Les mathématiques et l'étudiant
Bonsoir
Un million de questions me trottent dans la tête alors je vais synthétiser et clarifier ma pensée. J'adore les maths, ce n'est pas tant les énoncés qui me font tripper mais plutôt l'obsession d'un exercice, y penser avant de dormir se réveiller et chercher, désespére, faire un tour, une idée, une démarche, et enfin trouver. C'est aussi certaines fois l'absurde cohérence et l'harmonie des maths elles-mêmes qui me fascinent. Mais quand je ne trouve pas une réponse et/ou me trompe je désespère, je remets toute mon amour pour cette science en question et surtout mes capacités. L'année prochaine je vais en prépa à Blaise Pascal, j'ai peur de ne pas savoir et de me tromper et de ne pas savoir gérer l'échec.
J'ai besoin d'avis, de conseils et surtout du recul, que je n'ai pas.
Je trouve dommage qu'on ne parle pas beaucoup du rapport aux maths, car il s'agit là d'un sujet que je trouve important. Ou peut-être suis-je trop impliquée ?
J'ai besoin de certitudes.
Merci d'avance.
Un million de questions me trottent dans la tête alors je vais synthétiser et clarifier ma pensée. J'adore les maths, ce n'est pas tant les énoncés qui me font tripper mais plutôt l'obsession d'un exercice, y penser avant de dormir se réveiller et chercher, désespére, faire un tour, une idée, une démarche, et enfin trouver. C'est aussi certaines fois l'absurde cohérence et l'harmonie des maths elles-mêmes qui me fascinent. Mais quand je ne trouve pas une réponse et/ou me trompe je désespère, je remets toute mon amour pour cette science en question et surtout mes capacités. L'année prochaine je vais en prépa à Blaise Pascal, j'ai peur de ne pas savoir et de me tromper et de ne pas savoir gérer l'échec.
J'ai besoin d'avis, de conseils et surtout du recul, que je n'ai pas.
Je trouve dommage qu'on ne parle pas beaucoup du rapport aux maths, car il s'agit là d'un sujet que je trouve important. Ou peut-être suis-je trop impliquée ?
J'ai besoin de certitudes.
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Réponses
Personnellement, j'ai l'impression que c'est plus dans les moments où je n'ai aucune idée de comment aborder quelque chose que je remets le plus de choses en question - quand je galère et que je n'arrive à rien, mais que je fais des trucs, je m'amuse toujours et ça me fait réfléchir et je ne remets pas grand chose en question (sauf mes capacités, mais ça....).
L'un des intérêts de la prépa (je m'en rends compte avec le recul) est notamment de te donner des outils pour ne jamais (c'est exagéré évidemment) te retrouver dans cette situation : en principe, tu devrais en ressortir en trouvant, sinon toujours, au moins la plupart du temps, quelque chose à faire - même si ça ne mène à rien et que tu fais des erreurs.
Et en général, quand tu as des choses à faire, ça finit par mener quelque part. Il y aura des exercices que tu ne sauras pas résoudre, où tu te sentiras bête en voyant la correction etc. mais l'un des marqueurs du progrès c'est justement d'avoir des choses à faire (c'est en partie ce qui est mesuré en khôlle par exemple).
D'ailleurs, je l'ai dit dans un autre fil, mais moi je fais tout le temps des erreurs, et je m'amuse quand même : je les repère et je les comprends et les intègre, et ça me permet de les corriger. C'est pour ça que j'ai posé ma première question
Je rejoins Maxtimax. En prépa on t'apprend notamment à bien poser les problèmes et à avoir un attirail de base de trucs à tester, puis le recul te donne les nouvelles choses à voir d'office avec l'expérience.
Mon prof de sup disait que les ingénieurs français étaient aimés à l'étranger justement pour cette aptitude à poser correctement et proprement des problèmes qu'on nous enseigne en prépa. Et je suis d'accord pour dire qu'effectivement on insiste beaucoup pour nous redresser quand on part mal sur le plan de la rédaction formelle (car bien rédiger et bien poser c'est souvent savoir résoudre tous les exercices élémentaires).