis deux mois, les inspecteurs n'ont rien produit d'autre que trois documents Word avec des listes de liens Internet, vers cned, toutatice et toutatruc, sans prendre la peine de suivre les liens pour voir s'ils étaient intelligents et pertinents ? Ce n'est pas être dans une caricature de syndicaliste que de poser ces questions, juste s'interroger sur la servilité qui nous est demandée. Les inspecteurs n'ont pas fait leur travail. Je considère qu'ils n'ont rien foutu. Ne pouvaient-ils pas, par exemple, aller sur Moodle (on y a un lien au nom de l'établissement sur notre page personnelle sur le site du rectorat !) et essayer de créer un cours, afin de nous épargner une semaine de recherche tellement l'ergonomie du truc est stupide) ? Ils nous demandent de tout inventer à leur place et d'opérer sur nos propres fonds. Au bout d'un moment...

  • J'ajoute même : tout inventer à leur place et surtout, SURTOUT, ne JAMAIS mutualiser.
  • @Sato : tout à fait !
  • Sato a écrit:
    Pour ma part, je ne fais pas de "classe virtuelle"

    Attention !!!!! Ton adjudant pédagogique régional va peut-être inspecter ta klåszwirtuelll....
    Liberté, égalité, choucroute.
  • Je n'ai pas non plus fait de classes virtuelles.
    Pourquoi ?
    - parce que je ne savais pas comment faire cours ni quoi faire avec les élèves à distance
    - parce que je ne suis pas à l'aise pour parler devant une caméra et un micro
    - parce que ce n'est pas ainsi que j'ai appris mon métier
    - parce qu'on m'a imposé d'enseigner SNT et cela m'a pris énormément de temps sur mes vacances, je ne voulais pas en plus apprendre un nouvel outil pédagogique.
    - parce que cette période n'a pas été facile à vivre tout le temps.

    Mais dans l'image des profs et des parents (pas tous mais presque tous quand même) un enseignant qui n'a pas fait de classes virtuelles est un enseignant qui ne s'est pas investi durant le confinement.
    Je sors d'un conseil de classe et c'est ce qu'ont dit certains parents (sans parler du virtuel mais il fallait comprendre cela).
    J'ai envoyé des cours papiers avec supports vidéos, du travail avec correction très détaillée et répondu aux rares mails de mes élèves.
    J'ai quand même la sensation de ne pas avoir bien fait mon métier (moins de stress, moins de boulot).

    J'avais déjà un peu mauvaise conscience.
  • Quand tu as passé le capes ou l’agreg, as-tu signé pour être youtubeuse ? Est-ce manquer de conscience professionnelle que de ne pas pouvoir devenir youtubeur au pied levé ?
    Aujourd’hui, les gens se plaignent des profs feignants et fainéants parce que le ministère a demandé aux chefs d’établissements de n’accueillir qu’un élève sur deux. Qu’en penser ?

  • On a connu aussi dans un conseil de classe cette distribution de bon points aux profs avec critiques pour ceux qui n'avaient pas fait de cours en direct (d'ailleurs tu n'es pas obligé d'apparaître sur l'écran).
    C'est comme ça, les clients réclament et le client a toujours raison.
  • Il faut voir aussi ce que ces classes virtuelles ont donné.
    Des élèves qui n’ont rien foutu du tout y venaient : comme dans le cadre ordinaire, leur présence et c’est tout.
    Pire que cela, certains de ces flemmards ont eu tout de même des récompenses lors de conseils de classe « il n’a rien rendu mais il était là en classe virtuelle ».
    Bref.

    Il faut avoir à l’idée qu’une grande idéologie a encore sévi : il ne fallait pas faire ces choses là pour les maths ou une autre matière mais « pour garder du lien », « pour le contact », « pour les rassurer ».
    Là encore. Bref bref.

    Remarque : En effet, un micro suffit pour ce genre de choses. Inutile d’apparaître à l’écran.
    Même un tchat peut suffire.
  • Parmi mes élèves de Seconde,qui reviennent en classe réelle, j'en ai 1 qui depuis le début de l'année, s'assoit et attend (il oublie ses affaires tous les jours) et une autre qui s'assoit , copie et ne fait rien.
    Bien sur ce sont les deux seuls élèves qui ne m'ont rien rendu pendant le confinement.

    J'en ai marre qu'après 20 ans d'enseignement on me dise encore comment je dois faire (que ce soit parents ou élèves.

    En effet, une collègue m'a dit qu'on n'était pas obligé de se montrer aux élèves.
    Bon, lors du prochain confinement, je tenterai peut être les classes virtuelles.:-D
  • La continuité pédagogique (formule à la con que j’ai instantanément rebaptisée en « continuité démagogique ») demandait au minimum de déposer un travail et que les élèves puissent l’envoyer pour correction.

    Les mails étaient bien suffisants.
  • J'ai fait des classes virtuelles, mais loin de moi l'idée de blâmer les collègues qui n'en ont pas fait. Je ne suis pas du tout persuadé de l'efficacité... à part que les élèves étaient contents de se retrouver...
  • Oui on n'était pas tenu de faire des cours en direct mais les parents ont réclamé, le proviseur a relayé en mettant la pression, et même dans les médias j'entendais J.M.Le Guen (ancien ps) qui critiquait la mauvaise volonté des enseignants notamment ce manque de réactivité sur le numérique.
    C'est l'opinion publique, l'air du temps, la rengaine qu'on entend et on ne peut pas faire grand-chose contre, on est obligé d'obtempérer si on veut être tranquille.
    Je reconnais qu'un cours en direct c'est un contact, un rendez-vous qui oblige un peu les élèves (présence) et ça ça plaît aux parents (et ça a un côté un peu plus vivant).
    Mais tout ça n'a rien donné de valable. Les sérieux ont bossé et les autres ont fait semblant, une partie a disparu (les ''absents par l'esprit'' et qui notent tout juste quelque-chose en cours habituellement).
  • Les marchands de modernisme ne sont que des marchands de décors.
  • kioups,

    C’est ça le pire.
    On ne retient que « les élèves sont contents » puis « ils demandent pourquoi ils n’en ont pas en histoire ».
    Écouter les élèves est ce qu’il y a de pire quand on parle à des professionnels.
    C’est très dans l’air du temps aussi ça.

    Ce ne sont pas les enfants qui doivent se prononcer sur ce qui est bien pour eux.
    Difficile cependant car beaucoup de profs « interrogent les enfants » et se servent des réponses pour argumenter en faveur de leurs pratiques. Je trouve ça lamentable. C’est de la démagogie.
  • Dom S'il y a bien un domaine où on peut donner du crédit à ce que réclament les enfants, c'est sur la discipline ! Enfin, souvent j'ai eu affaire à des enfants qui ont pleinement conscience des effets néfastes du laxisme des adultes.
  • Certes. Mais les personnes qui prônent le sondage des enfants vont nous imposer les sujets sur lesquels il faudrait les interroger. Tout cela est bien rodé.

    [small]Parenthèse :
    C’est un peu comme le R.I.C. proposé sur le devant de la scène récemment.
    « Poser des questions aux Français, oui, mais pas n’importe lesquelles... ».
    Ben voyons !
    Parenthèse fermée.[/small]
  • 3 classes / pour chaque classe, une heure de classe virtuelle par semaine, je n'ai pas montré ma bouille une seule fois, j'étais dans ma cuisine...je présentais un support (que des petits exercices). J'ai eu des boulets qui m'ont mis le bordel sur les deux premières "classes" (en STMG...quelle surprise...!) avant que je sécurise les liens.

    Efficacité : très médiocre sauf pour les élèves qui dans n'importe quelles conditions feront toujours des efforts.

    Bref, vivement qu'on revienne en cours normalement car sans contrainte on ne forme pas des esprits...!
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