Comment se réconcilier avec les maths ?

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Réponses


  • Aimer la typographie je dis pas, mais aimer les fans de typographie c'est quand même singulier.
  • @Riemann-lapins-cretins
    Je ne parlais pas de moi, bien entendu !
  • Bonjour,
    A propos du joli problème posé par Vorobichek, quelqu'un saurait-il (j'en suis bien incapable) proposer une animation représentant un hexagone régulier ABCDEF inscrit dans un cercle. Puis permettant de voir les six lunules se refermer progressivement deux à deux le long des médiatrices du triangle équilatéral ACE?
    D'où l'aire cherchée: différence entre l'aire du cercle et celle de l'hexagone.
    J'avais vu il y a longtemps un animation similaire permettant de visualiser le théorème de Pythagore...
    Cordialement.
  • Bonjour à tous,
    Je viens juste m'inscrire mais cela fait un moment que je suis ce forum. Je me suis finalement inscrit parce que cette conversation m'intéresse et je suis assez d'accord avec Nounours22 pour d'autres raisons que je vais essayer d'expliquer.

    Avant toutes choses je suis d'accord avec le fait qu'on n'apprend pas les maths avec une calculatrice. En revanche une calculatrice (surtout les CAS comme la Nspire ou la HP Prime) permettent de poser des questions lorsque l'on cherche à comprendre ce qui est beaucoup plus difficile avec un livre.

    J'ai aujourd'hui 47 ans, je ne suis pas allé plus loin que la 3eme à cause de problèmes de santé (multiples opérations lourdes dès la 5eme, trop de retard, autre chose à penser qu'à faire mes devoirs...etc, bref ce n'est pas important).

    Mais il y avait un domaine qui me plaisait c'était l'informatique. J'ai voulu donc apprendre à programmer, pas les moyens de suivre des cours et pas d'internet (oui, a l'époque internet n'existait pas !). Il faut dire que je ne savais pas grand-chose de ce que voulait dire concevoir un logiciel ou un système d'information. Pour moi il suffisait d'apprendre la syntaxe d'un langage et commencer à écrire des lignes de code. Il y avait bien évidement tout un tas de bouquins que j'avais acheté (C/C++, Pascal, Assembleur)... et j'ai procédé beaucoup par essais/erreurs. J'ai appris à subdiviser un problème en problèmes plus simples, à raisonner en termes de composants, à manipuler de plus en plus des concepts de plus en plus abstraits et finalement aujourd'hui je ne développe pratiquement plus de logiciels, mon travail porte sur les architectures des logiciels et sur les systèmes d'informations. Je travaille dans une R&D, je donne des cours de SI et de conception logiciels ainsi que des cours sur le parallélisme et l'optimisation des codes de calcul scientifiques. J'encadre des thèses et des stages.

    J'ai travaillé dur et longtemps pour en arriver là, mais j'y suis arrivé car j'avais quelqu'un à qui poser des questions quand je ne comprenais pas quelque chose dans les livres. L'ordinateur à force de me mettre des claques, de me brûler les doigts m'a servi de guide, bien meilleur que n'importe quel prof qui peu commettre des erreurs dans ces explications.

    Je ne dis pas que c'est comme ça qu'il faut faire, surtout pas, j'ai eu beaucoup de chances, j'ai rencontré les bonnes personnes aux bons moments... etc.

    Là ou je veux en venir, c'est qu'une calculatrice pour les maths c'est comme un ordinateur pour l'informatique. C'est un guide mais cela ne remplace pas le travail qu'il faut fournir pour comprendre les concepts, comprendre les objets que l'on manipule dans un système informatique et surtout dans un système d'information. Mais avoir quelque chose qui valide ou invalide immédiatement une hypothèse ou ce que l'on croit avoir compris permet de gagner beaucoup de temps. Mais il faut étudier, étudier, étudier et pratiquer tout le temps.

    Aujourd'hui je vois débarquer plein de jeunes informaticiens qui ne comprennent pas vraiment ce qu'ils font, ils manipulent les librairies, interfaces des outils entre eux, mettent en place des systèmes d'une complexité parfois effroyables pas parce que le problème à résoudre est difficile, mais parce qu'ils ne comprennent pas vraiment ce qu'ils manipulent. Et la je suis d'accord c'est le danger des calculatrices, finalement ça donne la réponse on ne cherche pas à comprendre.

    Je pense que si quelqu'un à envie de se mettre aux maths parce que ça l'intéresse, qu'il veut comprendre alors il ira au fond des choses et que la calculatrice est une béquille qui va lui permettre de ne pas être démotivé. Si c'est des maths juste pour avoir une bonne note aux contrôles alors là oui, la calculatrice est complètement contre-productive et il ne faut pas l'utiliser.
    Désolé pour ce premier message long comme le bras.
  • Plutôt que de te fixer un objectif un peu arbitraire comme maîtriser le programme d’un certain niveau de classe, je pense que tu devrais commencer par t’interroger sur tes propres connaissances mathématiques. Tu sais certainement plein de choses, ce qui est intéressant, c’est de se poser la question « je sais cela mais pourquoi c’est vrai au fait » ? Les mathématiques doivent être un plaisir avant tout, pour pouvoir faire des progrès, je pense. Petit à petit les connaissances deviennent plus solides et on est alors prêt à en acquérir de nouvelles.
  • Les gars... (et vorobichek) ... Vous devez avoir l'habitude, depuis le temps, que chaque fois que quelqu'un vient parler de sa reprise d'étude, ça ne donne pas de suite, non ?

    La vérité, c'est que les mathématiques c'est dur et très démotivant, surtout au début. Je vous suggère d'arrêter à chaque fois d'inonder ce genre de sujet de suggestions inefficaces et mention spéciale à ceux (je n'ai pas lu mais je suis sûr qu'on doit trouver ce fameux message) qui proposent des bouquins de la "grande époque".

    La seule manière efficace de reprendre les mathématiques, c'est de choisir la seule manière qui permet de garder l'envie, c'est à dire d'avoir un être humain et non un livre à côté de soi, et qui se démène et pour assurer la mise en réussite, et pour assurer la motivation.
  • Superkarl a écrit:
    c'est de choisir la seule manière qui permet de garder l'envie
    Une telle chose n'existe pas; chacun est différent.
    Une fonction est un ensemble $f$ de couples tel que pour tous $x,y,z$, si $(x,y)\in f$ et $(x,z)\in f$ alors $y = z$.
  • J'emploie volontairement des phrases définitives et péremptoires pour leur donner plus de force et m'épargner du texte et d'éventuelles incompréhensions.

    Mais oui, on est d'accord.
  • @gerard0 : tu avais raison finalement, missa31 a lâché l’affaire bien rapidement. Pour faire des maths, il faut aimer ça et ce n’est pas donné à tout le monde.
  • ^^ Mais attends, mets-toi à sa place, tu viens poser une question tout ce qu'il y a de plus banal, déjà la foultitude de gens qui débarque peut perturber, mais alors maintenant que j'ai lu : un peu de psychologie, quoi !

    Le coup des vieux livres ; de "c'est en souffrant qu'on apprend à faire des maths" ; et ce qui m'a tué c'est le cas concret de Vorobichek suivi de la discussion sur les schémas de quadrilatères avec la page tirée d'un livre ancien :-D

    Mais bon sang, vous vous doutez bien au profil que c'est quelqu'un qui n'a du pas aimer les maths durant sa scolarité, vous lui avez juste rappelé pourquoi !

    Oui, beaucoup de gens n'aiment pas les maths, quand ils demandent à avoir un niveau de TS à 30 ans, par définition, ils ne demandent pas à devenir matheux, en ce sens j'aimais en partie ta première réponse, mais regardez vous-même les exemples de ce topic : l'élève dont tu parles, c'est toi qui l'a aidé, Rebellin, c'est pareil, mordicus1973 ne raconte pas autre chose.

    Il n'y a pas eu une question sur son niveau avant de l'effrayer avec une énigme.
    Peut-être qu'aucun de vous n'a arrêté les maths, mais vu que c'est et ça a déjà été mon cas, alors je vous le dis, quelqu'un qui a arrêté depuis, allez, disons 3 ans, a un niveau 0 en maths. Càd, un niveau 5ème ou 4ème. Et autant quelqu'un qui est allé loin sera peu effrayé par la reprise et aura des restes en termes de savoir, autant en raisonnement, même lui sera revenu à sa nature originelle.
  • Superkarl a écrit:
    Les gars... (et vorobichek) ... Vous devez avoir l'habitude, depuis le temps, que chaque fois que quelqu'un vient parler de sa reprise d'étude, ça ne donne pas de suite, non ?
    Eh bien si, ça arrive qu'un intervenant qui veut reprendre des études s'y mette vraiment. En général il met des mois à reprendre tout ce qui lui manque, il fait un peu zombie des maths, puis ses questions se font plus précises, plus pertinentes, et parfois, après une éclipse de quelques mois, voire même 2 ou 3 ans, vient donner des nouvelles qui montrent qu'on n'a pas répondu en vain.
    Bien entendu, rien à voir avec l'initiatrice de ce fil, qui posait des problèmes de rapport à la discipline, pas de niveau.

    Cordialement.
  • @Superkarl,
    Vous devez avoir l'habitude, depuis le temps, que chaque fois que quelqu'un vient parler de sa reprise d'étude, ça ne donne pas de suite, non ?
    Mais qu'en sais tu? Quant aux bouquins de la grande époque (j'imagine que tu vises Lebossé), je conseille que des bouquins avec lesquels on peut travailler en autonomie. Le Lebossé a l'avantage d'avoir le cours bien bien bien décrit. Les nombres et le calcul littéral peuvent se faire en autonomie et j'ai vu plusieurs fois que cela porte des fruits.
    Le coup des vieux livres ; de "c'est en souffrant qu'on apprend à faire des maths" ; et ce qui m'a tué c'est le cas concret de Vorobichek suivi de la discussion sur les schémas de quadrilatères avec la page tirée d'un livre ancien
    Pas si ancien que ça :-D C'est un journal russe des années 90 Kvant, j'ai remplacé le texte russe par la traduction. A l'étranger, on trouve facilement les bouquins avec une pédagogie classique. Par exemple pour le lycée : lien En France, il faut remonter à l'avant maths moderne.

    Et il ne faut surtout pas souffrir. Il faut comprendre, qu'en maths on apprend en faisant des erreurs. Les bouquins anglo-saxons sont plus digestes parce que commencent par des exercices très très très faciles et augmentent la difficulté progressivement. Ainsi, les difficultés semblent être petites et sont surmontables.
    Mais bon sang, vous vous doutez bien au profil que c'est quelqu'un qui n'a du pas aimer les maths durant sa scolarité, vous lui avez juste rappelé pourquoi !
    Si j'avais étudié en France, j'aurais aussi détesté les maths....
    Il n'y a pas eu une question sur son niveau avant de l'effrayer avec une énigme.
    On sait le réponse. Miss ne maitrise pas les nombres et les calculs (ce n'est pas sa faute, il faut dire merci à notre cher système). J'ai donné les solutions comment remédier à cela. C'est la première étape.
  • Bonjour @Missou31 (Tata), je t'ai envoyé un mp. :-)
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